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Accueil du site > Tribune Libre > Je t’aime, je t’a(b)ime

Je t’aime, je t’a(b)ime

La lutte contre les violences faites aux femmes comprend une violence symbolique permanente faite aux hommes et aggrave les problèmes d’inégalité qu’elle est censée diminuer.

Les hommes sont innocents jusqu’à preuve du contraire. Cette loi fondamentale de notre société est en train de s’inverser doucement : les hommes sont coupables sauf quelques gentils, bien sûr, il y en a !

 Une campagne de « ni putes, ni soumises » montre un B rouge qui se glisse entre le A et le I de JE T’AIME. Un slogan « n’acceptons les violence sous aucun prétexte » est écrit plus bas et plus petit.
 
Il s’agirait d’appliquer ce slogan à l’affiche elle-même et à cette campagne publicitaire. Elles (campagne et affiche) incriminent les non-femmes comme confondant le fait d’aimer et d’abimer l’objet de leur amour. Cette allégation générale est une violence qu’il ne faut accepter sous aucun prétexte.
 
Les hommes font l’objet d’une procédure permanente de dénonciation identitaire inadmissible et contraire à tous les principes de notre société.
 
En novembre 2008, une campagne publicitaire, émanant du ministère du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité accréditait l’idée que ce qui comblait un homme était d’avoir une femme battue ! C’est-à-dire de battre se femme, non ?
 
Une telle désignation des « coupables » ne saurait aboutir à ce qu’elle prétend viser. Que peut-on faire devant ce type de dénonciation collective et indifférenciée, d’ostracisme ? Dire « je suis un homme, mea culpa, je ne sais pas aimer sans abimer, honte sur moi… » ?
 
Notre société ne permet pas par principe les condamnations identitaires, elle a des difficultés avec l’énoncé de caractéristiques collectives autres que sociales. Elle a des difficultés à énoncer des caractéristiques collectives même quand il s’agit de considérations positives. Pour les hommes (les mâles), elle n’a aucun scrupule à suggérer qu’ils sont tous violents avec les femmes, le suggérer et parfois le dire explicitement.
 
Les hommes ont droit à la présomption d’innocence.
 
Nous devons quitter cette idéologie féministe essentialiste qui est le fondement des discours admis en matière de relation homme-femme. Ce féminisme essentialiste n’est pas le fait de militant(e)s seulement, il est généralisé, il est absolu et on trouve nombre d’hommes qui y participent. Ce féminisme essentialiste exclut tout autre type de discours sur les relations entre les femmes et les hommes. Ce féminisme essentialiste exclut au fond le féminisme. Il exclut le féminisme comme moteur de transformation des relations hommes-femmes. Il en fait un instrument de statique : « Hommes, vous êtes odieux avec nous ! Regardez comme c’est affreux ! Regardez comme nous sommes malheureuses ! » Ces déclarations qui font des femmes des victimes et des non-femmes des bourreaux ne contiennent aucun mouvement, qu’un renversement symbolique, dans la morale, de la violence subie.
 
N’acceptons la violence sous aucun prétexte, en effet, pas même sous prétexte de lutter contre la violence faite aux femmes. Il nous faut un féminisme partagé, une écrasante majorité d’hommes seraient partants. Le but c’est le chemin. Pour avoir l’égalité de pouvoir entre les hommes et les femmes, il faut prendre un chemin qui pratique cette égalité de pouvoir.

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36 réactions à cet article    


  • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 12 juillet 2010 14:33

    Puces, amies, amantes même
    Qu’ils sont cruels ceux qui nous aiment !
    Tout notre sang coule pour eux
    Les bien-aimés sont malheureux

    (Guillaume Apollinaire)

    En 2008, selon l’Etude nationale sur les décès au sein du couple, menée par la délégation aux victimes du ministère de l’intérieur, 156 femmes et 27 hommes ont été tués en 2008 par leur compagnon ou compagne. (Wikipedia)

    En 2008, plus de 4000 personnes se sont tuées sur la route.

    En 2008, en France, plus de 10 000 personnes se sont suicidées.

    Jeu : trouvez l’intruse parmi ces trois statistiques. Attention, il y a un piège.

