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Accueil du site > Tribune Libre > La nouvelle équation philanthropique de l’hypermonde

La nouvelle équation philanthropique de l’hypermonde

Il y a quelques jours, la presse hypermondiale annonçait à grand renfort de dithyrambes, le don mirobolant du milliardaire américain Warren Buffett au profit de la fondation caritative de Bill Gates et de sa charmante épouse. Warren Buffett apporte 85 % de sa fortune, soit 31 milliards de dollars qui vont compléter le fonds de Gates déjà garni à hauteur de plus de 30 milliards de dollars. Ces 61 milliards de dollars vont servir la bonne cause : réduire la pauvreté sur la planète. On ne peut que se féliciter et se réjouir de ce geste hautement philanthropique. Néanmoins, sans vouloir être rabat-joie, cette information laisse perplexe, à plusieurs titres, l’observateur attentif de notre société de grande confusion.

Ces chiffres battent tous les records de la philanthropie ; ils sont impressionnants et ne veulent pas dire grand-chose pour le vulgum pecus. Madeleine Albright, l’ancienne chef de la diplomatie de Bill Clinton, nous aide à mieux comprendre : elle fait remarquer que le don de Warren Buffett dépasse à lui tout seul le montant de l’aide publique américaine pour l’humanitaire et le développement. La fondation dispose ainsi d’un pactole équivalent à deux fois ce que l’Etat le plus puissant de la planète dépense pour les mêmes causes. Nous sommes ici en présence d’un cas typique où le privé se retrouve en compétition dans une fonction traditionnellement régalienne des Etats : l‘aide au développement.

Cette mutation est typique de notre société hypermondiale dominée par une idéologie qui ne cesse depuis trente ans de s’évertuer à réduire le périmètre de compétences des Etats. Souvenons-nous de ce que disait Pascal Salin, professeur d’économie à l’Université de Paris-Dauphine, et qui fut président de la fameuse Société du Mont-Pèlerin, dans la continuité de plusieurs prix Nobel comme Milton Friedman, George Stigler, James Buchanan ou Gary Becker. Il écrivait, dans son livre-manifeste Libéralisme, paru en 2000, que pour un libéral authentique, « il n’y a pas de place pour l’État », expression de la contrainte et de la négation de la liberté. Il poursuit : « L’État est l’ennemi qu’il faut savoir nommer ... L’État-nation, caractéristique des sociétés modernes, est par nature incompatible avec une société de liberté individuelle. C’est pour cette raison profonde que la mondialisation, si elle contribuait effectivement à la destruction des États-nations, serait un bienfait pour l’humanité. »

Ce rejet radical de l’État est une constante de la pensée libérale moderne qui observe la soumission des pouvoirs publics et des administrations à des groupes de pression, à des intérêts catégoriels, à des motivations subjectives décrites dans la théorie de capture de la réglementation (George Stigler). Pour les libéraux modernes, l’intervention de l’État est condamnée car elle empêche le bon fonctionnement du marché ; c’est pour cette raison de fond qu’il faut réformer l’État et en réduire le périmètre. Dans cette optique de privatisation de la décision politique, des fonctions de plus en plus nombreuses, qui étaient assignées autrefois à l’État, sont déléguées à la société civile ou au marché. Se posent alors de sérieuses questions sur les confins de la souveraineté étatique.

Si on laisse de côté les motivations, plus ou moins sincères ou désintéressées, de nos deux philanthropes, et si on se place sur un registre moins technique, cette information laisse perplexe sur le fonctionnement de l’hypermonde dans lequel nous vivons. Deux individus, sur la planète, ont la capacité, par leur seule fortune, d’aller au secours de six milliards d’êtres humains. La nouvelle équation philanthropique de l’hypermonde laisse rêveur.


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146 réactions à cet article    


  • Rocla (---.---.165.196) 6 juillet 2006 10:36

    Bonjour ,

    Un type entrain de se noyer demande rarement quelles sont les opinions politiques de celui qui lui tend la main,encore moins d’ ou provient l’ argent pour le ranimer.

    Bonne journée à vous.

    Rocla.


    • machinchose (---.---.108.103) 6 juillet 2006 10:47

      ceux qui ne se noient pas et observent ont le droit de s’interroger sur ce que tout cela signifie du monde dans lequel ils vivent (en l’espèce, grand retour de la charité, deresponsabilisation des états, influences privées équivalentes à celles de états, l’argent comme pouvoir politique non soumis au controle et à la réalité démocratique etc.)


    • Marsupilami (---.---.167.165) 6 juillet 2006 11:03

      Ouaf !

      Sur ce même sujet, un article paru dans le dernier numéro de Courrier International :

      HARO SUR LES MILLIARDAIRES COOLS • Les vrais ennemis du progrès

      Dernière croisade en date du philosophe slovène Slavoj Zizek : les libéraux-communistes. Entendez par là ceux qui allient le capitalisme à l’humanitaire : le fondateur de Microsoft, par exemple, ou bien le financier philanthrope George Soros.

      Depuis 2001, Davos et Porto Alegre sont les villes jumelles de la mondialisation. Dans l’élégante station suisse de Davos, l’élite mondiale des patrons, des chefs d’Etat et des personnalités médiatiques se réunit sous haute surveillance policière à l’occasion du Forum économique mondial, afin d’essayer de nous convaincre (et de se convaincre elle-même) que la mondialisation porte en elle son propre antidote. A Porto Alegre, un port subtropical brésilien, une contre-élite altermondialiste tente de nous persuader que la mondialisation capitaliste n’est pas notre destin et qu’“un autre monde est possible”, pour reprendre le slogan officiel. Mais, depuis deux ans, les réunions de ce Forum social font de moins en moins les gros titres.

      Que sont devenues les grandes figures de Porto Alegre ? Une chose est sûre, certaines sont passées à Davos. Aujourd’hui, ceux qui donnent le ton au Forum économique mondial sont un groupe d’entrepreneurs qui se définissent ironiquement comme des “libéraux-communistes” et n’acceptent plus l’opposition entre Davos et Porto Alegre. A les en croire, on peut avoir le gâteau capitaliste mondial (prospérer dans les affaires) et le manger (défendre des causes anticapitalistes telles que la responsabilité sociale, l’écologie, etc.). Pas besoin de Porto Alegre, Davos peut devenir Porto Davos.

      Qui sont donc ces libéraux-communistes ? Les suspects habituels : Bill Gates et George Soros, les PDG de Google, d’IBM, d’Intel et d’eBay, ainsi que des philosophes de cour comme Thomas Friedman [éditorialiste au New York Times]. Les vrais conservateurs d’aujourd’hui, assurent-ils, appartiennent non seulement à la vieille droite, avec son ridicule attachement à l’autorité, son goût de l’ordre et son patriotisme borné, mais aussi à la vieille gauche, perpétuellement en guerre contre le capitalisme. A gauche comme à droite, on se bat dans un théâtre d’ombres, à mille lieues des nouvelles réalités. Dans la novlangue des libéraux-communistes, le maître mot de cette réalité est “smart”. Etre smart, c’est être dynamique et nomade, ennemi de la bureaucratie centralisée ; croire au dialogue et à la coopération contre l’autorité centrale ; jouer la flexibilité contre la routine ; la culture et le savoir, contre la production industrielle ; privilégier les échanges spontanés et l’autopoïèse [capacité d’un système à s’autoengendrer] contre les hiérarchies figées. Bill Gates est l’image même de ce qu’il appelle le “capitalisme sans frictions”, la société postindustrielle et la “fin du travail”. Le logiciel est en train de l’emporter sur le matériel, et le jeune nerd [fou d’informatique] sur le vieux directeur en costume sombre. Dans les nouveaux sièges des entreprises, il y a peu de discipline extérieure : d’anciens hackers règnent en maîtres, font de longues journées de travail, dégustent des boissons gratuites dans un cadre verdoyant. Derrière tout cela, il y a l’idée que Gates est un marginal subversif, un ancien hacker qui a pris le pouvoir et s’est déguisé en PDG respectable.

      Les libéraux-communistes sont des cadres supérieurs qui font renaître l’esprit de contestation ou, pour formuler les choses autrement, des sortes de tordus de la contre-culture qui se sont emparés de grandes entreprises. Leur doctrine est une version postmoderne de la “main invisible” d’Adam Smith : le marché et la responsabilité sociale ne sont pas antinomiques, ils peuvent être conciliés dans leur intérêt mutuel. Comme le dit Friedman, on n’a plus besoin d’être un salaud pour faire des affaires aujourd’hui : la collaboration avec les salariés, le dialogue avec les consommateurs et le respect de l’environnement sont la clé du succès. Olivier Malnuit a récemment dressé une liste des dix commandements des libéraux-communistes dans le magazine français Technikart [n° 99, du 25 janvier 2006], liste dont voici un résumé :

      - 1. Tu donneras tout (logiciels en accès libre, fin des droits d’auteur) ; tu ne factureras que les services additionnels, ce qui te rendra riche.
      - 2. Tu changeras le monde, au lieu de te contenter de vendre des choses.
      - 3. Tu seras super sympa : tu auras le sens du partage et de la responsabilité sociale.
      - 4. Tu seras créatif : tu privilégieras le design, les nouvelles technologies, les sciences.
      - 5. Tu diras tout : tu n’auras pas de secrets, tu sacrifieras au culte de la transparence et de la libre circulation de l’information ; toute l’humanité doit collaborer et dialoguer.
      - 6. Tu ne travailleras jamais : les emplois fixes de 9 heures à 17 heures ne sont pas pour toi, tu donneras dans la communication smart, dynamique, flexible.
      - 7. Tu retourneras à l’école : tu pratiqueras la formation permanente.
      - 8. Tu seras une enzyme : non content de travailler pour le marché, tu créeras de nouvelles formes de collaboration sociale.
      - 9. Tu finiras pauvre : tu redistribueras tes richesses à ceux qui en ont besoin, car tu possèdes plus que tu ne pourras jamais dépenser.
      - 10. Tu seras l’Etat : les entreprises doivent travailler en partenariat avec l’Etat.

      Les libéraux-communistes sont des pragmatiques qui détestent l’idéologie. Il n’y a plus aujourd’hui de classe ouvrière exploitée, mais simplement des problèmes concrets à résoudre : famine en Afrique, sort des femmes musulmanes, violence fondamentaliste. Les libéraux-communistes n’aiment rien tant que les crises humanitaires : elles leur permettent de donner le meilleur d’eux-mêmes. Lorsqu’une telle crise éclate en Afrique, au lieu de se lancer dans des discours anti-impérialistes, on trouve ensemble la meilleure manière de résoudre le problème : mettre les individus, les gouvernements et les entreprises au service de l’intérêt général, faire bouger les choses au lieu de tout attendre des Etats, aborder la crise d’une manière créative et originale.

      Les libéraux-communistes adorent Mai 1968. Quelle explosion d’énergie, de créativité juvéniles ! L’ordre bureaucratique a volé en éclats ! La vie économique et sociale a reçu un tel élan après la fin des illusions politiques ! Ceux qui avaient l’âge d’y participer étaient dans les rues à contester et à se battre. Désormais, ils ont changé eux-mêmes afin de changer le monde, ils révolutionnent nos vies pour de vrai. Marx n’a-t-il pas dit que tous les soulèvements politiques n’étaient rien en comparaison de l’invention de la machine à vapeur ? N’aurait-il pas dit aujourd’hui : que sont tous les combats altermondialistes comparés à l’essor d’Internet ?

      Et puis, surtout, les libéraux-communistes sont de vrais citoyens du monde - de braves gens qui se font du souci pour le reste de la planète. Ils s’inquiètent du fondamentalisme, du populisme et de l’irresponsabilité de certains géants du capitalisme. Ils savent bien que les problèmes de l’heure ont des “causes profondes” : la pauvreté et le désespoir à grande échelle engendrent le terrorisme fondamentaliste. Le but des libéraux-communistes est non pas de gagner de l’argent, mais de changer le monde (et, dans la foulée, de s’enrichir encore davantage). Bill Gates est d’ores et déjà le plus grand bienfaiteur individuel de l’histoire de l’humanité. Il déploie son amour du prochain en consacrant des centaines de millions de dollars à l’éducation, à la lutte contre la faim et le paludisme, etc. Mais les richesses que l’on veut distribuer, il faut les avoir gagnées (ou, comme le diraient les libéraux-communistes, les avoir créées). Là est le hic. Pour aider les gens, se justifient-ils, il faut se donner les moyens de le faire, et l’expérience prouve que l’entreprise privée est de loin la manière la plus efficace, les méthodes étatistes centralisées et collectivistes ayant fait la preuve de leur inefficacité. En réglementant l’activité des entreprises, en les taxant à outrance, l’Etat sape sa propre raison d’être : rendre la vie meilleure au plus grand nombre, aider ceux qui en ont besoin.

      Les libéraux-communistes ne veulent pas être de simples machines à profits : ils veulent donner un vrai sens à leur vie. Ils sont contre les religions d’un autre âge, même s’ils sont adeptes de la spiritualité, de la méditation non confessionnelle (on le sait, le bouddhisme préfigure les sciences cognitives, le pouvoir de la méditation peut être mesuré scientifiquement). Ils ont fait de la responsabilité sociale et de la gratitude leur credo : ils sont les premiers à reconnaître que la société les a incroyablement favorisés, qu’elle leur a permis de déployer leurs talents et d’amasser des richesses. Aussi estiment-ils qu’il est de leur devoir de donner en retour à la société et d’aider les gens. La réussite économique prend ainsi tout son sens. Il ne s’agit pas là d’un phénomène entièrement nouveau. Rappelez-vous Andrew Carnegie, qui avait recruté une armée privée pour réprimer les mouvements sociaux dans ses aciéries, ce qui ne l’empêcha pas de redistribuer une bonne partie de sa fortune pour des causes éducatives, culturelles et humanitaires, prouvant par là que, même s’il était un homme d’acier, il n’en avait pas moins un cœur d’or. De même, les libéraux-communistes d’aujourd’hui redonnent d’une main ce qu’ils ont raflé de l’autre.

