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Accueil du site > Tribune Libre > La croissance : un mythe pour les pauvres !

La croissance : un mythe pour les pauvres !

Le texte d’André Gorz que publie le Monde Diplomatique dans son édition d’avril 2010 date en réalité de 1974. Et à sa lecture, vous découvrirez les talents prophétiques de ce penseur majeur de l’écologie politique.

La contrainte écologique

Dans ce texte, André Gorz nous rappelle que le premier combat que nous devons mener est de tout faire pour que “ne pas saloper la planète au point qu’elle devienne inhabitable [...] Il vaut mieux tenter de définir, dès le départ pour quoi on lutte et pas seulement contre quoi.”

La capitalisme doit faire face à une nouvelle contrainte : la contrainte écologique. En plus de la nécessité de la reproduction des moyens de production et de la force de travail, il doit désormais faire face à la nécessité de reproduire l’environnement par la mise en œuvre de systèmes de dépollution afin de pouvoir accéder aux ressources naturelles.

Hausse des prix ?

Et c’est là où la puissance de la pensée d’André Gorz fait sensation : “les prix tendront à augmenter plus vite que les salaires réels, le pouvoir d’achat populaire sera donc comprimé et tout se passera comme si le coût de dépollution était prélevé sur les ressources dont disposent les gens pour acheter des marchandises.” Ce texte a été écrit il y a 36 ans !

L’arrivée de la Chine, comme acteur majeur du capitalisme mondial, a certes permis, par une exploitation sans précédent, de continuer de disposer de biens à faible coût malgré le renchérissement des ressources. 21 ans après que Den Xiaoping ait demandé aux Chinois de s’enrichir, la situation environnementale et sociale de la Chine entraîne la prise en compte de la contrainte écologique. La “prophétie” d’André Gorz reprend alors tout son sens : “Les tendances à la récession ou à la crise s’en trouveront aggravées.” Les crises permettront alors à quelques groupes financiers d’étendre leur main mise sur l’économie !

Mystification

Du fait de l’augmentation des prix, “les productions polluantes deviendront des biens de luxe, inaccessibles à la masse, sans cesser d’être à la portée des privilégiés. [...] Le pouvoir central renforcera son contrôle sur la société [...]” Dans une société où le chômage explose, où les salaires stagnent, le maintien de l’ordre social ne peut se faire qu’en entretenant le mythe de la croissance : “Aussi n’est-ce pas tant à la croissance qu’il faut s’attaquer qu’à la mystification qu’elle entretient, à la dynamique des besoins croissants et toujours frustrés sur laquelle elle repose, à la compétition qu’elle organise en incitant les individus à vouloir, chacun, se hisser au dessus des autres.” La “non-croissance” serait la “condamnation à la médiocrité sans espoir“.

Les partis de “gauche” savent-ils encore de quoi ils parlent quand ils nous assènent la croissance verte et le développement durable ?

Source : Leur écologie et la nôtre via Voie Militante


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23 réactions à cet article    


  • anty 13 avril 2010 11:25

    La décroissance :un mythe pour les couillons.


    • foufouille foufouille 13 avril 2010 11:44

      un fait reel pour les pauvres


    • LE CHAT LE CHAT 13 avril 2010 11:29

      droite UMP ou gauche PS kifkif ! les cotés pile et face d’une même fausse monnaie !


      • Francis, agnotologue JL 13 avril 2010 11:54

        La croissance n’est que la croissance des profits. Aujourd’hui elle est devenue si monstrueuse qu’elle ruine la planète. Il est évident que la croissance des profits ne peut se faire que par la croissance des besoins.



        Il y avait Jean Zin qui intervenait sur Agoravox. C’était un peu la pensée d’André Gorz. Hélas, il faut croire que les egos surdimentionnés du site ont réussi à le dégoûter de venir ici parler dans le désert : quant on voit quels articles font des centaines d’interventions, celle de Jean Zin étaient à peine lues..

