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Accueil du site > Tribune Libre > L’épopée des Atlantes, capitale Gergovie

L’épopée des Atlantes, capitale Gergovie

En un seul jour, en une seule nuit, tous les guerriers grecs furent engloutis sous la terre et l'île Atlantide disparut, submergée par les flots.

Non ! Platon, l'Atlantide n'est pas morte. Elle renaît sous le nom de Gaule. Incroyable mais vrai ! Toi, un des plus grands philosophes de tous les temps, comment as-tu pu croire à un tel cataclysme ? Est-ce sur la foi d'un rapport militaire établi par un général vaincu qui n'aurait trouvé que cette excuse pour justifier la perte de son armée ? Est-ce sur la foi du compte-rendu d'une expédition maritime malheureuse qui se serait engagée et perdue dans le marais poitevin ? Il doit bien y avoir une raison. A l'époque où je date ton histoire, dans les années d'avant 509, les volcans d'Auvergne étaient éteints. http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=125469

Bref, si l'on en croit ton témoignage, il nous faudrait donc admettre que tu donnes aux habitants de la Gaule d'avant - 509, le nom d'Atlantes. Il nous faudrait donc admettre que ce n'est qu'ensuite que le nom celte s'est imposé. En effet, si le nom celte apparaît pour la première fois vers - 517 sous la plume d'Hécatée de Millet, il faut remarquer, premièrement, que c'est seulement pour nommer les habitants d'une ville, Bibracte, deuxièmement que ce n'est qu'ensuite que le mot a désigné les habitants au nord du cours supérieur du Rhône et que ce n'est qu'ensuite que le mot s'est généralisé. Wikipédia s'entête à ne pas vouloir tenir compte de mes avertissements. Hérodote (Vème siècle) n'a jamais dit que les Celtes occupaient un territoire depuis le détroit de Gibraltar jusqu'aux sources du Danube. Il a seulement dit qu'il les localisait près de Bibracte (Mont-Saint-Vincent, en Bourgogne du sud). En outre, en donnant aux habitants de Gergovie le nom de Kinèsioi, il nous apprend que les Celtes ne s'y trouvaient pas encore. http://bibracte.com/mon_histoire_de_la_gaule/de_la_veritable_origine_des_celtes.html

Qu'en conclure ? Si l'on raisonne dans la pensée de M.de La Palice, la conclusion est que les habitants de la Gaule étaient connus sous le nom d'Atlantes avant l'an 509, et qu'ensuite, ils prirent progressivement le nom de Celtes.

Or que dit Strabon (Géographie, IV,2,3) : "qu'à l'origine, les Arvernes avaient étendu leur domination jusqu'à Narbonne et jusqu'aux frontières de l'empire marseillais. Ils avaient soumis les peuples jusqu'aux Pyrénées, jusqu'à l'océan et jusqu'au Rhin.” Sous réserve que la phrase de Strabon ait été bien traduite, elle est en contradiction avec ce que dit César, à savoir que "l'autorité antique suprême avait été aux Héduens". Mais l'objection tombe dès lors que l'on comprend que César est dans un temps court et qu'il a choisi de redonner son autorité à Bibracte face à une Gergovie qui la lui avait ravie avec l'élection de Celtil comme druide suprême.

On peut donc conclure, à juste raison, que Strabon rappelle bien les temps anciens de l'épopée atlante qu'évoque Platon, alias épopée arverne, capitale Gergovie, au Crest.

Je vous présente ci-dessus la plus fantastique représentation qui nous soit parvenue de Gergovie. La légende du Louvre dit ceci : Persée (à gauche, portant un chapeau et des bottes ailées, avec la kibisis sur l'épaule) détourne le regard pendant qu'il tue Méduse, représentée ici comme un centaure femelle. Détail d'un pithos orientalisant à reliefs. Date vers 660 av. J.-C. Technique/matériaux terre cuite. Origine : Thèbes, Boétie.

En - 660, nous sommes donc à l'époque de l'Atlantide si l'on suit mon interprétation. La Gorgone, Gorgona, c'est Gergovia (cf. Gorgobina, la petite Gorgone, fille de Gergovie, aujourd'hui le mont Beuvray). Cette tête de Gorgone est celle que les guerriers arvernes portaient sur leurs boucliers (les guerriers celtes/éduens avaient la tête du lion comme emblème). Cette tête de Méduse, autre nom, pétrifiait l'adversaire imprudent qui osait la regarder. La tête de la Gorgone représentée ici correspond à la forteresse qui se dressait sur l'éperon du Crest, la croupe de l'animal au plateau allongé de La Serre. La pointe de l'épée est dirigée vers l'endroit le plus favorable à une attaque, l'endroit sensible, le moins abrupt, celui que César a choisi pour attaquer beaucoup plus tard. Cette image nous révèle également la tenue d'une femme de Gergovie, une robe de laine tissée qu'il faut imaginer de couleur pourpre, la couleur royale des Phéniciens. Remarquez enfin, en haut et à droite, la salamandre arverne, indication et preuve irréfutable.

En haut, à gauche, médaille de Pixtillos, alias Rixtillos, druide suprême de la Gaule, père de Vercingétorix, frappée pour sceller ou renouveller la réconciliation de la cité arverne avec Rome, après la défaite de Bituit (ancienne collection de M. Hucher). On y voit représentée la louve romaine qui allaita Romulus et Rémus, ainsi que la salamandre de Gergovie. En haut, à droite, chapiteau d'une colonie arverne installée à Lavaudieu. La salamandre puise sa nourriture dans le sac de semences du semeur céleste ; sur l'autre face, non visible, elle puise la bonne parole de la bouche même de Dieu. En bas, à gauche, croquis représentant le relief très particulier de l'éperon du Crest et du plateau de La Serre en forme de corps de salamandre... ou de serpent. En bas, au centre, Persée tuant Méduse. Métope du temple de Sélimontée, vers 520 av.J.C. Musée nationale de Palerme. Mon interprétation : soutenus par les cités de Grèce (Athéna, à gauche) les colons grecs supplantent les Phéniciens sur les côtes méditerranéennes de la Gaule. Ils poussent leur offensive jusqu'à tenter un coup de main sur Gergovie afin de libérer les populations éduennes de Chalon (le cheval d'Epona) prisonnières de la Gorgone. Hésiode dit que Pégase (Chalon ou la Gaule nouvelle) serait née du sang de la Gorgone, autrement dit : de cette action de guerre. C'est ce que dit également le diadème du cratère de Vix.

En 520 av. J. C., nous sommes dans le conflit qu'évoque Platon... dans le sens de l'interprétation que je fais de son récit.

Mais alors, si le nom Atlante a disparu pour être ensuite supplanté par le mot celte - qui désigne, au départ, les habitants de Bibracte - ne serait-ce pas le moment singulier où Bibracte l'emporte sur Gergovie, les Eduens celtes sur les Arvernes ? Et cela, bien que le bouclier du musée de New York plaide pour le combat commun.

Mais alors, ce cratère de Vix, daté de vers l'an -510, à peu près à l'époque du traité de - 509 qui mit fin au conflit, faut-il l'attribuer aux Atlantes arvernes ou aux Arvernes bientôt celtes ? En tout cas, certainement pas à une Grèce qui l'aurait envoyée au mont Lassois pour en faire cadeau à un chef de tribu gauloise, comme cela est encore dit. Et les terrifiants lions éduens des chapiteaux de Mont-Saint-Vincent, à droite, et de Gourdon, en dessous, n'ont-ils pas inspiré la tête de lion du bouclier de New York ? 

