L’Union européenne est-elle prête à mettre fin aux sanctions antirusses ?
Les responsables européens ont réalisé que leur capacité à imposer des sanctions contre la Russie était épuisée. Ils n'en parlent pas officiellement, mais c'est le ton qui prévaut dans les coulisses européennes. Ils ne veulent pas non plus mentionner les véritables causes.
L'Occident est parvenu à la conclusion que les ressources en matière de sanctions contre la Russie étaient épuisées. Au sein de l'Union européenne, l'opinion se renforce que les nouvelles sanctions antirusses sont "terminées" car il y aura bientôt "plus d'exceptions que de mesures". C'est ce qu'a déclaré un responsable européen anonyme au journal Financial Times. Les politiciens européens ont encore peur d'en parler officiellement. Mais beaucoup de hauts fonctionnaires sont de cet avis. L'interlocuteur du journal indique que les domaines de l'économie russe qui ne sont pas touchés par les sanctions sont vitaux pour les pays de l'UE eux-mêmes. Par conséquent, lors de la préparation du prochain train de sanctions, seules les restrictions concernant l'élargissement de la liste des personnes et les mesures visant à renforcer les sanctions existantes sont examinées. De nouvelles sanctions ne sont pas attendues pour le moment.
En effet, les ressources en matière de sanctions semblent épuisées. L'Occident a déjà imposé les sanctions les plus sévères contre la Russie, allant du gel des réserves de change à l'embargo sur les exportations de pétrole et de produits pétroliers.
Mais les explications des responsables européens, selon lesquelles il n'y aura pas de sanctions car seuls les domaines de l'économie russe qui sont vitaux pour l'UE elle-même sont restés intacts, semblent trompeurs. En effet, le pétrole et les produits pétroliers, qui sont soumis à un embargo, étaient également vitaux pour les pays de l'UE. Cela a eu un impact négatif sur les biens et services en raison de la hausse des prix, pas seulement sur le chauffage et l'électricité, mais a également conduit à une inflation record et à une récession économique dans l'UE.
L'Europe a suivi les États-Unis et a expérimenté ces sanctions pour réaliser qu'elle s'était retrouvée sur un baril de poudre. Encore un faux pas et Bruxelles créera de ses propres mains une nouvelle crise énergétique, une nouvelle crise bancaire et, par la suite, une véritable crise économique dans toute l'UE. Tous ces foyers de maladie de l'économie européenne ont pu être atténués, mais pas complètement.
Les responsables européens ont réalisé que, d'une part, l'effet des sanctions s'est avéré beaucoup moins important qu'ils ne l'avaient prévu. D'autre part, les conséquences pour eux-mêmes se sont avérées beaucoup plus lourdes qu'ils ne le pensaient, et il ne vaut pas la peine de prendre davantage de risques avec leur économie et leurs citoyens qui souffrent déjà. L'UE se trouve dans un état si vulnérable qu'elle pourrait même ne pas survivre à un léger stress.
Les sanctions sont depuis longtemps très conditionnelles. L'importation est largement compensée par l'importation parallèle. L'exportation arrive sur les marchés européens sous la forme "non-russe". Dans certains cas, il y a eu un "changement" de fournisseurs : la Russie fournit du pétrole vers l'Est à la place de l'Arabie saoudite, et l'Arabie saoudite fournit du pétrole vers l'Ouest à la place de la Russie. La quantité de pétrole ne change pas dans ce cas. Cependant, la hausse des prix a suffi à provoquer une crise bancaire en Occident.
Sans aucun doute, les sanctions occidentales ont un impact négatif sur l'économie russe. Cependant, l'effet négatif annoncé par l'Occident ne s'est pas produit. Des sanctions ont été imposées contre des secteurs entiers de la Russie, mais cela ne les a pas tués, ils continuent de vivre. Parfois, les Européens ont même dû modifier les sanctions et introduire des exceptions. Par exemple, des exceptions ont été introduites pour le charbon, le pétrole et les produits pétroliers.