        « Trois ingrédients sont nécessaire pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l’obsolescence accélérée et programmée des produits qui en renouvelle la nécessité. Ces trois ressorts de la société de croissance sont de véritables pousse-au-crime ».(Petit traité de la décroissance sereine : Serge Latouche).


        • anty 13 avril 2010 13:14

          La croissance n’est que la croissance des profits. Aujourd’hui elle est devenue si monstrueuse qu’elle ruine la planète.

          C’est aussi la croissance des biens de consommations qui arrange drôlement la vie des gens.

          Alors oui dans ce cas

           vive la croissance.


          • Francis, agnotologue JL 13 avril 2010 13:22

            Anty, il faut tout lire. Que dites-vous de l’obsolescence accélérée et programmée des produits qui en renouvelle la nécessité ?


          • sobriquet 14 avril 2010 13:06

            On est pas prêts d’entrer en décroissance. Par contre oui, la récession, on est en plein dedans !


          • Marc Bruxman 13 avril 2010 19:17

            Toujours la même rengaine. -1.5% de croissance et vous avez vu le résultat ?

            La vérité c’est que la croissance est une nécéssité pour accroitre notre niveau de vie et également pour permettre d’éviter un phénoméne de monopoly inévitable en vase clos.

            Moins il y a de croissance et plus l’économie se concentre. Bien sur elle ne se concentre pas lors de la récession mais lors de la reprise juste après ou ceux qui ont bien passé la recession font leur marché et achétent ceux qui sont au bord du gouffre.

            Quand au prix non, regardez en vingt ans :

            • Le prix des billets d’avions comparé aux salaires réels s’est effondré.
            • Le prix du matériel électronique a fortement chuté.
            NB : J’aurais bientot plus de 50 000 Km sur mon bilan carbone de l’année c’est cool.

            • Croa Croa 13 avril 2010 23:00

              Je suggère à Marc de relire l’article,

               smiley en y mettant de l’attention ! smiley


              (Et je suis gentil de ne pas demander une lecture du Diplo... Quoique qu’il n’y pigerait peut être pas grand chose !!! )


            • chapichapo 14 avril 2010 08:15

              A se demander beret man comment tu as pu echapper a l’alienation commune et a la ’dictature du marche’. 


            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 avril 2010 20:19

              Qu’est-ce que la croissance, c’est l’optimisation permanente de la consommation des énergies : Energie du travail, et énergie en tant que matière.

              C’est cette croissance qui permet de nourrir toujours plus de monde (alors qu’avant la guerre de 14-18 des famines existaient encore en Europe).

              C’est cette croissance qui permet de soigner plus de monde.

              C’est cette croissance qui permet à plus de monde d’avoir un logement décent et maintenant qui va permettre de le rendre économique en énergie.

              C’est cette croissance qui permet d’« importer » de la pauvreté par l’arrivée des populations du tiers monde, et de, tout doucement peut-être, les intégrer à notre croissance.

              Grâce à la croissance, une automobile coutait deux ans et demi de smic dans les années soixante, et n’en coute maintenant que six mois.

              La décroissance, c’est bien une idée de nantis, cramponnés à leur petits privilèges mesquins (les fameux avantages acquis) et qui vivent au dépend des plus pauvres.

              « Surtout que les plus pauvres le restent » pensent-ils. « Protégeons-nous derrière nos frontières, en édictant des lois empêchant les plus faibles d’avoir accès à nos ’avantages acquis’ ! »

              Le discours de la décroissance est un discours de haine qui ne veut pas dire son nom.


              • Croa Croa 13 avril 2010 23:04

                Libre... vraiment ?


              • gimo 13 avril 2010 23:05

                jesuisunhommelibre

                homme anchainé de ta sotisse !!!
                ne pas confondre progrès et croissance 
                et réfléchis un peu tu veux  !!!!
                la croissance est une affaire pour les financiers spéculations
                 et riches une fuite en avant
                sur le dos des autres
                le progrès c’est les bien smis a disposition des autres


              • FYI FYI 14 avril 2010 01:37

                Vous confondez la croissance qui représente la valeur ajoutée et la productivité résultat du progrès technique...