Enfin, ces Atlantes, ont-ils existé ailleurs que dans le texte de Platon ?

De l'origine des Atlantes.

Essayons de raisonner d'une façon logique. Puisque les informations dont nous disposons nous viennent principalement des textes grecs, mettons-nous dans l'esprit des Grecs. Les Grecs ont parcouru très tôt la mer Méditerranée aux flots beaucoup plus calmes que ceux de l'Océan, la grande mer longtemps inconnue. Le détroit de Gibraltar, alias "colonnes d'Hercule" était, pour eux, la porte qui ouvrait sur l'aventure, une aventure risquée, mystiquement risquée. Les anciens Grecs étaient des poètes. Rien de tel pour enflammer les esprits que d'imaginer que cette porte était encadrée par deux colonnes immenses qui, non seulement l'encadraient, mais qui, en outre,  soutenaient la voûte du ciel. Ces pieds de colonnes, ils sont allés les chercher sur le mont Abyle, à gauche, et sur le rocher même à droite. Puis, pour ne pas décevoir le peuple, ils sont allés les chercher toujours plus loin, à gauche et à droite. Et c'est ainsi qu'ils ont remonté, à gauche, la chaîne de montagnes d'Afrique du Nord qui a conservé le nom d'Atlas, et plus tardivement, à droite, les montagnes de l'Europe juqu'au pays des volcans d'Auvergne qui ne l'ont pas conservé. L'Atlas, c'était donc la muraille dressée par les dieux qu'on ne pouvait franchir que par une porte. Et les habitants que les dieux y avaient installés, les Grecs les ont appelés "Atlantes", d'où le nom "Atlantide" donnée au continent de droite et d'Atlantique donnée à l'Océan. Franchir la porte et contourner la barrière divine pour aborder le continent par derrière, c'était, pour ainsi dire, découvrir un autre univers, le pays de la naissance des dieux (des dieux que les Phéniciens avaient amenés, ce que les Grecs de Platon ne savaient pas ou avaient oublié).

Les Atlantes étaient aussi des poètes et comme ils se sont vite rendu compte qu'il n'y avait pas de colonnes - sauf peut-être, plus au nord, en Angleterre - ils ont enrichi la légende et ils se sont représentés, en tant qu'héritiers d'Atlas, soutenant la voûte du ciel avec le secours bienveillant des dieux... énorme responsabilité ! (chapiteau de Mont-Saint-Vincent/Bibracte).

Le combat des Atlantes contre les Amazones.

Les Atlantes habitaient donc de part et d'autre du détroit. Quand, reprenant des textes plus anciens, Diodore de Sicile écrit que les Atlantes d'Afrique étaient les mieux policés de la région, cela concerne les implantations atlantes, à gauche du détroit ; mais quand il précise que ces Atlantes habitaient un pays riche et rempli de grandes villes, cela désigne les Atlantes d'Europe. Quand il ajoute que ces Atlantes prétendaient que c’est sur les côtes maritimes de leur pays que les dieux ont pris naissance, il rejoint et confirme le texte de l'Atlantide de Platon.

Quand Diodore de Sicile situe les Amazones vers les extrémités de la terre, à l’occident de l’Afrique, au couchant d’un lac (Bin el Ouidane ?), au pied de la plus haute montagne que les Grecs appellent Atlas et qui domine sur l’océan, il les rapproche des Atlantes jusqu'au contact des armes. Reprenant les textes anciens, Diodore conclut : les premiers peuples qu’elles attaquèrent furent, dit-on, les Atlantes. Diodore a bien dit : dit-on, ce qui signifie qu'il se réfère à des textes très anciens qu'il ne comprend peut-être pas toujours très bien.

Question : les Atlantes de Gergovie sont-ils intervenus pour secourir les Atlantes d'Afrique contre ces Amazones dont Diodore dit qu'elles ont surpassé toutes les autres par leurs exploits ?... et à une époque qui a précédé de plusieurs siècles la guerre de Troie (cela nous fait remonter très loin dans le temps, livre III, XXVII).

Myrine, reine des Amazones, assembla contre eux une armée de trente mille femmes d'infanterie et de deux mille de cavalerie... Ayant fait une irruption dans le pays des Atlantides, elles vainquirent d'abord en bataille rangée les habitants de la ville de Cercène, et étant entrées dans cette place pêle‑mêle avec les fuyards, elles s'en rendirent maîtresses...

... comme les Atlantes étaient souvent attaqués par les Gorgones, cette autre nation de femmes qui étaient leurs voisines et qui tâchaient d'égaler en tout les Amazones, la reine Myrine voulut bien les aller combattre dans leur pays à la prière des Atlantes. Les Gorgones s'étant rangées en bataille, le combat fut opiniâtre, mais enfin les Amazones ayant eu le dessus, elles passèrent au fil de l'épée quantité de leurs ennemies et n'en prirent guère moins de trois mille prisonnières... Des Atlantes vaincus qui se seraient ralliés aux Amazones pour se retourner contre les Gorgones ? Quelle histoire !

... Les Gorgones s'étant relevées dans la fuite, furent attaquées encore une fois par Persée fils de Jupiter ; Méduse était alors leur reine. Nous revenons ici à l'histoire connue (cf. ma première illustration). Mais enfin cette nation et celle des Amazones furent détruites l'une et l'autre par Hercule lorsqu'étant passé dans l'Occident (idem)...

Enchaînant le livre suivant (livre III, XXIX), Diodore nous relate ensuite l'histoire des dieux selon les Atlantes, une histoire étonnement semblable à celle de Platon.

Note. Je ne doute pas que mes contradicteurs habituels vont m'objecter que tout cela se passe en Afrique. Alors, qu'on m'explique pourquoi Diodore y évoque un fleuve Eridan ; un fleuve Eridan (le Rhône) qui se trouverait en Afrique !!! Bizarre, bizarre.

Tout cela est bien bizarre !

Héraclès combattant les Amazones, détail d'une amphore attique à figures noires, v. 530-520 av. J.-C. musée du Louvre, reproduction wikipédia.

Croquis de l'auteur. Photos de chapiteaux : www.romanes.com et www.art-roman.net. Autres photos : wikipédia. Persée tuant méduse : photo http://madmegblog.blogspot.fr/2008/06/mduse-ptrifie.html


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71 réactions à cet article    


  • Antenor Antenor 13 novembre 2012 10:17

    .« .. comme les Atlantes étaient souvent attaqués par les Gorgones »

    Les Celtes ne peuvent donc être à la fois les Atlantes et les Gorgones. Si Gergovie est une gorgone comme vous le supposez dans d’autres articles alors les Atlantes ne peuvent-être que leurs voisins occidentaux : les Tartessiens.

    En fait, les Gorgones symboliseraient même les peuples qui ont précédé les Celtes en Gaule étant donné que les Celtes n’apparaissent qu’après le passage d’Héraklès vainqueur de Géryon, ce dernier étant le petit-fils de Méduse décapitée par Persée.

    L’armée grecque vainqueur des Atlantes, c’est d’ailleurs peut-être Persée qui transforme Atlas en pierre avec la tête de Méduse.