      On trouve aujourd’hui sur les linéaires américains un laxatif au goût chocolaté dont la publicité contient cette injonction paradoxale : “Vous êtes constipé ? Mangez plus de ce chocolat !” Autrement dit, mangez plus d’une chose qui est en soi un facteur de constipation. On retrouve cette structure du laxatif au chocolat dans le paysage idéologique actuel, et c’est ce qui rend si insupportable un personnage comme George Soros. Il incarne une exploitation financière féroce alliée à son propre antagoniste : un souci humanitaire quant aux conséquences sociales catastrophiques d’une économie de marché débridée. Le train-train quotidien d’un Soros est une supercherie en acte : il consacre la moitié de son temps de travail à des spéculations financières, l’autre moitié à des activités “humanitaires” (financer des activités culturelles et démocratiques dans les pays postcommunistes, écrire des essais, etc.) qui compensent les effets de ses propres spéculations. Les deux visages de Bill Gates sont exactement comme les deux visages de Soros : d’une part, un homme d’affaires impitoyable, qui écrase ou rachète ses concurrents en vue de détenir un quasi-monopole ; d’autre part, le grand philanthrope qui tient à rappeler : “A quoi bon avoir des ordinateurs si les gens n’ont pas assez à manger ?”

      Selon l’éthique libérale-communiste, la recherche acharnée du profit a pour contrepartie la charité, qui fait partie du jeu. L’exploitation économique se dissimule derrière ce masque humanitaire. Les pays développés ne cessent d’“aider” les pays non développés, y compris sous forme de crédits, refusant ainsi de reconnaître le vrai problème : leur complicité et leur responsabilité dans la misère du tiers-monde. Pour ce qui est de l’opposition entre smart et non smart, l’idée maîtresse consiste à délocaliser. On exporte la face cachée (et indispensable) de la production - le travail discipliné et hiérarchisé, la pollution - vers des pays du tiers-monde non smart (ou des pays invisibles du monde développé). A terme, le libéral-communisme rêverait d’exporter l’ensemble de la classe ouvrière vers les sweat shops [usines à main d’œuvre sous-payée] du tiers-monde.

      Il ne faut pas se faire d’illusions : à l’heure actuelle, les libéraux-communistes sont le seul et véritable ennemi de toutes les luttes progressistes. Tous les autres ennemis - fondamentalistes religieux, terroristes, bureaucraties corrompues et inefficaces - sont le produit de situations locales contingentes. Or c’est précisément parce qu’ils veulent résoudre tous ces dysfonctionnements secondaires du système global que les libéraux-communistes incarnent ce qui ne fonctionne pas dans ce système. Il peut se révéler nécessaire tactiquement de s’allier avec les libéraux-communistes pour lutter contre le racisme, le sexisme et l’obscurantisme religieux ; mais il ne faut jamais oublier de quoi ils sont capables.

      Etienne Balibar, dans La Crainte des masses (1997), distingue deux modes de violence excessive, opposés mais complémentaires, dans le capitalisme d’aujourd’hui : la violence objective (structurelle), inhérente aux conditions sociales du capitalisme mondial (la création automatique d’exclus et d’individus jetables, depuis les chômeurs jusqu’aux sans-abri), et la violence subjective des nouveaux fondamentalismes ethniques et/ou religieux (bref, racistes). Même s’ils combattent la violence subjective, les libéraux-communistes sont les agents de cette violence structurelle qui exacerbe la violence subjective. Le même Soros qui donne des millions pour financer l’éducation a brisé les vies de milliers de gens par ses spéculations financières et créé ce faisant les conditions d’une montée de l’intolérance qu’il dénonce.

      Slavoj Zizek, London Review of Books

      Houba houba !


    • fredericKH (---.---.102.41) 6 juillet 2006 11:28

      @ Marsu,

      Tout simplement bravo !

      J’ai lu avec un certain plaisir ton post, du premier au dernier mot sans en perdre un seul. Belle contribution, vraiment ! Je partage cette opinion, avec certaines réserves, bien sûr, mais l’essentiel est là.

      Synthèse remarquable autant que peut l’être l’article commenté.

      Bien à toi


    • Gérard Ayache Gérard Ayache 6 juillet 2006 11:51

      @ marsu Merci pour votre contribution à cet article. Le papier que vous citez va exactement dans le sens de ce que je voulais dire. Nous assistons en ce moment à une mutation de l’idéologie libérale de notre hypermonde qui, progressivement et insensiblement, comme un corps organique, fabrique des anticorps en intégrant les caractéristiques des cellules hostiles. C’est là une des caractéristique majeure de l’hypermonde : sa capacité à être autopoiétique càd sa capacité à produire des équilibres et à réduire des complexités. Il absorbe les contradictions dans un jeu d’équilibres autogénérateurs et autorégulateurs. Il s’autovalide en intégrant les récits fondateurs, mythiques ou idéologiques. Qu’ils soient de droite ou de gauche, qu’ils soient de Porto Alegre ou de Davos... L’hypermonde crée son propre langage. Mais si l’hypermonde architecture un ordre du monde, rien n’interdit qu’il puisse évoluer, muter pour créer de nouvelles formes réagencées en fonction de nouveaux rapports d’équilibre de ses forces internes.C’est là où est notre marge de manoeuvre.


    • zen (---.---.60.219) 6 juillet 2006 12:23

      Intéressant ,mais indigeste, Marsu :soit tu mettais des «  » soit tu faisais une synthèse..


    • (---.---.143.230) 6 juillet 2006 21:58

      lorsque j’ai de l’argent et que je le donne à une oeuvre humanitaire ou caritative, je ne vois pas où j’exerce un pouvoir politique. Par contre si mon état me prend mon argent pour remplir les poches d’un dictateur de ses amis ou financer des armements, alors là, oui, il exerce un pouvoir politique à mes frais et au détriment des besoins de la population du pays « aidé ».


    • theonlydub (---.---.145.3) 6 juillet 2006 11:22

      tres bon article sur ce qui risque d’arriver dans l’état actuel des choses : la démission des gouvernements-nations au profit des gouvernements-entreprises. Thèse que je soutiens depuis des années (malgrès mon jeune age (25)).

      le probleme dans cette vision futur du monde c’est que si les entreprises remplacent à termes les états ce sera au détriments de la liberté du peuple. paradoxe par rapport au but légitime d’un tel scénario libéral et capitaliste qui est pour la liberté absolue. et Oui, une chose a ne pas oublié, c’est que les gouvernance d’entreprise ne sont jamais élues démocratiquement par tous les membres du personnelles. si ce n’est par succession filière comme une monarchie (ou successeur imposé), il sera élu par le conseil des actionnaires qui sont pour moi les connetables et bourgeois des temps moderne donc plutôt une élection ou seule les riches peuvent voter.

      Mais pour moi cette vision du monde est déjà arriver depuis longtemps. Qui dirige vraiment le monde ? Prenons les États-Unis qui impose depuis des années leurs visions à une partie du monde. Qui dirige la plus grande démocratie au monde ? le président bien sur, et on peut dire qu’il est tout-puissant. Mais qui dirige le président ? car le président, tout leader qu’il est reste un politicien qui court après un autre mandat ou à plus de pouvoir. Et comment y parvenir, avec de l’argent pour ces campagnes pour mieux manipuler les foules à coup de marketing promotionnel. Et d’où vient l’argent ? de ces amis pourvoyeur de fond des partis politiques. Qui sont ces grands mécènes politiques ? les grands patrons d’industrie bien sur qui ne sont pas la juste par amour du parti ou du politicien mais bien pour influencé les décisions de l’état dans leurs sens. Il y a aussi le faites que les dirigeants sont aussi des patrons d’entreprise ou par lien familiaux interposés. Regarder Dick Cheney (Vice Président) n’etait-il pas directeur d’une grande entreprise de forage et d’exploitation de pétrole (Halliburton) qui a eu la majorité du marché dans le golf persique à la suite des 2 guerres du golf. Ou la famille bush très active dans le monde du pétrole. Tous cela fait partie du grand jeu du lobbying d’état que les groupes de pressions en tout genre pratique couramment. Je ne dis pas qu’il n’y a que du mauvais dans les groupes de pressions, le lobbying des groupements écologiques existe aussi pour le bien de la planète.

      ... je m’égare un petit peu ...

      Bref tous ça pour dire : Attention à la dérive de la démocratie actuelle un peu trop influencé par les industries vers un monde divisés non plus géographiquement mais économiquement. Où les nations seront remplacé par des corporations économiques qui ne seront pas démocratiques. C’est le monde géo-économico-politique qui est en train de basculer et de se modifier en profondeur.

      Merci d’avoir bien voulu lire mon opinion qui reste miennes et que je ne cherche à imposer à quiconque.

      PS : dsl pour les fautes


      • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 11:59

        Ben, c’est ce qu’aurait dit Lénine : que le capital prend ses décisions hors de l’enceinte démocratique et influence l’opinion démocratique pour parvenir à ses fins.


      • joë (---.---.28.222) 7 juillet 2006 14:51

        (par theonlydub (IP:xxx.x34.145.3) le 6 juillet 2006 à 11H22 tres bon article sur ce qui risque d’arriver dans l’état actuel des choses : la démission des gouvernements-nations au profit des gouvernements-entreprises.)

        N’est-ce pas déjà le cas : Des entreprises qui « dirigent » nos gouvernants ?


      • joë (---.---.28.222) 7 juillet 2006 15:18

        Et que penser des fameuses pièces jaunes de Mme Chirac ?

        N’est-ce pas un peu la même chose.


      • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 06:57

        « le capital prend ses décisions hors de l’enceinte démocratique et influence l’opinion démocratique pour parvenir à ses fins. »

        Non, le capital, ca n’existe pas par soit. Seul ses propriétaires du capital, comme par exemple les diplômés (capital culturel) prennent des décisions. Et on ne voit pas ce que viendrait faire « la démocratie » la dedans.


      • Yannick MOREL (---.---.25.117) 6 juillet 2006 11:23

        En même temps avoir 1 Milliard de $ sur son compte ou 100, la différence de train de vie ne doit pas être énorme et l’avenir de la descendance du milliardaire est assuré. De plus, l’argent qui dort sur un compte est inutile, alors autant réduire la fracture sociale.


        • armand (---.---.19.233) 6 juillet 2006 11:40

          C’est exactement ce que pense Warren Buffet, qui entend laisser à sa progéniture assez pour qu’ils puissent « faire ce qu’ils veulent » mais pas assez pour qu’ils ne fassent rien. En fait, Buffet renvoie tout simplement aux grands entrepreneurs de la fin du XIXe siècle, dont Carnegie qui disait que mourir milliardaire serait une honte. Ces hommes estimaient qu’ils devaient tout à la société, et que leurs fortunes devaient donc être à son service. Même un des magnats les plus âpres au gain, adepte des coups tordus, « Jubilee Jim » Fiske, versa pendant une année les salaires de tous les fonctionnaires municipaux de New York, alors en cessation de paiements (on attend encore un magnat du pétrole arabe susceptible de rendre le même service à l’Autorité pâlestinienne). Ils étaient également opposés aux gros héritages. Leur équivalent politique était le président Théodore Roosevelt, qui justifiait une forte taxation des riches non pas pour des raisons redistributives, mais parce qu’un riche, bien plus qu’un pauvre ou un moyen, ne pourrait dormir une seule nuit en sécurité sans la protection de l’Etat. Il n’y a donc aucune contradiction entre entrepreneurs philanthropes et Etat fort et interventionniste - à condition que les politiques revendiquent et ne rechignent pas à exercer ce pouvoir régulateur.


        • romG romG 6 juillet 2006 13:50

          Je suis bien d’accord avec Armand et je rajouterais que la raison principale du choix de la fondation de Bill Gates par Warren Buffet a été son efficacité, c’est-à-dire le faible taux de frais de fonctionnement de celle-ci. Il a donc préféré ne pas créer sa propre fondation (tant pis pour la postérité !) et a choisi l’efficience. Mais si l’Etat avait été suffisament efficient, rien ne dit qu’il ne lui aurait pas remis ce pactole. Cordialement.


        • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 11:32

          Encore une excellente réflexion de Monsieur Ayache.

          La notion d’Etat est en effet menacée et je pense que cette modification du rôle étatique va créer de gros problèmes à l’avenir car cela peut provoquer un terrible glissement de la notion de citoyenneté.

          Il y a un mouvement qui semble irréversible en effet : vider l’Etat de son contenu opératif et la mauvaise situation des finances publiques en sont un des prétextes.

          D’autre part, les contestataires s’en prennent aux Etats alors que la marge de manoeuvre des politiques se restreint. Le pouvoir n’est plus forcement ds la sphère politique.

          A la suite du texte de Monsieur le Marsupial, je dirai que les néo-libéraux et les neo-conservateurs ne sont pas loin de ce que le texte que vous avez introduit décrit.