              • chapichapo 14 avril 2010 08:46

                La decroissance nous dit donc « avec moins de bien materiel nous serons plus heureux ».

                En somme le bonheur pour les decroissants depend mecaniquement de la quantite de bien disponible. En relation inverse certes, mais en relation quand meme.
                Et encore, le desinterret pour les biens materiels reste tout relatif. Rien ne ressemble plus a un fan de tuning vous parlant de sa bagnole qu’un ecolo decroissant parlant de son lombricomposteur ou des ses chiottes a la sciure.

                ’’Moins de bien plus de liens’’

                etes vous certain qu’en abaissant votre consommation de coupe ongle d’un tiers vous aurez plus de copains ?





              • sobriquet 14 avril 2010 13:49

                @chapichapo

                La Décroissance n’affirme pas que le bonheur dépend mécaniquement de la quantité de bien dans un sens ou dans l’autre. Elle nous propose de cesser de nous comporter comme des obsédés des possessions matérielles, de ne pas considérer celles-ci comme conditions principales de notre bonheur. Elle ne nie pas pour autant que des biens soient utiles.

                @jesuisunhommelibre

                La Décroissance n’est pas une idée de nantis. Parmi les Décroissants que je connais, beaucoup sont pauvres, régulièrement confrontés au chômage. Je crois (mais ça n’engage que moi) que cela a une une influence importante sur leurs opinions politique : ils ont cessé de croire aux promesses d’emploi de la croissance et on trouvé, souvent avec un certain succès, des moyens de vivre bien avec beaucoup moins de ressources. D’autres Décroissants de ma connaissance ont un emploi stable, mais se battent pour obtenir un 80%. Ils ne dépensent pas leur argent pour aller au resto ou en vacances de l’autre bout de la France, mais préfèrent manger bio ou s’impliquer davantage dans la vie associative.

                Par ailleurs, la croissance n’a jamais permis d’éviter des famines ou d’économiser de l’énergie. Au contraire, ce sont généralement les conflits pour l’accroissement des possessions, bénéfices, marchés, qui constituent la principale cause des famines. Et si la croissance permet une relative efficience énergétique, c’est seulement quand les ressources viennent à se faire rares et chères, faute d’avoir été trop sollicitées au bénéfice de la croissance.

                Ce n’est pas la croissance qui permet de soigner les gens, mais l’éducation, l’autonomie, et dans une moindre mesure, le progrès technique. Pour le reste, on ne fait guère que soigner les gens malades de la croissance : stress, environnement malsain, habitudes de consommations asujetties à la publicité.

                De même, la pauvreté des uns est très souvent le fruit de l’enrichissement des autres au nom de la croissance de l’activité, des parts de marché. La misère, le fruit de la dépossession des existences au nom de la quête acharnée de productivité.


              • chapichapo 14 avril 2010 14:55

                La Décroissance n’affirme pas que le bonheur dépend mécaniquement de la quantité de bien dans un sens ou dans l’autre. Elle nous propose de cesser de nous comporter comme des obsédés des possessions matérielles, de ne pas considérer celles-ci comme conditions principales de notre bonheur. Elle ne nie pas pour autant que des biens soient utiles.

                mais honnetement qui propose de se comporter en obsedes de la consommation ? Quelle film quel ideologie ? quel livre ? Qui place les liens humains en dessous des consommations materielles ? PERSONNE.





              • chapichapo 14 avril 2010 15:05

                Ce n’est pas la croissance qui permet de soigner les gens, mais l’éducation, l’autonomie, et dans une moindre mesure, le progrès technique. Pour le reste, on ne fait guère que soigner les gens malades de la croissance : stress, environnement malsain, habitudes de consommations asujetties à la publicité.

                Vous croyez qu’une hutte en bouse sechee avec des animaux de fermes partout, huit personne entasses, ou l on baise avec ses propre gosse a cote de soi, ou l’on vit dans des fumee de feu de bois bourree de dioxine sont un environnement sain ?

                c’est parce que 5% de la population suffisent a nourrir les 95%restant que l on peut entretenir une armee de prof, de medecin etc...