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 11:27

      @ Antenor

      Vous dites : En fait, les Gorgones symboliseraient même les peuples qui ont précédé les Celtes en Gaule étant donné que les Celtes n’apparaissent qu’après le passage d’Héraklès vainqueur de Géryon, ce dernier étant le petit-fils de Méduse décapitée par Persée.

      Géryon était fils de Chrysaor, lequel est né du sang de la Méduse ainsi que le cheval Pegase. Si Pegase nous conduit à la Gaule de Chalon (Epona), Chrysaor et Géryon nous conduisent à l’Espagne. Héraklés, après avoir été le vainqueur de Géryon, aurait ensuite bâti Alésia (Bibracte) au pays des Celtes (c’est possible mais cela peut être une récupération). Remarquons d’abord que Diodore de Sicile (Ier siècle av.J.C.) a raison de placer Bibracte au pays des Celtes, mais pas Gergovie au temps de Méduse. Reste la question des démélés de Persée avec Méduse/Gorgona/Gergovie.

      Vous dites : Les Celtes ne peuvent donc être à la fois les Atlantes et les Gorgones. Si Gergovie est une gorgone comme vous le supposez dans d’autres articles alors les Atlantes ne peuvent-être que leurs voisins occidentaux : les Tartessiens.

      Moi : Les Celtes sont à l’origine, les habitants de Bibracte (l’Alésia récupérée d’Héraklès). Gergovie ne devient celte qu’après Bibracte. Elle était avant « Gorgona/Gorgone/Méduse » et si l’on suit mon interprétation du texte de Platon, atlante et capitale de l’Atlantide. Les Tartessiens, si l’on suit mon présent article, sont également atlantes avant d’être Tartésiens.

    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 11:40

      Je rappelle qu’il y a un problème Héraklès entre l’Héraklès tyrien et l’Héraklès récupéré par les Grecs.


    • Aldous Aldous 13 novembre 2012 12:01

      Héraklès (Ἡρακλῆς) est un surnom qui signifie Gloire d’Héra (la femme de Zeus) 


      Le vrai nom d’Héraklès est Alkèos (Alcaeus en latin).

      Difficile de pretendre que c’est un emprun etranger !

       

    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 16:24

      @ Antenor

      L’Héraclès, (La Gloire de Héra ?), alias Melkart (?) évoqué par les épopées attribuées à Homère au viiie siècle av. J.-C. avant Jésus-Christ est forcément antérieur à Persée. Mais il y a aussi l’Héraclès d’après Persée. Le fait qu’une génération reprenne le mythe ne peut s’expliquer que parce qu’elle veut s’inscrire dans le prolongement des actions glorieuses « de ses pères ». Donc il s’agit de bien situer tout cela sur l’échelle du temps.

      Par ailleurs, quand Diodore de Sicile parle de la « course errante » d’Héraclès, il faut bien comprendre qu’il s’agit d’expéditions guerrières, comme pour Persée ; que le seul fait d’avoir coupé la tête de la Méduse ne prouve pas que la cité attaquée ne s’est pas relevée ; que le seul fait d’avoir laissé, en amitié ou en force, quelques colons dans une ville existante ne prouve pas qu’elle n’existait pas avant.

    • Aldous Aldous 13 novembre 2012 19:41
      les Grecs, nous apprend l’auteur, ont parcouru très tôt la mer Méditerranée aux flots beaucoup plus calmes que ceux de l’Océan, la grande mer longtemps inconnue.


      1) La mediteranée n’est pas du tout une mer calme. les changement de meteo y sont bruteaux et les tempetes ravageuses, surtout en Egée.

      2) Okénos ne designe pas pour les grecs l’Océan au sens que nous donnons a ce terme (c’est à dire l’atlantique) : C’est une divinité symbolisant la mer, comme Gée est la divinitee terrestre et Ouranos la divinité celeste.

      Okeanos peut tres bien personifier la mediteranee.

    • Aldous Aldous 13 novembre 2012 19:47

      Au passage, les Gorgonnes, peuple de guerrières combattant les amazones sont supposées vivre en Lybie... 


    • Antenor Antenor 13 novembre 2012 20:50

      @ Emile

      Je vois les choses ainsi :

      1. Au départ, les Gorgones (colonies phéniciennes) dominent le commerce en Méditerranée Occidentale.

      2. Première expédition grecque : Persée tue la Gorgone mais ce n’est pas suffisant. Chrysaor puis Géryon succèdent à la Gorgone.

      3. Seconde expédition grecque : Héraklès (vers -1350 Bronze Final 1) tue Géryon et s’allie à une population locale, naissance de la civilisation celtique.

      4. Les indigènes reprennent le pouvoir, au Proche-Orient c’est la crise des « Peuples de la Mer » (-1150 Bronze Final 2)

      5. Les Phéniciens reviennent les premiers en Occident (-950 Bronze Final 3, début de la métallurgie du fer en Gaule). S’il y a eu un Héraklès phénicien, c’est très probablement là qu’il faut le placer.

      6. Les Grecs reviennent à leur tour (-700) et rechassent peu à peu les Phéniciens des côtes gauloises (fondation de Marseille)

      Si l’Héraklès des légendes grecques avait été phénicien, les Grecs l’aurait dépeint sous les traits d’un monstre.

       

      « Gergovie ne devient celte qu’après Bibracte. »

      Je suis d’accord étant donné que l’Auvergne semble avoir été touché après la Bourgogne par la « culture de l’Age du Bronze Final (-1350) » que j’attribue à l’Héraklès grec.


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 21:09

      @ Antenor

      Vous dites : Si l’Héraklès des légendes grecques avait été phénicien, les Grecs l’aurait dépeint sous les traits d’un monstre

      Moi : je n’en suis pas sûr. Question culture, on a l’impression d’une imbrication. 

    • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 10:29

      Lire : en haut, à gauche, médaille de Pixtillos, alias Rixtillos, alias Celtillos

      Textes cités : site de Philippe Remacle, traduction de l’abbé Terrasson 

      • velosolex velosolex 13 novembre 2012 11:11

        C’est bien connu : Les Atlandes n’avaient qu’une seule peur, c’est que le ciel leur tombe sur la tête !

        Quel est le comble du déni pour une atlande ?
        « Oh ! Je ne suis pas celte que tu crois ! »


        • Aldous Aldous 13 novembre 2012 12:04

          et la Gaule était une île à l’époque...


        • Constant danslayreur 13 novembre 2012 12:31

          « Quel est le comble du déni pour une atlande ?
           » Oh ! Je ne suis pas celte que tu crois !« 
           »

          Les celtes étant des grecs ashkénazes ascendants inuits comme les autres et si c’est à Hélène la sparte que vous pensez, alors je dirais plutôt
          « Oh Ménélas  smiley ! Je ne suis pas celte que tu Troie ! »"

          Enfin je dis ça...


        • Aldous Aldous 13 novembre 2012 16:12

          Et la preuve c’est qu’elle etait attirée par la Gaule...


        • Gollum Gollum 13 novembre 2012 11:27

          Toi, un des plus grands philosophes de tous les temps, comment as-tu pu croire à un tel cataclysme ? 


          Ben justement parce que c’était un vrai philosophe... et pas un amateur de faits « normaux »..