Jusqu'à présent, l'Europe n'a pas adopté de sanctions contre le gazoduc, le GNL et les diamants russes. Et l'UE ne peut pas adopter ces sanctions, car il y a des pays membres qui y sont fortement opposés. Et pas seulement parce qu'ils achètent du gaz russe ou du combustible nucléaire russe. Par exemple, l'Allemagne est opposée à ces sanctions. Elle l'est pour une raison très simple : les sanctions dans les domaines du gaz et du nucléaire frapperont toute l'économie européenne sans distinction, et en premier lieu l'allemande, en tant que plus grande de l'UE, à travers la hausse des prix des ressources énergétiques, leur déficit et le retour à la phase aiguë de la crise énergétique, qui a été quelque peu atténuée pour le moment.
Une autre erreur de calcul de l'Occident concerne son influence sur le monde entier. Elle est toujours grande, mais elle ne s'étend pas à l'ensemble du monde. Il n'est pas possible pour l'Occident d'isoler la Russie et de créer un régime de sanctions monolithique. Il n'y a pas de consensus mondial sur les sanctions contre la Russie. De nombreux pays sont prêts à coopérer et à commercer avec elle.
Aucune des attentes de l'Occident concernant les sanctions n'a fonctionné comme prévu. Les élites politiques se posent donc une question légitime : pourquoi les Européens devraient-ils souffrir à cause des sanctions si de toute façon elles n'ont eu aucun résultat sur la Russie ?
Les politiciens occidentaux ont peur parce que leurs citoyens posent de plus en plus de questions de ce genre. Pourquoi leur niveau de vie diminue-t-il, pourquoi le processus de désindustrialisation commence-t-il, pourquoi augmentent les prix et le coût de l'énergie, du chauffage, etc.
Les sanctions les plus importantes de l'UE ont effectivement déjà été adoptées, et les principaux efforts des responsables européens seront désormais axés sur la prévention de leur contournement, selon les experts. Cependant, cela ne signifie pas que de nouvelles restrictions sont exclues. Bien que les paquets de sanctions déjà adoptés aient entraîné la destruction presque complète des liens économiques entre l'UE et la Russie qui s'étaient développés au cours des dernières décennies.
Alexandre Lemoine
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31 réactions à cet article
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Attendons d’abord le résultat des contre offensives otanoukronazis et fachopoutiniennes (j’ai bon ?)
Soit ils sont kifkif bouriquo exequo donc attendons 2024 !
soit l’un des deux écrase l’autre
Dans ce cas on va bien s’amuser à regarder la tronche des losers
feront-ils leur auto critique ???
j’ai conservé toutes leurs déclarations dithyrambiques de chaque bord
allez tournez manège
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@Bendidon ... voila l’Ankou !
Que vont devenir les belles prostituées de L.C.I ?
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L Histoire a montré de nombreuses fois que les sanctions sont toujours contournées par ceux qui les subissent , et elles finissent même par renforcer les pays en les rendant résiliants et indépendants (développement de capacités propres, Non dépendance au dollar et aux risques systémiques du cartel financier international ). Le cas de l’Iran illustre bien mon propos. Dans le fond ces sanctions de l’Occident contre la Russie n’ont sanctionné que nous, c’est une terrible erreur d’avoir fait cela. Il va falloir payer la facture de leur inconscience, et on a pas fini de raquer !
Merci QUI ?
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@Joséphine
L’histoire a montré de nombreuses fois que les sanctions sont toujours contournées par ceux qui les subissentce n’est pas aussi simple. Les exemples de Cuba, de la Serbie, et surtout de l’Iran, démontrent que les dégâts occasionnés par les sanctions, sont très durs pour les peuples et amplifient le pouvoirs des dirigeants locaux.