          Cette sorte de salmigondi théorique capitalo-communiste matiné d’idéal social libéral qui est surtout une prise de pouvoir et qui pourra être à terme une concurrence insupportable pour un Etat que se respecte et les individus qui y adhèrent.

          Je pense que c’est un défi de conflits latents.


          • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 11:46

            Je lisais avec intérêt un article sur Agoravx concernant la révolte des pronétaires. Et j’ai exprimé mon scepticisme à ce sujet....succintement, comme un Troll.

            A la lueur de ce fil de discussion, il serait bien de lier cette idée de révolte du pronétariat qui ne serait alors qu’un ectoplasme se déplaçant le long de la vraie ligne de front des changements auxquels nous assistons.


          • zen (---.---.60.219) 6 juillet 2006 13:06

            Oui, Antoine, le problème soulevé par l’article est lourd de menaces et ,sous des aspects anarchisants parfois attractifs, annoncent la dépendance totale des individus aux lois du tout-marché : Ce sont les libertariens qui vont le plus loin dans ce domaine, comme quoi au nom de la « liberté » on peut préparer la servitude du plus grand nombre...

            http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Libertarien


          • zen (---.---.60.219) 6 juillet 2006 13:18

            Le dépérissement de l’Etat, c’est le voeu secret ou avoué des grandes multinationales qui, parfois ,font et défont la politique (rappelez-vous le coup d’Etat au Chili et le rôle décisif d’ITT, et plus prés de nous les lobbies du pétrole dans la politique des USA, ne parlons pas du pillage des ressources minières et de la corruption organisée en Afrique...). Les lobbies puissants et influents à Bruxelles ne sont pas sans être écoutés par ceux qui ne souhaitent faire de l’Europe qu’un vaste marché ouvert sans résistance politique...C’est bien (mal ?)parti !...


          • zen (---.---.60.219) 6 juillet 2006 13:40

            Il est vrai que l’auteur aurait pu faire plus simple et plus accessible dans sa terminologie. Il est apparemment amoureux des « hyper »..Alexandre,si tu pouvais nous donner des éléments de comparaisons chiffrés entre budgets annuels de certains etats et chiffres d’affaire des plus grosses entreprises supra-nationales, ce serait intéressant. Bien à toi.


          • zen (---.---.60.219) 6 juillet 2006 13:49

            « Comme le dit Friedman, on n’a plus besoin d’être un salaud pour faire des affaires aujourd’hui : la collaboration avec les salariés, le dialogue avec les consommateurs et le respect de l’environnement sont la clé du succès. »

            ...cà, c’est la ruse suprème du néo-hyper-capitalisme : se faire passer pour autre chose que ce que l’on est, afin que le client-producteur-consommateur (« citoyen » est ringard) devienne l’instrument de sa propre servitude sans s’en rendre compte .

            « L’esclave perd tout dans ses fers, jusqu’au désir d’en sortir » (JJ Rousseau)


          • zen (---.---.60.219) 6 juillet 2006 13:58

            «  »Il absorbe les contradictions dans un jeu d’équilibres autogénérateurs et autorégulateurs. "

            Cela ne me paraît pas clair, Mr Ayache. Voulez-vous dire que c’est ce qu’il prétend faire, au niveau de son idéologie auto-justificative ?...Car en réalité ,la logique de cette tendance apparaît plutôt créatrice de désordres sociaux et de risques de graves crises financières et économiques...Merci


          • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 06:59

            « afin que le client-producteur-consommateur ( »citoyen« est ringard) devienne l’instrument de sa propre servitude sans s’en rendre compte . »

            Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez. Il faut arretez de délirer complétement comme cela, c’est tellement hors de la réalité qu’on pourrait se poser des question sur votre santé mentale..


          • nono (---.---.131.254) 6 juillet 2006 12:05

            L’hypermonde encore un concept comme la mondialisation... quand on veut rien comprendre on fait de la massification...l’hypermonde c’est bien de la massification...


            • Alexandre Santos (---.---.183.195) 6 juillet 2006 13:17

              « presse hypermondiale », « hypermonde », « grande confusion », voilà des termes qui prêtent à confusion.

              Pourquoi ne pas décrire les concepts précisément et avec des termes courant, plutôt que d’utiliser un jargon spécifique dont on se demande ce qu’il apporte ici ?

              Si je comprends bien l’article, son message est l’étonnement qui suit la réalisation de l’extrême richesse accumulée par certains individus, qui dépasse de loin la capacité d’action de certains états(la plupart ?).

              Les dons pharamineux concédés par les deux milliardaires n’étaient pas nécessaires pour arriver à cette conclusion. Il suffirait de comparer les chiffres d’affaires des entreprises les plus lucratives de la planète, et de comparer ce chiffre au budget annuel des états. C’est une comparaison encore plus illustrative.


              • Gérard Ayache Gérard Ayache 6 juillet 2006 14:27

                Si j’emploie le terme d’Hypermonde, c’est pour bien le différencier du vocable désormais banalisé de « mondialisation » qui ne renvoie en général qu’à une seule modalité : l’économie. Le concept d’hypermonde est plus complexe car il est le produit du marché ET de l’hyperinformation. les deux éléments, marché et hyperinformation sont à la fois les causes et les produits de l’hypermonde. L’hypermonde n’est pas une forme extérieure ; il n’a d’ailleurs ni intérieur ni extérieur puisqu’il absorbe dans le même concept les États, les nouvelles formes supra-nationales, les sociétés et les individus, l’espace et le temps désormais réduit à un présent éternel. Il crée le monde réel et modifie non seulement les interactions humaines mais la nature humaine elle-même. Nous sommes loin de la mondialisation et de ses avatars comme l’impérialisme. Il faut comprendre la nature de cet hypermonde pour mieux agir ; non pas en le renversant puisque l’hypermonde n’est pas le pouvoir, mais en l’accordant pour créer une nouvelle harmonique. Aujourd’hui l’hypermonde est une triade : marché libéral (ds lequel la liberté dominante est celle de l’échange commercial / hyperinformation/Individu (au sens d’individu consommateur, téléspectateur etc.) Demain l’hypermonde pourrait être formé de cette triade : Liberté(s)et nomtamment liberté de non-domination privée / Hyperinformation (non réduite au seul spectacle mais à l’échange des savoirs et des intelligences) / Humanité, dans toute sa diversité et sa richesse. Utopique ? Non, car le mouvement de transformation est en marche, sous nos yeux... et nous en sommes ici les acteurs inconscients.


              • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 14:40

                Bonjour Monsieur Ayache,

                Le concept que vous définisez me plait assez.

                La « globalistaion » me semble en effet un mouvement de consolidation capitalisation et des savoirs-faire industriels. Cela nous concerne sans doute et va nous influencer à titre individuel mais surement pas pour l’essentiel de nos comportements, cela concerne plus la puissance industrielle.

                Par contre « hypermonde » tel que vous le présentez va influencer et influence déjà nos comportements. Et donc, il me semble qu’il faut prendre conscience de cette possible « nouvelle norme » alors que nous savons que les normes prescrivent nos comportements supposés.

                En cela, votre réflexion mérite le détour.


              • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 14:42

                et j’ajouterais : « comportements supposés ou mme souhaités ».


              • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 14:48

                correction : merci de rectifier :

                « consolidation capitalistique »

                voilà ce que c’est de faire 36 milles trucs en mme temps sur la machine à computer smiley)


              • surcouff (---.---.186.189) 6 juillet 2006 13:41

                La philantropie est vraiment le pis aller de la solidarité car elle est à sens unique !


                • José W (---.---.25.142) 6 juillet 2006 13:56

                  Rien de nouveau sous le soleil, malgré une néo-terminologie pompeuse :

                  La Charité a toujours existé sous une forme ou sous une autre, et fut mise en exergue sous le Christianisme : les dons astronomiques de Buffet ou de Gates n’en sont qu’une version contemporaine, une version insidieuse et pervertie notamment par leur ampleur et leur médaitisation.

                  Ainsi, les évangiles précisaient, selon Saint Paul :

                  « La charité [...] ne plastronne pas, elle ne s’enfle pas d’orgueil,[...], elle ne cherche pas son intérêt [...] »

                  Vu le battage médiatique fait sur ces dons monumentaux, on peut douter de la discrétion nécessaire pour une telle oeuvre et du détachement spirituel de leurs auteurs...

                  Dans « l’hyper-monde », la charité devient la 5e roue du carrosse néo-conservateur, et tente de justifier moralement a posteriori, par leur médiatisation et leur mise en scène, des concentrations d’argent de de pouvoirs extra-ordianies... En vain pour qui garde les yeux ouverts.


                  • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:01

                    « ui,José, aujourd’hui on vend son image, on donne, mais en le faisant savoir, devant les caméras, pour la plus grande gloire des firmes,c’est la forme la plus subtile de la glorification de soi et du système qu’on représente...Je parais cynique, mais c’est le système qui l’est. »

                    Arf ! Vous avez déja vu des hommes politiques Socialistes ?


                  • Adolphos (---.---.59.170) 6 juillet 2006 13:57

                    « Nous sommes ici en présence d’un cas typique où le privé se retrouve en compétition dans une fonction traditionnellement régalienne des Etats : l‘aide au développement. »

                    L’aide au développement n’est en rien une fonction régaliene ! D’ailleur l’aide privé est 10 fois supérieur à l’aide public depuis des décénies.

                    « Deux individus, sur la planète, ont la capacité, par leur seule fortune, d’aller au secours de six milliards d’êtres humains. La nouvelle équation philanthropique de l’hypermonde laisse rêveur. »

                    C’est quoi ce supermonde ? En tout cas oui, l’initiative individuel est toujours plus performante que l’Etatique, parce que cette argent est LEUR argent, fruit de LEUR travail. Il sera donc bien dépensé.

                    « La philantropie est vraiment le pis aller de la solidarité car elle est à sens unique ! »

                    Arf ! Comme si la « solidarité » n’était pas depuis longtemps à sens unique !


                    • romG romG 6 juillet 2006 14:24

                      Adolphos oublie de préciser que si l’aide au développement d’origine privée est si importante, c’est qu’elle provient essentiellement de la diaspora des pays concernés. Il s’agit donc pour la grande majorité de personnes renvoyant vers leur famille une partie du revenu de leur labeur. Quant à la dépense par les philantropes, elle sera peut-être « bien » dépensée dans leur modèle de valeurs personnel, ce qui ne conclue pas sur leur intérêt pour la société en général.


                    • zen (---.---.60.219) 6 juillet 2006 14:48

                      « Le concept d’hypermonde est plus complexe car il est le produit du marché ET de l’hyperinformation. les deux éléments, marché et hyperinformation sont à la fois les causes et les produits de l’hypermonde. L’hypermonde n’est pas une forme extérieure ; il n’a d’ailleurs ni intérieur ni extérieur puisqu’il absorbe dans le même concept les États, les nouvelles formes supra-nationales, les sociétés et les individus, l’espace et le temps désormais réduit à un présent éternel. Il crée le monde réel et modifie non seulement les interactions humaines mais la nature humaine elle-même. Nous sommes loin de la mondialisation et de ses avatars comme l’impérialisme. Il faut comprendre la nature de cet hypermonde pour mieux agir ; non pas en le renversant puisque l’hypermonde n’est pas le pouvoir, mais en l’accordant pour créer une nouvelle harmonique »

                      « Hyperinformation » dites-vous ? Non, la sous-information de nos contemporains m’effraie, en ce qui concerne l’essentiel...

                      Nous sommes toujours dans la « mondialisation » , mais sous une forme plus accélérée et plus prégnante, plus concentrée aussi...

                      « nouvelle harmonique » : comme si le système allait de lui-même s’autoréguler, s’autoréformer..c’est au contraire à de plus grandes contradictions que nous allons assister (voir mon post plus haut) et sans luttes, résistances, ces tendances que vous décrivez ne peuvent ne mener que vers le pire...


                      • Gérard Ayache Gérard Ayache 6 juillet 2006 14:58

                        Ce que vous dites est juste... si nous restons les mains liées à nous lamenter. En réalité la bataille pour le maintien de l’hypermonde en l’état ou pour sa mutation est en train de se dérouler sous nos yeux. Vous voulez des exemples ? Il y en a des dizaines : bataille pour la gratuité de l’information, bataille pour l’eau, bataille pour les médicaments, bataille pour d’autres énergies que les énergies fossiles, bataille pour la diversité des cultures, des langues..., bataille pour le déploiement d’une collectivisation des savoirs, bataille pour reconquérir une histoire et envisager un futur, etc...


                      • Serge Weidmann (---.---.228.62) 6 juillet 2006 14:53

                        Entre Bill Gates et Warren Buffet, qui consacrent des milliards de dollars de leur argent qui est un argent gagné honnêtement dans les affaires, pour le bien de l’humanité d’un côté, et le Président de la Corée du Nord ou de la République d’Iran, pour ne citer qu’eux, qui consacrent l’argent des autres à préparer la guerre atomique d’autre part,

                        si je dois décerner un satisfecit, ce sera aux premiers.

                        Si des penseurs comme Salin rejettent l’Etat, c’est parce qu’ils ont étudié ses effets pervers-en admettant qu’il faille pour cela faire des études, la lecture de l’Histoire du XXème siècle et notre expérience personnelle devant largement suffire- L’Etat n’est rien en soi, il est ce que les hommes d’Etat en font. Ces derniers ont des intérêts personnels (dont leur réélection), des lubies, des phobies, des névroses. A un moment de mon histoire (j’ai 65 ans)l’Etat en Allemagne ce fut Hitler, en Russie, ce fut Staline, en Iran ce fut Khomeny,etc.. etc...etc... C’est à dire : l’horreur pour ceux qui y ont vécu et pour d’autres peuples qui ont du subir la guerre et l’extermination.