          Platon place cette chute de l’Atlantide vers -9500 si je ne me trompe pas. Graham Hancock montre dans ses différents ouvrages qu’un gigantesque cataclysme a englouti vers -10500 toute une civilisation planétaire et que celle-ci a essaimé vers l’Amérique centrale pour une partie, vers l’Égypte et vers les côtes européennes pour d’autres. D’autre part Platon ne fait que rapporter l’opinion de prêtres égyptiens là-dessus, montrant par là que les Grecs ne pouvaient avoir mémoire de tout ceci parce qu’ils formaient un peuple trop jeune. Les égyptiens quant à eux gardant la mémoire de ces événements.. 

          Faudrait lire le texte de Platon quand même et ne pas le tordre sous prétexte que vous voulez désespérément vivre dans un univers « normal »..

          Le décalage entre Platon et Hancock est donc d’un millénaire ce qui est dérisoire.

          Quant à son statut de philosophe Platon n’a cessé de plaider pour les destructions périodiques de civilisations, les « dieux » nettoyant la planète quand l’humanité commence à dégénérer. Il rejoint ainsi les conceptions cycliques de l’histoire communes à pratiquement toutes les civilisations, la grecque, l’égyptienne, l’indienne comme les civilisations d’Amérique centrale.. et comme la biblique. Je rappelle d’autre part le lieu mythique aztèque, Aztlan, qui est probablement plus proche de nos Atlantes que vos gaulois..

          Bref, vous ignorez délibérément tout un ensemble de faits de façon à faire coller des récits à vos fantasmes.. 

          • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 11:51

            @ Gollum

            Chacun son point de vue. Je ne pense pas que les fantasmes soient de mon côté. Des prêtres égyptiens qui auraient été en possession de documents relatant une histoire d’il y a 9 000 ans, sur papyrus, sur parchemins, sur tablettes de cire, d’argile, sur omoplates d’éléphant ?????J’ai du mal à y croire.

          • gaijin gaijin 13 novembre 2012 13:32

            gollum
            je ne connais pas la thèse de hancock
            vous pourriez me résumer ? surtout les aspects liés a la nature du cataclysme ?
            ou des liens ?


          • Gollum Gollum 13 novembre 2012 14:44

            Oui il se base sur plusieurs données différentes. 


            En premier lieu des cartes utilisées par divers navigateurs à l’aube de la Renaissance et qui montrent l’Antarctique, mais une Antarctique sans glace.. chose qui ne fut possible qu’il y a 12000 ans. On peut citer les cartes de l’amiral turc Piri Reis qui écrit d’ailleurs que ces cartes tombées en sa possession sont fort anciennes.. Il y en a bien d’autres.. Ces cartes sont précises ce qui ne peut être que le fait d’une haute civilisation.

            Il y a aussi les constructions faites de part et d’autres de l’Atlantique qui ont de nombreux points communs.. Structures pyramidales, murs cyclopéens agencés au millimètre près au point que l’on ne peut y insérer quoique ce soit entre les pierres.. Agencement des pierres faits de la même façon des 2 côtés de l’Atlantique avec une structure inégalitaire qui rend les constructions résistantes aux séismes..

            Les même mythes de catastrophe des 2 côtés de l’Atlantique, avec les mêmes mythes de déluge et une structure dans les mythes extrêmement proches..

            Une même obsession de la sphère céleste. De grands astronomes obsédés par les cycles cosmiques.. Hancock cite le professeur Santillana, titulaire d’une chaire au MIT, qui suggère que les mythes sont en fait des textes scientifiques maquillés en allégorie et cela afin de pouvoir perdurer dans le temps.. Y serait enseigné principalement la précession des équinoxes qui est une grande horloge cosmique qui rythmerait les catastrophes..

            On ne peut pas ne pas citer les pyramides d’Égypte qui remonteraient à -10000 ans environ, bien loin des -4000 officiels. De même le Sphinx qui montre des traces d’érosion dues à des pluies abondantes remonte à cette époque. Époque de grands changements climatiques puisque ces zones aujourd’hui désertiques étaient en effet abondamment arrosées.. et époque où nombre d’espèces animales disparurent brutalement et de façon inexplicable (mammouths, smilodons, etc).. 

            Le tout sur fond d’horlogerie zodiacale le Sphinx regardant vers l’Est.. Vers -10500 en effet, se levait la constellation du Lion. Comme si on voulait là marquer un point de départ..

            Bon j’arrête là, c’était juste une mise en bouche.. Le mieux est de taper « Graham Hancock » dans Gogol.. Y a plein de vidéos.. smiley Notons qu’il a eu des prédécesseurs.. Le catastrophisme fut étudié par Vélikovsky qui nota lui aussi l’universalité du thème du déluge..

            Mais ces thèses n’eurent pas le succès mérité pour plusieurs raisons :

            1 - elles mettaient à mal le mythe du progrès linéaire.. Insupportable pour beaucoup
            2 - Elles présupposent aussi qu’une grande civilisation peut s’effondrer et que l’humanité peut régresser à un quasi âge de pierre.. Insupportable comme le point 1
            3 - Nos ancêtres étaient peut-être supérieurs à nous sur bien des points.. Insupportable pour une civilisation prométhéenne et orgueilleuse comme la nôtre.
            4 - Thèses plus ou moins combattues par les religions officielles qui veulent aussi pour des raisons différentes une histoire linéaire..
            5 - Elles donnent plus ou moins raison à des religions comme l’Hindouisme qui parlent de cycles cosmiques où bien loin d’évoluer on involue..
            6 - Elles donnent plus ou moins raison à des gens comme Guénon qui affirment une Tradition primordiale commune à tous les hommes, ce dont ne veulent ni les scientistes, ni les religieux..

            Bien évidemment on parla de délires comme le fait d’ailleurs Mourey ici-même et ce pour plus ou moins les mêmes raisons.. l’envie d’un univers mental douillet et confortable..

            Cependant les choses progressent quand même et la vérité finira par éclater un jour ou l’autre.

          • gaijin gaijin 13 novembre 2012 16:20

            gollum
            oui l’histoire que l’on nous raconte n’est qu’une fable
            et ça fait un moment que j’essaie de faire coller les pièces de ce puzzle ( toutefois sans prétention a y parvenir un jours )
            j’en suis a penser qu’il y a eut beaucoup de civilisation anciennes et pas mal de cataclysmes qui se sont mélangés au fil du temps dans le peu de mémoire qui est parvenu jusqu’à nous
            entre - 10 et - 12mille c’est la déglaciation et la submersion des cotes continentales mais on ne sait pas quel point ça a été progressif ou soudain
            environ -5000 ans la création de la mer noire a du laisser pas mal de traces dans les mémoires
            -1200 explosion de santorin fin de la civilisation minoenne
             largement de quoi alimenter l’histoire de l’ atlantide et du déluge

            l’ antartique pose un autre problème : sa position et sa glaciation se chiffrent en millions d’années ( les géologues sont une des rares espèces de scientifiques en qui j’ai encore un peu de confiance )
            si quelqu’un l’a cartographiée soit c’était bien avant les atlantes ( quels qu’ils soient ) soit il disposait de moyens équivalents aux nôtres ........
            a suivre ....


          • Gollum Gollum 13 novembre 2012 17:44

            À Mourey : Des prêtres égyptiens qui auraient été en possession de documents relatant une histoire d’il y a 9 000 ans, sur papyrus, sur parchemins, sur tablettes de cire, d’argile, sur omoplates d’éléphant ?????