              • sobriquet 14 avril 2010 18:43

                Qui propose de se comporter en obsedes de la consommation ?

                Pour faire bref, la pub. Son discours omniprésent nous encourage à chaque instant à considérer des faits neutres comme des désagréments, et des désagréments comme des besoins à combler. La croissance ne peut pas se faire sans l’accroissement des marchés, et donc par la marchandisation de chaque aspect de notre existence. Elle n’a pas besoin de citoyens mais de consommateurs. L’idéal en terme de croissance, ce serait de trouver des gens prêts à payer pour que l’on brasse de l’air.


                Vous croyez qu’une hutte en bouse sechee avec des animaux de fermes partout, huit personne entasses, ou l on baise avec ses propre gosse a cote de soi, ou l’on vit dans des fumee de feu de bois bourree de dioxine sont un environnement sain ?

                Votre carricature est sans objet : la Décroissance ne concerne pas les pays « sous-développés », mais les pays développés comme la France. Par ailleurs, les bidonvilles sont souvent des co-produits d’une économie de croissance : l’industrialisation de l’activité agricole rend les petits producteurs non compétitifs demande moins de moins d’oeuvre, et oblige la population paysanne à s’exiler en ville d’en l’espoir de trouver un job. Les bidonvilles sont incomparablement plus malsains que les petites exploitations agricoles.

                De plus, la croissance occidentale n’a souvent été possible qu’au prix d’une politique internationale néo-colonialiste.

                C’est parce que 5% de la population suffisent a nourrir les 95%restant que l on peut entretenir une armee de prof, de medecin etc...

                Pas d’objection. La Décroissance n’est pas nécessairement un retour à la paysannerie. Mais avec moins de malades, on aurait besoin de moins de médecins. Ce qui ferait le malheur des industries pharmaceutiques.


              • chapichapo 14 avril 2010 20:49

                Pour faire bref, la pub. Son discours omniprésent nous encourage à chaque instant à considérer des faits neutres comme des désagréments, et des désagréments comme des besoins à combler. La croissance ne peut pas se faire sans l’accroissement des marchés, et donc par la marchandisation de chaque aspect de notre existence. Elle n’a pas besoin de citoyens mais de consommateurs. L’idéal en terme de croissance, ce serait de trouver des gens prêts à payer pour que l’on brasse de l’air.

                Si vous regardiez un peu les films entre les pub vous verriez qu’AUCUN ne valorise la richesse materielle au depend des relations humaines. Si vous ne retenez d’une soiree tele non pas les 2 heures d’intrigues amoureuses ou psychologique mais les 4 minutes de pubs pour le jambons vous avez un probleme. Et ce probleme n’est pas lie au systeme economique dans lequel vous vivez.
                Si vous me trouvez une seule fiction un seul roman une seule chanson qui sans ironie dit « il est plus important de posseder un lave linge que d’aimer son prochain » je m’achete des chiottes a la sciure ( promi). 
                j ai plutot l’impression que les gens dans le monde develope aiment leur enfants et ne les voient pas comme une source de revenu possible, j ai l impression que les gens se marient par amour et non par strategie et qu’il divorcent quand il ne s’aiment plus malgre une baisse considerable de niveau de vie materiel. 
                on ne peut pas dire qu’une societe qui concretement a pratiquement fait disparaitre les systeme de dote et de marriage aranges qu’elle a errode la sincerite des relations humaines.

                De plus, la croissance occidentale n’a souvent été possible qu’au prix d’une politique internationale néo-colonialiste.


                un metier a tisser actuel ( des machinerie enorme) produit autant de tissus que 2 a 3 MILLIONS de travailleurs manuels. Un megatruck utilise dans l’excavation des mine remplace chacun 10 000 travailleurs manuels. La moindre moissonneuse actuelle remplace 100 a 1000 travailleurs manuels.
                L’abondance materielle du monde occidental vient bien plus de ce type d’engin que d’une hypothetique exploitation neo coloniale.