    Typhon


    • anty 13 juillet 2010 09:02

      Parmi les suicidés en france
      3.5 plus d’hommes que de femmes

      et la parité svp


    • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 13 juillet 2010 14:17

      Réponse : c’est évidemment la statistique du suicide, l’intruse, aucune campagne de propagande télévisuelle n’a été lancée pour la réduire.

      Typhon


    • anty 12 juillet 2010 17:54

      Les féministes vont plus en disant haut et fort que tous les problèmes qu’ont les femmes actuellement est évidement la faute de l’homme qui profite du mytique patriarcat qui le soutiens dans ses entreprises malfaisantes.

      La bêtise des féministes est consternante mais au fil des années ces entreprises deviennent dangereuses pour tous ...
      Si les hommes se laissent faire en France dans peu de temps les hommes normaux (non homosex) deviendront de sous merde aux yeux de la loi.


      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 juillet 2010 17:59

        Fort bien : tous les hommes ne sont pas violents et toutes les femmes ne sont pas des victimes, mais il reste que plus de femmes que d’hommes sont victimes de la violence privée sans compter qu’il est plus, disons techniquement facile, pour un homme, de violer une femme que le contraire.


        Ceci dit , si des hommes ne sont pas violents, dont vous et moi si je vous ai bien compris, le fait de dénoncer les hommes violents ne nous rend en rien coupable de la violence des violents. Leur dénonciation ne nous concerne qu’en tant que nous devons nous sentir solidaires des femmes violées et/ou violentées et donc plutôt des femmes victimes à qui nous pouvons nous identifier que des homme violent. 

        Votre attitude m’étonne donc : En quoi vous sentez-vous visé ? Vous sentez-vous, malgré tout, appartenir à la même « espèce » que les violents ? 

        L’essentialisme que vous dénoncez à juste titre n’est donc pas tout à fait absent de votre réaction...d’humeur virile



        • Orélien Péréol Aurélien Péréol 12 juillet 2010 19:36

          à Sylvain Reboul (et à cathy 30)

          Une des caractéristiques de la perversité de cette attitude d’ostracisme est que la victime est énoncée comme victime mais le bourreau jamais ou presque jamais.

          Donc il est aisé de dire que celui qui s’y reconnait à des raisons de s’y reconnaître, qu’il se désigne et qu’on a donc peut-être bien fait de viser tout le monde sans dire qu’on visait qui que ce soit.
          C’est le principe de la perversité, (le renversement, l’inversion).

          Pas d’essentialisme dans mon texte, ni dans ma pensée.

          J’appelle à un féminisme partagé, qui construit une égalité et je dis que la dénonciation des hommes, la plupart du temps calomnieuse et dissimulée, ne conduit pas à cette égalité, ce que je regrette.


        • MrSalmon 13 juillet 2010 10:50

          « il reste que plus de femmes que d’hommes sont victimes de la violence privée »
          Ceci est entièrement faux et fait partie des lieux communs du féminisme radical (j’aurais tendance à dire : sexisme déguisé), pour preuve cet article édifiant, ainsi que sa suite :

          http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-violence-feminine-les-chiffres-75591

        • xbrossard 13 juillet 2010 12:19

          @sylvain reboul


          « il est plus, disons techniquement facile, pour un homme, de violer une femme que le contraire. »

          parlez pour vous : moi la peur de l’autre, ça ne me fait pas bander...
          par contre, une femme qui voudrait me violer, je ne sais pas si j’arriverais à lui resister smiley

        • cathy30 cathy30 12 juillet 2010 18:06

          bonjour adrien pereol
          l’affiche ne vise pas de sexe en particulier, non ? si c’est implicite alors là, c’est vraiment mal placé.

          http://com-nonprofit.over-blog.com/article-nouvelle-campagne-de-ni-putes-ni-soumises-je-t-aime-je-t-abime-52451263.html


          • Orélien Péréol Aurélien Péréol 12 juillet 2010 19:21

            Vous vous moquez Cathy30 !
            C’est bien toute la perversité de la suggestion...
            C’est une affiche contre les non-femmes, non ?


          • anty 12 juillet 2010 18:24

            Vous en êtes sûr ?