Concernant le problème de la fin des sanctions, on oublie un point important, c’est celui de savoir si le « sanctionné » veut toujours continuer à commercer avec le « sanctionneur » ou s’il va lui expliqué que depuis ces sanctions, le dit sanctionné s’est aperçu qu’en fait, il se passe très bien de ne plus pouvoir commercer avec le sanctionneur, et même qu’il y gagne plus à ne plus travailler avec l’autre.
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@goc
L’effet pervers va à mon sens beaucoup plus loin. Aujourd’hui bon nombre de dirigeants, que ce soit d’entreprise ou d’état gèrent par les risques, ils prennent les mesures nécessaires pour les atténuer ou les éliminer.Concernant le problème de la fin des sanctions, on oublie un point important, c’est celui de savoir si le « sanctionné » veut toujours continuer à commercer avec le « sanctionneur » ou s’il va lui expliqué que depuis ces sanctions, le dit sanctionné s’est aperçu qu’en fait, il se passe très bien de ne plus pouvoir commercer avec le sanctionneur, et même qu’il y gagne plus à ne plus travailler avec l’autre.
Les pays occidentaux ont démontré une chose : soit vous suivez nos directives, soit on vous sanctionne.
Ce message très clair est aussi perçu par les pays qui ont des relations avec nous et qui commencent à se poser la question de leur propre autonomie décisionnelle. Or il s’avère que l’histoire et encore plus aujourd’hui, ces pays ont les capacités de faire un autre choix. Si en effet l’économie mondiale était fortement centrée sur les USA et l’Europe, son épicentre c’est déplacé et il existe aujourd’hui des pays qui offrent une alternative et des solutions différentes.
La dédollarisation et la diminution des réserves en Euro dans le monde sont lancées. Il reste évident que les pays tiers vont se poser la question de savoir s’il convient de continuer à fournir des pays absolument pas fiables en ressources naturelles, sachant qu’ils peuvent réduire ou arrêter les marchés unilatéralement quand cela leur convient. Le risque est identifié, il faudra voir quelles contre mesures seront mise en œuvre dans les pays tiers (hors occident).
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Les sanctions économiques n’ont jamais réussi à atteindre les objectifs visés. Cuba sous sanctions pendant des décennies n’a pas mené à un changement de régime et plus de dix ans de sanctions sévères contre l’Irak n’ont pas empêché (cela n’était pas le but aussi) une invasion de ce pays.
Les sanctions ont violé tous les règlements de l’OMC et montré le danger extrême de détenir des euros comme des dollars à la planète entière. Par ailleurs les russes ont la mémoire du sort qui leur fut réservé après la chute du mur (un plan Marshall pour l’Allemagne nazie défaite et « tu te démerdes » (dixit J. Sachs) pour la sortie du communisme, par ex) ou les pseudo « accords de Minsk ». C’est une aubaine de plus pour l’industrie russe de pouvoir se développer à l’abri d’un protectionnisme imposé par ceux qui avaient un intérêt fondamental à garder les frontières russes grandes ouvertes, pour la fourniture de ressources comme pour le marché qu’ils représentaient.
Notre principal adversaire économique était clairement la Chine, avant cette guerre et nous avons tout fait pour leur garantir un fournisseur attitré en ressources multiples bon marché qui nous sont désormais inaccessibles.
Energie plus chère et main d’oeuvre plus chère, nous nous sommes préparés un déclin radieux sur la scène mondiale...
Il est difficile d’être plus inconsistant en matière d’intérêt géopolitique pour aboutir à un résultat (pour nous et les USA) qui seraient plus désastreux encore.
Mais vu la qualité de nos dirigeants ont peut garder l’espoir de faire pire encore.-
@jjwaDal
Je ne sais pas vraiment quelles sont les raisons derrière les sanctions. Mais prenons un cas : l’embargo sur les médicaments contre l’Irak pendant 10 ans de la part des occidentaux.Les sanctions économiques n’ont jamais réussi à atteindre les objectifs visés.