                Sinon je n’ai absolument rien contre la decroissance comme projet de vie personnelle. Ni aucun liberal du reste. je suis en revanche assez sceptique sur sa recuperation politique par les collectivistes de tout poils.


              • sobriquet 15 avril 2010 14:32

                On est bien davantage confrontés aux pubs, dans la rue, la presse, à la radio ou à la télé, qu’on est confrontés au cinéma. De plus, la pub se réfère à notre réalité quotidienne, alors que nous savons prendre de la distance sur ce que nous voyons au cinéma. Enfin, le cinéma cherche à faire rêver, la publicité, à convaincre.

                Evidemment, les gens cherchent à s’aimer, etc. mais la manière de laquelle ces liens se construisent évoluent, et on se sent de plus en plus tributaires des biens de consommation pour satisfaire nos besoins non matériels, nos besoins d’amour, etc. Un enfant qui n’a pas la dernière trousse à la mode craindra d’être rejeté. On proposera à une jeune fille de faire des soins esthétique pour se sentir plus sûre d’elle. Un jeune homme se sentira incapable de séduire sans un peu de bling bling. Certains vont jusqu’à penser que si on n’a pas une Rolex à 50 ans on a raté sa vie ; cas extrême qui donne une idée de la relation qu’ont des gens bien plus modérés vis-à-vis de leurs possessions. Bien sûr, ce sont des besoins relationnels qui se cachent dernière tout ça, mais on se trompe si l’on croit que les biens de consommation sont indispensables à leur satisfaction.

                Concernant les machines qui remplacent avantageusement l’artisanat, il faut préciser qu’elles consomment une énergie dont le prix n’est pas sujet aux lois du marché. Elles n’ont pu se développer que parce que l’Occident a su faire main basse sur les champs pétrolifères au terme de la première guerre mondiale. Avantage stratégique majeur qui n’a pas quasiment été l’objet de négociations avec les peuples indigènes. Les champs uranifères du Niger, aujourd’hui encore, ne bénéficient quasiment pas à la population locale, et si, sous De Gaulle, on sait que la France obtenait l’uranium pour une bouchée de pain, aujourd’hui, on connaît mieux les dessous de table d’Areva et son implication auprès des milices locales que la teneur exacte des contrats.

                Citons encore les grandes exploitations agricoles sud-américaines, qui font la pluie et le beau temps sur le marché alimentaire mondial : les machines y sont extrêmement bien rentabilisées, mais sont la propriété de grandes capitalisations, souvent transnationales, qui n’hésitent pas à exproprier puis exploiter les paysans locaux.

                L’histoire du rouet indien est elle aussi très parlante.

                Le colonialisme a eu un plus grand impact sur l’amélioration de notre mode de vie que le progrès technique (qui lui est souvent tributaire). Aujourd’hui encore, nous ne jouirions pas d’un tel confort sans les comportements néo-coloniaux de nos États et de nos grandes capitalisations.


              • ddacoudre ddacoudre 13 avril 2010 22:10

                bonjour denis

                bon article judicieux ce rappel et bonne interrogation sur la croissance verte vu par les socialiste.

                http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=72467

                cordialement.


                • charlesmarc 14 avril 2010 09:44

                  pas beaucoup de temps malheureusement pour participer comme je le voudrais. Mais ce matin c’est jouable alors je me lance ...

                  Votre discussion fait échos à mes propres réflexions (mais avec un biais :) : je travaille dans la finance et nous avons créé notre (petite) société de conseil. Je parle de finance : aider nos clients à boucler leurs financements, leurs tours de tables. Je ne parle pas des Marchands du Temple ...
                  La pression sur une petite boite comme cela, en terme de taxes, de pression fiscale, de négociations est terrible. Le choix du système est soit la course à la croissance permanente pour générer du cash, au risque de se cramer, soit un combat difficile pour l’équilibre.

                  Peut on faire une allégorie de cette pauvre expérience avec la situation générale ici décrite ?

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