            Vous oubliez la tradition orale. Les peuples de l’Antiquité étaient capables d’engranger des pans entiers d’informations dans leur mémoire.

          • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 17:49

            @ Gollum

            Ah oui, j’avais oublié.

          • Aldous Aldous 13 novembre 2012 11:53

            Le rapprochement entre les Gorgones et Gorgobina est abolument sans fondement.


            Gorgones est simplement le pluriel de Gorgo, un prenom feminin grec ancien (Γοργώ)

            La Gorgo plus connue est la femme du roi de Sparte Cléomène 1er (vers -500)

            Encore une fois vous feriez mieux d’arrêter de parler de ce que vous ne maitrisez pas.



            • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 12:04

              @ Aldous

              Et c’est aussi le nom d’un animal coralliaire vivant dans les mers chaudes et constituant des colonies de polypes arborescents.

            • Aldous Aldous 13 novembre 2012 12:06

              Ce qui prouve que la Gaule était une île...


              Tout ce tient ! Vous êtes un génie !

            • eugène wermelinger eugène wermelinger 13 novembre 2012 17:45

              De grâce, commandant, arrêter de divaguer. On vous aime trop pour voir cette cata.


              • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 18:05

                @ eugène wermelinger

                Merci de votre sympathie à mon égard mais c’est aux médias, à la communauté scientifique et aux responsables de la Culture d’en décider. Alors que le Président de la République vient de dire son attachement à la vérité, on va voir si on enterre ma proposition, si on en débat, ou si l’on préfère laisser nos enfants et nos futurs diplômés continuer à fantasmer sur ce sujet.

              • Dwaabala Dwaabala 13 novembre 2012 21:53

                Je viens de suivre la conférence de presse du Chef de l’Etat.
                Il n’a pas dit un mot des sujets que vous abordez avec une telle érudition et qui, s’ils étaient au moins pris en considération, amèneraient un complète refonte des manuels scolaires en histoire.
                En ces temps de pénurie, ceci explique sans doute cela.
                Encore un espoir cependant, c’est que le M. le Ministre V. Peillon, lors de la table ronde avec les intéressés sur l’aménagement des rythmes scolaires aborde la question : on le dit favorable à une forme totalement orale de l’apprentissage, ce qui permettrait peut-être de lui glisser, sans frais, le dossier de vos savants et admirables travaux. 


              • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 22:03

                @ Dwaabala

                Merci du conseil, mais je me suis déjà fait envoyer plusieurs fois dans les roses (dont deux réponses publiées au journal officiel de la Ministre de la Culture suite à questions écrites posées par plusieurs députés à ma demande).

              • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 13 novembre 2012 18:11

                D’après une source confidentielle bien placée, le robot Curiosity aurait découvert un morceau de casque gaulois sur Mars. On attend confirmation.


                • Aldous Aldous 13 novembre 2012 19:51
                  Tout cela est bien bizarre !


                • Dwaabala Dwaabala 13 novembre 2012 18:24

                  Il y avait longtemps que je m’étais posé la question.
                  Voici de grands pas faits en direction de la solution de ce qui demeurait énigmatique.
                  L’étymologie pourrait même fournir un premier accès à cette langue atlante dont il ne reste aucune trace écrite connue à ce jour, dans la mesure où, précisément, Gergovie pourrait très bien signifier : Capitale des Atlantes.
                  Gerg
                  (probablement d’une racine pré-indo-européenne) serait le nom que se donnait ce peuple, o serait la désinence du génitif, et vie une altération de vita, la ville dans laquelle on vit.
                  Ce qui donne, mot à mot  : la ville (dans laquelle on vit) des Atlantes.


                  • nenyazor 13 novembre 2012 20:17

                    Je viens d’avoir une révélation en vous lisant : peut-être que tout les articles de Mr Mourrey ne sont que du second degré... Ca expliquerait beaucoup de choses !
                    Désolé d’avoir été trop bête pour ne pas avoir compris celà plus tôt Mr Mourrey.


                  • MKT 13 novembre 2012 18:28

                    Je lis vos billets depuis fort longtemps.
                    Ainsi, selon vous l’Auvergne serait la terre de presque toutes les civilisations.

                    Cela n’est pas pour me déplaire, j’aime mon pays.
                    Alors l’Atlantide pourquoi pas ?

                    Mais savez vous que depuis les oeuvres de Convaire (scénariste de BD), la France hébergerait le tombeau de Jésus ?

                    Bon ce n’est pas en Auvergne mais tout de même !


                    • nenyazor 13 novembre 2012 20:15

                      C’est le même problème pour Mr Mourrey : il aime son pays, l’Auvergne, et ainsi veut en faire la source de tout ce qu’il pense être intéressant. Et puis, il semble qu’il ai beaucoup de temps à tuer aussi, ce qui n’aide pas.


                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 13 novembre 2012 18:37

                      Selon wikipedia :

                      http://fr.wikipedia.org/wiki/Atlantide

                      L’Atlantide de Platon - selon wikipedia - se trouve donc au delà des colonnes d’Hercule ( Détroit de Gibraltar ) et a été engloutie dans l’océan.

                      Détail amusant, Platon prétend que les Grecs d’Athènes lui firent la guerre aux alentours de 9000 avant Solon alors que le peuple Grec n’existait pas encore à cette date et que le néolithique en était à ses balbutiements. En outre, on n’a pas encore retrouvé de vestiges athéniens aussi anciens qui auraient permis à des peuplades paléolithiques errants en Grèce à cette époque ( trois mille ans avant les premières traces néolithiques sur place ) qui leur auraient permis d’afronter avec succès un empire aussi gigantesque.

                      Je vous cite le passage de wikipedia :

                      Aux dires du prêtre,

                      « En ce temps-là, on pouvait traverser cette mer Atlantique. Elle avait une île, devant ce passage que vous appelez, dites-vous, les colonnes d’Hercule. Cette île était plus grande que la Libye[26] et l’Asie[27] réunies. (…) Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé un empire grand et merveilleux. »

                      — trad. Albert Rivaud

                      Le prêtre entreprend ensuite de narrer la lutte des Hellènes menés par Athènes, puis d’Athènes seule, contre les soldats atlantes venus des îles « du fond de la mer Atlantique », événements qu’il situe 9000 ans avant son époque. Peu après la victoire, des tremblements de terre surviennent à Athènes ainsi que dans l’Atlantide.

                      « Dans l’espace d’un seul jour et d’une nuit terribles, toute votre armée athénienne fut engloutie d’un seul coup sous la terre et, de même, l’île Atlantide s’abîma dans la mer et disparut. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cet océan de là-bas est difficile et inexplorable, par l’obstacle des fonds vaseux et très bas que l’île, en s’engloutissant, a déposés. »

                      — trad. Albert Rivaud

                       


                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 13 novembre 2012 18:40

                        Pour ceux qui pensent que l’Atlantide était en Gaule, 9000 ans avant Solon c’est encore le paléolithique et AUCUN artefact spectaculaire en métal ou en pierre laisserait penser qu’il y a peut être eu une civilisation époustouflante chez nous à ce moment là.

                        Il faut parfois faire preuve d’un minimum de critique historique avant d’échafauder des théories aussi échevelées que dénuées de fondements.


