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Accueil du site > Tribune Libre > La dépression un mal sociétal ?

La dépression un mal sociétal ?

 

La dépression est un malaise vertigineux auquel on ne s’attend pas. Elle vous prend au vol pour vous plonger dans les ténèbres les plus profondes de votre âme et vous noie dans les abysses sans jamais voir le fond.

 

Seul le lit reste le refuge pour assommer vos pensées sombres, cet état de léthargie dont vous n’arrivez pas à sortir parce que votre mental vous dicte d’y rester.

 

L’enthousiasme disparaît, l’envie de vivre, la joie, le bonheur, votre état se retrouve dans le néant le plus total. Vous êtes comme désemparé.

 

Les journées se répètent et se ressemblent inlassablement où vous attendez ce déclic qui ne vient jamais vous réveiller, de se reprendre en main afin d’affronter cette liste interminable de problèmes qui s’enchainent les uns aux autres.

 

Vous regardez la fenêtre en fixant un point sans être là, vous êtes présent mais absent dans n’importe quelle situation.

 

Les nuits sont horrifiées de cauchemars, d’insomnies, réveillé par des angoisses oppressantes vous donnant le sentiment de perdre la vie. Vous croyez que votre heure est arrivée.

 

La peur est le sentiment dominant qui paralyse toute action que vous souhaitez engager. Elle peut vous amener à développer des phobies que vous ne connaissiez auparavant.

 

Tout devient infaisable, inatteignable notamment dans les choses les plus élémentaires de la vie. La fatigue vous enlasse jour et nuit n’arrivant plus à mettre un pied devant l’autre.

 

Viennent aussi des envies d’euthanasie ou de suicides afin de mettre un terme à cette souffrance inqualifiable.

 

Vous criez au désespoir mais personne ne sait vous entendre plongeant les proches en grande impuissance de par l’ensemble des corps médicaux qui ferment leurs portes pour une éventuelle hospitalisation ou vous enferment dans des molécules chimiques qui ne font que empirer votre état.

C’est là que l’on se pose la question à savoir si les soignants ont bien réintégré leurs postes comme dit dans les médias. Seules les urgences dites vitales sont prises en charge et encore. .. de nombreuses personnes appelant le 15 meurent tous les jours chez elle. Il y a certainement une volonté de nos politiques à détruire tous les services publics. Depuis la naissance du COVID, tout n’a fait que s’empirer. (destruction des services publics, inflation, nombre d’expulsions, le 115 numéro d’appel d’urgence pour les sans abris saturé, l’explosion du prix des logements...)

 

C’est là que le bât blesse de vous retrouver seule face à vous même afin de puiser toutes les ressources en vous pour vous relever de cet enfer interminable. Ne reste que de comptez sur vous même. A vous de choisir la vie ou la mort. Un sacré dilemme dans un cas de dépression.

 

Les psychiatres pour la plupart incompétents, ne comprennent pas votre tempérament ou pathologie à poser un faux diagnostic dans les trois minutes qui suivent l’entretien, certains de vrais charlatans.

Ils vous administrent les pires molécules celles qui vous mettent en état de léthargie le plus total. Vous ne pouvez pas bouger vous êtes comme inerte.

 

Les sevrages effectués seuls parce que personne ne vous vient en aide notre système de santé devenu des plus mauvais dans la prise en charge avec les effets rebonds que cela implique, barre abdominale, cauchemars, palpitations…C’est là que vous regrettez amèrement d’être tombé dans la chimie.

 

L’isolement social facteur aggravant vient surrenchérir cet état. Vous vous repliez sur vous même, ne souhaitant voir personne. Cet état est d’autant amplifié si vous vivez dans une région qui vous est apathique. Encore faut il retrouver force, équilibre et moyens financiers ou autres solutions alternatives pour en partir.

 

Les médias autre source hautement anxiogène venant amplifier ce mal être.

Se préserver en éteignant sa télé et partir en quête de la méditation, musique calme, yogas, sophrologie dans le but de l’apaisement de l’être.

 

Faut-il un électrochoc qui vienne vous secouer et vous faire réagir ?

 

La dépression a aussi ses bienfaits qui permettent de faire le point sur soi à savoir ce que l’on ne veut plus, les erreurs commises, de prendre le recul nécessaire, la dépression est aussi une pause. Pour les croyants en Dieu, si Dieu vous a mis dans cet état de manière volontaire c’est pour vous montrer que vous n’étiez pas sur le bon chemin, qu’il était grand temps de modifier des habitudes de vie, de reproduction de schémas amoureux, sociaux, financiers, ou de travail.

