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Accueil du site > Tribune Libre > J’accuse : résumé du rapport de la commission d’enquête

J’accuse : résumé du rapport de la commission d’enquête

Dans ce premier chapitre de la section « le 11 septembre à l’épreuve des faits », je propose un résumé du rapport de la commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre 2001. Le prochain sera consacré aux soi-disant délits d’initiés constatés dans la semaine précédant les attentats.

Comme le lecteur s’en apercevra, s’il a la patience de me suivre jusqu’au bout de cette étude, ce chapitre sera celui dans lequel je cite le moins de sources diverses, une seule ou presque, en fait. Comme je me propose ici de présenter un résumé du rapport de la commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre, lequel a donné la version officielle et définitive de cette horrible histoire, je n’ai pas ressenti la nécessité d’aller me renseigner ailleurs que dans ce fameux rapport, best seller aux Etats Unis lors de sa sortie. 

 Ce chapitre sera sans doute le plus narratif de toute cette étude. En effet le rapport donnant pour l’essentiel un “récit” des événements, de la genèse du terroriste Ben Laden jusqu’à la journée funeste du 11 septembre, je n’ai eu, pour en résumer la teneur, qu’à coller à sa trame narrative. Comme il est évidemment impossible de résumer de façon exhaustive un ouvrage épais de plus de 500 pages, je me suis concentré sur les points qui à la lecture me sont apparus les plus essentiels : la genèse du terroriste Ben Laden, ses premiers faits d’armes, la préparation des attentats en Afghanistan puis aux Etats Unis, l’embarquement des terroristes, et la prise de contrôle des appareils. Il m’a semblé par ailleurs important, au risque de rompre le fil du récit, d’évoquer les graves dysfonctionnements des différentes agences de renseignement étasunienne, et des différents corps d’état avant et pendant les attentats. J’espère me hisser par moments à l’impressionnant niveau de qualité littéraire des rédacteurs de la commission d’enquête. C’est en effet l’une des particularités de ce texte : en plus de faire la lumière définitive sur les attentats du 11 septembre 2001, c’est un texte extrêmement bien écrit, dans lequel on rentre comme dans du beurre et qui ne se referme qu’après avoir atteint le point final.
 
La ligne directrice du rapport peut se résumer de façon assez simple : si les attentats du 11 septembre ont pu se produire, c’est en raison de la chance notable dont ont bénéficié à certains moments clés les terroristes, et de l’incroyable état de désorganisation des organismes chargés d’assurer la protection du territoire des Etats Unis d’Amérique. Le tout, vous allez vous en rendre compte, donne une version de l’histoire à la fois simple et efficace, tout le contraire de l’incroyable théorie du complot dans le détail de laquelle nous entrerons ensuite...
 
Comme je compte m’intéresser en détails au chapitre 6 aux conditions dans lesquelles a été mise en place cette commission d’enquête, et dans lesquelles elle a mené à bien sa tâche, je ne veux pas trop anticiper sur cet aspect de l’affaire. Je prie le lecteur pour l’instant de se contenter de ces quelques informations lapidaires : mise en place le 27 novembre 2002, la commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre a rendu ses conclusions le 22 juillet 2004. C’était une commission d’enquête parlementaire, composée à parité de 6 républicains et de 6 démocrates. Elle était présidée par le gouverneur de l’état du New Jersey Thomas Kean et l’ancien membre de la Chambre des Représentants Lee Hamilton.

On pourrait la comparer, en France, à la structure qui a été mise en place en décembre 2005 pour comprendre les profonds dysfonctionnements de la justice lors de l’affaire d’Outreau, qui, à l’époque avait suscité une immense émotion dans l’opinion publique. Seul critère qui la distingue de son homologue française : “sa mission n’a jamais été de rechercher des responsabilités individuelles. Sa mission était de donner le compte rendu des événements s’étant produits le 11 septembre et d’en tirer les enseignements. (p XVI)”

Ce point parmi d’autres a suscité l’ire des truthers, conspis, et assimilés, mais s’explique par le bon sens le plus élémentaire : dans les faits l’enquête était achevée depuis longtemps ! George Tenet, le directeur de la CIA, avait désigné l’évident responsable, Al Qaida, le jour même des attentats à 15 heures, et 72 heures plus tard, le FBI révélait la photo des 19 pirates de l’air saoudiens, qui avaient laissé derrière eux d’innombrables indices révélateurs. Un mois plus tard, les Talibans qui les avaient soutenus et avaient fermé l’oeil sur les camps d’entraînements de Ben Laden étaient balayés en Afghanistan par l’armée des Etats Unis, qui obtinrent sans peine le blanc seing de l’ONU en arguant de leur droit légitime à se défendre.

 
Histoire de Ben Laden

  L’émergence d’un terroriste

 “Une décennie de conflits en Afghanistan, de 79 à 89, a fourni aux terroristes islamistes un point de ralliement et un terrain d’entraînement” (p 54). Ben Laden a 23 ans quand il arrive en Afghanistan en 1980, c’est le 17ème enfant d’un magnat saoudien qui a fait fortune dans la construction. Majeur, il devient « étudiant à l’université Abdul Aziz en Arabie saoudite. Selon certains témoignages, il s’intéresse là bas aux études religieuses, inspiré par les enregistrements sur cassette des sermons enflammés d’un palestinien nommé Abdullah Azzam. »(id) Bouleversé par cette révélation, il décide de traduire ses pensées en actes et de partir en Afghanistan pour mener la guerre sainte contre les Soviétiques. Là, en compagnie de son acolyte Azzam, il monte une structure destinée à pourvoir aux besoins des combattants. Dès cette époque Ben Laden a compris l’intérêt de développer une structure intégrant tous les attributs d’un micro état, à savoir, les finances, la logistique, la politique, et la propagande. Rapidement il devient le chef incontesté de cette organisation (p 56).

 Lorsque la guerre prend fin, en 1989, les deux hommes se posent la question du devenir de leur organisation. Azzam, palestinien, veut la rediriger contre Israël, mais Ben Laden voit plus large : il rêve d’une structure pouvant frapper dans le monde entier, et en particulier, le pays qu’il hait plus que tous les autres : les Etats Unis d’Amérique. Quoiqu’il en soit, les deux compères “établirent ce qu’ils appelaient la base d’une fondation comme un quartier général potentiel pour un futur Jihad. »(p 56). Al Qaida était née.

 Passage par le Soudan

 A la fin de cette année 1989, Ben Laden, à l’invitation du chef d’état du Soudan, l’islamiste Hassan Turabi, se rend au Soudan où il transplante son organisation. Turabi lui laisse les coudées franches pour monter des camps d’entraînement, en échange de son aide pour construire des infrastructures, et combattre les minorités chrétiennes au sud du pays (p 57). Dans les années qui suivent, les relations deviennent de plus en plus compliquées entre Ben Laden et l’Arabie saoudite. Ses positions antiaméricaines battent en brèche la “relation spéciale” très profonde qui unit son pays natal aux Etats Unis depuis la fondation du Royaume en 1918. En 1994, sa nationalité lui est retirée, et une partie de ses avoirs en Arabie Saoudite gelés (p 57).

 Le séjour de Ben Laden au Soudan se prolonge jusqu’en 1996. A cette date, le régime de Hassan Turabi est très fragilisé par les sanctions économiques décidées par les puissances occidentales, Etats Unis d’Amérique en tête, qui s’inquiètent de la dérive du pays, et de la liberté dont y jouit Ben Laden. De plus en plus embarrassé par son encombrant allié, Turabi se résout finalement à l’expulser en avril de cette année, après que son implication eut été reconnue dans la tentative d’assassinat manquée contre le président égyptien Hosni Moubarak (p 62). Apatride, interdit de séjour dans son pays natal, c’est tout naturellement que ce dernier décide de retourner en Afghanistan, d’où il publie, en juillet, une fatwa pleine d’amertume dans laquelle il dit : “On nous a empêché de nous adresser aux musulmans... Par la grâce d’Allah, un endroit sûr est maintenant disponible dans le haut Hindu Kush” Entendons l’Afhanistan (p 63).
 
 Installation en Afghanistan

 Sur place, Ben Laden reconstitue la structure de son organisation terroriste, notamment les fameux camps d’entraînement pour jihadistes. Entre 1996 et 2001, les auteurs du rapport estiment qu’entre 10000 et 20000 hommes (p 67) se sont entraînés dans ces structures spécialisées.

 C’est dans ces années là que le tournant radical est définitivement pris. La fatwa envoyée à un journal arabophone de Londres en février 1998 donne le ton : “L’Amérique a déclaré la guerre à Dieu et à son messager, nous appelons au meurtre de tous les Américains, où qu’ils se trouvent sur la terre, ce devoir relevant de la responsabilité individuelle de tous les musulmans du monde à même de s’en acquitter dans tous les pays où cette tâche peut être accomplie.”

 Les attentats des ambassades américaines de Nairobi et de Dar es Salam du 7 août 2008 sont le premier véritable fait d’armes d’Al Qaida (p 68). Entièrement pilotés par Ben Laden, ils présentent de nombreux indices de ce que nous reconnaîtrons au dernier chapitre de cette étude comme la signature de l’organisation terroriste. La bombe de Nairobi explose à 10h35 et tue 201 personnes dont 12 étasuniens, celle de Dar es Salam explose 4 minutes plus tard, faisant 11 victimes, toutes tanzaniennes. Pour justifier le grand nombre d’innocents tués, Ben Laden avance cette explication d’un cynisme qui fait froid dans le dos : “quand il devient évident que pour faire mal aux américains, il faut les prendre d’assaut, même si cela implique de tuer des musulmans, cela est légitimé par l’Islam.”(p 70).
 
 Le lecteur sait un peu mieux à présent qui est Ben Laden, d’où il vient, ce qu’il pense, où il va. Le rapport de la Commission d’enquête consacre un nombre impressionnant de pages à expliquer pourquoi ce sinistre individu n’a jamais été arrêté. (p 134 à 145).

 Les attentats contre l’USS Cole, et le pétrolier français Limburg, en octobre 2000, furent l’ultime coup de semonce.

 Ben Laden, avec un nouvel acolyte nommé Khaled Sheikh Mohamed, depuis quelque temps déjà, réfléchissait à un projet d’une envergure incomparable.
 
La préparation des attentats du 11 septembre 2001

  Élaboration du plan
  
 C’est vers la fin de l’année 1998 que les deux hommes se rencontrent. Khaled Sheikh Mohamed (KSM) est un ancien Moujahid qui a fait le coup de feu dans les années 80 pendant la guerre d’Afghanistan contre l’URSS. Il avait participé aux attentats du World Trade Center de 1993 (p 147 et 153), et réfléchissait depuis sur des projet d’attentats tous plus effrayants les uns que les autres. On songe notamment à ce brouillon des attentats du 11 septembre qu’était l’opération Bojinka, fomenté en 1996 : une opération dans laquelle des terroristes étaient censés s’emparer de 10 avions de ligne en partance d’Asie vers le côte est des Etats Unis pour les projeter sur des gratte-ciel et des lieux symboliques de la puissance américaine, notamment le QG du FBI et de la CIA (p 147).

 Ben Laden avait de l’argent, KSM des idées : les deux hommes étaient faits pour s’entendre. Après les attentats contre les ambassades américaines, KSM se rend compte que Ben Laden est quelqu’un de sérieux, et les deux hommes, avec Mohamed Atef, le lieutenant principal de Ben Laden, commencent à réfléchir à la faisabilité du projet « avions », comme ils l’appelaient eux-mêmes. C’est en mars 1999 que Ben Laden donne, après moult réflexions, le feu vert à l’opération (p 154).
 Quatre hommes sont rapidement sélectionnés par Ben Laden en personne : Mhidhar, Haznawi, Khallad, et Yemeni. Ils commencent à s’entraîner sur des simulations de pilotage, visionnent des films dans lesquels des avions sont détournés, étudient la sécurité des aéroports, se mettent en quête de visas et de passeports. Ils suivent par ailleurs un entraînement militaire extrêmement rude dans l’un des camps d’Afghanistan (p 156). Dès cette époque, les quatre hommes savent qu’il s’entraînent pour participer à une opération dont aucun d’entre eux ne reviendra vivant (p 158).

 La cellule de Hambourg

 Le plan subit néanmoins une évolution majeure à la fin de l’année 1999. A Hambourg, quatre hommes depuis quelques années se sont radicalisés et rêvent d’aller participer au jihad quelque part dans le monde. Ils envisagent d’abord la Tchétchénie (p 165), mais la destination étant difficile d’accès, ils se rabattent sur l’Afghanistan, où ils rejoignent Ben Laden, à qui ils jurent fidélité (p 166). Celui-ci s’aperçoit vite du profit qu’il peut en tirer. Contrairement aux quatre premiers élus, les hommes de Hambourg parlent parfaitement anglais et peuvent se fondre aisément dans la société occidentale. Les quatre hommes sont vite choisis pour être le noyau dur de l’équipe du 11 septembre, Mohamed Atta en étant désigné le chef opérationnel (p 166).