            • anty 12 juillet 2010 18:39

              En russie qui sort du communisme qui était sensé de protéger les femmes il ya eu l’an dernier 12000 femmes tuées par leurs compagnon. (soit 76 fois plus qu’en france pour une population de 140 millions d’habitants )

              C’est dans les sociétés dégénérées qui ont connu des gouvernements de gauche que les femmes souffrent le plus


              • Le chien qui danse 12 juillet 2010 18:50

                T« es pas de gauche, t’es dégénéré qu »est-ce que tu dois souffrir mazette...


              • Radical consensus Radical consensus 12 juillet 2010 19:13

                Sur la loi contre les violences psychologiques :
                « Danielle Bousquet (PS), co-auteure du texte, regrette cependant les dispositions « restrictives » apportées par les sénateurs sur l’intitulé du texte - « proposition de loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants » - pour tenir compte des violences conjugales exercées aussi parfois à l’encontre des hommes. « Dans les couples, ce sont 9 fois sur 10, les femmes qui sont victimes » précise-t-elle. Aussi, ce changement « ne respecte pas notre volonté de vouloir pénaliser une violence de genre » qui prend sa source dans les inégalités entre les sexes. »
                http://actionsociale.weka.fr/flash-action-sociale/enfance_et_famille-enfancefamille/le_texte_contre_les_violences_conjugales_est_definitive ment_adopte_par_le_parlement-4650

                Ah ! Ah ! Ah !
                Même l’idée d’appliquer une loi identique pour tout le monde trans-genre, trans-tout ce que vous voulez, républicaine quoi, est suspecte aux yeux de nos croisés de la cause féministe : il ne faudrait pénaliser qu’un seul type de violence ( psychologique ou physique ) au sein du couple, la violence dont sont victimes les femmes.

                Ce dont on ne se rend pas compte c’est que tout cela n’a rien à voir avec le féminisme ou l’égalité entre les sexes : on a presque tout désacralisé dans notre société, la famille, le rôle du père, la nation, la morale, la religion,... alors on sacralise d’autant plus ce qu’on n’a jamais osé desacralisé : la mère.
                C’est vraiment quelque chose qu’on peut voir partout : une mère est forcément d’instinct bonne pour ses enfants ( lorsqu’une mère bute ses enfants, c’est un « déni de maternité » ), la féminité c’est la douceur, la générosité et les femmes sont toujours posées comme victimes des hommes et de la société ( parce que la masculinité c’est le profane violent et mauvais ).
                Puisque on va toujours plus loin dans la désacralisation de tout ce qui a pu être par le passé sacré, on s’emploie à construire une image toujours plus sacralisée de la féminité et de la maternité.

                Tout cela est même anti-féministe, parce que si l’on présente toujours les femmes comme symbole du sacré que l’on souille et qu’il faut protéger, on impose aux femmes d’être les vaches sacrées de notre époque, ce qui est une situation de privilège mais pas une position libre.

                Alors on va perséverer là-dedans ou on est près au grand saut de la désacralisation totale ?
                Près à accepter que la féminité et la maternité bonnes et généreuses ne sont que des mythes et que l’on entre dans la vie avec aucun refuge, aucun repère, aucun temple sacré ?
                Près à faire le procès des mères qui battent leur enfants, accepter que les enfants fassent des procès à leurs mères, que les hommes puissent être victimes de la violence des femmes dans le couple, près à accepter que la garde des enfants ne soit pas toujours attribuée à la mère ?
                En gros, près à accepter que si les enfants naissent aujourd’hui sans pères, ils naissent également sans mères ? Et que l’on soit près à nommer les mères comme on nomme aujourd’hui les pères : génitrices ?

                De l’autre côté de l’altlantique ça commence à venir, mais en France on se complaint dans cette situation intermédiaire où l’on remet en question tout sauf les mères et les femmes.
                C’est vrai que c’est plus rassurant que le nihilisme total


                • anty 13 juillet 2010 07:56

                  Il parait que les femmes sont genocidées par les hommes

                  les génocidées en France se portent bien

                  52% de la population contre 48% pour les hommes


                  • Litha Litha 13 juillet 2010 09:09

                    Quand je lis des interventions sur des faits divers, c’est fou le nombre d’homme qui défende l’homme.