 

La dépression est une remise en question globale de son être après avoir enchaîné divers évènements douloureux et de devoir s’en relever.

 

Il paraitrait que l’on ferait tous une dépression au moins une fois au cours de sa vie.

 

Le seul challenge devoir se relever en se disant que la vie vaut tout de même la peine d’être vécue.

 


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10 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 4 décembre 2023 14:23

    Maladie de l’âme, soignez-vous, sans toucher à ce que la « science » et la société vous proposent.


    • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS 4 décembre 2023 14:42

      Mal sociétal ou existentiel ?

      Les psychiatres pour la plupart incompétents ...

      Toutafé tous des charlatans ils n’ont jamais guéri qui que ce soit juste stabilisé à coup d’antideporesseurs

      Tout ce qu’ils savent faire c’est vous classer dans une catégorie

      Exemple on a d’abord classé les dépressifs dans la case : trouble grave de la personnalité

      Puis c’est devenu Psychomaniaco dépressif

      Et maintenant c’est BIPOLAIRE

      en attendant une autre classification mais la personne ainsi désignée n’est toujours pas soignée

       smiley


      • ZenZoe ZenZoe 4 décembre 2023 16:14

        Il existe aujourd’hui des anti-dépressants non-addictifs, dans les pays anglo-saxons en tout cas. Peut-être peut-on en trouver sur internet ? Si la dépression n’est pas sévère, on peut tenter le CBD. Ou le millepertuis. Pensez aussi aux solutions non-médicamenteuses qui marchent très bien pour beaucoup : l’exercise physique de préférence en pleine nature avec des arbres, les thérapies non-médicamenteuses en groupe ou avec un professionnel, la méditation, la luminothérapie, les omega 3, le magnésium, l’alimentation sans sucre, la cure thermale, un animal de compagnie...

        Pour les dépressions très sévères ou chroniques, il y a, outre les médicaments (bien prescrits et bien pris sur une période limitée), la stimulation magnétique et les électrochocs. A manier avec précaution...

        Il faut savoir aussi que malheureusement, certaines personnes ne fabriquent pas assez de ce qu’on appelle les hormones du bonheur, et seront obligées de pallier à ce manque toute leur vie.


        • ZenZoe ZenZoe 4 décembre 2023 16:19

          Sur les psychiatres, en effet, mieux vaut passer au large, déjà, ils sont fous pour la plupart, c’est bien connu (et assez vrai de temps en temps)
           smiley


        • June June 4 décembre 2023 16:28

          @ZenZoe
          Qu’appelez vous les antidépressants non addictifs ? Je ne trouve pas sur internet


        • Seth 4 décembre 2023 17:29

          @ZenZoe

          Le magnésium, ça refile la chiasse. smiley

          Pour le reste, vous êtes gentiment cui-cui-cui...

          Et à l’inverse de ce qu’on dit bcp, les Psychiatres sont très utiles.


        • magatst 4 décembre 2023 22:52

          @June
          Tout simplement du Prozac par exemple ...
          Mais aussi du Deroxate pour les gents angoissés.
          Ou encore du Zoloff !

          Ne pas confondre anti-dépresseur et anxiolytique ...

          Un antidépresseur mais en général plus de deux semaines à agir et donc les médecins en attendant préscrivent des anxiolytiques (par exemple le xanax) le temps que l’antidépresseur prennent le relai.


        • pasglop 4 décembre 2023 18:54

          Bien sûr qu’il existe de bons psychiatres, et aussi des mauvais.

          Je ne parle pas ici des analyses au long cours mais même si la pharmacopée peu dans certains cas s’avérer redoutable, je connais un certain nombre de gens qui ne seraient plus de ce monde s’ils n’étaient pas tombés à la fois sur le bon psy et la « bonne molécule ».

          Tous n’ont pas eu cette chance.


          • Jean Keim Jean Keim 5 décembre 2023 07:47

            Il y a deux pathologies qui nous touchent par un des deux extrêmes, la dépression qui concerne l’esprit et le cancer qui vise le corps, elles ont en commun d’être une alerte qui nous rappelle que nous ‘’sommes vivants’’ bien que nous puissions être dans le désarroi le plus total.

            C’est une invitation pressante à changer notre mode de vie, notamment notre mode de penser.

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