                        Bref : Bill Gates est un bienfaiteur de l’humanité, doublement car, distribuant son argent, il le donne à ceux qui en ont réellement besoin et non, comme notre argent via « notre Etat », aux élites d’autres Etats qui le gaspillent.


                        • Jojo2 (---.---.158.64) 6 juillet 2006 15:00

                          Quels sont les mécanismes qui permettent à des personnes privées d’accumuler des sommes aussi considérables ? Qu’ont fait Mr Gates ou Mr Buffet pour le bien commun qui justifient de telles rétributions ?

                          Je vois dans ce souci d’humanitaire une réponse à ces questions.


                          • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:05

                            « Qu’ont fait MrGates ou MrBuffet pour le bien commun qui justifient de telles rétributions ? »

                            Buffet, je ne sais pas, mais Gate à créé une industrie de l’informatique concurentiel et donc, des millions d’emplois dans le monde. C’est donc déja un bienfaiteur de l’humanité.


                          • David A. (---.---.40.233) 6 juillet 2006 15:02

                            Article très intéressant qui pointe du doigt les menaces de l’anarcho-capitalisme et la dépendance nécessaire de ceux qui échouent, quoique la fin du teste de Marsu soit un tantinet dramatisante. Question : c’est quoi, le « progressisme » ?


                            • (---.---.0.12) 6 juillet 2006 15:18

                              « Ce rejet radical de l’État est une constante de la pensée libérale moderne ... l’intervention de l’État est condamnée car elle empêche le bon fonctionnement du marché... »

                              Un marché qui n’a pas pour vocation première d’enrichir les plus démunis mais parviendra à provoquer cet enrichissement par « effet de ruissellement ».

                              « La théorie du « ruissellement » est souvent invoquée par les théoriciens favorables à la croissance comme moyen de relever à long terme le revenu de la main-d’œuvre pauvre. »

                              « L’effet de ruissellement, c’est une métaphore triviale qui a guidé l’action de la Banque mondiale depuis le début. L’idée est très simple : les retombées positives de la croissance ruissellent... »

                              Si l’on considère que cet enrichissement des plus pauvres est une nécessité aussi impérative qu’urgente puisque cette pauvreté provoque des situations inacceptables nous devons mettre en oeuvre des dispositifs plus performants que ne l’est cet effet de ruissellement, et cela nous conduit donc à rejeter l’option « il n’y a pas de place pour l’État » puisque, à ce jour, d’un point de vue théorique comme pratique seul l’état peut prendre en charge ce type de tâche.

                              L’état est - théoriquement - en devoir de veiller au respect de l’intérêt général.

                              Le marché n’a jamais été missionné pour cela et ne dispose pas des outils qui lui permettraient de le faire.

                              La notion d’équité, notamment, lui semble si naturellement étrangère qu’il a fallu inventer ce fameux « commerce équitable » supposé capable de corriger un défaut majeur du « marché ».

                              Le marché ayant des objectifs et des outils foncièrement différents de ceux de l’état, la « privatisation de la décision politique » ne pourrait donc être que celle d’une fraction des décisions politiques possibles et non de l’ensemble des champs de la décision politique.

                              Une privatisation qui, bien que partielle, amputerait l’état d’un certain nombre des leviers qui lui pourraient lui être utiles dans ses diverses tâches.

                              Et l’on constate ce phénomène, à l’oeuvre depuis quelques temps déjà dans différents domaines.

                              Dans une période où il nous faut envisager de traiter notre planète avec beaucoup plus de précautions, il semble imprudent de laisser trop d’initiatives « au marché »...


                              • (---.---.19.194) 6 juillet 2006 22:21

                                cette idée du « ruisellement » : que les gros s’enrichissent tant et plus (sur le dos, et avec le travail de qui ?...) et comme ça il ya aura toujours quelques miettes qui retomberont de la table pour que les chiens et les sefs couchés sous la table puissent en ramasser un peu. C’est la base classique des arguments de la droite depuis le XVIIIème siécle.

                                Mais aussi il y a longtemps que ça s’est montré utopique et faux et que les gens n’y croient plus.


                              • (---.---.19.194) 6 juillet 2006 22:41

                                c’est bien beau tout ça mais n’empêche que la réction de machinchose reste toujours valable :

                                « ceux qui ne se noient pas et observent ont le droit de s’interroger sur ce que tout cela signifie du monde dans lequel ils vivent (en l’espèce, grand retour de la charité, deresponsabilisation des états, influences privées équivalentes à celles de états, l’argent comme pouvoir politique non soumis au controle et à la réalité démocratique etc.) »

                                oui et en plus cet argent à qui onn dit bien merci (c’est pas nouveau c’était le principe des « Municipes », l’« evergétisme », dans la Rome antique, et la Rome antique on n’a pas l’habitude de la présenter vcomme un modèle de justice politique économique et sociale) on ne se demande toujours pas comment il a été accumulé, à quel prix, etc


                              • (---.---.123.22) 6 juillet 2006 15:20

                                je suis un peu perplexe en lisant les commentaires.

                                on dirait que personne ici ne connait les agissement de la fondation soros pour une société ouverte.

                                personne ne connait les agissements de la fondation bill gates...

                                deux petits exemples rapides pour illustrer l’ambiguité de leur démarche : il y a qq années Gates annonçait avec fracas donner plusieurs centaines de millions de dollars pour la recherche contre le sida... effet d’annonce réussi. en pratique on a vu : des fonds reversés aux grandes sociétés pharmaceutiques américaines, pour mener des expérimentations in vivo en afrique sur des pauvres prostitués qu’on envoyait à une mort certaine. le protocole de test est le suivant : on « vaccine » soit disant les filles, on les encourage à rencontrer un maximum de client, sous entendu sans préservatifs vu que c’est le but recherché même si c’est pas clairement demandé (on préfère laisser croire aux filles qu’elles sont immunisées), et en contrepartie elles reçoivent 6 euros par mois pendant la durée de l’expérience, en s’engageant à ne rien réclamer si elles sont contaminées (en petits caractères dans le contrat qu’elles signent, alors même que ces labos fabrique des médicaments contre le sida). bref, l’argent reste dans le big business américain, et on se sert des africains comme de singes cobaye. ensuite c’est MSF qui récupèrent les pauvres filles malades dont personne ne veut. vu à la télé sur france 2 dans complément d’enquête, l’émission est visible en ligne.

                                soros a lancé un programme de bourse d’études pour envoyer les plus brillants jeunes d’europe de l’est étudier à l’ouest : en fait son programme sert à fabriquer une élite à la solde des intérêts us, journalistes, politiques, décideurs, qui seront à même de mettre en place des révolutions colorées. la fondation soros a d’ailleurs été interdite en russie après ses ingérences en ukraine, en géorgie, et que ses liens avec la cia soient établis.

                                vous croyez sincèrement que ces fonds de plusieurs dizaines de milliards ne représentent pas un pouvoir énorme dans la main de ces requins ?

                                bill gates qui a gagné honnêtement ses milliards ? en usant des pires pratiques commerciales, à la limite de la légalité (et souvent en dehors ?).

                                bill gates comme soros l’ont dit clairement dans leur biographie, ils ne s’en cachent pas : ils ont tout l’argent qu’ils veulent, et posséder 1 milliards de dollars ou 40 milliards ça ne change rien du point de vue de la richesse personnelle et de ce qu’ils peuvent posséder etc.

                                tout leurs caprices matériels sont satisfait depuis longtemps, luxe, femmes etc.

                                ce qui leur importe aujourd’hui, c’est de satisfaire leur ambition démesurée, et leur ambition c’est changer le monde. mais pas changer le monde comme on aimerait qu’ils le deviennent, mais changer le monde pour satisfaire leur ego.

                                d’où les magouilles de soros en europe de l’est, les magouilles de gates en afrique.

                                j’en oublie certainement.

                                par ailleurs un fait qui ne vous a peut être pas échappé : après des années de pression insupportable de la part du FMI et de la banque mondiale, beaucoup de pays emprunteurs cherchent à trouver des emprunts ailleurs. d’ailleurs les budgets du FMI et de la BM ont fondu avec le remboursement anticipé des dettes des pays producteurs de pétrole.

                                dans ces conditions, les fonds privés comme ceux de soros ou de gates (enfin semi privé car qui peut penser que la cia pourrait laisser faire sans controle ?) ont un rôle politique majeur à jouer !

                                et ces fonds privés sont bien plus pratiques que les fonds internationaux : malgré tout ce qu’on peut dire du fmi et de la BM, ça n’en reste pas moins des institutions avec un minimum de démocratie, parfois injuste, mais avec possibilité de voies de recours.

                                pour ce qui est des fonds privés, les décisions, la gestion échappe totalement à la volonté des peuples et des nations.

                                bref, c’est du pain béni pour magouiller, faire de l’ingérence et finalement peser encore plus sur la politique des pays pauvres.

                                je suis TRES pessimiste sur l’avenir de ces fonds, qui s’ils étaient tout simplement donné à des associations humanitaires clairement indépendantes de toute pression et pouvoir politique, et sans volonté d’ingérence, auraient pu être utiles.

                                là on a clairement affaire à des gars qui veulent « changer le monde ». on sait comment ça finit à chaque fois ! et venant de la part de purs requins...


                                • Firenze (---.---.136.106) 6 juillet 2006 20:16

                                  Merci pour votre commentaire ! C’est un article que vous devriez en faire, pas juste un commentaire.


                                • zen (---.---.13.144) 6 juillet 2006 21:15

                                  Je partage en grande partie ton analyse, cher Anonyme...J’avais déjà été alerté par le film inspiré de faits réels ,dont tu parles,en Afrique : The Constant Gardener, qui est resté trop peu de temps dans trop peu de salles... Oui, tu devrais faire là-dessus un article enrichi, qui pourrait éclairer beaucoup de monde..Amicalement.


                                • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:10

                                  et le Nobel, vous allez lui reporcher quoi à la fondation NOBEL ???

                                  on atteint des abysses de mediocrité


                                • Jojo2 (---.---.158.106) 7 juillet 2006 00:18

                                  Mon Dieu...Avec mowglii, un autre Aldolfosse..


                                • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:20

                                  si si, j’ai compris que y’avait sur ce coup une bande de types genre café du commerce qui sont incapables de penser en termes de genérosité et qui vous ressortent l’artillerie altermondialiste plutot que de s’incliner devant le plus grand geste de generosité financière du monde.

                                  je me repete : fabius exonera les oeuvres d’art de l’assiette de l’ISF alors que ces deux types se depossedent de leur fortune. tout un symbole . ils y aura toujours des envieux qui essaieront d’intellectualiser leur incapacité à egaler les grands esprits de ce monde .

                                  dire comme plus kezorro , trois posts au dessus que c’est une belle operation de com" releve de la mauvaise foi la plus ridicule qui soit ! le beauf super aigri in,capable de generosité et donc incapable de la voir chez les autres le cas echéant . le pauvre aigri qui nie l’evidence. DE LA PUB ?

                                  Eh bien, Plus queZorro, donnez donc tout votre argent, je vous assure vous aurez de la pub sur agoravox !!

                                  je me repete / qui ici critiquera la creation des prix NOBEL ?? c’ETAIT DE LA PUB ??

                                  QUI OSERA ??


                                • Jojo2 (---.---.158.106) 7 juillet 2006 00:27

                                  - 1. Ils se « dépossèdent » du trop plein...qui ne leur sert à rien.
                                  - 2. Lis les autres contributions...


                                • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:32

                                  et toi JOJo, de combien estimes tu ton trop plein ? où es ton cheque ? si tu gagnes demain au loto, combien gardes tu ? et combien donneras tu ?


                                • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:37

                                  non, juste un trentenaire qui a du fric et qui constate une fois de plus que la france n’aime pas ceux qui reussissent ( Bill et Warren ) et qui surtout, sont généreux !

                                  Est-ce à dire que si la générosité est un trait de culture luthero-americain comme l’a dit un post , l’envie est un trait catholico-français ?

                                  ils n’auraient donc aucun merite, et les grincheux que des excuses ?

                                  trop facile ; donnez et vous critiquerez apres les mecs


                                • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:38

                                  non, juste un trentenaire qui a du fric et qui constate une fois de plus que la france n’aime pas ceux qui reussissent ( Bill et Warren ) et qui surtout, sont généreux !

                                  Est-ce à dire que si la générosité est un trait de culture luthero-americain comme l’a dit un post , l’envie est un trait catholico-français ?

                                  ils n’auraient donc aucun merite, et les grincheux que des excuses ?

                                  trop facile ; donnez et vous critiquerez apres les mecs


                                • Jojo2 (---.---.158.106) 7 juillet 2006 00:45

                                  Mon trop plein ?

                                  Six millions de dollars (minimum), comme les autres...


                                • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 01:33

                                  euh, vous voulez dire , un autre mec pas d’accord avvec vous ? comme serge W, aussi ?

                                  oulàlà c’est moche, tous ces gens d’un avis different du votre !


                                • zen (---.---.197.145) 7 juillet 2006 07:00

                                  Je gagne trés peu . Quand je donne , je ne le fais pas devant les caméras , avec campagne de presse !...