                    « Si cela se trouve elle l’avait chercher »
                     « On sait pas ce qui s’est passé avant »
                    « Une gifle ça calme quand elles font des crises »

                    Le fait que la gifle soit légitime pour la plupart de ces gens me fait peur. Car ils peuvent convaincre la femme que c’est pas grave, que c’est rien du tout.

                    Alors rappeler qu’abimer ce n’est pas de l’amour, je vois pas où est le mal.
                    Savoir qu’il y a des hommes violents (et hélas j’en ai eu) ne m’empeche pas de savoir que mon époux est doux comme un agneau et que ce n’est pas le seul sur terre.


                    • anty 13 juillet 2010 09:31

                      Quand je lis des interventions sur des faits divers, c’est fou le nombre d’homme qui défende l’homme.

                      Les hommes qui écrivent dans ce forum rétablissent une certaine vérité que les féministes ont complètement transformé à l’avantage de la femme .

                      Remarque :les femmes peuvent participer à ce forum également.
                      Elles le font que rarement d’une manière générale...


                    • Numero 19 Numero 19 13 juillet 2010 09:42

                      Bonjour,
                      vous êtes quand même consciente de ce qui fait sortir un homme de ses gonds, n’est-ce pas ?

                      Vous savez quand même que les hommes et les femmes ont une vision différente des choses, et des manières différentes d’exprimer leurs besoins ?

                      Vous savez aussi que la violence féminine n’est pas sujet à sanction devant une cour, tandis que celle des hommes oui ?

                      Quand une femme fait une remarque à chaque instant, pour n’importe quoi (l’assiette n’est pas à sa place, ranges moi ça, ne mets pas tes pieds ici, fais gaffe quand tu conduis, mange pas ça, t’es trop con), ça s’appelle du cassage de couilles. Et maintenant, du haut de votre savoir immense et de vos bonne paroles, dites-moi comment un homme devrait réagir.

                      Le crêpage de chignon façon vieille grincheuse n’est pas une option pour un homme.


                    • Litha Litha 13 juillet 2010 13:41

                      Numero 19 certainement pas en la giflant. Si ta femme t’énerves aucune loi ne t’empêche de la quitter. Le divorce cela sert à cela.

                      Si je frappe mon conjoint il peut tout à fait aller porter plainte. La plupart des hommes ne le font pas.


                    • Annie 13 juillet 2010 10:58

                      Si les femmes interviennent aussi peu dans ce genre de débat qui revient régulièrement, c’est qu’en l’espace de quelques commentaires, elles découvrent que :
                      La violence contre les femmes est un mythe inventé par les féministes
                      Et que même si ce n’est pas tout à fait un mythe, elles le méritent bien.
                      Discussion, quelle discussion ?


                      • anty 13 juillet 2010 13:38

                        Aussi bizarre que cela puisse paraitre les hommes sont nettement plus nombreux sur les différents forums pour discuter des sujets très variés.(en particulier sur AV)
                        Leurs argumentations sont souvent de meilleures qualité et d’un niveau relevé
                         ce qui est normal car il s’implique davantage.


                      • Dominitille 13 juillet 2010 16:16

                        Anty,
                        Les hommes sont soient dans des forums à discuter de leurs problèmes de couple entre mecs très virils et très intelligents (genre blonds) soient à mater les sites porno, parfois ils ne savent plus où ils sont et mélangent les réponses et les questions. 
                         Cela m’énerve un tantinet que des hommes viennent régulièrement se lamenter sur AV en racontant leurs pb de couple. La violence des femmes contre les hommes ? C’est à la gendarmerie qu’il faut aller. les femmes le font, pourquoi pas les hommes ? Pas assez de testicules pour raconter que sa tendre et douce moitié vous tabasse à longueur de journée ?
                        C ’est plus facile de se regrouper sur un site pour insulter les femmes que d’ aller en parler au grand jour ! Vous faites les fiers ici car il y a peu de femmes, aller voir un journaliste et raconter vos malheurs d’hommes battus ! les femmes l’ont fait et aujourd’hui elles sont devenues d’ infames féministes !
                        Exprimez-vous ! soyez des hommes !