 Au printemps 2000, Ben Laden annule une partie du plan qui comprenait un volet asiatique, arguant de la difficulté à synchroniser une opération depuis des points de départ trop distants (p 159). Les cibles sont définitivement arrêtées : ce sera le Pentagone, le World Trade Center, la Maison Blanche et/ou le Capitole (p 155). Dans la foulée trois des quatre kamikazes s’envolent vers l’Allemagne, puis vers les Etats Unis.

 Vers l’automne 2000, Ben Laden et KSM recrutent les hommes qui serviront à s’emparer des avions par la force, que les commissionnaires appellent les “pirates musclés”(p 231), pour les distinguer des quatre “pirates pilotes” que sont les hommes de la cellule de Hambourg. Ils ne sont pas très costauds (le plus grand d’entre eux mesure 1m73), mais ils compensent par de nombreuses heures passées à la salle de musculation. Ils apprennent le combat au corps à corps, et vont même jusqu’à s’entraîner à égorger des moutons et des chameaux au couteau (p 236). Tous sont saoudiens, sans emploi, peu éduqués, et non mariés. KSM expliquera l’écrasante proportion de Saoudiens dans l’équipe du 11 septembre comme un reflet de la population des camps, qui comptaient pas moins de 70% de ressortissants de ce pays en moyenne (p 232).

  Une dernière recrue providentielle

 Des quatre pilotes initialement choisis par Ben Laden, trois seulement étaient parvenus à obtenir le visa étudiant indispensable à l’inscription dans les écoles d’aviation. Binalshibh ne parviendra pas à obtenir le sien, et, de ce moment, demeure en Europe pour servir de relais entre les terroristes et KSM. Heureusement, “une nouvelle recrue, au CV absolument idéal, au meilleur des moments, débarque sur le sol afghan.” Et en effet, Ben Laden n’aurait pu rêver meilleur candidat que Hani Hanjour : élève dans les écoles de pilotage en 1996 d’Arizona, c’était le seul des pirates de l’air à disposer déjà d’un brevet (p 226). Ses longs séjours aux Etats Unis l’avaient par ailleurs familiarisé avec le pays et sa langue. Remplaçant Binalshibh au pied levé, il obtient aisément un visa étudiant et rejoint aussitôt ses frères pilotes en Floride, où ils ont établi leur QG.

 Les quatre hommes s’inscrivent dans des écoles de pilotage pour y apprendre les rudiments du vol ou y parfaire leur art. Dans la phase finale de leur préparation, ils s’entraîneront sur des simulateurs de boeings 757.

 Un an plus tard, en avril 2001, les “pirates musclés” débarquent à leur tour (p 237). Ils sont accueillis par Mohamed Atta en Floride qui les aide pour toutes les formalités administratives et les démarches dont la plupart, parlant très mal l’anglais, sont absolument incapables. La plupart d’entre eux s’inscrivent notamment dans des salles de sport, où ceux-ci peuvent continuer à faire de la musculation, pour garder la forme (p 241).

 En juillet 2001, Atta s’envole vers l’Espagne où il doit rencontrer Binashibh pour lui faire part de l’avancement de l’opération (p 244). Ben Laden, aux dires du second, est inquiet du retard que prendrait l’opération. Il espérait que celle-ci fût déclenchée dès le mois de mai (p 250). Atta explique à Binalshibh comment, eux pilotes, se sont répartis les rôles : à Hanjour, le plus chevronné des pilotes, la cible la plus difficile, le Pentagone, à Shehhi et Atta les tours jumelles, à Jarrah le Capitole. Atta évoque les hésitations qu’ils ont eu à attaquer une centrale nucléaire, pour faire des dizaines de milliers de morts, mais explique qu’ils ont finalement reculé, craignant que de tels bâtiments fussent trop bien gardés (p 245). Ils se sont assurés de toutes sortes de détails, de la sécurité des aéroports, de la facilité à embarquer avec eux des couteaux et des cutters. A ce moment là, la date des attentats n’est pas encore arrêtée. Après cette rencontre Atta et Binalshibh continuent de s’entretenir au téléphone pendant tout le mois d’août.

 Les terroristes sont à présent dans la dernière ligne droite. La date est arrêtée, ce sera le 11 septembre 2001. Atta achète 20 billets d’avion sur les vols AA11, UA175, AA77, et UA93, entre le 25 août et le 5 septembre. Les terroristes rejoignent les uns après les autres leurs villes de départ. Atta multiplie les voyages entre les différents points de départ pour s’assurer que tout se présente sous des augures favorables. La nuit qui précède le 11 septembre, certains restent au calme, d’autres vont manger des pizzas et vont faire des courses (p253).

Le déroulement des attentats du 11 septembre

  L’embarquement des terroristes

 Les membres de la commission ont beau faire remarquer en plusieurs endroits du rapport que la sécurité des aéroports était défaillante et désorganisée avant les attentats du 11 septembre, il existait cependant un certain nombre de filtres à franchir entre l’entrée de l’aéroport et les couloirs d’embarquement.

 Il y avait pour commencer, lors de l’enregistrement, le CAPPS (Computer Assisted Passenger Prescreening System), un système qui avait été créé dans les années 90 “pour identifier les passagers pouvant faire l’objet de mesures de sécurité” (p 1). Entendons naturellement “des terroristes potentiels”.

 A chaque fois qu’un suspect était identifié par le CAPPS, des agents de sécurité mettaient ses bagages de côté pour les passer, sans les ouvrir, au détecteur d’explosifs. Les terroristes, ayant prévu de prendre le contrôle des avions par la force, et non d’introduire des explosifs dans la soute, n’avaient rien à redouter de ce filtre.

 Il est cependant à noter que 8 des pirates de l’air furent ce matin du 11 septembre identifiés par le CAPPS : aussi curieuse que l’idée puisse paraître pour des gens qui se destinaient à rejoindre leur créateur, ils avaient emporté des bagages avec eux dans la soute.
 
 Lors de l’embarquement, les pirates devaient franchir des portails magnétiques détecteurs de métaux. Barrière autrement plus dangereuse puisqu’ils avaient forcément sur eux les couteaux et cutters censés leur permettre de prendre le contrôle des appareils. Ces portails, nuancent les membres de la commission, « n’étaient pas très efficaces, et échouaient souvent à détecter même des objets évidents passés par la FAA (Federal Aviation Administration), en guise de test »(p 84).

 Quoiqu’il en soit, certains des pirates de l’air font bel et bien sonner les portails magnétiques. Sur le vol AA77 (du Pentagone), sur lequel les commissionnaires donnent le plus de détails, deux pirates déclenchent l’alarme. Lorsqu’on les fait repasser par un autre portail, pour vérifier, l’un des deux déclenche l’alarme de nouveau. Il est alors fouillé manuellement, sans résultat (p 3).

 Il semble bien par ailleurs que les agents de sécurité aient senti que certains des membres du commando étaient un peu louches : pour le vol AA77, les frères Hazmi sont interrogés à part aussitôt après l’enregistrement et leurs bagages passés au détecteur d’explosifs ; l’un d’entre eux ne parle pas un mot d’anglais, et présente une photo d’identité douteuse. Tous deux ont en outre un air et une attitude suspecte. Pour le vol UA 175 (de la tour nord), deux des pirates, apparemment peu habitués à voyager, et incapables de comprendre les questions qui leur sont posées, attirent l’attention des douaniers qui les laissent finalement passer (p 2).
 
 Si l’on fait le bilan de la phase d’embarquement, on est obligé d’admettre que les terroristes ont eu beaucoup de chance. Le CAPPS aurait pu imposer de faire une fouille plus approfondie des bagages des suspects. Si les agents avaient ouvert la valise de Mohamed Atta, au lieu de se contenter d’un passage au détecteur d’explosifs, ils y auraient trouvé « un Coran, un manuel vidéo de pilotage sur boeing 757, et un grand couteau à lame repliable. »Avec de tels indices, nul doute que jamais l’on n’aurait laissé Atta embarquer dans le vol AA11, celui qui devait percuter la première tour jumelle [1]. Plus généralement, tous ceux qui ont été jugés “suspects” ont pu in fine embarquer, qu’ils aient été trouvés louches et interrogés à part en conséquence, ou qu’ils aient fait sonner l’alarme lors de leur passage à travers un portail magnétique.

 C’est une chance par ailleurs, que, selon toute apparence, les agents du CAPPS, ceux des portails, et ceux qui décidèrent à un moment ou à un autre d’interroger un ou plusieurs pirates de l’air, n’aient à aucun moment songer à partager leurs doutes entre eux.

 On imagine sans peine dans quelles affres devaient se trouver les pirates lors de chacun de ces accrocs. La sueur coulant le long de leur échine, leur bouche se faisant sèche, leur coeur battant la chamade. De quels monologues intérieurs leur esprit alors a dû être le théâtre ! « Echouer si près du but... ce serait trop bête !... Un plan aussi magnifique !... fignolé dans les moindres détails... et ces mois passés dans les camps d’entraînement, dans les salles de musculation, ou dans les écoles de pilotage...non, ce n’est pas possible, il faut que ça passe !.... »

 En se rendant compte, une fois l’embarquement de l’avion achevé, que personne ne manquait à l’appel, chacun des membres des 4 commandos a dû pousser un immense « ouf » de soulagement.

  La prise de contrôle de l’avion par les terroristes

 C’est grâce aux coups de téléphone portable envoyés par les passagers à leurs proches et aux autorités, et aux propos des terroristes entendus par les contrôleurs de la FAA sur la liaison radio, que le scénario de la prise de contrôle des 4 avions a pu être reconstitué. Les boîtes noires n’ont fourni d’indices que pour les vols du Pentagone de Shanksville (le AA77 et le UA93), celles des vols des tours jumelles (AA11 et UA 175) n’ayant jamais été retrouvées dans les décombres.
 
 Autant les pirates ont été un peu brouillons dans la phase d’embarquement, autant pour la prise de contrôle le mode opératoire est parfaitement maîtrisé. Le scénario étant sensiblement le même pour les quatre avions, je ramasse mon récit en une seule trame que je nuancerai au besoin.

 Les pirates de l’air ont eu la bonne idée d’acheter des billets en première classe et en classe affaire, dans la zone la plus proche du cockpit. Cela leur permet d’être aux premières loges pour ce qu’ils ont à faire.

 Les quatre commandos passent à l’action au même moment, environ une demi heure après le décollage. L’avion a alors atteint son altitude de croisière, 9000 mètres, le voyant rouge « gardez votre ceinture attachée » s’est éteint, et le personnel de bord commence le service de restauration. C’est alors que les hommes de main se ruent à l’avant de l’appareil, poignardent les stewards et hôtesses, répandent dans les travées une sorte de gaz lacrymogène, le « mace », pour repousser les passagers à l’arrière de l’appareil, s’emparent de la clé du cockpit en leur possession, pénètrent dans l’habitacle, et éliminent les pilotes ; dans chacun des quatre avions, le terroriste spécialiste du pilotage s’installe aux commandes de l’appareil, éteint rapidement le transpondeur de l’avion pour le rendre invisible sur les écrans radars de la FAA, et change de direction vers l’objectif qui lui a été assigné. Pour calmer les ardeurs des derniers passagers récalcitrants, le pirate pilote avertit tout le monde qu’il y une bombe à bord et invite à se tenir tranquille.

 A 8h46, le vol AA11 s’écrase sur la tour sud ; à 9h03 le vol UA175, s’écrase sur la tour nord. A 9h37, le vol AA77 s’écrase sur le Pentagone. A 10h03, le vol UA93 s’écrase dans une plaine près de Shanksville. Tous les passagers et terroristes sont tués sur le coup.
 
  L’exception du vol 93

 Seul le vol 93 présente un scénario différent. De tous les avions c’était celui qui était censé décoller le plus tard, et il décolle de surcroît avec un retard de 20 minutes. Par ailleurs, des quatre commandos, c’est le seul à ne comporter que quatre pirates, contre 5 dans les autres, Mohamed el Khatami, l’homme qui devait probablement prendre la tête du commando ayant été arrêté en août à l’aéroport d’Orlando par un inspecteur de l’immigration méfiant (p 11). Le rapport de la commission d’enquête ne mentionne pas non plus l’utilisation de mace. Sans doute un peu moins en confiance, les pirates de l’air n’entrent en action que 45 minutes après le décollage. A ce moment là, il est dans les 9h30, les passagers ont été informés (toujours les téléphones portables), du sort affreux des deux premiers avions. Contrairement à leurs infortunés compagnons des deux premiers vols, ils savent qu’ils vont mourir s’ils ne tentent rien. C’est alors que les plus déterminés des trente sept passagers que compte le vol décident de tenter le tout pour le tout : reprendre le contrôle de l’appareil. A 9h57, ils lancent l’assaut de la première classe, se servant d’un caddie repas comme bélier. Les terroristes sont surpris. Al Jarrah se met alors à faire des embardées à gauche et à droite avec l’avion, piquant puis redressant. Comme ses manoeuvres ne parviennent pas à décrocher les passagers, les pirates de l’air décident finalement de sombrer en piqué en rase campagne. Comme le soulignent avec émotion les auteurs du rapport : “La nation a contracté une dette immense envers les passagers du vol 93. Leur action a sauvé d’innombrables vies, et pourraient bien avoir sauvé le Capitole ou la Maison Blanche de la destruction.”(p 45) Hollywood leur rendra hommage 2006 dans un film saisissant de réalisme.