                                  Vous n’avez manifestement pas lu tous les commentaires...


                                • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:07

                                  « Je gagne trés peu . Quand je donne , je ne le fais pas devant les caméras , avec campagne de presse !... »

                                  Les tocards donnent aux tocards, pour se donner bonne conscience, mais on sait d’ou vient la réalité de l’argent.


                                • zen (---.---.19.184) 10 juillet 2006 07:50

                                  Adolphos, et ta conscience chrétienne ???...


                                • lilly (---.---.208.222) 6 juillet 2006 15:21

                                  bonjour,

                                  Posséder un capital si important montre surtout que celui ci n’a pas été acquis en travaillant mais en spoliant les autres. Tous les systèmes mis en place par les governements que se soit de gauche ou de droite faisant partie de l’hypermonde mettent en place des règles éconmomiques, politiques pour que cette spolation puisse ce faire en toute l’égalité. Les deux milliardaires n’ont rien donné, ils ont juste rendu à cécar ce qui est à césar. S’ ils pensent dormir plus tranquille dans l’éternité en se délestant de se fardeau, grand bien leur fasse et tant mieux à ceux qui en bénéficieront. L’atat nation est sensé avoir été elu par le peuple pour protéger les plus faibles sans pour cela opprimer l’individu. Ce sont les réprésentant du peuple qui doivent redistribuer les richesses d’une nation, nation qui ne se constitue pas seulement de quelques privilégiés. Si ses représentants ne sont qu’ au pouvoir pour favoriser seulement un pourcentage restraint de personnes sous prétexte que l’individualisme c’est le nec plus ultra dans ce monde alors la charité d’un richissisme individu n’a aucune valeur à mes yeux puisque cette richesse à déjà été confisquer à d’autres par la loi du marché.


                                  • 3p (---.---.102.41) 6 juillet 2006 16:42

                                    Il y a aussi des égos hyperdimensionnés


                                    • 3p (---.---.102.41) 6 juillet 2006 16:43

                                      Il y a aussi des égos hyperdimensionnés


                                      • (---.---.38.140) 6 juillet 2006 16:48

                                        ............


                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 6 juillet 2006 16:59

                                          Votre article ainsi que le commentaire rapporté par Marsu décrivent fort bien la contradiction apparente entre enrichissement amoral, sinon immoral d’un côté, et, de l’autre, le souci d’un supplément d’âme que je refuserais pour ma part à définir comme de la charité : les financements pour de tels projets de développement sont bien réels et cela vaut toujours mieux que de jeter cette fortune par la fenêtre dans l’achat d’armes ou des dépenses somptuaires. Qu’importe que le chat soit blanc ou noir pourvu qu’il attrapent bien les souris (proverbe chinois)

                                          Tout cela est ambigu, en effet, mais cette ambiguïté même nous oblige à ne pas être unilatéral dans nos jugements par hyper-moralisme puritain et dans notre pratique politique : ces pratiques de redistribution sont autant d’hommages que le vice rend à la vertu. Ce qui veut dire que le vice a besoin de se donner une image vertueuse et donc que la vertu peut utiliser le vice afin d’en détourner la finalité première (le profit pour le seul pouvoir d’en faire toujours davantage). Mais cette ambiguïté permet justement d’exploiter ce besoin de vertu, fondement de la légitimité de tout pouvoir en démocratie (Montesquieu), pour rappeler aux instances politiques nationales ou transnationales qu’elles ont un rôle à jouer vis-à-vis de ces pratiques, non pas pour les interdire ou s’y substituer, ce qu’elle ne peuvent faire, sauf d’une manière bureaucratique, très coûteuse, impersonnelle et donc au bout du compte inefficace, mais pour leur accorder, sous conditions d’intérêt public ou général, l’autorité et les moyens précisément politiques qui leur manque.

                                          La pureté des convictions et des intentions n’ont jamais changé le monde. Ni un quelconque rapport de force ; Les belles âmes selon Hegel se contentent de gémir mais se condamnent à l’impuissance ; elles se gardent les mains pures, mais elles n’ont ni mains, ni armes.

                                          C’est en s’alliant au vice (ainsi que la raison aux passions), pour le(s) re-canaliser et le(s) réorienter que la justice, sinon la vertu, peut-être efficace.


                                          • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:15

                                            « enrichissement amoral, sinon immoral d’un côté »

                                            On ne voit pas du tout en quoi le fait de s’enrichir serait immoral ! Bill Gate à CREE cet argent, sans lui, il n’existerait tout simplement pas. Est-ce qu’on reproche à l’écrivain d’écrire un bon livre ?

                                            « ces pratiques de redistribution sont autant d’hommages que le vice rend à la vertu. »

                                            Vice ? Vous êtes un grand malade.. En quoi être pauvres est-il morale ?? Gate est un créateur. D’ailleur admirons que Gate eut été impossible en France. Il aurait au maximum reussi à créer un PME, pas un groupe européen ou mondiale, malgrés les subventions inévitables. Dans la réalité, l’Etat s’est chargé de construire un « microsoft », avec le résultat prévisible..


                                          • fredericKH (---.---.102.41) 6 juillet 2006 17:01

                                            Il semble qu’il y a un petit problème sur Agoravox. On ne peut plus poster un commentaire ? Alors on essaie, une oudeux fois, on renonce et un peu plus tard on retrouve le commentaire en double, voir triple ! ? Que Passa ?

                                             smiley)


                                            • L'équipe AgoraVox Carlo Revelli 6 juillet 2006 20:11

                                              Ok, j’ai vu le problème. C’est à cause de l’url rewriting qui recalcule mal. En principe c’est reglé


                                            • Sinik Lacritik (---.---.153.98) 6 juillet 2006 17:46

                                              Je ne m’attendais pas, en lisant le titre de cet article, que j’aurais un cours sur les fondements du néolibéralisme, sur la mondialisation et de l’expansion des marchés. Je m’attendais plutôt à avoir quelques pistes de réflexion sur les motivations, philanthropiques ou économiques, d’un tel don. J’aurais aimé savoir à quoi la fondation caritative de Bill Gates voue sont cheval de bataille... à l’accès informatique pour le deux-tier-monde (ce qui en soit n’est pas philanthropique, mais plutôt marketing et positionnement stratégique) ? ou pour que tout les peuples de la terre puissent manger à leur faim, sans OGM ??? Malheureusement, cet artcile n’en parle pas. Malgré un titre qui semblait accrocheur, nous avons eu droit à un cours soporifique sur un sujet pour lequel je n’aurais pas cliqué, si le titre avait été autre. voilà pourquoi j’ai voté « non » à cet article.


                                              • Sinik Lacritik (---.---.153.98) 6 juillet 2006 17:47

                                                Je ne m’attendais pas, en lisant le titre de cet article, que j’aurais un cours sur les fondements du néolibéralisme, sur la mondialisation et de l’expansion des marchés. Je m’attendais plutôt à avoir quelques pistes de réflexion sur les motivations, philanthropiques ou économiques, d’un tel don. J’aurais aimé savoir à quoi la fondation caritative de Bill Gates voue sont cheval de bataille... à l’accès informatique pour le deux-tier-monde (ce qui en soit n’est pas philanthropique, mais plutôt marketing et positionnement stratégique) ? ou pour que tout les peuples de la terre puissent manger à leur faim, sans OGM ??? Malheureusement, cet artcile n’en parle pas. Malgré un titre qui semblait accrocheur, nous avons eu droit à un cours soporifique sur un sujet pour lequel je n’aurais pas cliqué, si le titre avait été autre. voilà pourquoi j’ai voté « non » à cet article.


                                                • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 juillet 2006 18:04

                                                  Bonjour,

                                                  Juste une réaction avec une précision. Il ne faut pas s’extasier sur le montant offert, il est étalé sur plusieurs années et n’est pas disponible car ce sont des actions et si on veut les employer, le cours chuterait, ce qui n’est pas dans l’intention de Buffet

                                                  Deuxièmement, je ne vois pas d’opposition libéralisme Etat car une structure telle que la fondation Gates nécessite pour fonctionner un appareil bureaucratique, ce qui revient en fin de compte au même. Etat ou multinationale ou gigantesque fondation, c’est le même schème d’organisation qui prévaut, celui de l’Etat moderne tel qu’il s’est constitué pendant le 19ème siècle (les grands trusts ont importé le schème bureaucratique et hiérarchique des Etats)


                                                  • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 20:33

                                                    Eh oui, c’est une menace et il faut la voir comme telle...

                                                    Le seul moyen de répondre à cela pour les Etats c’est de mobiliser la commande publique pour servir leurs intérêts, de modifier la vision de l’investissement public et d’imaginer des systèmes mixtes avec la garantie étatique (secu par exemple).

                                                    Sinon, ben....le citoyen devra choisir d’autres adhésions.


                                                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 juillet 2006 21:04

                                                    Gérard,

                                                    Vide et création, bien vu, l’allusion à la métaphysique du Tsim Tsoum, Dieu se retirant de l’univers pour laisser la création se produire

                                                    Sinon, votre thèse semble évoquer un mouvement inverse, l’hypermodernité comme retournement de la Modernité, qui (voir les études de philosophies politiques, Skinner, Hobbes etc.) a consisté à dompter les féodalités pour laisser la place et la légimitité et la souveraineté aux Etats. Le Monarque souverain, le peuple souverain, la prise de parole, mai 68... et puis l’inversion, les nouvelles féodalités, travesties en hypermodernité

                                                    est-ce ainsi que l’on doit transcrire votre pensée ?


                                                  • Gérard Ayache Gérard Ayache 6 juillet 2006 22:12

                                                    En partie oui, car la modernité dont nous parlons est en réalité ambivalente : elle va vers des formes bizarres de néo-médiévalisme et , en même temps, elle envisage des formes où l’Etat en voie de disparition laisse la place à la prise de conscience que les humains habitent tous le même vaisseau spatial. Les deux formes coexistent. Elles sont même consubstantielles. C’est ce qui crée la confusion actuelle de nos sociétés..


                                                  • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:07

                                                    « IL NE FAUT PA S’EXTASIER DEVANT LE MONTANT OFFERT »

                                                    bernard, ta mediocrité te perdra ; toi tu n’auras rien il est donné par deux hommes plus que par les citoyens de tous les etats du monde et toi tu refuse de t’extasier.

                                                    pauvre aigri


                                                  • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:18

                                                    « en revanche un Etat se fonde sur la légitimité »

                                                    Il serait plus légitime avec un vote censitaire, comme au XIXéme siécle, justement, car il normal que ceux qui payent décident.


                                                  • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 20:26

                                                    Demian....tsss tssss

                                                    Re-lisez le fil de discussion...


                                                  • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 6 juillet 2006 21:34

                                                    Demian,

                                                    En l’occurence confusion signifiait plutôt : prendre une chose pour une autre.

                                                    Une énorme fondation, ou une multinationale, est une grosse entité bureaucratique qui exerce un pouvoir considérable sur la vie des gens. En cela elle est comparable à un état. Si on oublie que pourvoir de l’etat est (enfin dans l’idéal) légitimé par sa représentativité démocratique et son souci du bien commun, alors que l’autre pouvoir non, il y a risque de confondre les deux.

                                                    D’ailleurs, « confusion » sonne bien aussi. Tenez, « La confusion des sentiments » c’est pas beau ça ? Personnellement, si j’aime aussi « complexité », je le garderais plutôt pour les occasions où je souhaite postillonner sur mon interlocuteur.


                                                  • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 22:42

                                                    Demian, ce n’est pas de la théorie du chaos....


                                                  • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 6 juillet 2006 22:59

                                                    Je n’y manquerai pas si cela me vient. Hélas, ou tant mieux d’ailleurs, j’ai l’inspiration chaotique.

                                                    Notons au passage que le mot « libéral » est un excellent ingrédient de base pour une tambouille agoraVoxesque réussie, renvoyant à un monde où chacun ferait comme il le sent dans un fécond désordre, mais aussi au règne sur tous de corporations procédurières.

                                                    C’est pourquoi libéralisme et état sont des compléments idéaux parfaitement incompatibles.


                                                  • Antoine Diederick (---.---.213.119) 6 juillet 2006 23:09

                                                    Il faut tout de mme dire, qu’aux US, les fondations sont des biais pratiques pour la fiscalité.

                                                    Ensuite, qu’il y a sous-jacent à l’esprit caritatif us, le vieux fond lutherien et protestant de la prédestination.

                                                    Si le « paradigme » proposé ici, de l’hypermonde, reste valable, il faut peut-être relativiser les exemples des deux milliardaires us quand aux effets attendus de leur fondation respective.

                                                    Par contre, je suis enchanté par la proposition de cet article car il met bien des mots sur une tendance qui va prendre place de plus en plus ds les 15 ans à venir, la concurrence du capital et des Etats.

                                                    Un des effets pourrait être le service publics totalement payants, par exemple.

                                                    Plus avant, de voir aussi, le lien citoyen-état se modifier considérablement.

                                                    La volonté d’une action caritative de certaines multinationales semble bien hypocrite alors que la crise pétrolière va rendre encore plus difficile la progression des pays du tiers-monde et qu’elles participent aussi à la guerre du pétrole.

                                                    A suivre donc....

                                                    (fil super intéressant, à mon sens....)

                                                    Bonsoir à tous.

                                                    ps : je suis pas un homme de gauche, tout au plus un observateur smiley)


                                                  • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:30

                                                    hé coco, relis bien ce que tu as ecrit et grade le bien precieeusement le jour où tu auras le droit de donenr tout ton patrimloine à une fiducie française ou européenne. on verras bien si tu auras la meme generosité à donner ta fortune pour des actions caritatives, plutot que de refiler ton flouze à tes gosses.