                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 13 novembre 2012 19:05

                        D’AUCUNS ont dit que l’Atlantide et Avalon ne font qu’une, ce qui nous ramène peut être à la Gaule et qui sait ... au parc du chateau de l’auteur ....

                        Avalon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Avalon


                      • Dwaabala Dwaabala 13 novembre 2012 18:47

                         à Alois Frankenberger

                        Très bien, mais que faites-vous de l’argument étymologique ?


                        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 13 novembre 2012 19:07

                          Je ne m’y connais malheureusement pas sufisamment en ancien atlante pour déterminer le bien fondé de votre hypothèse intéressante.

                           smiley smiley smiley


                        • Dwaabala Dwaabala 13 novembre 2012 19:22

                          à Alois Frankenberger

                          Moi non plus : je viens seulement de m’y mettre, mais.qui ne risque rien n’a rien, serait un adage très antique, et même atl-antique dit-on : iuq en euqsir neir an neir. J’en suis là.


                        • joelim joelim 13 novembre 2012 18:59

                          Article intéressant, dommage que les détracteurs de cette proposition d’interprétation (c’est juste ça les gars) prennent aussi peu la peine de contre-argumenter.


                          • Aldous Aldous 13 novembre 2012 19:54

                            Île = truc en roche entouré d’eau.


                            Platon dit que l’Atlantide est une île.

                            Les Grecs sont peut être nuls en alpinisme, mais question îles il s’y connaissaient.

                          • Constant danslayreur 13 novembre 2012 20:23

                            « Île = truc en roche entouré d’eau »

                            Pas nécessairement Aldous et puis les grecs ne sont pas une référence en la matière puisqu’ils croyaient que les dieux vivaient sur des îles... mais quelle idée grotesque... euh ... Remarquez si ça se trouve le trône divin est sur de l’eau... si ça se trouve hein...

                            Sinon j’ai bien envie de vous demander d’y aller molo avec Mourey SVP. Le jour où vous tutoierez Platon comme lui, vous pourrez vous la ramener smiley 


                          • Aldous Aldous 13 novembre 2012 20:39

                            Heu, non ils ’’vivaient’’ sur le mont Olympe, qui est sur le Péloponnèse, qui n’est une île que depuis le creusement du canal de Corinthe au XIXe.


                            Sinon, Platon tutoie tout le monde, le grec ancien n’ayant pas l’usage du vouvoiement.

                            J’aime bien le colonel moutarde et ses enquêtes sur l’assassinat de Vercingetorix dans la cuisine de Bibracte par César avec un chandelier. 

                            Personnellement, j’y connais rien en langue gauloise, alors je ne donne pas mon avis.

                            Mais bon, la littérature grecque a été étudiée et documentée. Parmi les civilisations antiques c’est la mieux connue. Faut arrêter de délirer. Y’a plein de gens qui ont travaillé serieusement pendant des iecles sur l’hellénisme. La moindre des choses est de les lire. Tout est traduit depuis longtemps, au moins en anglais.

                          • Constant danslayreur 13 novembre 2012 20:52

                            Ah non coupable votre honneur, débroussaillez-vous avec M’sieur Wiki

                            L’île paradisiaque est un concept très ancien. Dans les civilisations anciennes, comme chez les Grecs, si les dieux vivent dans une île, c’est bien qu’il s’agit d’un lieu privilégié. L’île est ainsi devenu le support du Paradis. Au Moyen Âge, on situe le jardin d’Éden sur une île et on part à la recherche du Paradis sur Terre. Sa recherche est le cadre de nombreuses légendes et histoires. Au XVIe siècle, l’Homme se sert du cadre de l’île afin d’y décrire une société idéale, l’Utopie. Ultérieurement, les romanciers utiliseront l’île comme cadre de leurs romans pour que leur Robinson Crusoé y aborde et y vive en retrait de la société durant une certaine période. Ce concept des robinsonades, a été repris de nos jours par le tourisme, pour en faire le lieu privilégié pour nos vacances qui font de nous de nouveau Robinsons modernes. L’île support du rêve est ainsi devenu un des thèmes récurrent de nos publicités.
                            http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele


                          • Constant danslayreur 13 novembre 2012 20:55

                            Et puis c’est quoi ces manières de déformer mes propos

                            C’est Mourey s’exprimant en bon Français (pouvant de ce fait utiliser le voussoiement), qui tutoie délibérément Platon voyons et non pas l’inverse.

                            Aldous... regardez-moi dans les yeux, êtes-vous sûr d’avoir bien lu le billet de M.Mourey vilain critiqueur  smiley


                          • Constant danslayreur 13 novembre 2012 20:58

                            Et du grec traduit en français j’en lis aussi figurez-vous... L’évangile de Jean par exemple smiley Ben quoi ?


                          • Constant danslayreur 13 novembre 2012 21:01

                            Cela dit ne le répétez pas à M. Mourey puisqu’il soutient que Jean a été écrit en hébreu tout comme les trois synoptiques si si, il a tout réécrit Mourey, tellement qu’en ce moment il est passé à tout à fait autre chose, il te me vous mijote une pure merveille de son cru et il sait déjà comment ça va s’appeler... le big bang smiley


                          • Aldous Aldous 13 novembre 2012 21:03

                            Et au passage Thèbes n’est pas en Boétie, mais en Béotie...


                            Et La Boétie n’était pas un béotien...

                          • Constant danslayreur 13 novembre 2012 21:10

                            Heu... Jamais dit ça moi et à ma connaissance le billet de Mourey non plus, c’est ancien comme bourde ?


                          • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 21:28

                            @ Constant danslayreur

                            Claude Tresmontant dans son ouvrage : le christ hébreu

                          • Constant danslayreur 13 novembre 2012 21:31

                            Oui M. Mourey c’est ce que vous m’aviez déjà répondu à l’époque mais c’est toujours aussi faux, baaahhh sortons de là si vous voulez bien, bonne nuit.


                          • joelim joelim 13 novembre 2012 21:58

                            Île = truc en roche entouré d’eau


                            Pas forcément ça peut être allégorique. Et il y a les biais de traduction, d’époque. En bref je crois me souvenir avoir vu évoqué ici la possibilité que des montagnes délimitaient peut-être cette notion d’île.

                            Voir aussi le post de 20:52.

                          • Aldous Aldous 14 novembre 2012 09:05

                            Allez Gorique ! criaient les Atlantes sur leur Ile de Bibracte en regardant passer le tour de Gaule.


                            Gorique etait un sportif qui pratiquaient la course sur le dos de reine pygmée, capturée en Atlantide sud d’afrique, sport qu’on appelle aussi la petite reine.

                            Suite a la pénurie de reines pygmées on a inventé la bicyclette...

                          • nenyazor 14 novembre 2012 09:08

                            C’est pratique l’allégorie : on décide que c’en est une quand ca nous arrange pas et on décide que c’est pas une allégorie quand ca colle avec notre hypothèse.


                          • joelim joelim 15 novembre 2012 00:48

                            Impensable que des écrits anciens comportent des allégories ? 

                            Les plus bigots des religions croient la même chose, non ?

                          • Soi même Soi même 13 novembre 2012 19:32

                            Bonsoir, je vois que vous avez récidiver, avez vous une idée du nombre de personne qui c’est penché sur cette question ?

                            Je vous donne la liste, celle qui est la plus intéressante, n’est pas exhaustive, il parait quel se chiffre en milliers de volumes !