 La seule erreur commise lors de cette ultime phase de l’opération « avions » doit être attribuée au commando du vol AA77. Hanjour, le pilote, désireux sans doute d’en remontrer à l’instructeur qui lui avait dit que ses aptitudes à voler étaient « en-dessous des standards » (p 221), décida, parvenu en vue du Pentagone, de faire une incroyable manoeuvre à 330 degrés au-dessus du bâtiment avant de s’y encastrer (p 9). Chacun sait jusqu’à quelles extrémités peut aller un homme dont l’orgueil a été bafoué. Si Hanjour avait fait un tout droit, le pirates auraient heurté la partie du pentagone où se trouvaient les plus hauts gradés, dont le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld. A défaut de quoi ils ont percuté la seule partie du pentagone qui se trouvait en réfection à ce moment-là.

 Dans leurs malheurs, Les autorités étasuniennes ont tout de même eu de la chance : cela devait être compliqué de passer un coup de téléphone avec un mobile depuis un avion en haute altitude. Par ailleurs, c’est une chance que les pirates de l’air aient oublié de couper leur liaison radio avec les aéroports. L’un dans l’autre, à défaut de permettre d’enrayer l’événement, cela permit rapidement à l’enquête de progresser dans les jours suivant les attentats.
 
Dysfonctionnements de l’appareil d’état  

 Je quitte à présent le récit des attentats pour évoquer quelques uns des dysfonctionnements de l’appareil d’état étasunien relevés par les commissionnaires. Nous entrons dans ce qui relève du domaine de leur compétence. Qu’est ce qui n’a pas fonctionné ? Comment a-t-on pu en arriver là ? A quel niveau peut-on observer les dysfonctionnements les plus graves ? Comme il n’est pas une agence ni un corps d’état qui n’ait failli d’une façon ou d’une autre d’un bout à l’autre de cette histoire, j’ai voulu aller à essentiel en essayant d’expliquer deux des défaillances les plus importantes des autorités étasuniennes, à savoir l’incapacité à anticiper les attentats, et l’incapacité à intercepter les avions après leur détournement.
 
  Incapacité des autorités à anticiper les attentats

 J’ai avancé en préambule que les terroristes avaient été grandement favorisés dans leurs desseins par les graves et nombreux dysfonctionnements des différentes agences de renseignement et corps d’état responsables de la sécurité du territoire des Etats Unis. Un survol lapidaire et partiel de la situation en donnera une idée tout à fait suffisante.

 Le FAA, l’agence régulatrice du trafic aérien civile aux Etats Unis, qui établissait les règles de sécurité dans les aéroports était focalisée sur les explosifs placés en soute, comme nous l’avons vu (p 83). C’est ainsi en effet que s’étaient désintégrés en plein vol le bœing 747 de la Panam au-dessus de Lockerbie en décembre 1988, et le vol 772 d’UTA en septembre 1989, faisant respectivement 170 et 270 morts. La FAA n’imaginait absolument pas que des avions pussent être détournés et être utilisés comme missiles. Elle n’avait pas de consignes particulière pour les couteaux et objets contondants emportés en vol qu’il jugeaient sans danger. Du reste les scanners magnétiques, la plupart du temps, étaient trop faibles pour les repérer. Les fouilles corporelles étaient rares dans les aéroports, et souvent laxistes comme le reconnaît elle même cette agence (voir l’exemple du vol UA175 p 3).

 La NSA (National Security Agency), agence chargée d’intercepter les messages depuis l’étranger et de briser les messages codés (p 86), était encore figée dans des réflexes de la guerre froide, avec l’ogre soviétique en obsédant point de mire. Du reste elle avait été conçue pour intercepter des messages depuis l’étranger, et non pas des communications internes au territoire (p 87), qui furent nombreuses, on l’imagine sans peine, entre les terroristes lors de la préparation des attentats.

 La CIA, l’agence chargée des opérations extérieures, avait à la fin de la guerre froide subi des coupes massives dans ses budgets, et demeurait obnubilée par le traditionnel ennemi soviétique. Par ailleurs des affaires avaient éclaboussé sa réputation et sa confiance en elle : la lamentable opération de la baie des cochons en 1961 (p 89), son implication dans le scandale du Watergate en 1974 (p 89), l’affaire des ventes d’armes à l’Iran révélée en 1986 (p 99), et surtout, son infiltration par l’agent du KGB Aldrich Ames au début des années 90 (p 91). La CIA, le 11 septembre 2001, n’était plus que l’ombre d’elle même.

 Le FBI, l’agence chargé des opérations intérieures, demeurait obsédée par de vieilles lubies : la lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé (p 76). Le contre terrorisme était le cadet de ses soucis. De toutes façons l’agence ne disposait pas des fonds nécessaires pour lutter efficacement contre la menace (p 74). Les agents avaient peu de sources sur le terrain et étaient mal entraînés (p 77). Ils manquaient de traducteurs pour tous les documents en arabe ou dans les langues parlées par les terroristes.(id)
 
 Ironie de l’histoire, l’attentat du World Trade Center de 1993, qui aurait du donner le signal du branle-bas, fut un vain coup de semonce. L’homme qui avait garé la camionnette bourrée d’explosifs dans le garage de la tour visée, eut en effet la stupidité de retourner au magasin où il l’avait louée, pour tenter de récupérer sa caution de 400 dollars en prétextant un vol. Cette erreur lamentable entraîna son arrestation immédiate, en même temps que la révélation des détails du complot, ce qui convainquit à l’époque les Etasuniens, à la fois qu’ils étaient bien défendus, et que les terroristes étaient d’aimables plaisantins (p 72).[2]
 
 Les commissionnaires se montrent particulièrement sévères dans le jugement qu’ils portent sur l’incapacité des agences de renseignement et corps d’état à prévoir le scénario des attentats. “L’imagination, ironisent-ils, n’est pas la faculté la plus reconnue des administrations.(...) En effet, “puisqu’Al Qaida et d’autres groupes s’étaient déjà servis de véhicules pour commettre des attentats suicides, avaient utilisé des camions piègés, l’idée qu’ils pussent se servir d’autres vecteurs comme des bateaux ou des avions n’était en rien tirée par les cheveux”(p 344). Cependant, nuancent-ils, “il ne faut pas perdre de vue que l’attaque du 11 septembre fut un événement hors normes à tous points de vue.” (p339) Il y avait eu des précédents, certes, l’attaque surprise de Pearl Harbor, par exemple, ou l’invasion de la Corée par la Chine, mais ç’avait été des attaques fomentées par des puissances étrangères : qui aurait pu imaginer qu’un groupe de quelques dizaines de personnes pussent mettre sur pied une agression d’une telle envergure (id) ?
 
 Incapacité à intercepter les avions après leur détournement

 « Le 11 septembre 2001, la défense de l’espace aérien étasunien dépendait de l’interaction étroite entre deux agences gouvernementales : la FAA et le NORAD »(p14) « La FAA et le NORAD (North American Aerospace Defense Command) avaient développé des protocoles pour travailler ensemble dans l’éventualité d’un détournement d’avion. Tels qu’ils existaient le 11 septembre, les protocoles auxquels devaient se conformer la FAA pour obtenir une assistance militaire de la part du NORAD impliquait de multiples niveaux de transmission et l’approbation des plus hauts niveau de commandement au sommet de l’état. »(p 17)

 La chaîne de transmission est particulièrement complexe : en cas de soupçon d’anomalie grave, la procédure est immuable : le contrôleur de la FAA doit appeler le centre régional dont il dépend. Le centre régional doit ensuite appeler le poste de commandement de la FAA en Virginie. Celui-ci doit ensuite appeler le coordinateur en charge des détournements au quartier général de la FAA à Washington. Puis celui-ci doit joindre le Centre National de Commandement Militaire (NMCC) situé au Pentagone. Puis le NMCC doit joindre le bureau du secrétaire à la défense. L’ordre peut être donné ou non d’intercepter le point suspect, en remontant la chaîne de commandement du NORAD.

 Le 11 septembre, ce complexe système de protection, c’est le moins qu’on puisse dire, a connu des ratés considérables, qui ont grandement facilité les desseins des terroristes. Il est impossible de comprendre ce point de l’affaire si l’on n’envisage pas successivement chacun des quatre vols.
 
 Le vol AA11
 C’est à 8h14, lorsque le contact radio est coupé et que son transpondeur s’éteint, que les contrôleurs de la FAA du centre de Boston se rendent compte que quelque chose cloche à bord du vol AA11. Cependant, quoique “la perte du signal du transpondeur puisse constituer un événement rare et inquiétant”(p 18), à ce moment là ni l’aiguilleur du ciel de Boston ni son chef d’équipe ne pensent à un détournement d’avion. Plutôt que de contacter d’emblée les militaires, la FAA tente d’abord simplement de “dévier tout autre appareil de la route qu’il a prise.” A 8h25, le contrôleur entend une déclaration éructée par Atta depuis le vol AA11, dans laquelle il dit “Nous avons plusieurs avions !” Malheureusement, la communication est brouillée et confuse, et les contrôleurs mettront 40 minutes à se rendre compte qu’ils disposent là d’une information cruciale pour comprendre la situation à laquelle ils sont confrontés, à savoir des détournements multiples d’avions de ligne. Je rappelle que c’est par erreur que cette phrase est passée puisque les terroristes n’avaient pas coupé le lien radio avec le centre de Boston.
 Boston contacte le poste de commandement de la FAA 4 minutes plus tard. 4 minutes passent encore, le poste appelle le QG de la FAA. Ensuite, précipitation, incompétence, ou fatigue, le QG n’appelle pas le NMCC comme il aurait dû le faire, mais directement (court-circuitant de ce fait le secrétariat à la défense) les militaires du NEADS à qui il annonce : “Nous avons un avion détourné par des pirates de l’air qui se dirige vers New York, et nous avons besoin qu’on envoie de toute urgence des F16 ou quelque chose du même genre.”(p 20) Sans doute surpris par cette entorse au règlement, l’officier opérations du NEADS, le colonel Marr, tergiverse un peu. Il ordonne à des chasseurs F15 de la base d’Otis de “prendre les dispositions de combat”, puis appelle en Floride le général de division aérienne Larry Arnold (id), commandant en chef de la région continentale du NORAD pour demander l’autorisation d’intervention. Pour ne pas perdre de temps, le général lui intime de faire décoller dans la minute les chasseurs, se réservant de contacter les autorités ensuite. L’ordre d’interception est ainsi donné à 8h46, soit une trentaine de secondes avant que le vol AA11 ne frappe la tour nord.

 Le vol UA175
 Les militaires sont également prévenus trop tard pour le vol UA175. Coïncidence, le contrôleur qui est en charge de ce vol se trouve être aussi celui qui suit le vol AA11. Il est encore concentré sur ce dernier qu’il cherche à localiser alors qu’il vient de s’écraser. Incompétence ou concours de circonstances. Du reste le transpondeur de l’avion n’a pas été coupé, mais le code de son signal a été changé, ce qui vient ajouter à la confusion (p 21). Le rapport dit certes à la page 19 que la FAA avait choisi après le détournement du vol AA11 de désigner un autre contrôleur pour l’aider, mais cette aide est certainement venue trop tard. Le contrôleur s’aperçoit du détournement effectif à 8h55 ; il n’a pas alors la bonne quoique trop tardive idée d’enfreindre le règlement comme cela a été fait pour le vol AA11 : il appelle le bureau régional : ceux ci tiennent une réunion sur le détournement de l’avion et refusent d’être dérangés (p 22). A 9h01 un directeur de New York est enfin joint mais celui-ci dans la foulée ne parvient pas à joindre le NMCC. La téléconférence entre le NMCC, le NORAD et la FAA qui se met en place dans ce genre de cas n’a pu être mise en place que vers 9h20, soit beaucoup trop tard. La malchance a voulu, comme on le sait par un témoignage référencé à la note 190 de la page 463, que le général de brigade Montague Winfield, à qui incombait la responsabilité de gérer cette situation de crise, se soit fait remplacer à 8h30, laissant à son adjoint le capitaine Charles Leidig, nommé à ce poste seulement deux mois auparavant, et donc absolument dépourvu d’expérience, le soin d’organiser la téléconférence.

 Le vol AA77
 A 8h56, lorsque le contrôleur aérien d’Indianapolis se rend compte que le vol AA77 a coupé son transpondeur, et que l’avion disparaît de l’écran radar, il en déduit que “le vol AA 77 a subi une panne électrique ou mécanique”, à la suite de laquelle il s’est écrasé (p 24). En effet, “il ne sait pas que d’autres avions ont été détournés”(p 24). Ce n’est qu’à 9h20 qu’Indianapolis apprend que “d’autres avions de ligne ont été détournés et commence à douter que l’avion se soit écrasé, comme ils l’avaient tout d’abord supposé.”(p 24). Indianapolis fait alors part au centre de la FAA, à 9h25, de sa crainte que “le vol AA77 ait été détourné”. Malheureusement, bien que le PC et le QG de la FAA sachent que deux avions de ligne se soient écrasés contre le WTC et que le vol AA77 est perdu” (p 26), pour des raisons inconnues, personne n’appelle le NMCC. Par ailleurs, “pour des problèmes d’ordre technique”, les contrôleurs, avant même que l’avion n’éteigne son transpondeur, avaient perdu sa trace et n’ont donc pas pu s’apercevoir de son soudain changement de trajectoire vers Washington. Ils sont déboussolés et cherchent où l’avion ne pouvait plus se trouver, à savoir vers l’ouest et au sud-ouest. C’est ce qui explique que “le vol AA77 a pu voler sans être détecté, sans doute vers l’Est en direction de Washington.”(p 25).