                                                    on dirait une blague ; je sens que les bobos qui vivent dans des apart du 6 eme arrtd depuis 3 generations sont horrifiés par ces dons de milliardaires américains .

                                                    j’imagine les repliques dans les diners à st Germain « ils n’ont aucun merite, c’est leur idées stupides de predestination qui veut cela , c’est culturel ! »

                                                    « avec tout ce qu’ils volent au monde entier, encore heureux qu ils en rendent un peu ! »

                                                    et les memes de se coucher ensuite dans leurs logments « HLM » de Saint germain des prés obtenus par piston municipal, apres avoir vecu toute leur vie de subeventions etatiques

                                                    ouais je caricature, mais y’enb as un paquet qui ont perdu le sens commun sur ce fil je trouve.


                                                  • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 10:26

                                                    Demian, je vous remercie pour le prix strokyOuane.

                                                    Quant aux trolls, je vous rejoindrais pour dire que l’on dégaine parfois un peu vite l’invective ces temps-ci, envers vous en particulier. Ceci dit la frontière entre troll et drôle est éminemment floue, et vous n’êtes pas le dernier à jouer avec. Si on en revient à la théorie dite du chaos, vous en êtes un sacré agent quand vous le voulez !

                                                    « Le monde des humains est terminé. Le monde des orcs commence. MWAHAHAHAHAHA ! »


                                                  • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:22

                                                    « Il faut tout de mme dire, qu’aux US, les fondations sont des biais pratiques pour la fiscalité. »

                                                    Si Gate le veut, il peut ne pas payer d’impot du tout, pas besoin de truc caritatif pour cela.

                                                    « Par contre, je suis enchanté par la proposition de cet article car il met bien des mots sur une tendance qui va prendre place de plus en plus ds les 15 ans à venir, la concurrence du capital et des Etats. »

                                                    Heu ?? Non, ca fait bien 15 ans que l’Etat est concurencé par les entreprises, dont certaines sont plus grosse que lui.

                                                    « Un des effets pourrait être le service publics totalement payants, par exemple. »

                                                    Cela va arriver, mais plutôt en France su fait de la faillie de l’Etat.

                                                    « La volonté d’une action caritative de certaines multinationales semble bien hypocrite alors que la crise pétrolière va rendre encore plus difficile la progression des pays du tiers-monde et qu’elles participent aussi à la guerre du pétrole. »

                                                    Aucun probléme de pétrole pour encore une génération, le tier monde n’existe plus depuis la mort du socialisme, et nous avons des centrales nucléaires à leur vendre.


                                                  • Firenze (---.---.136.106) 6 juillet 2006 20:32

                                                    Après lecture de l’article et de tous ses commentaires, je suis contente d’être passée par Agoravox.

                                                    Entre l’article lui-même, le commentaire de Marsupilami au sujet de Courrier International, celui d’un anonyme sur les expérimentations scandaleuses déguisées en bonnes oeuvres (Complément d’enquête de F2), et les autres de commentaires, ça ouvre mes mirettes.

                                                    Sans oublier que justement, j’étais passée par là pour lire autre chose que ce que je pourrais lire ailleurs ces jours-ci.


                                                    • jako (---.---.92.82) 6 juillet 2006 22:28

                                                      euh je me sent grave con devant tant de savoir, mais juste cela recoupe mon impression de citoyen que les états pous lesquels on vote n’ont plus aucun pouvoir réel


                                                      • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:23

                                                        « mon impression de citoyen que les états pous lesquels on vote n’ont plus aucun pouvoir réel »

                                                        Il n’en ont jamais eut.


                                                      • pluskezorro (---.---.248.215) 6 juillet 2006 23:02

                                                        Chip chip chip chip chip pidouwaaaaaah...Ne soyons pas naïfs.Ce n’est pas parce ce fonds phénoménal a été créé que l’argent sera forcément utilisé.Cette annonce est une opération de communication relayée par les médias du monde entier,une belle publicité gratuite.On attend de voir vraiment les résultats.


                                                        • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:03

                                                          G ayache, pauvre de coeur, pauvre con, ca vous ennuie donc tant que cela que les deux types les plus riches du monde, les deux symboles de l’ameriques, les deux idoles du capitalisme, soit genereuses comme jamais vous ne l’avez été ???

                                                          encore un esprit chagrin que meme la generosité fait raler ...

                                                          ah oui un riche qui a du coeur, ça vous bouscule vos idées reçues, ca vous agace, ça vous irrite ! alors deux riches .... et les deux plus riches ....

                                                          c’est pas la nomenklatura sovietique , c’est sur ! c’est pas fabius non plus hein !

                                                          finalement ce qui vous gene c’est tout simplement que des types soient plus riches que vous. et qu’ils soient meilleurs

                                                          vous etes pour l’egalitarisme ; le nivellement . tous egaux ! comme ça personne n’est declaré plus riche (que vous) , et personne n’est plus genereux (que vous) ; que égaux ! personne n’a de merites ; « égaux » !, on vous dit

                                                          ah la jalousie ...


                                                          • Antoine Diederick (---.---.213.119) 7 juillet 2006 00:10

                                                            Je crois que vous n’avez rien compris au fil de discussion...

                                                            Je vous baptise : troll


                                                          • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:21

                                                            si si, j’ai compris que y’avait sur ce coup une bande de types genre café du commerce qui sont incapables de penser en termes de genérosité et qui vous ressortent l’artillerie altermondialiste plutot que de s’incliner devant le plus grand geste de generosité financière du monde.

                                                            je me repete : fabius exonera les oeuvres d’art de l’assiette de l’ISF alors que ces deux types se depossedent de leur fortune. tout un symbole . ils y aura toujours des envieux qui essaieront d’intellectualiser leur incapacité à egaler les grands esprits de ce monde .

                                                            dire comme plus kezorro , trois posts au dessus que c’est une belle operation de com" releve de la mauvaise foi la plus ridicule qui soit ! le beauf super aigri in,capable de generosité et donc incapable de la voir chez les autres le cas echéant . le pauvre aigri qui nie l’evidence. DE LA PUB ?

                                                            Eh bien, Plus queZorro, donnez donc tout votre argent, je vous assure vous aurez de la pub sur agoravox !!

                                                            je me repete / qui ici critiquera la creation des prix NOBEL ?? c’ETAIT DE LA PUB ??

                                                            QUI OSERA ??


                                                          • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 00:30

                                                            C’est amusant que vous parliez de café du commerce, d’incapacité de penser et de pauvre con...


                                                          • Jojo2 (---.---.158.106) 7 juillet 2006 00:31

                                                            Les prix Nobel, c’est aussi une vaste connerie...

                                                            Mais c’est à mon avis un autre sujet (ce n’est pas de la philantropie), qui mériterait débat.


                                                          • Antoine Diederick (---.---.213.119) 7 juillet 2006 00:31

                                                            Bien, je crois qu’il va vous falloir grandir un peu...bon courage...c’est dur la vie d’adolescent. <]:0))


                                                          • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:40

                                                             smiley)) non, juste un trentenaire qui a du fric et qui constate une fois de plus que la france n’aime pas ceux qui reussissent ( Bill et Warren ) et qui surtout, sont généreux !

                                                            Est-ce à dire que si la générosité est un trait de culture luthero-americain comme l’a dit un post , l’envie est un trait catholico-français ?

                                                            ils n’auraient donc aucun merite, et les grincheux que des excuses ?

                                                            trop facile ; donnez et vous critiquerez apres les mecs


                                                            • Antoine Diederick (---.---.213.119) 7 juillet 2006 00:42

                                                              C’est bien moi qui ai écrit cela , en quoi cela vous gêne t il ?


                                                            • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 01:00

                                                              hé bien il me semble que je suis clair ; votre remarque tend à leur enlever du merite. «  en clair vous dites »Pour un américain c’est normal d’etre genereux " ( donc c’est juste normal , pas besoin de s’extasier )

                                                              alors que vous auriez pu dire « les américains sont plus genereux que les français »

                                                              ça n’est pas ce que je pens, mais votre phrase ne sert qu’a diminuer le geste .

                                                              en plus il me semble que cela est faux, car je crois bien que l’aide privée americaine est en fait plus faible en pourcentage des revenus que l’aide privée française (à verifier cependant) ce qui donnerait encore plus de force à leur geste, denué de tout « alibi culturel » qu’on voudrait leur coller


                                                            • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 01:08

                                                              en plus d’etre envieux, vous seriez meprisant ?

                                                              tous ces trolls incapables de debat et qui ne savent qu’invoquer l’argument d’autorité ou le denigrement du contradicteur , genre « vas jouer , demain t’as ecole .... »

                                                              vous etes pitoyable , monsieur, et je vais en effet me coucher, heureux que ces milliards soient ceux de deux hommes qui les redistribuent, et décidé à ne pas perdre ma nuit avec quelqu’un d’aussi narrow minded question debat

                                                              bonne nuit ( on est pas des betes )


                                                            • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 01:11

                                                              good night rata ; decidement vous aussi, des que le debat vous gene, vous traitez l’autre de derangé et vous nous sortez un argument psycho ... mais le débat nada !

                                                               smiley biz et bonsoir


                                                            • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 00:51

                                                              Quant au retour de la feodalité, et autres catastrophes qu’annoncent l’arrivé d’entreprises-mondes , capables de rivaliser avec les etats, permettez moi de penser que cela leur fera un peu de bien aux Etats, d’avoir de la concurrence !

                                                              le feodalisme n’a fait que prendre la place d’etats qui n’assumaient plus rien ;

                                                              s’ils ne sont pas efficaces, ces Etats, oui ils seront supplantés.

                                                              l’histoire du monde prouve que l’Etat n’est pas « en soi » un gage de liberté, de fraternité, d’efficacité , ni de redistribution.

                                                              alors que la course continue ! et que les Etats gagnent s’ils arrivent à etre les meilleurs pour tous !


                                                              • Antoine Diederick (---.---.213.119) 7 juillet 2006 00:54

                                                                Ok....clap clap...you are kidding !

                                                                Good night to you...try to be awake tomorrow and to be ready to go scool...hey !! sorry you are in vacations, sure am I !


                                                              • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 01:01

                                                                Vous sabotez un peu la discussion, mais vous offrez une vision brute et fascinante du monde intérieur du dérangé moyen.

                                                                J’ai particulièrement apprécié quand vous avez dit vous sentir mal aimé après avoir traité l’auteur d’aigri.

                                                                Alors merci quand-même monsieur le troll.


                                                              • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 01:13

                                                                good night rata ; decidement vous aussi, des que le debat vous gene, vous traitez l’autre de derangé et vous nous sortez un argument psycho ... mais le débat nada !

                                                                 smiley biz et bonsoir


                                                              • mowglii (---.---.64.89) 7 juillet 2006 01:20

                                                                by the way, c’est vous qui etes reducteur si vous croyez que j’ai poussé des sanglots de l’homme riche ; d’abord j’ai bien parlé des ceusse qui avaient reussi et je les ai cités , parce que je supposais en effet que sans cela un esprit retors s’effarrerait de mon auto congratulation et auto consolation. ben non ; à trente ans, personne n’a reussi ; la vie n’est qu’entamée, qui peut dire comment sa vie tournera ? et je nearle pas du tout de critères fianciers . j’ai de l’admiration globale pour la vie de bill gates, pas pour son fric . mais si vous vous sentez en forme n’hésitez pas à le surpasser ; inventer donc un truc rapido, voyons...


                                                              • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 01:26

                                                                Oh si, j’aime bien le débat, j’aurais même deux trois tuyaux pour vous sur le sujet.

                                                                Si vous voulez débattre commencez par essayer de comprendre le sujet. Evitez de carricaturer grossièrement l’opinion de l’auteur ou de celui à qui vous répondez pour ensuite le traiter d’imbécile voire pire.

                                                                Evitez aussi les généralités vaseuses du genre « en France on n’aime pas ceux qui réussissent comme moi » ou alors étayez-les un minimum.

                                                                Méfiez vous aussi de la restitution naïve d’idées dans l’air du temps genre « que les Etats gagnent s’ils arrivent à etre les meilleurs pour tous ! ». Ca donne l’impression qu’il va falloir recommencer le débat au niveau zéro, en général les gens ont un peu la flemme.

                                                                Tout ça ce n’est pas facile, on commet tous des excès une fois ou l’autre, mais, en tous cas personnellement, j’ai envie de débattre avec ceux qui font un minimum d’efforts pour une discussion civilisée et intéressante.


                                                              • ratatouille Ratatouille 1er 7 juillet 2006 01:28

                                                                ...mais ceux qui ne font aucun effort, des fois, me donnent envie de sortir ma GROSSE HACHE A TROLLS !

                                                                 smiley


                                                              • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 01:41

                                                                Ah, et aussi, s’il vous plait, évitez de poster le même commentaire à deux ou trois endroits différents dans la discussion, ça dégueulasse le forum et ça donne plutôt envie de vous ignorer que l’inverse.


                                                              • zen (---.---.197.145) 7 juillet 2006 08:32

                                                                Mr Ratatouille, il s’agissait d’un dysfonctionnement temporaire de Avox, signalé par plusieurs hier après-midi...