Qu’est-ce que cherchait l’occident ? Au final, selon l’ONU et indépendamment des dizaine de milliers morts parmi la population civile adulte, cela a contribué à tuer 500 000 nouveaux-nés. C’est efficace si on veut atteindre le niveau de surpopulation d’une nation, c’était peut-être le but recherché
Mais jamais les sanctions économique n’ont fait plié un état économiquement, ce n’est qu’une politique de terreur, du terrorisme économique.
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@jjwaDal
’’Notre principal adversaire économique était clairement la Chine, avant cette guerre et nous avons tout fait pour leur garantir un fournisseur attitré en ressources multiples bon marché qui nous sont désormais inaccessibles’’
Bien vu, et d’autres pays émergents en ont aussi profité en tant qu’intermédiaires vis à vis des pays sanctionneurs, en prenant leur marge au passage.
On s’est tiré des balles dans le pied au fusil mitrailleurs ! -
.@Christophe
Les sanctions passent pour avoir tué un million d’Irakien, mais cela aurait pu être dix, cela « le valait bien » pour les ordonnateurs de celles-ci.
C’est du terrorisme économique sans autre but que de faire des exemples visibles pour « les autres ».
Cela fait plus de dégâts que les bombes et les missiles et aucun gros titre de journal encore moins la une des journaux télévisés pendant des mois.
Vu que nous n’avons ni ressources minières significatives, ni sources d’énergie significatives, le jour où le reste du monde nous fera goûter à ce menu, nous pourrions regretter de l’avoir fait digérer à tant de pays .. -
Faudrait d’abord que ces gros cons de russes cessent de nous traiter de nazis qui, pourtant, ont bien inspiré ces ordures
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@Antoine
Les Russes disent (avec une certaine exactitude) que l’Ukraine recèle des mouvements Nazi mais elle n’a jamais prétendu que l’UE était gouvernée par des Nazis.
A moins que vous soyez vous même Ukrainiens ?
Le régime soviétique (et pas la Russie) a effectivement facilité l’éclosion du nazisme en Allemagne , sans parler du pacte Germano Soviétique de 1939.
Ceci dit , si on veut faire des remarques historiques, il faudrait aussi rappeler que c’est l’empire Allemand qui à introduit Lenine en Russie en 1917 pour semer le chaos communiste avec succès et fair sortir les Russes de la guerre.
Un retour du berger à la bergère donc. -
@Antoine
Visiblement l’histoire occidentale c’est vraiment pas ton domaine
dommage. -
@Nicolas36
Le régime soviétique (et pas la Russie) a effectivement facilité l’éclosion du nazisme en Allemagne , sans parler du pacte Germano Soviétique de 1939.ha oui, c’est nouveau ca vient de sortir de la fabrique à mensonges des états-unis !
il ne faut quand même trop raconter de mensonges, ca fait Goebels -
@chapoutier
on ne peut cependant passer sous silence la coopération franche et loyale entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique entre l’été 39 et le début 41, qui a facilité aux nazis la prise de la Pologne (qu’ils se sont partagée) et l’invasion des Pays Bas, la Belgique et la France. L’URSS a absorbé les Pays Baltes et un morceau de la Finlande lors de cette joyeuse amitié. -
@Eric F
je vous avais déjà dis que je ne vous répondrai pas, cela suffit les demis mensonges biaisés.
_ sous silence la coopération franche et loyaleMéthode Goebels que la votre, Union Soviétique de Staline à fait beaucoup d’erreurs mais « franche et loyale » faites donc moi rire. c’est donc l’Union Soviétique qui d’après vous a permis à hitler d’envahir les pays-bas, vous etes un révisionniste anticommuniste et haineux de la Russie qui se déguise sous les airs d’un grand père ahuri .
la Finlande allié aux nazis a envahi l’URSS avec Hitler et a provoquée la mort de dizaine de milliers de Russes par la famine à Leningrad ( Saint Petersburg) .