 Une erreur d’un contrôleur de la FAA de Boston va rendre l’imbroglio plus complexe encore. A 9h21 il appelle le NEADS : “on vient de me signaler que le vol AA11 (celui qui s’était écrasé sur le WTC) est toujours en l’air et qu’il est en route vers Washington.”(p 26). Ainsi en plus du vol AA77 qui avait disparu, le NEADS avait un avion fantôme de plus à redouter ! Notons que cet appel intervient 30 minutes après le crach du vol AA11 sur la tour sud. Sur ce point curieux la commission confesse qu’elle “n’a pas été en mesure d’identifier la source de cette fausse information de la FAA.”(p 26). C’est un comble par ailleurs, en cette journée où les communications étaient si compliquées entre la FAA et le NORAD, que ce soit précisément cette information qui soit passée et ait été prise en compte, déclenchant pour rien et vers nulle part, le décollage d’avions de chasse depuis la base de Langley à 9h23. Le NEADS apprendra (trop tard) la disparition du vol AA77 à 9h34, à l’occasion d’un coup de téléphone passé par le NEADS à un directeur de la FAA au centre de Washington. Demandant plus de renseignements au sujet du vol AA11 il entend lâcher au cours d’une phrase : “ Nous cherchons (...) nous avons aussi perdu l’AA77”(p 27). La commission d’enquête conclut “Si le NEADS n’avait pas passé ce coup de téléphone, la défense aérienne du NEADS n’aurait jamais rien su de ce vol, même pas qu’il était porté manquant.” De toutes façons ce renseignement lâché au débotté et apparemment sans trop y penser ne servit à rien. En effet : “personne au QG de la FAA ne demanda d’assistance militaire pour l’AA77.”(p 27)
 
 le vol UA93
 Le contrôleur aérien du centre de la FAA de Cleveland reçoit la dernière transmission normale du vol UA93 à 9h27. Moins d’une minute plus tard il entend des “sons indistincts qui ressemblent à des cris”(p 28). A 9h32 il entend quelqu’un qui ordonne “Restez assis, nous avons une bombe à bord”. A 9h34, l’information sur le détournement parvient au QG de la FAA (p 28). Respectant la chaîne de transmission évoquée plus haut, le centre de Cleveland, à 9h36, appelle le PC de Herndon pour savoir si les militaires ont pris la décision d’intercepter le vol. Malheureusement, “le PC répond à Cleveland que c’est aux gens haut placés de la FAA placés beaucoup plus haut dans la hiérarchie de demander l’appui de l’armée de l’air, et qu’ils sont en train de travailler sur le sujet.” Après 10 autres minutes, à 9h46, le PC annonce au QG que le vol UA93 est à “29 minutes de Washington”(p 29). Trois minutes plus tard, à 9h49, “13 minutes après que le centre de Cleveland a appelé pour demander s’il fallait appeler les militaires à l’aide”, la conversation suivante est rapportée par les commissionnaires.

 PC : Euh... Est-ce qu’on envisage , euh de faire décoller les jets ?
 QG : Mon Dieu je n’en sais rien.
 PC : Euh... Il va bien falloir que quelqu’un se décide.... et sans doute dans les dix minutes qui viennent.
 QG : Euh... Tu sais, tout le monde vient de quitter la salle de situation.”(p 29)
 Plongés dans l’indécision, les deux hommes n’appelleront finalement jamais les militaires, qui ainsi resteront jusqu’au crach de l’avion dans l’ignorance de son détournement : “Les responsables du NEADS chargés de la surveillance aérienne n’ont jamais pu localiser le vol, ni même le suivre sur leurs écrans radars. L’avion s’était déjà écrasé au moment où ils apprirent qu’il était détourné.” Le fait est répété à trois reprises aux pages 34, 38, et 44.

 La téléconférence inter-organismes aurait pu faciliter la circulation d’une information aussi cruciale, malheureusement, “le représentant du NMCC qui y a participé nous précise que la conférence n’était diffusée que par intermittence, car l’information arrivait par à coups, n’apportait pas grand chose et (...) d’autres tâches importantes s’imposaient.”(p 36). la FAA, dont on a vu qu’elle n’a pas appelé les militaires pour leur faire part du détournement du vol UA93, était par ailleurs, pour des raisons inconnues, injoignable : “Les opérateurs s’activent fébrilement pour inclure la FAA, mais ils se heurtent à des difficultés techniques et ont du mal à trouver des lignes téléphoniques sécurisées.”(p 37). Ainsi, “à 10h03, lorsque le vol UA93 s’écrase en Pennsylvanie, il n’a pas été fait mention de son détournement, et la FAA n’avait pas encore rejoint la téléconférence” (p 38).
 
 Du compte rendu de ce qui s’est passé pour les quatre vols, une conclusion évidente s’impose : “L’aptitude de la FAA à renseigner les militaires à temps et utilement est surévaluée ce matin-là.”(p 34).

 Voilà pour les dysfonctionnements essentiels relevés par les commissionnaires.
 
 Recommandations de la commission d’enquête 
 
 Les critiques parfois très dures sur les dysfonctionnements de l’appareil d’état étasunien observés avant et après le 11 septembre amènent pour finir les commissionnaires à émettre une série de recommandations visant à ce que jamais plus un tel événement ne se reproduise (p 361 à 429). Comme ce n’est pas le sujet de cette étude, je ne veux pas entrer dans leur détail. Qu’il me suffise de faire observer qu’aucun attentat ne s’est produit depuis plus de neuf ans aux Etats Unis. Les recommandations ont apparemment été appliquées et tout est rentré dans l’ordre. La résolution rapide de l’attentat manqué de Time square, à New York, du 1er mai 2010, donne, me semble-t-il, une excellente illustration de cette harmonie retrouvée.
 
L’harmonie retrouvée au sein de l’appareil d’état

 A la veille de pénétrer dans le véritable corps de cette étude, le lecteur a intégré dans les grandes lignes en quoi consiste la “version officielle” des attentats du 11 septembre. Cette version des événements se veut comme le soulignent son président et son co-président, Thomas Kean et Lee Hamilton, “indépendante, impartiale, minutieuse et non partisane”.

 Souhaitant rendre hommage au travail accompli par les commissionnaires, je veux clore ce chapitre en citant quelques remerciements appuyés que Thomas Kean et Lee Hamilton adressent aux différents personnages et corps de gouvernement, qui ont permis qu’une lumière définitive, soit faite sur le plus fondateur de tous les événements de notre jeune siècle. Ils témoignent excellemment de cette « harmonie retrouvée » que je viens d’évoquer à l’instant.

 A leurs camarades membres de la commission : “nous voulons commencer par remercier nos collègues commissionnaires, dont le dévouement dans cette tâche à été sans failles. Nous avons réfléchi ensemble sur chaque page, et le rapport a profité de ce dialogue remarquable. Nous voudrions marquer notre respect profond pour le jugement et l’intellect de nos collègues, de même que l’immense affection que nous avons pour eux.” (p XVI) ; à l’équipe d’enquêteurs qui les a assistés, dirigés par Philip Zelikow, auquel nous aurons l’occasion de rendre hommage dans la seconde section, équipe qui a “consacré d’innombrables heures à mettre la dernière main à ce rapport, sans oublier d’autres efforts importants pour mener à bien cette mission des plus prenantes.... Ils nous ont donné de judicieux conseils, et fidèlement rapporté notre avis. Ils ont été extraordinaires...” ; au président Bush et au vice président Cheney, qui ont su se rendre disponibles malgré la charge écrasante de travail qu’on imagine être la leur (p XVII) ; au FBI et à la CIA : “Nous avons une dette immense envers le travail d’investigation qu’ils ont effectué, leur attention minutieuse au moindre détail, et leur promptitude à partager les informations dont ils disposaient.”(p XVII). Enfin, les membres de la commission d’enquête ont un mot pour les familles de victimes : “Nous remercions les familles des victimes, dont la ténacité et le dévouement ont permis la mise en place de cette commission d’enquête ; ils ont été à nos côtés à chaque pas que nous avons accompli sur ce chemin, autant comme témoins que comme associés. Il savent mieux qu’aucun d’entre nous le travail formidable que nous avons entrepris.”(p XVII).

 C’est beau de se rendre compte que quelques uns des organismes qui ont si complètement échoué à harmoniser leurs efforts lors de cette matinée fatidique du 11 septembre 2001 aient su profiter de cet événement qu’a constitué la mise en place d’une commission d’enquête pour se mettre autour d’une table, renouer des liens distendus depuis de longues années, libérer la parole en un mot, et mettre enfin en place les procédures communes propres à garantir qu’à l’avenir jamais imbroglio aussi fatal ne se reproduira.

 C’est non sans émotion que je conclus ce premier chapitre par une ultime citation du rapport de la commission d’enquête Kean et Hamilton, dans laquelle j’ose inclure les peuples de la vieille Europe : “Nous espérons que les terribles pertes humaines évoquées dans ce rapport déboucheront sur quelque chose de positif : une Amérique plus sûre, plus forte, et plus sage... Ce 11 septembre 2001, nous sommes retrouvés unis et tous frères dans une même nation.”(p XVIII).
 
 
[1]On le sait parce que cette valise fut par erreur égarée dans l’aéroport de Boston au moment de l’embarquement.

[2]L’explosion creusa tout de même un cratère de 30 mètres sur 60 sur 5 étages, et manqua de peu d’entraîner le basculement de la tour sur sa jumelle, objectif recherché par les terroristes. Dans ce cas de figure, l’attentat aurait sans doute fait des milliers de morts.

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67 réactions à cet article    


  • hankuler 18 septembre 2010 09:35

    encore un article indigeste sur la propagande pro-veau
    les faux complots ont fais l’histoire des usa
    on a le droit de douter vu les dégénérés placés au gouvernement a travers l’histoire des états-unis
    et au compteur de genocide ils n’ont rien à envier au système nazi
    massacre des indiens
    esclavage des noirs
    assassinat politique par la CIA dans d’autre pays
    provoquer des guerres civile sournoisement a travers le monde
    installer des dictatures dans des pays en voie de démocratie
    pour installer leur multinational
    ils jouent a chaque fois dans les deux camps grâce
    à leur banquiers ultra sioniste
    arnaque leur propre peuple
    ou soit les empoisonnes ou leur lave le cerveau à coup de propagande religieuse

    comment peut on idolâtrer un tel pays
    comment peut-on encore les défendre
    ce pays doit être mis sous embargo très vite car le pire reste a venir
    car ils ont trouvé en face d’autre givré du bulbe fanatique aussi expansionniste qu’eux
    réussi taré qu’eux
    et qui va s’en prendre plein la gueule pour rien comme d’habitude NOUS !!!
    qui va subir la politique ultra securitaire encore NOUS !!!
    merde alors
    franchement retourne regarder walker texas ranger ou ncis
    ca va te rassurer


    • foufouille foufouille 18 septembre 2010 10:53

      alors ?
      il a ete voir bigpharma pour ses 5 piquouze mensuelle ?


      • Totor le fort Totor le fort 18 septembre 2010 21:51

        Je me demande s’il ne l’aurait pas plutôt prise en suppositoire.


      • liberta 18 septembre 2010 12:20

        @ l’auteur

        à moins d’avoir eu un lavage de cerveau la naïveté a des limites

        avez vous visionné le documentaire ici :http://www.dailymotion.com/video/x189l_loose-change-sous-titre-francais-1_news

        http://www.reopen911.info/News/2009/06/04/nanothermite-le-dr-niels-harrit-repond-aux-questions-des-internautes/
        et aussi le rapport du dR NIELS - ici :


        • Philou017 Philou017 18 septembre 2010 13:05

          Merci de rappeler toutes les incohérences et invraisemblances du rapport de la « commission d’enquête ».
          Pour rappel, selon le Norad, dans la période de 10 mois précédant le 1er Juin 2001, sur 67 demandes d’interception de la part de la FAA, 100% ont été réalisées dans un délai maximum de vingt minutes.
          Une efficacité impressionnante, donc...


          • Pegasus Pegasus 18 septembre 2010 13:26

            Et dans les 10 ans précédant le 11 septembre, une seule de ces interceptions a eu lieu a l’intérieur du territoire des États-Unis. L’avion en question volait en ligne droite, transpondeur allumé, et l’interception a pris plus d’une heure vingt, par un avion d’une escadrille d’essai qui avait la chance de passer par là.

            L’interception par les avions d’alerte normalement affectée a cette tache prit... 3 heures.