                            « Si plus de 5.000 livres ont été consacrés à l’Atlantide (certains en dénombrent même 40.000 !!!), on pourrait penser que l’on n’a que l’embarras du choix pour s’informer...Hélas, comme en bien d’autres domaines la méfiance préalable reste le meilleur moyen de n’être pas déçu, car le nombre d’élucubrations décourage... Mais, honnêtement, qui ne s’est laissé aller un jour, à faire l’acquisition douteuse d’un "Atlantide : le continent perdu ... retrouvé«  ? »L’Atlantide et ses mystères"  ? « Les nouveaux secrets de l’Atlantide » ? "La sagesse oubliée de l’Atlantide«  ? »Les derniers survivants de l’Atlantide" ? ... ad libitum. Il faut convenir que cela fait partie du jeu et du plaisir et que la production éditoriale est, en ce domaine, toujours très soutenue... »

                            http://atlantides.free.fr/liens.htm#biblio

                            L’Atlantide est très peu évoquée par les auteurs antiques. Cependant, l’historien grec Théopompe de Chios (IVe siècle av. J.-C.) en réalise une parodie dans ses Philippiques en inventant l’histoire de l’île fictive de Méropis.

                            • Francis Bacon reprend le mythe de l’Atlantide au XVIIe avec l’utopie The New Atlantis (La Nouvelle Atlantide, 1627).
                            • Jules Verne pour sa part fait apparaître l’Atlantide lors d’une promenade au fond de l’océan organisée par le capitaine Nemo dans Vingt mille lieues sous les mers (1869).
                            • Dans la nouvelle L’Éternel Adam, les derniers survivants de l’humanité découvrent également les ruines de l’Atlantide.
                            • L’Atlantide de Pierre Benoit (1919) prend quelques libertés avec le mythe d’origine en plaçant l’Atlantide en plein cœur du Sahara et en considérant que la catastrophe qui l’a ruinée est le « retrait brusque » de la mer et non son arrivée subite.
                            • Dans Le Monde perdu sous la mer d’Arthur Conan Doyle (1926), le professeur Maracot, Cyrus Headley et Bill Scanlan s’embarquent pour explorer les fonds de l’océan dans un caisson d’acier, lorsqu’ils sont attaqués par un monstre. Le peuple des Atlantes les sauve alors et les emmènent dans leur cité engloutie.
                            • L’Atlantide apparaît dans de nombreuses séries de littérature de genre, par exemple dans Harry Dickson (1929-1938).
                            • Conan le Cimmérien, écrit par Robert E. Howard en 1932, narre les aventures d’un barbare qui devient roi de ses propres mains ; l’histoire se déroule à l’Âge hyborien, situé entre la chute de l’Atlantide et l’avènement des cités antiques.
                            • En 1928 Stanton A. Coblentz écrit The Sunken World dans Amazing Stories Quarterly puis le re-publie en 1948 chez Fantasy Publishing Company, Inc.
                            • Opération Atlantide est le titre d’une des aventures de Bob Morane, dues à Henri Vernes (1956).
                            • Atlantis est un continent dans la série Perry Rhodan (1961-), sur laquelle des Arkonides se seraient installés durant la guerre contre les Méthanés. Elle fut anéantie par les Droufs.
                            • À la fin des années 1960, Atlantis est le nom d’une revue et d’un groupe de chercheurs en ésotérisme créé par Paul Le Cour.
                            • Tolkien s’est appuyé sur le mythe de l’Atlantide pour créer l’île fictive de Númenor, Atalantë en quenya, elle aussi engloutie en raison de la décadence des Númenóréens. Selon le récit du Silmarillion (1977), l’Atlantide aurait été détruite après que ses habitants, encouragés par Sauron, se sont ligués contre les Valar et ont formé une grande armée qui devait assiéger le Valinor. Les Valar en appellent alors à Eru Ilúvatar, qui engloutit Númenor73.
                            • Stephen Lawhead a réinterprété différemment l’histoire de l’Atlantide dans son Cycle de Pendragon (1987-1999) et l’expose ainsi : L’Atlantide aurait été un groupement d’îles, à l’Est, surnommé Les Îles des Immortels ou Avalon. Formé de neuf grands royaumes, dont le neuvième, régi par le Grand Roi, devait régner sur tous les autres. Ainsi commence l’histoire de Charis, princesse d’Atlantide, fille du Roi Avallach, qui, grâce à Throm, un prophète, prévoira la catastrophe et parviendra à sauver quelques-uns de siens et à les emmener sur l’île de Bretagne, et y fondera un nouveau royaume, sur cette terre hostile qui malgré tout deviendra la leur. Charis trouvera un jeune prince de Bretagne, Taliesin ap Elphin, avec qui elle mettra au monde l’Enchanteur que nous connaissons tous, Merlin l’Enchanteur, le Merlin qui rentrera dans la Légende arthurienne. Taliesin mourra d’une flèche barbare, et Charis, quant à elle, deviendra celle que nous connaissons sous le nom de la Fée Viviane, ou la Dame du Lac.
                            • On trouve également des allusions similaires dans Le Cycle d’Avalon de Marion Zimmer Bradley, un cycle de fantasy arthurienne. Certains personnages principaux y sont présentés comme pouvant être des réincarnations d’anciens atlantes, toujours liés par leurs amours ou haines passées.
                            • Une autre réinterprétation de l’Atlantide a été écrite par Bernard Simonay dans la tétralogie des Enfants de l’Atlantide. Écrivant dans un genre à mi-chemin entre le roman historique et la science fantasy, il s’appuie essentiellement sur les mythologies grecque, scandinave et égyptienne, qu’il présente comme ce qu’il resterait du récit originel après des millénaires de tradition orale approximative.
                            • En 1995 paraît Atlantides, les Îles Englouties, un recueil omnibus de nouvelles et romans ayant trait à l’Atlantide plus ou moins directement. On y trouve les productions de Cutliffe Hyne, Jules Verne, Henry Rider Haggard, Clark Ashton Smith, Abraham Merritt, José Moselli, Jean Carrère et bien d’autres.
                            • Dans les années 1990 et 2000, de nombreux romans reprennent le mythe de l’Atlantide, parmi lesquels L’Empreinte des Dieux de Graham Hancock (1996).
                            • Atlantis, les fils du rayon d’or (1998), roman de science-fiction de Pierre Bordage, présente les Atlantes comme une civilisation très évoluée mais qui stagne.
                            • Atlantide de Clive Cussler est un roman dans lequel l’écrivain fait vivre à son célèbre personnage (Dirk Pitt) la découverte du continent perdu (1999).
                            • On peut également citer L’Énigme de l’Atlantide d’Édouard Brasey (2001).
                            • Civilisations englouties, livre « visio-historique » de Graham Hancock (2002).
                            • Le Cercle des immortels (2002-2009), série de livres de Sherrilyn Kenyon qui retrace la vie d’hommes ayant vendu leurs âmes à la déesse Artémis et dont le chef Acheron était un prince atlante.
                            • Atlantide, la solution oubliée de Jacques Hébert[Lequel ?] (2003) est un livre sous forme d’enquête menée à l’aide d’indices ; c’est une redécouverte des écrits de Platon, sous l’aspect d’une enquête policière.
                            • Enfin, David Gibbins publie en 2005 Atlantis.
                            • Howard Phillips Lovecraft, dans des nouvelles comme L’appel de Cthulhu s’est probablement inspiré de l’Atlantide pour R’lyeh, cité engloutie depuis des temps immémoriaux (comme cette Atlantide) où sommeille pour l’éternité Cthulhu (qui peut être ainsi vu comme Poséïdon), créature extra-terrestre démentielle. Dans la nouvelle de L’appel de Cthulhu, en 1926, les sommets d’une immense cité aux pierres cyclopéennes couvertes d’algues émergent des flots après des millénaires passés dans les profondeurs abyssales.