juste pour rigoler, la Finlande est de nouveaux en guerre contre la Russie du fait de son adhésion à l’Otan, elle à déchirer les traités anciens et la paix n’a jamais été signée entre l’URSS et la Finlande
jolie bordel juridique
en fait vous etes totalement dépité que l’URSS ai vaincu seule les nazis cela vous fout les boules vous etes comme le crypto nazi mozart raciste anti russe comme les nazis et les anglais
vous etes prié de ne pas polémiquer avec moi, je vous l’avais déjà stipulé, j’évite de parler aux nazillons cachés ou déclarés
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@Eric F
Comme le fait que les USA ont approvisionné l’Allemagne Nazie jusqu’à Pearl Arbor ...on ne peut cependant passer sous silence la coopération franche et loyale entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique entre l’été 39 et le début 41
Comme je l’ai écrit il y a peu toutes les nations se battent pour leurs intérêts propres, il n’existe aucune règle que celles dont certains veulent bien croire mais ça reste leur problème.
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@chapoutier
L’URSS s’est défendue quand son comparse de la veille l’a attaqué. Après une période de débandade, elle s’est reprise et courageusement défendue, puis contre-attaqué et a eu un rôle essentiel (mais pas seul) dans la défaite des nazis.
Mais on n’a pas vu un soldat soviétique à nos côtés sur les fronts de l’Ouest, pas plus en 40 qu’en 44, n’en déplaise au révisionnisme néo stalinien.Pointer les accointances de l’URSS avec le nazisme entre 39 et 41 n’est pas de l’anti-russisme, puisque l’Ukraine faisait elle aussi partie de cette union.
Je ne partage pas le point de vue de Mozart sur l’actuel conflit, ayant une approche ’’non alignée’’ : je reproche à l’occident ses provocations, à l’Ukraine sa politique intérieure anti-russophone, et à la Russie son attaque. Et je suis pour l’arrêt de l’escalade des fournitures et pour une solution négociée.
Concernant la Finlande, elle n’est pas le seul pays de la région à demander un parapluie protecteur, mais ce déplacement du centre de gravité otanesque vers l’Est met l’Europe occidentale dans une situation de danger qui n’existait pas auparavant, il faudrait nous mettre en congé de cet organisme.
Vous êtes prié de ne pas pratiquer l’amalgame, moins encore l’intimidation, et pas du tout l’invective ! Vous vous croyez donc le commissaire politique de ce site ?
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@Christophe
On est d’accord que chaque pays voit avant tout ses intérêts, mais que leurs supporters ne viennent pas nous faire la leçon en cachant les turpitudes de l’histoire. -
@Eric F
je vous demande simplement de m’oublier, faites comme si je n’étais pas là, ignorez moi -
@chapoutier
Vous faites des questions personnelles alors qu’il s’agit de débats d’idées, je me positionne sur les sujets abordés, comme chacun. -
@Christophe
A propos des relations entre les USA et l’Allemagne entre 1939 et Pearl Harbour fin 1941, vérification faite, il y a eu en effet le maintien de relations au niveau diplomatique et commercial, mais pas de fourniture militaire. Au contraire les USA avaient des accords préférentiels avec le Royaume Uni pour leur fournir des armes. En outre, dès septembre 1941, les forces américaines avaient ordre de tirer sur les forces navales et aériennes allemande qui survoleraient leur territoire ou menaceraient leurs navires commerciaux (référence) -
Les Occidentaux sont effectivement dans une impasse dont personne ne connait l’issue.
L’objectif des sanctions était de contraindre immédiatement les Russes d’arrêter l’opération spéciale entamée contre l’Ukraine.
Il est certain que l’UE (et pas les USA) étaient naïvement persuadés que les Russes sous la menace de perdre leurs revenus gaziers et pétroliers feraient marche
arrière .
C’e fut un très mauvais calcul. l’UE a entamé une boule de neige qu’elle ne contrôle plus.
L’affaire du gaz est loin d’être soldée. La panique d’achats de fin 2022 qui a fait exploser les prix de l’énergie risque fort de recommencer d’ici l’été 2023.