          • Philou017 Philou017 18 septembre 2010 13:48

            Citez donc les sources de ce que vous avancez, pour voir...


          • Pegasus Pegasus 18 septembre 2010 13:58

            Et voici :

            CASE STUDY
            The Intercept Of N47BA

            On October 25 1999, about 12:13 central daylight time (CDT), a Learjet Model 35, registration N47BA, operated by Sunjet Aviation, Inc., of Sanford, Florida, crashed near Aberdeen, South Dakota. Onboard was American golfer Payne Stewart along with three other passengers and two pilots. This incident offers a valuable case study for considering the performance of the air defense system on September 11 because it is the only time in the ten years prior to the 9/11 attacks that the FAA requested military intercept of a civilian aircraft over the continental United States.

            This event is of particular interest in relation to 9/11 because it has previously been cited by proponents of an alternative explanation as evidence that the US Air Defense System did not function as it was designed to on 9/11. The reality is that close inspection of this tragedy reveals just how unequipped the system was to deal with civil airliners being used as weapons.

            Those who bring up the intercept as an example of the system working as it was designed to tend to emphasise those aspects that are common with the 9/11 Attacks ; a civilian aircraft flying over domestic United States airspace fails to respond to Air Traffic Controllers who then dispatch fighter aircraft to intercept the unresponsive aircraft and determine what the situation is.

            However what makes this intercept so valuable is not the similarities, but the differences. These can be divided into three broad categories ; the opportunity for intercept, the ease of intercept, and the actual operational nature of the intercept.

            The opportunity for intercept is most fundamentally a function of time. The more time is available, the greater the opportunity for intercept, and the more likely a successful intercept is. In both the case of N47BA and the four flights hijacked on 9/11, time was limited ; eventually the LearJet would run out of fuel, and eventually the hijackers would find their targets.

            In the example of N47BA, the first failure to respond occurred at 0933EDT. The aircraft crashed at 1213CDT – a full three hours and forty minutes later. In contrast, as we will see later American Airlines Flight 11 was in the air for only 47 minutes, United Airlines was in the air for 49 minutes, American Airlines Flight 77 was airborne for 77 minutes, and United Airlines Flight 93 was airborne for 81 minutes. Had UA93 continued to its intended target in Washington DC it is estimated it would have arrived between 10:10 and 10:20 EDT, resulting in a total flying time of up to 98 minutes.

            The opportunity for intercept is further reduced by considering when each flight was actually hijacked, and even further by when Air Traffic Controllers first suspected the aircraft had been hijacked. Taking these factors into account the longest opportunity for intercept for any of the flights on 9/11 was 33 minutes for AA11. The discrepancy between the intercept of N47BA and the events of 9/11 becomes clear when you consider that the combined flight time between first suspicion of hijacking and impact for all four flights on 9/11 is shorter than the flight time between loss of contact and impact for N47BA alone.

            Another important aspect to consider is ease of intercept. The circumstances of N47BA’s distress is detailed in the official National Transport Safety Board (NTSB) Aircraft Accident Brief. On October 25, 1999 N47BA departed Orlando Fl. For Dallas Tx. At 0927EDT, Jacksonville ARTCC instructed N47BA to climb and maintain a flight level of 39,000ft. This instruction was acknowledged by the pilot. At 09:33EDT the aircraft was instructed to change frequencies and contact another Jacksonville ARTCC controller. The aircraft did not respond to this transmission, and failed to respond to the controller’s five attempts to contact the flight over the next 4 ½ minutes.

            The next incident in the NTSB report is the arrival of a USAF fighter aircraft to within 8nm of N47BA at 09:52CDT. At 09:54CDT the lone fighter approached to within 2,000ft and attempted to make radio contact, and at 10:00CDT the fighter pilot began a visual inspection. Between the last transmission from N47BA and initial intercept, 85 minutes elapsed. In this same space of time on 9/11 each of the four flights departed from international airports, attained cruising altitude, was hijacked, turned around, flown towards intended targets, and crashed.

            However this discrepancy alone does not tell the entire story. The aircraft that initially intercepted N47BA was not an armed NORAD alert fighter. It was an unarmed F-16 from the 40th Flight Test Squadron based at Eglin Air Force Base in Florida. The aircraft was also already in the air at the time, and happened to be in the vicinity. It is not unusual for Air Traffic Controllers to use the pilots of nearby aircraft as their “eyes” in the event of an incident with another flight. On 9/11 several military and civilian pilots were asked to look out for the hijacked aircraft (including the pilots of UA175 who would, in an act of tragic irony, themselves become victims of a hijacking only minutes later), and at least two were diverted from their flight paths by ATC to investigate.

            As such the initial intercept of N47BA cannot be considered a scramble. It was nothing more than the diversion of a locally available aircraft that was capable of locating the LearJet and moving close enough to inspect it. This intercept was requested directly by the mission coordinator at Jacksonville ARTCC, and was not a formal request for military assistance.

            These aspects made the intercept easier from the perspective of the Air Traffic Controller, however several other aspects made the intercept easier from the perspective of the fighter pilot as well. N47BA was flying at about 46,000ft in level flight on a Northwest heading. The aircraft did not deviate in any way from this flight path from the moment that communication was lost, other than to fluctuate in altitude. N47BA also maintained an operational and correctly functioning transponder at all times. As previously discussed the transponder relays vital information to the FAA such as flight number, altitude, airspeed and heading. The transponder is also of benefit to the fighter pilot as all military combat aircraft are fitted with an Identification Friend-or-Foe (IFF) interrogator which enables them to directly interrogate the aircraft’s transponder (rather than relying on position reports from the FAA).

            As previously mentioned the F-16 that initially intercepted N47BA was already airborne at the time and in the vicinity. This also made intercept easier for the pilot as he was already at altitude and in close proximity to the target aircraft.

            The last aspect to consider is the operational nature of the intercept. As I have already discussed, the protocol for requests for military assistance to civilian authorities is strictly regimented by a series of orders. While under immediate response conditions peaceful and humanitarian efforts are permitted, this does not include the escort of hijacked aircraft, which is addressed by its own regulations. Likewise this does not include military assistance in a law enforcement capacity, nor military assistance in the event of a major terrorist incident. In both cases military assistance is strictly controlled in accordance with US law.

            In the case of N47BA there was no grounds for air traffic controllers to consider the incident an aircraft hijacking or terrorist attack. It was instead an airborne emergency. In contrast FAA controllers on 9/11 immediately suspected AA11 was a hijacking, and after the crashing of UA175 they knew they were dealing with a major terrorist incident with many other suspected hijackings underway.

            The circumstances of the intercept of N47BA were therefore very different from the circumstances on 9/11 and required a very different process for responding. In numerous ways this earlier incident facilitated a much easier interception. Despite this, had the intercept procedure on 9/11 followed the sequence that occurred in the case of the N47BA intercept, none of the hijacked aircraft would have been successfully intercepted.

            The lessons offered by the intercept of N47BA do not begin and end with the successful intercept of the LearJet by a lone F-16, 85 minutes into the emergency. According to media reports after the incident, at about 09:08CDT the FAA requested assistance, and two F-16s from the 148th Fighter Wing at Tyndall Air Force Base in Florida were diverted to intercept the Learjet. This was the first involvement of interceptors, and it occurred 35 minutes after communication was lost. Had the FAA delayed this long before requesting an intercept for the flights on 9/11, all four would have crashed before the request was even made.

            These fighters from Tyndall failed to catch up with the Learjet. Meanwhile at about 09:22CDT the FAA diverted the F-16 from Eglin, accompanied by a Fairchild A-10 Thunderbolt II, to intercept the Learjet. They reached within 8nm of the Learjet half an hour later, but the slower A-10 fell behind so that the F-16 intercepted N47BA alone at 09:54CDT. The F-16 departed the Learjet at 10:12CDT as it was low on fuel.

            Another intercept request was not made until 10:59CDT, when four Oklahoma Air National Guard F-16s on a training mission with a KC-135 tanker aircraft were directed to catch up with the Learjet. Like the fighter from Eglin, these fighter aircraft were unarmed.

            This request was followed at 11:03CDT by a scramble of two unarmed F-16s from the North Dakota Air National Guard at Fargo. At 11:13CDT two of the Oklahoma ANG F-16s made contact with the Learjet and inspected it.

            At 11:15CDT the two Oklahoma fighters were joined by the North Dakota ANG fighters. The Oklahoma ANG and North Dakota ANG fighters remained in close proximity with the Learjet until it crashed 23 minutes later.

            The Learjet spent 3 hours and 40 minutes flying uncontrolled and unresponsive across US airspace, yet it was only escorted by fighters for 1 hour and 18 minutes of this time. It took the FAA 35 minutes to request military assistance, and when they did, a total of four different flights of fighter aircraft were diverted or scrambled to intercept the Learjet. The first failed to intercept, the second took 32 minutes to intercept, the third took 14 minutes to intercept, and the intercept time for the last flight was 47 minutes. Of these four flights, all but the last one were in the air at the time their assistance was requested, and none were armed. One minute before the aircraft crashed, and 3 hours and 39 minutes after contact with the aircraft had been lost, two armed fighters at Fargo, North Dakota were put on alert ; the first instance of armed aircraft being considered to escort the Learjet.

            According to numerous media reports at the time of the incident, the Pentagon never considered shooting down the aircraft at the time of the incident, and although a discussion began about an hour into the incident over what to do if it appeared the aircraft would crash in a heavily populated area, estimations of where the aircraft would run out of fuel indicated it would be over a rural area.

            The intercept of N47BA over the continental United States in 1999 provides us with vital information regarding the practical functioning of the air defense system. Despite numerous incident-specific characteristics which favoured a rapid and successful intercept in comparison with the hijackings of 9/11, the outcome of that earlier incident indicates that under similar circumstances any attempted intercept on 9/11 would have failed. Once it is taken into account that numerous aspects of the 9/11 events made a successful intercept significantly more difficult, it is no surprise that none of the four airliners were intercepted by the military

            Voici la fiche wiki si ca vous interesse : http://en.wikipedia.org/wiki/1999_South_Dakota_Learjet_crash


          • Philou017 Philou017 18 septembre 2010 15:53

            Pour commencer, vous pourriez citer vos vraies sources, à savoir le forum JREF où sévissent les débunkers les plus acharnés et faux-culs de la thèse du complot.

            Le cas que vous citez n’a rien à voir avec les conditions d’interception d’un avion suspect en urgence. Comme le dit l’auteur lui-même :

            "In the case of N47BA there was no grounds for air traffic controllers to consider the incident an aircraft hijacking or terrorist attack. It was instead an airborne emergency.

            The circumstances of the intercept of N47BA were therefore very different from the circumstances on 9/11 and required a very different process for responding. « 

            Ce qui ne l’empêche pas de comparer ensuite les temps de réactions avec ceux, très variables dans le temps, fournis par le Norad après coup sur l11/9.
            Le Learjet était un avion qui n’avait qu’un problème : il ne répondait plus aux appels radios. Par contre, il n’avait pas éteint son transpondeur, ni changé de cap (il était sur pilote automatique). Logiquement, le contrôleur ne va pas déclencher la procédure d’urgence, mais demander au Norad de dérouter un de ses avions pour aller voir ce qui se passe. L’absence de réponse radio peut avoir des explications logiques (panne) ou simplement signifier que le pilote s’est endormi. Nous ne sommes donc pas du tout dans le cas d’une interception d’urgence.
            Tout autre sont les cas des avions du 9/11, qui coupent leurs transpondeurs (ce qui est strictement interdit), ne répondent plus à la radio, et changent de cap, abandonnant leur plan de vol, un cas justifiant au plus au point le dispositif d’urgence. Votre auteur d’ailleurs le reconnait :

             »As such the initial intercept of N47BA cannot be considered a scramble. It was nothing more than the diversion of a locally available aircraft that was capable of locating the LearJet and moving close enough to inspect it. This intercept was requested directly by the mission coordinator at Jacksonville ARTCC, and was not a formal request for military assistance.« 

            Le 11/9, il s’agit de cas d’urgence avérés, qui montrent des caractéristiques fortes et claires d’un détournement, et autant que l’on sache, la FAA a répondu convenablement à ces cas, alertant le Norad rapidement. Cela est vérifié particulièrement pour le vol 77, dont on sait que la compagnie aérienne American Airlines fut alertée à 8h56, deux minutes après la constatation du problème. Problème confirmé à la compagnie à 9h05.
            Ce qui veut dire que le Norad a été alerté avant, Et forcément aussi par les télé-conference par téléphone établies vers 8h50.

            The aircraft that initially intercepted N47BA was not an armed NORAD alert fighter.

            Du reste des bizarreries émanent de ce rapport du NTSB, qui viennent contredire de précédents rapports, comme dans cet article du Dallas Morning News :

             »An F-16 and an A-10 Warthog attack plane from Eglin Air Force Base, Fla., took up the chase a few minutes later and were trailing the Lear when it climbed abruptly from 39,000 to 44,000 feet at 9:52 a.m. CDT.