                                                              • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 09:31

                                                                Mister zen, je crains que ce ne soit pas le bug d’hier après-midi qui ait causé les posts dupliqués de Dav : ça s’est passé en fin de soirée, quand le problème ne se posait plus pour les autres paticipants.


                                                              • zen (---.---.197.145) 7 juillet 2006 09:39

                                                                Alors, expliquez-moi le mystère technologique, dont ont eu à souffir plusieurs agoravoxien en même temps que moi...et pour d’autre articles .Mais, no worry !


                                                              • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 10:12

                                                                Ben, il y a effectivement eu un bug dans l’après-midi, qui a causé des duplications de posts comme celle de l’article intéressant, mais déjà long en un exemplaire de Marsupilami. Apparemment le bug a été trouvé, et corrigé, C.Revelli l’indique dans un post de 20h environ. Après cela, seuls les posts du sieur Dav sont dupliqués. Qui plus est, à des endroits aléatoires de la discussion et non à la suite les uns des autres comme c’était le cas avec le bug. J’aurais donc tendance à penser que ledit Dav n’a pas été victime du bug comme les autres, mais a volontairement parsemé la discussion de commentaires dupliqués. Cela dit il peut aussi avoir été victime d’un cache malicieux dans son brauwsseure, ou autre bizarrerie informatique, on ne sait jamais vraiment, mais j’en doute fort.


                                                              • Ratatouille 1er (---.---.194.249) 7 juillet 2006 12:20

                                                                Correction : j’ai concondu Dav et mowglii dans le commentaire ci-dessus. Mes excuses à ce dernier.


                                                              • mowglii (---.---.153.33) 7 juillet 2006 15:52

                                                                j’en suis tout autant navré que vous . aucun des posts n’est allé au bon endroit, j’ai du les renvoyer pour qu’ils s’inserent dans le débat


                                                              • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:27

                                                                L’Etat est surtout un moyen pour des parasites sociaux de voler les autres. Evidement cela finis par se voir et à des éffet pervers, sur l’économie. Les parasites peuvent trembler, pour eux l’avenir s’annonce trés sombre.


                                                              • Darkfrogger (---.---.172.177) 7 juillet 2006 01:09

                                                                Surtout l’impression que l’on va vers un féodalisme (totalitaire ?) économique, où l’integgêt général occupe la dernière place...

                                                                Pas rassurant !

                                                                D’ailleurs suffit de voir comment et pour qui DADvSI à été adopté, on est en plein dans la logique de l’article...

                                                                L’avenir n’est pas pour me rassurer au faits de ce que je peux observer...


                                                                • Liberal (---.---.43.67) 7 juillet 2006 04:47

                                                                  Belle operation marketing mais le produit a quelques defauts de conception.

                                                                  Non, le liberalisme politique ne s’oppose pas a l’Etat, il en reduit le perimetre pour le rendre efficient dans ses fonctions reelles : garantir a chacun l’egalite des chances.

                                                                  Non, le liberalisme economique ne repose pas sur l’exploitation des pauvres, ni sur le plan B des riches qui donnent aux pauvres, mais sur la libre concurrence : garantir a chacun l’egalite des chances.

                                                                  Non, ce ne sont ni Macroshit(tm), ni booble les responsables de la pauvrete dans le monde mais bien la protectionnite aigue de l’occident qui, soumis aux interets categoriels, freine le developpement economique des pays pauvres.

                                                                  Non, l’enrichissement des uns n’entrainent pas l’appauvrissement des autres. Le contrat volontaire, que rend possible le libre-echange, qui associe l’offre a la demande implique au contraire une relation gagnant-gagnant.

                                                                  Non, le liberalisme economique n’est pas une religion, pas plus que l’individu n’est le sujet de l’oligarchie bien-pensante, mais un moyen discutable de parvenir a l’epanouissement des individus, dans le respect des individus.

                                                                  Voila pour la confusion qui regne dans l’exceptionnel microcosme franchouillard qui n’apprehende decidement le liberalisme que par des cliches desopillants et hyper-reducteurs.


                                                                  • zen (---.---.197.145) 7 juillet 2006 06:54

                                                                    Mr Madelin , je vous ai reconnu...


                                                                    • Jojo2 (---.---.158.106) 7 juillet 2006 08:19

                                                                      Encore un expatrié...avec un clavier qwerty...


                                                                    • mowglii (---.---.84.132) 7 juillet 2006 15:56

                                                                      encore un mec jamais sorti de son pays et xenophobe..


                                                                    • jf (---.---.16.212) 7 juillet 2006 06:59

                                                                      comme le souligne l’article, les buts des deux milliardaires ne sont pas complètement clairs. ce n’est peut-être pas que du tout bon. de toute manière, ces dons ne changent pas leur manière de vivre du tout !! bill gates devrait faire de même car il a promis de donner 85% au moins ( de mémoire), de son vivant. qu’est-ce qu’il attend ?? la remarque de l’article est intéressante. dans le cas de gates, c’est peut-être aussi et seulement la volonté de faire ce qu’il veut quand il veut. il fonctionne quand même avec des institutions, des ong ( 7000 dossiers par mois de mémoire) il est vrai toutefois que gates est troublant. passé pour un génie de l’informatique qu’il n’était pas ( il a acheté la base de ms dos) il continue en faisant des affaires au point de se faire appeler le grand requin blanc ( ce qu’il était( est ?) . puis il a changé encore de peau pour devenir le gentil... le gentil dauphin ?? pour m’intéresser à la vie de Gates, je me demande si ce type n’a pas envie d’être le meilleur partout, tout simplement.il a réussi dans les affaires, par opportunité, chance et travail, d’autres ont échoué. il a ensuite continué et a reçu des commentaires de tout le monde. alors, il a peut-être voulu leur montrer qu’il pouvait aussi faire de l’éthique. et puis, quel plaisir pour lui, de voir tout le monde défiler, lui cirer les pompes pour quelques milliers de dollars.

                                                                      dernier détail, gates est un homme qui continue d’avoir une politique qui n’est pas hostile au parti dirigeant chinois ( voir dessin de courrier international) s’il était vraiment 100 % ok, il aurait pris ses distances avec un parti qui organise des prélèvements d’organes forcés.

                                                                      voilà. bonne reflexion


                                                                      • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:30

                                                                        « gates est un homme qui continue d’avoir une politique qui n’est pas hostile au parti dirigeant chinois »

                                                                        Arf ! Toute la gauche s’est extasié pour Mao, pendant qu’il assassinait 60 millions de personnes ! Maintenant que le Parti n’assassine plus que quelque milliers de personne, les Marxistes jouent les saintes nitouche ?!


                                                                      • Jojo2 (---.---.158.106) 7 juillet 2006 08:52

                                                                        Il existe des ONG établies et efficaces, où travaillent des anonymes...Le choix est large. L’ennui c’est que pour faire son auto-promotion, il faut donner souvent et le faire savoir. Ca fait un peu (beaucoup) matuvu. Alors qu’une fondation à son nom, à laquelle d’autres peuvent contribuer...CLASSIEUX !

                                                                        A quand la Fondation DW, pour artistes méconnus...


                                                                      • aurelien 7 juillet 2006 08:38

                                                                        Bonjour

                                                                        Quand Bill Gates « lâche » les affaires et s’engage dans l’humanitaire, voilà ce que cela donne :

                                                                        « The Gates Foundation is donating $25m for research to combat malnutrition using Genetic Engineering. David Fleming, Director of Global Health Strategies at the Gates Foundation said, »Vitamin and mineral deficiencies, which contribute to the deaths of millions of children each year, can be easily prevented by adding just a few key nutrients to staple foods.« We need to put an end to this emerging partnership that will only support Monsanto morally and financially. » releases Novembre 2003 Source ISP


                                                                        • aurelien 7 juillet 2006 08:40

                                                                          En finir avec l’Etat-nation, n’est pas synonyme de libéralisation forcenée.

                                                                          Le nationalisme est l’un des grands problèmes de l’humanité, qui n’est qu’un reflet d’un égocentrisme individuel.


                                                                        • zen (---.---.197.145) 7 juillet 2006 08:53

                                                                          Confusion,Aurélien : on peut légitimement défendre les nécessaires fonctions de l’Etat (à condition qu’il représente l’intérêt général), sans être nationaliste, non ?


                                                                        • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 09:47

                                                                          Pour en finir avec l’Etat-nation, il faudrait pouvoir le remplacer par un autre organe légitimé par la démocratie et garant de l’intérêt général. Or une telle alternative n’existe pas aujourd’hui. L’UE est sans doute ce qu’il y a de plus proche, mais elle est encore très loin de pouvoir se substituer de façon satisfaisante aux Etats-nations, aussi imparfaits ces derniers puissent-ils être.

                                                                          Tant que l’alternative n’existe pas, assimiler a priori défense de l’Etat-nation et nationalisme c’est juste oublier un petit détail : la démocratie.


                                                                        • aurelien (---.---.1.162) 7 juillet 2006 09:54

                                                                          L’UE est peut-être ce qu’il y a de plus lointain avec ses directives calquées sur une globalisation marchande !

                                                                          Une telle démocratie participative mondiale existe : il suffit de le vouloir !


                                                                        • José W (---.---.25.142) 7 juillet 2006 09:37

                                                                          Il y a déjà au moins une GRAVE ERREUR de sémantique dans les messages précédents et dans l’article de l’auteur pourtant affublé de nombreux barbarismes, qui parlent de don de l’argent qu’ils ont amassé là où il faudrait parler de RESTITUTION.

                                                                          Les intervenants oublient en effet que cet argent leur a été confié par de très nombreuses personnes, souvent pauvres ou de classe moyenne.

                                                                          Ce n’est donc qu’un « juste » retour des choses, un retour vraiment très incomplet, puisque plusieurs milliards d’Euros restent dans les mains des sus-nommés et de leurs progénitures respectives, qui n’ont eu pour le coup qu’à ouvrir le bec pour recevoir la cuillère en argent : un autre avatare de l’Histoire du libéralisme ultra et scandaleux.


                                                                          • Ratatouille 1er (---.---.124.203) 7 juillet 2006 09:57

                                                                            Heu... vous ne seriez pas en train d’oublier que l’on vit dans un monde où l’argent est échangé contre des biens ou des services ?

                                                                            Qu’on trouve les sommes gagnées par ces gens aberrantes et disproportionnées par rapport au travail réellement fourni est une chose. Mais affirmer que leur argent leur a été confié n’est-ce pas nier un peu rapidement qu’il y a eu échange ?

                                                                            Quand on donne de l’argent à Microsoft, c’est pour l’échanger contre un logiciel. Même si les termes de l’échange sont très discutables, il ne s’agit pas de confier ses sous à Billou comme ça, pour la beauté du geste.


                                                                          • José W (---.---.25.142) 7 juillet 2006 10:16

                                                                            Non pas du tout, il y a « échange » quand cet échange est librement consenti et équilibré : on est très loin du compte, et les lois anti-pirtatages sont une démonstration évidente et tangible de la dérive actuelle des marchés, avec des prix exorbitants imposés par les multinationales et leurs lobbies auprès de leurs exécutants, les législateurs, qui bénéficient de financements occultes et de tribunes dans les médais alignés comme chacun sait.

                                                                            Lorsqu’on achète un logiciel, on ne le donne pas, on le confie pour que Microsoft fasse d’autes logiciels intéressants, et non pas pour que le PDG ou les fils à papa se fassent des testicules en or, nuance qui semble échapper à quelques-uns.

                                                                            Il faut savoir aussi qu’avec plusieurs milliards d’Euros que les restituteurs gardent pour leur profit personnel et celui de leurs enfants, milliards qui sont présentés comme un « résidu de fortune » par trop d’intervenants, les détenteurs peuvent placer cet argent avec des taux de rendement très performants de 10% et plus, ce qui fait quand même plusieurs centaines de millions de dollars par an de revenus nets.

                                                                            Bref, pas de quoi entamer le train de vie de leurs détenteurs, ni de leurs progénitures.


                                                                            • Akira (---.---.27.61) 7 juillet 2006 12:17

                                                                              Sortez de votre idéologie baveuse, voilà de l’argent utilement employé , ça vous apporte quoi de continuer à cracher sur ces gens que vous haïriez quoi qu’ils fassent. Il est connu que le pragmatisme n’est pas le point fort de notre beau pays, mais quand je vois certains commentaires on explore des abysses...


                                                                            • Ratatouille 1er (---.---.194.249) 7 juillet 2006 14:49

                                                                              Utilement employé... ça reste à prouver.

                                                                              S’ils avaient décidé de financer la Croix Rouge, Médecins du Monde, les Restos du Coeur ou autres, on aurait peut-être pu faire cette hypothèse sans trop réfléchir. C’aurait été très pragmatique et utile de leur part.

                                                                              Mais on n’est pas dans ce cas. Cf. les commentaires plus hauts sur les agissements réels de ces fondations. On peut certes parler de pragmatisme, mais pas dans le sens où vous l’entendez.


                                                                            • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:35

                                                                              « il y a »échange« quand cet échange est librement consenti et équilibré »

                                                                              Pourquoi, équilibré ? Non, un interet suffit.

                                                                              « prix exorbitants imposés par les multinationales »

                                                                              Et bien vous êtes libre de ne pas acheter.

                                                                              « les législateurs, qui bénéficient de financements occultes »

                                                                              C’est de la diffamation, donc plusieurs années de prison. Rien ne prouve d’ailleur que vous, vous soyez honnete.