Pour ce coup là les stockage de gaz seront épuisés d’ici l’automne et la livraison de gaz Russe tombée à zéro.
L’Allemagne et d’autres sont encore loin de disposer des terminaux de LNG en nombre suffisant pour combler ce déficit. Les prix vont de nouveau flamber avec une seconde vague de faillite et la crise sociale d’accompagnement en pire qu’en 2022.
Le prix du pétrole qui est maintenu par la baisse de production risque de continuer de se maintenir à des niveaux élevés. La fable du cadrage à 60€ à fait long feu.
Les livraisons Russes énergétiques sont simplement revenus au niveau de de 2020 ni plus ni moins après une année 2022 pharaonique en terme de revenu.
Le seul point actuel au sujet des sanctions est que la Fédération de Russe encaisse un déficit de 27 Milliards au premier trimestre 2023. Ceci du aux couts de la guerre mais rien ne démontre que pour le reste la Russie ne remplace pas les liens d’origine avec l’EU et les USA à marche forcée.
Au vu des ressources énergétiques, minières et agricoles de la Russie il semble puéril d’imaginer terrasser ce pays le plus étendu du monde par des sanctions économiques fussent elles à long terme.
De surcroit si effectivement le pouvoir Occidental a encore le bras long, une quantité non négligeables de pays du monde se désolidarisent et souhaitent échapper à l’hégémonie.
Pour le moment , le conflit militaire par délégation contre les Russes n’impact que peu la géopolitique sinon de voir la Chine s’imposer de plus en plus.
En cas de déroute militaire Ukrainienne c’est la crédibilité de l’OTAN, des USA et de l’UE qui risque de prendre un grand coup.
On verra à ce moment là le retournement de veste de nombreux pays y compris en Europe.
Pour le quart d’heure déjà 50% des échanges se font en Yuan au détriment de l’USD et c’est arrivé à grande vitesse. La crédibilité du Dollar s’effrite , il suffit de voir le cours des assurances CDR qui s’envolent.
Qui va acheter de la dette Américaine d’ici fin 2023 ?
C’est la vraie question de l’efficacité supposée des sanctions. Evidement personne ne l’évoque car c’est trop chaud.
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@Nicolas36
« Le prix du pétrole qui est maintenu par la baisse de production risque de continuer de se maintenir à des niveaux élevés ».
Pour le moment les experts une fois de plus se sont trompés. Début Janvier on nous prévoyait une explosion du prix des produits raffinés (en particulier le GO) dès la mise en application de l’arrêt d’achat du pétrole à la Russie fin mars.
Depuis 15 jours si le prix de l’essence se maintien vers 1.90/l, le prix du GO lui redescend vers 1.72/l
Le prix du baril à ce jour 28/02/2023 est à 73 dollars https://prixdubaril.com/
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« Aucune des attentes de l’Occident concernant les sanctions n’a fonctionné comme prévu. Les élites politiques se posent donc une question légitime : pourquoi les Européens devraient-ils souffrir à cause des sanctions si de toute façon elles n’ont eu aucun résultat sur la Russie ? »
... C’est la fameuse scène montrant Coyote en train de courser Bip Bip, savez ?
https://images.app.goo.gl/ZnMhu96sHdRAgtAQ6
... Il croit l’attraper, il crie victoire, quand il s’aperçoit qu’il est au-dessus du précipice, voyez ?
... Le reste de la planète se fend la poire depuis un moment déjà, car le reste de la planète a vu depuis longtemps que Coyote moulinait dans le vide... Arf !
Sauf l’U.E.-
@I.A.