            Fifteen minutes later, the F-16 intercepted the Lear, the pilot reporting no movement in the cockpit.« 

            Quoiqu’il en soit, ce cas n’a rien de comparable avec le 11/9. Votre auteur est particulièrement malhonnête considérant un temps de 85 m, pour la première interception, alors qu’il dit plus loin :

             »This request was followed at 11:03CDT by a scramble of two unarmed F-16s from the North Dakota Air National Guard at Fargo. At 11:13CDT two of the Oklahoma ANG F-16s made contact with the Learjet and inspected it.

            At 11:15CDT the two Oklahoma fighters were joined by the North Dakota ANG fighters."

            Cela donne donc 12 minutes de temps de décollage+interception pour les deux f16 de Dakota. On est donc dans les temps que j’indique.

            Il faut faire preuve d’une particulière mauvaise foi pour assimiler ce cas aux errements du 11/9. Mais JREF ne recule devant rien.


          • Bill Grodé 18 septembre 2010 14:24

            Enfin un article un peu sérieux sur le sujet ;
            Mais je doute que Avox soit le bon endroit pout le publier : c’est le point de convergence des soucoupistes, anti-américanistes et islamo-meyssanistes parfaitement sûr d’eux et qui vont vous descendre en flamme , tout goguenards de leur connivences.
            Au fait , concernant le fonctionnement dans un avion d’un téléphone portable, même d’ancienne génération  : j’ai vu se servir d’un portable un personnage à l’air très sérieux dans un avion égyptien (ligne intérieure) en 1999. Il était bien annoncé que c’était interdit, mais nous nous sommes dits entre nous, que ce devqit être un flic ou un employé de la compagnie chargé de la sécurité à bord : les stews et hotesses regardaient ailleurs et ne s’avisaient pas d’intervenir ; la communication marchait parfaitement ! 


            • brutaltruth brutaltruth 18 septembre 2010 15:13

              Seule une technologie E.T. permet cela à l’heure actuelle !

              N’avez-vous pas remarqué un défaut dans son maquillage laissant apparaître une peau verdâtre ?
              Et des micro-antennes émargeant de son front bulbeux ?
               ;)

            • Donald Forestier 18 septembre 2010 16:07

              Merci pour votre soutien. N’hésitez pas à propager cet article sur un terrain plus favorable.


            • Philou017 Philou017 18 septembre 2010 16:25

              j’ai vu se servir d’un portable un personnage à l’air très sérieux dans un avion égyptien (ligne intérieure) en 1999.

              Tout depend de l’altitude de l’avion. S’il était à basse altitude , ca pouvait marcher.

              The only way passengers could have got through to family and friends using their cell phones, is if the planes were flying below 8000 feet. Yet even at low altitude, below 8000 feet, cell phone communication is of poor quality.

              Les vols du 11/9 sont des vols transcontinentaux évoluant à haute altitude.A cette époque, ces appels étaient impossibles
              http://www.globalresearch.ca/articles/CHO408B.html
              http://pilotsfor911truth.org/amrarticle.html


            • LeeJunFan 18 septembre 2010 16:57

              Pour un terrain plus favorable, je suggère à l’auteur le journal de Mickey


            • agoratoc 18 septembre 2010 19:17

              peu importe puisque le commando kamikaze etait manipulé


            • Totor le fort Totor le fort 18 septembre 2010 21:42

              Même chez Mickey, ils n’en voudront pas... Faut pas prendre les gamins pour des débiles, Ali Baba et les 40 voleurs c’est 100 fois plus crédible que Ben Laden et les 19 pirates aux cutters.


            • slipenfer 18 septembre 2010 14:28

              Des vidéos qui vont faire du bruits : tout chaud
              11 septembre, provocations anti-Islam...-Thierry Meyssan 1/7
              11 septembre, provocations anti-Islam...-P. Dortiguier 2/7

              11 septembre, provocations anti-Islam...-Thierry Meyssan 3/7 (Cette vidéo qui met en cause des complicités entre des cercles « sionistes » élitistes aux Etats-Unis,
              en Grande Bretagne et en Israël tant dans la mise au point que dans le déroulement
              des attentats du 11 septembre 2001,pourrait relancer les attaques violentes contre
              Thierry Meyssan « le conspirationniste »)

              11 septembre, provocations anti-Islam...-P. Dortiguier 4/7
              11 septembre, provocations anti-Islam...-Thierry Meyssan 5/7
              11 septembre, provocations anti-Islam...- JM Vernochet 6/7
              11 septembre, provocations anti-Islam...-Thierry Meyssan 7/7

              Pensée par vous mêmes 


              • Francky la Hache Francky la Hache 18 septembre 2010 14:41

                « je n’ai pas ressenti la nécessité d’aller me renseigner ailleurs que dans ce fameux rapport »

                C’est une preuve d’un travail sans aucun intérêt.
                Le débat existe et est puissant.

                Que l’on soit pro ou anti VO, seule la confrontation des faits et thèses a un intérêt.

                Cet article (et la suite sans aucun doute) n’est donc que pure propagande honteuse.

                ---

                À titre personnel, je crois qu’une nouvelle enquête est indispensable, et que la VO est ridicule.


                • Questionneur 18 septembre 2010 15:08

                  Citation :

                   « La seule erreur commise lors de cette ultime phase de l’opération « avions » doit être attribuée au commando du vol AA77. Hanjour, le pilote, désireux sans doute d’en remontrer à l’instructeur qui lui avait dit que ses aptitudes à voler étaient « en-dessous des standards » (p 221), décida, parvenu en vue du Pentagone, de faire une incroyable manoeuvre à 330 degrés au-dessus du bâtiment avant de s’y encastrer (p 9). Chacun sait jusqu’à quelles extrémités peut aller un homme dont l’orgueil a été bafoué. Si Hanjour avait fait un tout droit, le pirates auraient heurté la partie du pentagone où se trouvaient les plus hauts gradés, dont le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld. A défaut de quoi ils ont percuté la seule partie du pentagone qui se trouvait en réfection à ce moment-là. »

                   Comme « perle » celle-là mérite vraiment d’être soulignée. Voilà quelqu’un qui est le point de se suicider mais qui se préoccuperait, non pas de faire ce qu’il devait faire, mais de jouer les top-gun de l’aviation, pour contredire, juste avant de mourir, celui, en fait il y en a plusieurs et pas seulement une personne si on étudie un peu l’histoire d’Hani Hanjour, qui ont dit que c’était un pilote médiocre. Pour être un pilote médiocre Hani Hanjour l’était. Je pense, par exemple, que vous n’ignorez pas cet article d’un jounaliste du « New York Times » intitulé « A Trainee Noted for Incompetence » en date du 14 Mai 2002. Ce journaliste s’est rendu à l’école de pilotage américaine « Pan Am International Flight Academy » où Hani Hanjour essayait d’apprendre à piloter au début de l’année 2001. Voir :

                  http://www.nytimes.com/2002/05/04/us/a- … gewanted=1

                  On lit notamment dans cet article que Hani Hanjour avait besoin d’un interprète pour suivre ses cours, que c’était un pauvre étudiant. Par exemple, que pour un problème écrit qui prenait habituellement 20 minutes pour être résolu, il avait pris trois heures et répondu de façon incorrecte. Ses compétences étaient si faibles qu’on craignait qu’il constitue un danger s’il devait piloter un avion de ligne On y lit aussi que les administrateurs à l’école lui ont signifié qu’il n’avait pas les connaissances requises pour qu’on puisse lui délivrer un certificat avancé de pilotage, mais que néanmoins Hani Hanjour a continué à payer des leçons de pilotage afin de se former sur un simulateur de Boeing 737. « Il ne s’est pas soucié du fait qu’il ne pouvait pas suivre le cours, a dit un ancien employé de l’école. » « Je suis encore stupéfait à ce jour qu’il ait pu amener l’avion dans le Pentagone, il ne pouvait pas piloter du tout."

                  Les trois points essentiels au sujet d’Hani Hanjour sont les suivants :

                  1) Pour les avions dont il a tenté d’apprendre le pilotage Hani Hanjour a été un élève des plus médiocres.
                  2) Si toutefois même s’il avait été un élève brillant pour les avions dont il a tenté d’apprendre le pilotage, pour pouvoir faire ce qu’il est supposé avoir fait le 11 septembre 2001 il aurait eu besoin d’un entraînement poussé (Simulateur de vol et vols pratiques sur un Boeing 757), c’est à dire le même avion que celui a prétendument piraté ce jour là) et cela pour avoir seulement une chance infime de faire ce qu’il est supposé avoir fait. Pourquoi infime, parce que des pilotes professionnels du même avoir ont déclaré qu’eux mêmes n’auraient pas pu faire les manœuvres de pilotage que Hani Hanjour est supposé avoir fait ce jour là.
                  3) Le FBI ne repère pour Hani Hanjour avant le 11 septembre aucun entraînement (ni en vol pratique ni en simulateur de vol dans dans une école de pilotage) pour le pilotage d’un Boeing 757, ce qui élimine toute possibilité que Hani Hanjour ait pu faire ce que la version officielle des évènements du 11 septembre 2001 l’accuse d’avoir fait. C’est à dire amener un Boeing 757 jusqu’au pentagone à partir d’un point situé à haute altitude et à une distance considérable de la cible des terroristes puis faire les manœuvres acrobatiques d’approches à grande vitesse avant de percuter le rez-de-chaussée du pentagone à plus de 850 km/h sans que l’avion, ses moteurs notamment, touchent le sol avant l’impact. Voir ce topic du forum de « reopen911.info » « Un boeing 757 peut-il voler à 850 km/h à ras du sol ? où ces trois points sont abordés avec plus de détails. 

                  http://forum.reopen911.info/t6424-un-boeing-757-peut-il-voler-a-850-km-h-a-ras-du-sol.html

                     



                  • Questionneur 18 septembre 2010 15:23

                    L’URL de l’article du « New York Times » intitulé « A Trainee Noted for Incompetence » 

                    http://www.nytimes.com/2002/05/04/us/a-trainee-noted-for-incompetence.html


                  • Hieronymus Hieronymus 18 septembre 2010 23:47

                    oui cette perle la, incroyable !
                    voici un eleve mediocre qui n’a jamais pilote de Boeing et qui va pour la premiere (et la derniere) fois realiser une manoeuvre jugee impossible par des pilotes chevronnes ..
                    qu’importe pour l’auteur, rien d’impossible
                    il croit en la VO comme 2 et 2 font 5

                    allez Forestier, c’est une blague, quoi ?


                  • Onegus Onegus 18 septembre 2010 15:14
                    Non-article pondu par un non-auteur qui n’est qu’un propagande de dix-huitième zone.
                    Rappelons que la commission Kean fut une pure mascarade, que son rapport fut écrit sous le contrôle stricte de l’Administration Bush via son directeur exécutif Phillip Zelikow, néocon pur et dur :

                    • Philip D. Zelikow était un proche de l’administration sur laquelle il devait enquêter
                    • Philip D. Zelikow côtoyait les néoconservateurs depuis plus de 15 ans lorsqu’il prend la direction de la Commission.
                    • Ces faucons sont une branche extrémiste du parti républicain, dont même l’entourage gouvernemental de George Bush père (président US de 89 à 93) disait se méfier. Zelikow est proche de la plupart des auteurs du Project for the New American Century (12) (PNAC, élaboré en 1997), dont font partie Robert Kagan, William Kristol (directeurs), Paul Wolfowitz (ancien président de la Banque mondiale et n°2 du Pentagone en 2001), Dick Cheney (Vice-président en 2001), Donald Rumsfeld (n°1 du Pentagone en 2001), Richard Perle, Dov Zakheim, Lewis Libby, Eliot Cohen, Donald Kagan, Jeb Bush (frère de G. W. Bush et gouverneur de Floride), Steve Rosen, Daniel Pipes, Robert Zoellick (président de la Banque mondiale), Douglas Feith (n°3 du Pentagone en 2001).
                    • Zelikow est très proche de Condi Rice, sur les plans personnel, politique et idéologique. Ils se côtoient depuis 1989 dans les couloirs de la Maison Blanche, au service de Brent Scowcroft, le conseiller à la Sécurité nationale de George H. W. Bush (13).
                    • Zelikow et Rice ont coécrit un livre en 1997, sur l’Europe après la réunification de l’Allemagne (14).
                    • Zelikow côtoie également les néoconservateurs (Cheney, Wolfowitz, Rice) à l’Institut Aspen (15), qu’il dirige à la suite de Robert Zoellick, autre figure de proue du mouvement néocon.
                    • De 2001 à 2003, Zelikow est membre du puissant PFIAB (16), le President’s Foreign Intelligence Advisory Board, fondé en 1956 par Dwight David Eisenhower, dont les 16 membres sont désignés par le président en fonction de leur expérience, leur indépendance et leur intégrité. En théorie, ils sont extérieurs au gouvernement.
                    • C’est le bureau du PFIAB, influencé par Zelikow (membre du groupe d’étude sur la guerre en Irak), qui a complaisamment insisté sur l’existence d’armes de destruction massives en Irak, argument retenu très tôt par George W. Bush pour sa guerre prévue de longue date.