                                                                              « Lorsqu’on achète un logiciel, on ne le donne pas, on le confie pour que Microsoft fasse d’autes logiciels intéressants, et non pas pour que le PDG ou les fils à papa se fassent des testicules en or, nuance qui semble échapper à quelques-uns. »

                                                                              Pareil pour un patron vis à vis de son salarié ?

                                                                              « les détenteurs peuvent placer cet argent avec des taux de rendement très performants de 10% et plus »

                                                                              Arf ! Vous avez vu les taux d’interet actuek ??


                                                                            • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:35

                                                                              « financer la Croix Rouge »

                                                                              Georgina dufoix à d’ailleur montré que la crois rouge état vachement honnete comme organisation...


                                                                            • Johan Johan 7 juillet 2006 11:25

                                                                              Je trouve interessant de voir que s’il est totalement louable de redistribuer le fric que tu pourras pas depenser il est ridicule de poser ce fait comme un modele. Pour un Billou qui rend a la communaute ce qu’il lui a pris pour LUI (parce que Microsoft il est pas mechant a cause de Media player en vente liee, il est mechant pour ses methodes mafieuses, pour avoir limite l’innovation avec son pote IBM en nous sortant des innovations au compte goute pour faire peter le profit, pour faire des produits defective by design, avec des dates de peremption, pour creer et rependre des virus por qu’on achete la nouvelle version mon zob XP+ de Windows et ses anti virus a prix d’or), donc pour un Billou combien ne rendront pas ce qu’ils ont pris pour EUX ?

                                                                              Microsoft est a present hyper installee pour des decennies (sauf si...), et la pompe a fric suce plus que jamais.

                                                                              Maintenant il faut faire attention a la charite d’Etat, qui souvent se fait a fonds perdus, sans efficacite et pour aider les cabinets des copains qu’on envoit comme experts (CF : les dessous de l’aide technique a la Russie, article sur www.Diploweb.jesaisplus). Et ca on a les gauchistes caviar qui sont passes maitres en la matiere. En tout cas ils ont parfaitement retenu la lecon des coco (rompus) dans l’art du « donne ton bien, je garde le mien ».

                                                                              Et puis la charite d’Etat efface le lien personnel, et cree le sentiment d’un droit acquis sans sentiment de responsabilite reciproque : que tes parents se saignent pour tes etudes (ou bourse au merite d’une fondation privee) ou tu aies une bourse d’Etat automatique, tu vas pas te sentir oblige de passer tes annees de la meme maniere. Mais ce lien personnel devient vite un droit de regard, et un moyen de coercition sur l’aide. Enfin s’attaquer a l’assistance par l’Etat est aussi l’aubaine pour qui veut s’affranchir de celui ci, et de son Droit.

                                                                              En conclusion rien n’est si evident. Il faut donc trouver un equilibre entre ces deux volets de la solidarite. Surement que l’objet de l’aide sera determinant (selon le message a faire passer, par exemple pour l’education). J’ai trouve cet article interessant parce qu’il releve plus le changement de paradigme que la critique facile et bornee qu’on pourrait lire dans l’Huma, et que dans les louanges interessees de The Economist.


                                                                              • Emile Red (---.---.223.196) 7 juillet 2006 18:40

                                                                                Enfin il y a fort à parier que dans le cas d’un incendie chez XX, les pompiers privés de Billou demanderont, avant d’ouvrir les vannes, si l’incendié est sous Window ou Linux.

                                                                                Les fondements de ces nouvelles stratégies économico-charitables sont l’eugénisme commercial et le racket des consciences.


                                                                                • Gorgeuses étoiles fugaces (---.---.111.209) 7 juillet 2006 23:48

                                                                                  Ce très long fil de discussion (de pâtes assez indigestes souventes fois pour moi) me donne au moins l’occasion de créer le néologisme « gorgeux » ou « gorgeuse » sur ’gorgeous’ (splendide, superbe, beau, magnifique en anglais), ce qui est déjà quelque chose. Et les étoiles fugaces nous changeront des filantes, qu’en pensez-vous ? Celles-ci sont déjà suffisamment rares...

                                                                                  Oui, alors pas de quoi se laisser impressionner malgré les apparences, en effet. Le complexe (ou la confusion !) judéo-chrétino-culpabilisante de gagner de l’argent qui fonde vraisemblablement les dons « soudains » de nos deux compères de fortune (oui !) Gates et Buffet (à ne pas confondre pour ce dernier avec notre Marie-Georges « nationale » ! là c’est « un Warren »...) n’a rien de luthéro-américain plus que je ne suis catholico-européen à l’heure de ces lignes (quelle horreur, et puis quoi encore). A ce propos, je recommande prestement « Castellion contre Calvin », un ouvrage assez rébarbatif mais essentiel, dont le nom de l’auteur ne me revient plus à l’instant mais peu importe, disons. Oui, je sais, Sébastien Castellion, un Français, est assez voire très méconnu. Un peu moins maintenant.

                                                                                  Ce qui ressort je trouve de tous ces « postages », enfin ces messages en réponse ou en « réaction » (! !!) à l’article ou quasiment de M. G. Ayache que je ne connais point plus que cela, je veux dire que l’apparente majorité des autres s’étant exprimés avant moi sur ce ’thread’, c’est jalousie, haine, en tout cas diatribe, suspiscion et anti-américanisme, dont je ne qualifierai pas le degré.

                                                                                  Je ne suis d’accord avec à peu près rien de ce qui a été écrit, comme on dit dans ces cas-là, comme s’il y avait des précédents smiley, mais mon grain de sel serait celui-ci : restons vigilants en effet, pour corroborer tout de même certains autres auteurs, à ce que tout « états-uniens » qu’ils fussent, nos deux « amis » (? !) ne profitent pas de leurs élans de générosité pour nous en « remontrer » plus tard sauf à nous exposer de A à Z tous les tenants et aboutissants de ces fortunes faisant prétendument prospérer une aide au développement non-étatique en partie désormais. Car on n’est pas si bien servi que par soi-même, d’une part ; et d’autre part, pour reprendre le mot de Michel de Montaigne : « sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son... » séant, cu-cul, oui, oui, oui, plutôt, oui. En effet, l’enfer reste pavable de bonnes intentions. En même temps, pour contrecarrer les esprits chagrins, on peut être Français et saluer une initiative généreuse américaine, même double et mal définie. J’en fais ici la preuve. Cela dit restant honnête et fidèle à ma patrie, à mon Etat, à ma nation, à mon Etat/Nation, etc., je soumets tout cela aux principes que je reconnais comme l’O.N.U. : ceux des droits de l’homme et du citoyen de 1948, hérités il va sans dire de 1789... !!


                                                                                  • Gorgeuses étoiles fugaces (---.---.111.209) 8 juillet 2006 00:40

                                                                                    Je ne résiste pas à vous faire part pour conclure - pour ce qui me concerne - des brèves réflexions suivantes que m’a inspiré le puritanisme hygiéniste ou la ruse de siouse smiley de Melinda (oh ; ho, etc. ; non c’est « Belinda » la chanson de Claude François je crois oui). Je le dis d’ailleurs respectueusement et sans aucune arrière-pensée.

                                                                                    Voici, enfin voilà, pardon (! !!) :

                                                                                    Le diable dans les détails ou Les portes du buffet sont restées ouvertes, non ?

                                                                                    Réflexion sur "What Women Really Need

                                                                                    The next frontier : For many of the world’s women, marriage is not a refuge from AIDS. It’s a risk factor. But new technologies could change that. This essay, written by Melinda French Gates, first appeared in the May 15, 2006 issue of Newsweek." (issu de www.gatesfoundation.org)

                                                                                    Je n’entrerais pas dans les détails de cet essai ou article de Mrs Gates, épouse du milliardaire informaticien et homme d’affaires William Gates III dit Bill. Quelques remarques superficielles feront l’affaire en l’espèce.

                                                                                    La notion de « next frontier » renvoie bien sûr sans aucun doute possible à la « conquête de l’ouest », cet « West » myth(olog)ique des chercheurs d’or et autres explorateurs de contrées « indiennes » qui nous donna les westerns, les roulottes, les chevaux, les « guns » et les dollars du Nord-Ouest « North-Western » seattlesque (du nom de la capitale de l’état de Washington, à ne pas confondre, toujours, avec la capitale fédérale du « District of Columbia », Washington, D. C., donc) de Microsoft, notamment.

                                                                                    Traduisons sans idée à priori :

                                                                                    "Ce dont les femmes ont réellement besoin

                                                                                    La nouvelle frontière : pour de nombreuses femmes dans le monde, le mariage ne constitue pas un refuge vis-à-vis du SIDA. C’est un facteur de risque. Mais de nouvelles technologies pourraient changer la donne."

                                                                                    Tout est dit.

                                                                                    Si l’on précise qu’Erasme (qui était néerlandais, on devait plutôt dire batave ou hollandais ou autre chose encore) a écrit il y a un bout de temps « De la servitude volontaire », que le « sida » avec ou sans majuscule(s) reste un concept flou et non médicalement, scientifiquement ou biologiquement établi, ou à peine plus que celui de « v.i.h. », ce dont on peut difficilement douter après avoir parcouru par exemple www.sidasante.com ou www.onnouscachetout.com ou encore J.-Cl. Roussez et al., « Sida : supercherie scientifique et arnaque humanitaire », coll. Résurgences, Marco Pietteur éd., Belgique (écouter notamment l’entrevue avec le Pr. Etienne de Harven sur le compact-disc joint au volume dans sa dernière édition, et avec l’autre médecin).

                                                                                    Au passage, le mariage ne constitue un refuge vis-à-vis de rien, à priori... Qu’il soit un « facteur de risque » pour ceci ou cela est possible quoiqu’inquiétant voire (abusivement ?) culpabilisant, à mon sens.

                                                                                    On peut en conclure que Mrs Gates a le coeur sur la main. Peut-être. Est-ce rassurant.


                                                                                  • Gorgeuses étoiles fugaces (---.---.111.209) 8 juillet 2006 00:47

                                                                                    Je me rends compte en dernier lieu que j’ai malencontreusement amputé le nom de famille du donateur Warren d’un « t » que je lui redonne volontiers (il n’y a pas de petit don, même correctif ou rectificatif, hein).


                                                                                  • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:38

                                                                                    « ceux des droits de l’homme et du citoyen de 1948, hérités il va sans dire de 1789... !! »

                                                                                    Non, les droits de 48 ne sont en rien des drois de l’homme (des limitations du pouvoir de l’Etat), tout au contraire. Heureusement, ils n’ont aucune valeur.


                                                                                  • Rocla, (---.---.179.104) 8 juillet 2006 16:52

                                                                                    Si je comprends bienla plupart des posts,non seulement c’ est pas bien d’ être très riche,et encore moins de distribuer une part de son argent.

                                                                                    Finalement,pour être heureux,si on supprimait l’ argent,ces choses là n’ arriveraient pas.

                                                                                    Reste qu’ à ce moment là,on envierait sans doute son voisin parce qu’ il a une plus grande caverne et une plus grande flèche dans le nez que soi.

                                                                                    Rocla


                                                                                    • Antoine Diederick (---.---.249.10) 9 juillet 2006 01:03

                                                                                      Ben vous avez pas compris...enfin pas bien compris...c’est pas grave...la prochaine fois sans doute...


                                                                                    • Adolphos (---.---.59.170) 10 juillet 2006 07:39

                                                                                      « non seulement c’ est pas bien d’ être très riche,et encore moins de distribuer une part de son argent. »

                                                                                      C’est clair qu’il ne faut jamais rien donner. Pour le reste, il y a des paradis fiscaux (en gros, tout les pays sauf la France).


                                                                                    • Rocla (---.---.55.248) 11 juillet 2006 22:12

                                                                                      à Diederick Antoine, En quelque sorte j’ ai une seconde chance,ah...quel bonheur,

                                                                                      Rocla


                                                                                    • Antoine Diederick (---.---.236.39) 15 juillet 2006 21:52

                                                                                      Pas de problème M’sieur Rocla, vous avez droit à un joker smiley)


                                                                                    • (---.---.63.161) 10 juillet 2006 05:08

                                                                                      Quelle vaste connerie, un nobel de l’économie ! Une imposture à l’état pur.

                                                                                      Et là, des sommes indécentes pompées sur le dos ou le travail de millions d’individus (certains meurent pour ça, d’autres s’endettent indéfiniement) par le truchement d’une multitudes de transferts de capitaux et redistribués à des millions de personnes (souvent les mêmes d’ailleurs)...

                                                                                      Aucune philanthropie là-dedans, ni don, ni charité, un juste retour des choses : tout travail aidant à bâtir des fortunes, mérite salaire ! C’est ça le capitalisme, pas une hyperchose, une mondialisation vieille depuis la route des indes ou autre nouveau paradigme sociétal, c’est le maintien de sa propre force motrice.


                                                                                      • www.jean-brice.fr (---.---.144.171) 11 juillet 2006 07:59

                                                                                        Tout cela n’est qu’un moyen pour les USA de se faire de la popularité et SURTOUT POUVOIR CONSERVER LE PRIVILEGE EXORBITANT DE BATTRE MONNAIE POUR LE MONDE ENTIER !


                                                                                        • jf (---.---.225.182) 20 juillet 2006 12:29

                                                                                          quand je parlais des chinois, on m’a dit que la gauche française soutenait mao qui avait tué 6O M de chinois alors maintantn, pour quelques centaines ? non, si gates soutitent les chinois, c’est pour le business c’est contradictoire !! il mélange les genres ps : je n’ai jamais soutenu mao !!

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