WONDER LAYETTE est l’image parfaite de cette Europe du vide en attendant avec son mec une nouvelle plandémie pour mieux soumettre les brebis galeuses, les moutons noirs et les loups solitaires !!! hum -
Mouais
C’est surtout un enorme fail sur tous les tableaux, je comprends qu’ils n’évoquent pas trop le sujet publiquement, j’aurai aussi du mal à assumer un niveau de connerie aussi high level
> Les sanctions n’ont servi strictement à rien du point de vue russe, à part les chatouiller vite fait sur le plan économique (alors de là à les mettre à genoux, va falloir encore quelques cols roulés)
> La quasi totalité des pays du monde ont dit... Euh ben non en fait ! Alors qu’il ya quelques années, qd l’occident exigeait, les autres disaient oui bwana ! Du coup c’est révélateur en creux de la situation : ils ont misé sur l’autre cheval, preuve s’il en est que nous on est morts
> Oui, nous, parce qu’on a eu la bonne idée de jouer contre nos propres interets et au profit exclusif (mais temporaire) des USA. Ce qui nous coute horriblement cher (gaz de schiste notamment) mais altère considérablement les perspectives diplomatiques avec l’autre bord (composé de l’essentiel des nations et de la population de la planete, rappelons le)
> Pendant ce temps là, on s’est suicidés purement et simplement sur le plan economique, entre l’inflation, les matieres premieres, l’energie, les débouchés commerciaux, etc... On a dépouillé nos faibles moyens militaires que maintenant on doit reconstituer au detriment d’autres budgets autrement plus importants pour la population,
Bref, on est apparus pour ce que l’on est. Des couillons manipulés par leur soit-disant allié l’oncle sam, qui se rendent pas compte qu’ils jouent contreleur camp, propagandistes, révisionnistes, à la parole peu fiable (remise en question du droit de propriété, qui est sacré mais peut s’évanouir très vite puisque les saisies ont été opérées sur des biens privés appartenant à des ressortissants russes), ne respectant pas les traités qu’on a nous mêmes fait adopter, enfin bref des gens peu recommandables, dont les perspectives démographiques, économiques, sociales, politiques, sociétales, etc... sont désastreuses, et qui ne bénéficie que d’une rente de situation liée à la politique colonialiste et l’exploitation des pays du monde et de leurs ressources
Perso, si je devais choisir de m’associer avec quelqu’un ce serait pas l’OTAN...
La question qui demeure : mais qu’est ce qu’on est allés foutre dans ce merdier, dans l’interet de qui, décidé par qui, et pour obtenir quoi ?
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moi j’me demande quand l’union européenne et sa bande de bras cassés va mettre fin aux sanctions crapuleuses contre les populations européennes, green deal, farm to fork, et autres imbécilités destructrices que ces crétins non élus nous concoctent avec frénésie
je n’avais jusqu’ici jamais envisagé l’éclatement de la communauté européenne, à force ces cloportes vont la faire exploserf
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L’Union Européenne ne mettra fin à rien du tout vu qu’elle est dirigée par un ramassis de tarés et de limaces.
Pour mettre fin aux sanctions ce sont les peuples qui devront se bouger le cul pour se doter de structure politiques qui défendront leurs intérêts.
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Je ne sais pas si elle est prête à ce virage, mais la musique de fond de l’information a légèrement changé, le curseur a un peu glissé de la propagande vers le journalisme : le Parisien a fait un article incroyablement détaillé sur les difficultés de conscription forcée en Ukraine, et France-info a cité les neuf victimes du bombardement sur Donetsk — sans quand même signaler qu’il n’y avait aucune cible militaire... Et LCI a cité des victimes mais sans donner le nom de la ville... Pour eux, c’est quand même une remarquable tentative d’honnêteté !
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Turquie : Le plus grand navire de guerre, TCG Anadolu, quitte Istanbul pour la mer Noire Le navire, qui est le premier porte-drones armés au monde, a quitté le port de Sarayburnu et est passé devant le palais de Dolmabahce à Istanbul.
https://www.trtfrancais.com/actualites/turquie-le-plus-grand-navire-de-guerre-tcg-anadolu-quitte-istanbul-pour-la-mer-noire-12941645
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