                            ING : Les 7 seuils d’Atlantis de Jean-yves Guillaume est un roman concernant les peuples de la mer, douze siècles avant notre ère, qui débute sur les vestiges de l’Atlantide en mer du Nord pour s’achever en Palestine, avec une inspiration ésotérique et un récit initiatique.

                            https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Atlantide_%28roman%29

                            Excuser moi, vous avez tu talents, mais là je se suis sur que vous êtes fourvoyer !

                            Comme beaucoup d’autres !


                            • Dwaabala Dwaabala 13 novembre 2012 19:49

                              L’Atlantide de Pierre Benoit (1919) prend quelques libertés avec le mythe d’origine en plaçant l’Atlantide en plein cœur du Sahara.

                              Il aurait évidemment été plus crédible, compte tenu des recherches ultérieures, s’il l’avait placée en Gaule, avec pour capitale Gergovie (Eiv-o-greg en ancien atlante).

                              Dans le film il y a Erich von Stroheim.


                            • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 21:46

                              @ Soi-même

                              Je ne connais pas le Meropis des Philippiques de Theopompe. Où peut-on trouver ce texte. Merci.

                            • Dwaabala Dwaabala 13 novembre 2012 22:15

                              Théopompe se réfugia d’abord à Alexandrie auprès de Ptolémée 1er, mais l’accueil plus que réservé qu’il rencontra le mit de nouveau sur la route. Nous ne savons rien de sa carrière ultérieure.

                              Il est possible qu’il ait trouvé un accueil favorable auprès d’un chef arverne, à Gergovie. Des fouilles à venir mettront peut-être au jour des documents non encore publiés.


                            • velosolex velosolex 14 novembre 2012 02:40

                              Soi même

                              Bravo pour votre érudition. Les mondes perdus nous font toujours rêver.
                              Comment retrouver la ferveur que j’avais enfant, quand je lisais les comics, où les légendes Grecques, telles les amazones, étaient remixées avec les élucubrations des auteurs, flirtant sur les thèmes répétés, mais alors si nouveaux et si extatiques qu’ils nous laissaient bouche bée : Le cimetière des éléphants, le monde caché, le monde souterrain.....

                              J’ai relu dernièrement « ermites dans la taïga » de vassili peskov, un livre qui raconte lui aussi la redécouverte d’une « civilisation disparue » celle de vieux chrétiens, ayant choisi de s’exiler volontairement au cœur de la taïga russe, et que l’on avait complètement oublié depuis cent cinquante ans....


                            • Soi même Soi même 14 novembre 2012 09:27

                              Bonjour Émile, j’ai fait une recherche sur le Meropis des Philippiques de Theopompe en bibliothèque, il n’est référencer, il se pourrait bien que son ouvrage soit perdue, et qu’il le site comme une simple référence dans la chronologie des œuvres qui on t traité le sujet sur l’Atlantide.
                              Désole je ne peut pas répondre !


                            • Soi même Soi même 14 novembre 2012 10:03

                              @ velosolex, ne fait pas pédaler dans la choucroute,je vais avoir les genoux qui gonfle.
                               Il y a aucun mérite à ce que j’ai fait !
                              Il suffit de faire des recherche en tapant le mot du sujet pour avoir les propositions !

                              https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27A...

                              Ce que je voulais attiré l’attention à Émile, que c’est sans doute un des sujets qui à le plus fascinés l’humanité, et certain, on mis leurs pattes créatrice à réinventé le mythe au point une chatte ne retrouverait pas ses petits !

                              Quant à cette histoire, J’ai lu « ermites dans la taïga » de vassili peskov", cette famille se son coupés du monde en 1938 et ce n’est en 1982 qu’ils ont repéré la dernière survivante Agafia, O je te reconnais bien t’es comme moi avec les chiffres tu l’es multiplies par trois ! A la pages 286 il y a le portrait Agafia, le même portrait que celui de la couverture !

                              Cette histoire, et peut être à prendre comme un avertissement, c’est que m’a fait l’effet de se livre ?


                            • morvan 13 novembre 2012 20:43

                              sous le ciel étoilé lien navy 4444055LL morvanwl@ gmail.com 


                              • puntilla 13 novembre 2012 21:00

                                Et Santorin dans tout ça ?


                                • Emile Mourey Emile Mourey 13 novembre 2012 21:54

                                  @ Puntilla

                                  Santonin, une île de la mer Egée qui a connu plusieurs éruptions volcaniques dont une très importante vers -1600. Mais je ne vois pas comment on peut y appliquer le texte de Platon.

                                • velosolex velosolex 14 novembre 2012 02:52

                                  Platon ou pas, il semble bien que la civilisation Crétoise très brillante se soit éteinte avec l’irruption du volcan de Santorin, et qu’elle se soit ensuite éparpillée.
                                  La convergence de civilisation entre étrusques d’Italie, et ce peuple de la mer, que beaucoup situe en Crète vaut sûrement pour une hyspothèse sérieuse


                                • nenyazor 14 novembre 2012 09:20

                                  C’est quoi une civilisation brillante ? Une civilisation qui fait de la lumière ?


                                • velosolex velosolex 14 novembre 2012 03:03

                                  Parler de la civilisation celte est sans doute une bonne chose
                                  Mais il ne faudrait pas oublier ce qui peut être encore sauvé, de toujours vivant, mais pour combien de temps encore.

                                  Je parle de notre vieille langue bretonne, infiniment plus vieille que le français, et qui est sans doute assez proche de ce que parlait les gaulois, avant la latinisation.

                                  Les armées de César se risquèrent assez peu dans la région armoricaine, même si elles avaient gagné la bataille contre les vénètes. L’avantage d’une presqu’ile et son inconvénient parfois, c’est qu’elle délaissée par les envahisseurs.
                                  Sauf il est vrai par les bretons d’Angleterre, qui la receltisèrent un peu plus, quand ils débarquèrent en bretagne par dizaines de milliers, pour échapper, eux aux saxons...


                                  • nenyazor 14 novembre 2012 09:14

                                    La « vieille langue bretonne » n’a rien d’ancien. Le breton actuel a sans doutes autant à voir avec le gaulois que le français avec le latin. Les langues vivantes évoluent et c’est en cela qu’elles sont vivantes.


                                  • velosolex velosolex 14 novembre 2012 13:39


                                    « Le breton actuel a sans doutes autant à voir avec le gaulois que le français avec le latin. »
                                    C’est pas un scoop.
                                    L’illustration de ce que je disais, le gaulois avait beaucoup plus à voir avec le breton qu’avec le français
                                     Évidemment les langues évoluent, mais elles ont un socle de base ; pour celui du français, c’est la langue des esclaves, cette langue latine simplifiée, sans déclinaison, dont on a retrouvé des graphities dans les catacombes romaines

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