                      • anty 13 juillet 2010 18:59

                        Tu connais apparemment des mecs surtout ceux qui visionnent le porno et il vrai que les féministes n’aiment les mecs qui visionnent le porno pourquoi
                        parce que dans leurs grande sagesse elles ont décidé que le porno c’est mal car ont voit des femmes nues dans toutes les positions et les hommes aussi d’ailleurs
                        seulement voir les femmes dans toutes les positions c’est humiliant pas pour les hommes
                        pourquoi ce sexisme
                        c’est comme çà les feministes ont dit que c’est comme çà donc c’est vrai

                        voila les types de raisonnement que tiennent les féministes


                      • Reinette Reinette 13 juillet 2010 12:12


                        ET on s’étonne qu’il y est de plus en plus de femmes qui préfèrent vivre seules !

                        ET on s’étonne qu’il y est de plus en plus d’hommes geignants ! ah ah ah les pôvs !


                        • anty 13 juillet 2010 13:31

                          Les femmes vivent seuls dans une certaine tranche d’âge
                          à partir 60 ans il ya nettement plus de femmes que les hommes donc il est normal que les femmes sont des plus en plus seul d’autant plus que les femmes vivent de plus en plus longtemps.

                          A l’âge de 20 ans par contre les femmes sont très rarement seuls


                        • kedjey 13 juillet 2010 12:24

                          N’importe quoi Annie, c’est avec des commentaires comme le votre qu’il ne peut y avoir de discussion !

                          La violence envers les femmes n’est pas un mythe, qui a dit ça ? Vous savez bien que même si certains (peu) vont l’affirmer, c’est loin d’être le cas de tout le monde.
                          Celle envers les hommes n’est pas un mythe non plus. Bien que moins fréquente physiquement elle existe et est plus souvent psychologique et non physique, par conséquence elle est moins visible.

                          Quant aux féministes, elle font parfois du n’importe quoi et ne font pas avancer les choses dans le bon sens notamment en stigmatisant tous les hommes, en faisant croire que tous les hommes sont de violentes brutes et les femmes des pauvres victimes innocentes, ce n’est pas en étant aussi partiales qu’elles feront évoluer cette (juste) cause dans le bon sens.

                          Toute forme de violence est condamnable, j’espère que vous en conviendrez.


                          • Reinette Reinette 13 juillet 2010 13:07

                            coups, mutilations, agressions sexuelles, séquestration, meurtres

                            Une femme meurt tous les trois jours de violences conjugales en France

                            137 femmes sont mortes
                            des coups portés par leur compagnon (soit une femme tous les trois jours) et plus de 3 000 actes de violence ont entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours (en légère baisse, de 3 360 à 3 103).


                            En 2007, 47 573 faits ont été enregistrés par la gendarmerie et la police, ce qui constitue une hausse de plus de 30% par rapport à 2004 (36 231), mais pas une augmentation du nombre de cas : il y a plus de déclarations qu’avant (encouragées par la police et la justice), et il y a une nouvelle définition de la violence conjugale qui inclut désormais les violences faites par un ancien conjoint.

                            Les violences conjugales représentent plus du quart de l’ensemble des actes de violence.


                            • kedjey 13 juillet 2010 13:22

                              C’est beaucoup (trop), tout le monde s’accorde je pense à le dire

                              Mais ce n’est pas une raison pour stigmatiser les hommes comme étant tous violents, ce que certaines féministes prennent un plaisir malsain à faire.

                              Ni une raison pour ne pas admettre que la violence des femmes envers les hommes existe bel et bien et est beaucoup moins perceptible car pas souvent physique.

                              Aucune excuse de part et d’autres. Mettons tout le monde dans le même panier au lieu de toujours parler de la seule violence faite aux femmes, essayons de dépasser les clivages de la guerre des sexes.