                    Bref, plutôt que perdre du temps à lire cette prose insipide, consacrez-le plutôt à regardez cet excellent documentaire qui retrace l’histoire de la commission d’enquête. Vous comprendrez mieux pourquoi ces deux présidents Kean et Hamilton ont déclaré par la suite qu’elle avait été « conçue pour échouer » : « 9/11 Press For Truth » (11 Septembre 2001)

                    • agent orange agent orange 19 septembre 2010 08:21

                      A lire la liste du PNAC, le terme néo-cons semble être un euphémisme pour désigner le lobby sioniste au sein de l’administration Bush. Si il n’est pas clair s’ils sont des bi-nationaux, en tout cas vu leur noms et origine ils remplissent les conditions pour devenir citoyens israéliens, conformément à la Loi du Retour de 1950 et de l’amendement de la Knesset de 1970.
                      Cette dualité pose la question de leur loyauté envers les Etats-Unis et soulève le rôle d’Israël derrière les attaques du 11/9.


                    • joelim joelim 18 septembre 2010 15:25

                      Si l’on fait le bilan de la phase d’embarquement, on est obligé d’admettre que les terroristes ont eu beaucoup de chance. 

                      Et çà ne vous parait pas bizarre ? Rappelez-moi, ils sont passés avec leur vrai nom connu par le FBI ou pas ?

                      Si les agents avaient ouvert la valise de Mohamed Atta, au lieu de se contenter d’un passage au détecteur d’explosifs, ils y auraient trouvé « un Coran, un manuel vidéo de pilotage sur boeing 757, et un grand couteau à lame repliable. 

                      Bah, c’était au cas où il en aurait eu besoin : il aurait été les chercher dans la soute en plein vol… C’est un peu illogique non, pour des gens qui ont parait-il réussi à berner les services sécuritaires les plus puissants au monde ?

                      Incapacité des autorités à anticiper les attentats

                      C’est très improbable, en particulier car les intentions de Z. Moussaoui ont été devinées par ses instructeurs (1) qui ont évidemment dûment informé le FBI. Et là désolé, c’est impossible que l’information ne soit pas remontée. Imaginons en France que soit détectée une telle intention d’attentat et que l’info ne remonte pas dans la hiérarchie policière… ce serait aberrant et s’apparenterait à une complicité non ?

                      Les commissionnaires se montrent particulièrement sévères dans le jugement qu’ils portent sur l’incapacité des agences de renseignement et corps d’état à prévoir le scénario des attentats. “L’imagination, ironisent-ils, n’est pas la faculté la plus reconnue des administrations.

                      C’est du foutage de gueule pour bébé bisounours. En effet plusieurs exercices faisant intervenir des simulations de crashs d’avions volontaires ont eu lieu moins de 2 ans avant les attentats (2). A qui voulez-vous faire croire en cette soi-disant incapacité ? Et si c’était le cas, où sont les réprimandes et la réorganisation totale qui nécessairement en découlerait ? Çà ne tient pas la route.

                      La chaîne de transmission est particulièrement complexe : en cas de soupçon d’anomalie grave, la procédure est immuable : le contrôleur de la FAA doit appeler le centre régional dont il dépend. Le centre régional doit ensuite appeler le poste de commandement de la FAA en Virginie. Celui-ci doit ensuite appeler le coordinateur en charge des détournements au quartier général de la FAA à Washington. Puis celui-ci doit joindre le Centre National de Commandement Militaire (NMCC) situé au Pentagone. Puis le NMCC doit joindre le bureau du secrétaire à la défense. L’ordre peut être donné ou non d’intercepter le point suspect, en remontant la chaîne de commandement du NORAD.

                      Qui peut croire que la transmission d’information en cas de crise soit si aléatoire ? On dirait le traitement d’un dossier administratif non-prioritaire ? smiley Que font ces services des milliards d’euros consacrés à leur communication de crise ? Ils ont acheté nos vieux minitels avec ? smiley 

                      Allez j’arrête de lire l’article, il m’a bien fait rigoler, c’est d’ailleurs pourquoi je l’avais plussé en modération. smiley 

                      (1) À partir du 13 août 2001, il s’inscrit à la Pan Am International Flight Academy à Eagan, près de Minneapolis, pour suivre des cours sur un simulateur de vol de Boeing 747 mais il éveille rapidement des soupçons chez ses instructeurs car il ne possède pas de licence de pilote et annonce qu’il veut uniquement apprendre à faire voler un appareil sans s’intéresser ni aux atterrissages, ni aux décollages. De plus, il paie ses frais de scolarité en espèces, soit 6 300 dollars. Ainsi, dès le 16 août 2001, il est interpellé en possession de faux papiers et emprisonné pour « infraction à la législation sur l’immigration ».

                      (2) L’existence de ces scénarios d’exercices fut révélée en août 2004 par le général Richard Myers – qui occupait alors le poste de Chef d’État-major des Armées – lors d’une réunion du Comité du Sénat sur les Services de l’armée. Le Sénateur démocrate du Minnesota Mark Dayton a alors posé la question suivante : « Le NORAD – qui est l’organisation militaire responsable de la défense de l’espace aérien états-unien – a-t-il mené des exercices ou développé des scénarios, avant le 11 septembre 2001, pour tester la réaction des militaires face à un détournement d’avion qui se révèlerait être un crash suicide contre un objectif important ? » La réponse de Myers révéla « cinq exercices concernant des détournements d’avion » que le NORAD avait menés entre novembre 1999 et octobre 2000, et qui « tous incluaient un crash-suicide contre un objectif important »


                      • Clouz0 Clouz0 18 septembre 2010 16:58

                        Petite précision sur l’origine de Ben Laden :

                        Il me semble important de ne pas omettre de dire que la famille Ben laden est d’origine Yéménite, et non Saoudienne.
                        Le nombre de détenus yéménites à Guantanamo et le soutien à Al Quaïda de la part de certains groupes islamistes yéménites sont sans doute à relier à ce point de départ et à l’organisation tribale qui subsiste encore très fortement au Yémen.

                        • agoratoc 18 septembre 2010 18:55

                          @ l auteur , Sarkozy aurait bien besoin de vos talents pour presenter une version acceptable concernant karachi , postulez je vous assure !


                          • aberlainnard 18 septembre 2010 19:03

                            À l’auteur

                             Vous écrivez :

                            "Comme je me propose ici de présenter un résumé du rapport de la commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre, lequel a donné la version officielle et définitive de cette horrible histoire, je n’ai pas ressenti la nécessité d’aller me renseigner ailleurs que dans ce fameux rapport"

                            Voilà un aveu qui explique bien des choses ! Vous ne me semblez pas très curieux !

                            Et si vous confrontiez les « vérités » de la fameuse (ou… fumeuse ?!!! ) commission aux informations que vous pourriez trouver ailleurs précisément ?

                            Simple suggestion.

                            Évidemment, ce serait prendre le risque de mettre votre conviction bien à mal.

                            Quand deux ou plusieurs versions d’un même fait sont contradictoires, on ne se fait pas une opinion sur une seule de celles-ci, sans au moins prendre connaissance des autres.

                            Tout ceci ne me semble pas très sérieux de votre part.


                            • Donald Forestier 18 septembre 2010 19:52

                              Je vois que dès qu’on écrit un article peu plus long, qu’on source, qu’on raisonne, les oppositions se font plus timides, les indignations moins vives. Certains apparemment commencent à être largués ! :)

                              Je constate avec satisfaction que nombre d’intervenants habituels (Pyralene et non666 où êtes vous ?) ont eu la prudence de ne pas sortir du bois en cette occasion.

                              Et oui, la VO est imparable ! Le contrecoup est un peu rude à encaisser... :)

                              Allez ! Je retourne travailler sur les soi-disant délits d’initiés du 11 septembre.

                              Je note que je reste à 10% d’opinions favorables.

                              Objectif de la semaine prochaine : 20% !


                              • Philou017 Philou017 18 septembre 2010 21:06

                                Et oui, la VO est imparable !

                                Évidemment, quand on ne lit uniquement que les écrits de la VO, on peut y croire. C’est une belle histoire. Mais c’est une fiction, rien de plus.

                                Je comprend les absents, votre discours omnidirectionnel n’a pas d’intérêt.


                              • tinga 18 septembre 2010 21:13

                                Simplement votre« article » est sans intérêt, les truther pour beaucoup ont déjà étudié ce rapport, puisqu’il est par ses incohérences et omissions une preuve de plus, votre résumé du reste fort mal fait n’apporte strictement rien au débat, aussi ne vous plaignez pas du manque de lecteurs, c’est mérité si je puis dire.

                                La teneur de votre commentaire est totalement dérisoire, il s’agit d’une affaire grave, et ce qui vous intéresse c’est votre score, vous avez les qualités d’un très bon journaliste, obéissance au delà de l’absurde, « trouduculisme » caractérisé, continuez, on voudra peut être de vous à rue 89.

                              • Totor le fort Totor le fort 18 septembre 2010 21:48

                                 smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley « Et oui, la VO est imparable ! »  smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley

                                Enorme !!! Et toi Donald, franchement tu es impayable !!!

                                J’ai encore du mal à ne pas croire que tu n’es pas un « truther » en mission sous-marine, tant tu contribue par le ridicule de tes articles à la démolition de la légende bushiste du 11-Septembre !


                                • Alpaco 18 septembre 2010 22:20

                                  Pour mieux illustrer la justesse de cet article, deux auditions de témoins et acteurs, que l’auteur a du oublier :
                                  « La CIA, le 11 septembre 2001, n’était plus que l’ombre d’elle même. »
                                  http://www.youtube.com/watch?v=8ri1i6nAGOE
                                  Ca correspond parfaitement non ?
                                  Inutile de chercher à en savoir plus.


                                  « au président Bush et au vice président Cheney, qui ont su se rendre disponibles malgré la charge écrasante de travail qu’on imagine être la leur »
                                  http://www.youtube.com/watch?v=rkRRlRZe2bM
                                  Comme aucun des témoins auditionnés n’étaient soumis au parjure, ils ont pu dire ce qu’ils voulaient. C’est donc une enquête sérieuse et valable.
                                  Inutile de chercher à en savoir plus.

                                  Au sujet du vol AA77 :
                                  « Par ailleurs, “pour des problèmes d’ordre technique”, les contrôleurs, avant même que l’avion n’éteigne son transpondeur, avaient perdu sa trace et n’ont donc pas pu s’apercevoir de son soudain changement de trajectoire vers Washington. »
                                  Tout cela est fort logique : le contrôleur qui suit l’avion au radar secondaire qui reçoit les signaux du transpondeur, perd sa trace et ensuite selon l’auteur, « se rend compte que le vol AA77 a coupé son transpondeur, et que l’avion disparaît de l’écran radar ».
                                  Inutile de chercher à en savoir plus ...


                                  • agent orange agent orange 18 septembre 2010 22:53

                                    Donc les appels téléphoniques depuis les avions fonctionnaient à merveille alors que sur terre à Washington toutes les lignes étaient en dérangement (jammed) si l’on en croit les sénateurs Tom Daschle et Patrick Leahy. Le Capitole avait été évacué, bien avant la « frappe » sur le Pentagone et ils essayaient, ainsi que leurs collégues, de joindre leurs proches, leurs amis ou simplement les divers centres décisionnels.
                                    J’essaierai de retrouver le lien si vous êtes gentil(s).


                                    • agent orange agent orange 18 septembre 2010 22:57

                                      Et les 28 pages censurées (classées top-secret) du rapport ? Mon intuition me dit que c’est Israël qui est désigné et non l’Arabie Saoudite.
                                      Peut être que je me trompe, mais on le saura vraiment lorsque ces pages seront rendues publiques !


                                      • agent orange agent orange 18 septembre 2010 23:13

                                        @ l’auteur

                                        La semaine dernière vous demandiez à Ella ses sources concernant Brzezinski...

                                        @ Elea : votre commentaire fait partie des plus instructifs, néanmoins, comme j’ai pour principe de sourcer tous les faits et citations que j’avance, je vous serais gré de me donner la référence associée au paragraphe suivant :

                                        Brzezinski sait de quoi il parle, ayant lui-même organisé des provocations de son cru alors qu’il était conseiller à la sécurité nationale sous Jimmy Carter. À ce poste, comme il l’a depuis admis publiquement, il avait élaboré un plan secret à la fin des années 1970 pour mobiliser les moudjahiddin fondamentalistes islamiques afin qu’ils renversent le régime prosoviétique en Afghanistan et entraînent l’Union soviétique dans une guerre désastreuse dans ce pays.

                                        J’ai retrouvé le lien. Si cela peut vous aider à être moins idiot et plus au courant du sujet que vous traitez. Bonne chance avec votre livre...


                                        • Donald Forestier 18 septembre 2010 23:32

                                          Merci pour l’info, je tâcherai de l’intégrer à mon argumentation.


                                        • Keuss 18 septembre 2010 23:29

                                          Oh mon dieu, comment un mec peu garder une ombre de crédibilité en introduisant son article par « ce chapitre sera celui dans lequel je cite le moins de sources diverses, une seule ou presque, en fait. »


                                          Vous vous êtes vendu dés les premières lignes mon gros !! 