                              La violence sous quelque forme qu’elle se manifeste est un échec (JP SARTRE)


                              • Annie 13 juillet 2010 13:35

                                Je vous réfererais aux premiers commentaires qui justement minimisent les violences commises contre les femmes. Je disais seulement qu’ici, c’est plutôt ce type d’arguments qui prévaut, sans généraliser au reste des hommes.
                                Deuxièmement, les préoccupations des féministes sont souvent très éloignées du vécu des femmes, parce que le féminisme pour ces dernières n’est pas une posture intellectuelle, mais une réalité à laquelle elles sont confrontées au quotidien, même si les inégalités ne sont pas aussi criantes qu’autrefois. Les commentaires montrent que malheureusement les mentalités n’ont pas aussi rapidement évoluées que les textes de loi, et que poussés dans leurs retranchements, des hommes trouveront encore des arguments pour justifier qu’ils tabassent leurs femmes.
                                Enfin, bien sûr toute forme de violence est condamnable, et au final, c’est tout la relation entre êtres humains qui est en cause, pas seulement entre hommes et femmes, et c’est le recours à une violence disproportionnée (verbale, psychologique, corporelle), et la vulnérabilité des victimes (je pense particulièrement aux enfants) qui a établi une échelle des priorités dans la lutte contre ces violences.


                              • anty 13 juillet 2010 14:01

                                Dans notre pays la première victime des violences de toutes sortes est bien l’homme.

                                a la naissance il y a 105 bébés de sexe masculin contre 100 de sexe féminin

                                vers 20 ans il y a autant de femmes que des hommes

                                vers 60 ans il y a 104 femmes pour 100 hommes

                                Entre 0 et 60 ans ilya disparition de 10% de la population masculine

                                c à d sur 800 000 naiscences vers 20 ans

                                20000 garçons ont disparu de la circulation


                              • Dominitille 13 juillet 2010 16:17

                                Il y a une récompense si on les retrouve ?


                              • anty 13 juillet 2010 18:37

                                Evidement oui
                                quelle question...


                              • Annie 13 juillet 2010 18:45

                                )) )) )) )) ))


                              • anty 13 juillet 2010 19:00

                                ! !!!!!!!!!!


                              • Duralex Duralex 13 juillet 2010 22:06

                                Le baiser d’Iker Casillas à la journaliste sportive Sara Carbonero à la fin de la finale de la coupe du monde me semble être un nouvel acte de violence envers les femmes.

                                En effet en regardant les images il est manifeste qu’il a été donné par surprise, sans que l’interessée ne le sollicite, ni ne l’accepte. La pauvre Sara ne fait que le subir car l’immonde male est plus grand et plus fort qu’elle ... Le regard qu’elle a après ça m’a profondément ému. Ce fût un viol ni plus ni moins.

                                Or cette nouvelle agression a été faite en direct sur la télé espagnole et depuis elle serait la vidéo la plus regardée sur Youtube.

                                Il est temps de mettre fin à ces agissements coupables et ce d’autant que, d’après Libération, en Espagne des milliers de couples essairaient de refaire cette scène. (Tout le monde connait la profonde aliénation qui caractérise la femme espagnole par rapport, notamment, à la parisienne, le fait que l’espagnole soit beaucoup plus jolie et attirante n’étant certes pas une excuse).

                                 


                                • dereck 14 juillet 2010 11:00

                                  Cet état de discrimination constant (criminalisation) des hommes a été dénoncé dans plusieurs livre assez récent qui parle de la misandrie.
                                  Si on arrive a une image aussi négative des hommes c’est principalement a cause du féminisme contemporain qui est en pleine guerre contre les hommes et qui définie les choses ainsi :
                                  hommes = méchant, bourreau.
                                  femmes = gentilles, victimes.

                                  Ce qui ne correspond pas du tout a la réalité la violence n’ayant pas de sexe.
                                  Par exemple pour les violences conjugal on sait qu’au minimum la moitié des victimes de violences conjugal sont des hommes quand d’autres disent d’avantages.
                                  La violence féminine quant a elle est occulté qui sait ici que les mères sont deux fois plus violentes (au minimum) envers les enfants que les pères, qui c’est ici que la majorité des infanticides sont commis par les mères.
                                  L’occultation de la violence féminie donne des situtations du genre Véronique Courjeaut, une serial killeuse qui se prends 4 ans de prison la ou un homme aurait pris la perpétuité.

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