                                          • Questionneur 19 septembre 2010 01:12

                                            Pour ce qui concerne l’échec de la défense aérienne des Etats Unis, l’auteur de cet article semble ignorer beaucoup de choses, en particulier le fait que même des membres de la commission officielle d’enquête sur les évènements du 11 septembre 2001 ont admis que le NORAD leur avait menti. Lire « 9/11 Panel Suspected Deception by Pentagon » :

                                            http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/08/01/AR2006080101300.html


                                            Citations :


                                            « Some staff members and commissioners of the Sept. 11 panel concluded that the Pentagon’s initial story of how it reacted to the 2001 terrorist attacks may have been part of a deliberate effort to mislead the commission and the public rather than a reflection of the fog of events on that day, according to sources involved in the debate.

                                            Suspicion of wrongdoing ran so deep that the 10-member commission, in a secret meeting at the end of its tenure in summer 2004, debated referring the matter to the Justice Department for criminal investigation, according to several commission sources. Staff members and some commissioners thought that e-mails and other evidence provided enough probable cause to believe that military and aviation officials violated the law by making false statements to Congress and to the commission, hoping to hide the bungled response to the hijackings, these sources said. »  

                                            « We to this day don’t know why NORAD [the North American Aerospace Command] told us what they told us," said Thomas H. Kean, the former New Jersey Republican governor who led the commission. "It was just so far from the truth. . . . It’s one of those loose ends that never got tied."

                                            Inutile de vous traduire je pense. Finalement il n’y a eu aucune poursuite, cela va sans dire, contre les militaires et officiels de l’aviation qui ont menti à la commission. Lire « Scapegoating Norad » pour une analyse du pourquoi et du but de ces mensonges :

                                            http://georgewashington.blogspot.com/2006/08/scapegoating-norad.html

                                            Le Ministère américain de la défense a aussi menti en prétendant qu’aucun avion militaire E-4B n’avait pas survolé Washington le matin du 11 septembre 2001. Lisez « The 911 Mystery Plane par Mark H. Gaffney » :

                                            http://www.rense.com/general76/missing.htm

                                            Et voyez cette vidéo intitulée : « CNN filme l’avion Doomsday le 11 septembre »

                                            http://www.dailymotion.com/video/x79nxl_cnn-filme-l-avion-doomsday-le-11-se_news

                                            Il aurait tant de choses à dire sur ce sujet. Je signale quelques liens à lire pour ceux que le sujet de la défense aérienne des USA le 11 septembre 2001 intéresse. Par David Ray Griffin :

                                            1) Flights 11, 175, 77, and 93 : The 9/11 Commission’s Incredible Tales : 

                                            http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=1478

                                            2)115 mensonges sur les attentats du 11 septembre

                                              http://www.voltairenet.org/article143694.html

                                            Citation du Point 70 de ce deuxième article de David Ray Griffin :

                                            « L’omission de toute explication sur la raison pour laquelle un rapport antérieur du NORAD, selon lequel la FAA avait notifiée les militaires du détournement du vol UA175 à 8h43, était maintenant considéré comme faux et comment ce rapport, s’il était faux, a pu être publié et ensuite laissé non corrigé pendant près de trois ans. » 

                                            Donc quand on affirme que «  Les militaires sont également prévenus trop tard pour le vol UA175 » encore faudrait-il que ce soit vrai car le premier rapport du NORAD avait indiqué que le signalement du détournement du vol 175 lui avait été notifié par la FAA vers 8h43, à peu près dans dans la période de temps où il serait intervenu. Voir aussi sur ce point comme bien d’autres : « The Failure to Defend the Skies on 9/11 » par Paul Thompson : 

                                            http://www.historycommons.org/essay.jsp?article=essayairdefense

                                            Vous y lisez que dans une deuxième notification le NORAD a affirmé n’avoir été informé qu’à 9h05 du détournement du vol 175, soit 2 minutes après que celui-ci ait percuté la tour sud. Il vaut mieux pour lui que ce soit 9h05 que 8h43 parce que si c’est 8h43, il faut expliquer pourquoi non seulement il n’a pas été possible pour un avion de chasse de l’intercepter avant qu’il atteigne la tour sud mais aussi pourquoi il n’y a pas eu un ordre d’évacuation de la tour sud dans l’immédiateté après que le vol 11 ai percuté la tour nord à 8h46. Au contraire les personnes qui essayaient d’évacuer la tour sud après la frappe de la tour nord ont été priées de regagner leurs bureaux. Voir :

                                            http://www.historycommons.org/context.jsp?item=a900oktoreturn

                                            Mais pourquoi dans une première notification le NORAD a affirmé avoir été informé à 8h43 du détournement du vol 175 ?

                                            Pou ce qui concerne le vol 77 la FAA constate son détournement à 8h54 et informe le NORAD une demi heure après à 9h24. Pourquoi une demi heure après alors qu’elle avait l’obligation de le faire dans la minute ? Extrait de l’article de Paul Thompson :

                                            « « Commissioner Richard ben-Veniste asked tough questions about the 30 minute gap between when the FAA determined Flight 77 had been hijacked and when it formally told this to NORAD.”

                                            “This huge time gap was a contentious point in the May 2003 Independent Commission hearings. Jane Garvey, FAA Administrator on 9/11, claimed that the FAA notified NORAD well before 9:24. In a statement released after her testimony, the FAA claimed, “NORAD logs indicate that the FAA made formal notification about American Flight 77 at 9:24 a.m., but information about the flight was conveyed continuously during the phone bridges [between the FAA, NORAD, the Secret Service, and other agencies] before the formal notification.”

                                            Ou le NORAD où la FAA ment mais aucun d’entre eux n’a été poursuivi pour mensonge malgré la mort de 3000 personnes. En outre, un système sophistiqué de radar militaire protège le pentagone et les radars militaires ne deviennent pas impuissants à cause d’un transpondeur coupé. Voyez :

                                            « Confirmed : 9/11 Planes Were Tracked even With Transponders Turned Off »

                                            http://georgewashington.blogspot.com/2008/03/confirmed-911-planes-were-tracked-even.html

                                            Le témoignage de Norman Mineta, ministre des transports de l’époque :

                                            Devant la Commission, Mineta affirma notamment : 

                                            « Alors qu’un avion s’approchait du pentagone un jeune homme faisait des va-et-vient pour informer le vice-président Dick Cheney, ‘L’avion est à 50 miles. L’avion est à 30 miles’. Lorsqu’il a dit ‘l’avion est à 10 miles, le jeune homme a demandé au vice-Président : les ordres tiennent-ils toujours ?’ Le vice-président s’est alors vivement tourné vers lui et à répondu : ‘Bien sûr qu’ils tiennent toujours ! Avez-vous entendu le contraire ?’ »

                                            Qui était ce jeune homme ? On ne le sait pas car la commission officielle d’enquête sur les évènements du 11 septembre 2001 n’a pas jugé nécessaire de l’identifier et de l’interroger. Quels étaient les ordres de Cheney ? On ne le sait pas non plus. Pourtant il aurait fallu le savoir car l’avion qui s’approchait du pentagone n’a pas été abattu et il n’y a eu aucun ordre d’évacuation du pentagone.

                                            Il y avait aussi divers exercices militaires qui étaient organisé le 11 septembre 2001 et ils ont eu aussi leur importance. Voir l’article « Scapegoating Norad «  cité plus haut et cette vidéo : « Is the real world or an exercise ? »

                                            http://www.youtube.com/watch?v=IAGygtafhlI




                                            • Donald Forestier 19 septembre 2010 01:59

                                              Joli débunking de mon article. ;)
                                              Cet exercice sera sans doute plus délicat pour celui concernant les délits d’initiés.
                                              Bon courage...


                                            • Alpaco 19 septembre 2010 02:36

                                              Il n’y a pas de délit d’initiés avéré dans le cadre du 11/9.

                                              Le délits d’initié c’est quand il est démontré que la pré-connaissance d’informations comptables ou économiques a été utilisée par des « initiés » pour faire du bénéfice.
                                              Cela se manifeste par des prises de positions sans liens connus de tous avec les orientations du marché.

                                              SI vous avez prévu de montrer, qu’aucune partie de la VO ne montre le delit, prenez le temps de montrer, que personne n’etait initié.
                                              intégrez cette reference :
                                              http://www.youtube.com/watch?v=db_zGbtrxJs


                                            • Questionneur 19 septembre 2010 12:36

                                              Dans la vidéo suivante « NEADS Staff Joke about Second Hijacking on 9/11 » on peut écouter également des enregistrements sonores de conversations des membres du « North East Air Defense Sector (NEADS) » qui se marrent lorsqu’ils apprennent le détournement du vol 175. A quelle ça se passe ? Ce n’est pas précisé dans cette vidéo d’ HistoryCommons. 

                                              Ces militaires bien sur se marrent bien sur parce qu’ils ne prennent pas au sérieux ce détournement du vol 175. Beaucoup de « Wargames » sont organisés ce matin là et les militaires ne savent pas faire la différence entre les exercices et la réalité.


                                              http://www.youtube.com/watch?v=OWdxFdpYF_8


                                            • Questionneur 19 septembre 2010 22:20

                                              A quelle « heure » ça se passe ? Le mot « heure » est bien sur à ajouter dans mon précédent message. La scène se passe vraisemblablement avant que ces militaires aient appris que la tour nord a été percutée par un avion à 8h46. La question qui se pose est de savoir pourquoi ces militaires ne prennent pas au sérieux quand il l’apprenne, le possible détournement du vol 175. Ils ont déjà appris le détournement du vol 11 et deux avions détournés en peu de temps ça leur paraît peut-être invraisemblable. Sans doute ils doivent être au courant des jeux de guerre qui se déroulent ce matin là. Voir ci-dessous l’article intitulé : « Multiple War Games Were Being Conducted on 9/11/01 »  

                                              http://911research.wtc7.net/planes/defense/wargames.html

                                              Parmi ces jeux de guerre il y a « The Vigilant Warrior and Vigilant Guardian Training Exercises » dont le but notamment est d’injecter des signaux radars simulant la présence d’avion. Citation : « These were apparently a pair of war games (attacker versus defender) which involved live-fly simulations of hijackings. Both this pair of exercises and Northern Vigilance probably involved the use of « injects » into screens to simulate aircraft. »

                                              Donc ils ont peut-être pensé que le vol 175, comme le précédent avion « détourné » étaient des avions fictifs de ces jeux de guerre. 

                                              Il convient de signaler que lors du traitement du détournement du vol 77, des avions de chasse ont été envoyés se balader au dessus de l’océan atlantique par les autorités responsables de la défense des Etats Unis ce jour là. Si ces avions avaient suivi une trajectoire terrestre au dessus du sol américain directement vers Washington, ils auraient pu théoriquement rejoindre le vol 77 avant qu’il n’atteigne le pentagone. Des officiels du NORAD l’ont même admis. Mais bon on ne va pas en faire un plat. Après tout il y a eu beaucoup moins de morts au pentagone qu’à New York ce jour là !

                                              Citation de l’article de Paul Thompson : « the faillure to defend the sky on 9 11 »

                                              http://www.historycommons.org/essay.jsp?article=essayairdefense

                                              « Interestingly, at the May 2003 hearing, NORAD officials claimed that the fighters from Langley were sent to fly over the Atlantic Ocean instead of heading directly toward Washington. [NORAD Testimony, 5/23/03] This would jibe with “Honey” ‘s account of the fighters being too far east. NORAD officials admitted that had the fighters traveled faster and headed directly toward Washington, they could have theoretically arrived there before Flight 77. But NORAD claims the fighters had to fly over the ocean because NORAD didn’t have jurisdiction over land.... »


                                              • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 septembre 2010 22:22

                                                "On songe notamment à ce brouillon des attentats du 11 septembre qu’était l’opération Bojinka, fomenté en 1996 : une opération dans laquelle des terroristes étaient censés s’emparer de 10 avions de ligne en partance d’Asie vers le côte est des Etats Unis pour les projeter sur des gratte-ciel et des lieux symboliques de la puissance américaine, notamment le QG du FBI et de la CIA (p 147)." : C’est inexact. Bonjika prévoyait de faire sauter simultanément une dizaine d’avions volant au dessus du Pacifique, comme dans les grandes heures du terrorisme palestinien, sans détournement ou prise d’otage.


                                                • Donald Forestier 19 septembre 2010 23:45

                                                  J’ai imprudemment ramassé mon propos. Cela arrive à tout le monde. ;)

                                                  Puisque certains truthers ont avancé que nous pussions être une seule et même personne, je me permets une réponse détaillée.

                                                  traduction du passage sur lequel je me suis basé :

                                                  « KSM décrit un plan initial grandiose : détourner un total de 10 avions, 9 d’entre eux devant se crasher sur des cibles réparties sur les deux côtes. La liste comprenait les éventuelles cibles du 11 septembre, le QG de la CIA et du FBI, des centrales nucléaires, et les plus hauts gratte-ciel des états de Californie et de Washington. KSM en personne était censé atterrir avec le 10ème avion sur un aéroport des USA, après avoir tué tous les passagers masculins et alerté les médias, pour y faire une une déclaration dénonçant le soutien des USA à Israël.’(p 153)

                                                  Il ne s’agit en effet pas de l’opération Bojinka de départ (p 151-152), qui ne prévoyait comme vous le soulignez justement que l’explosion des avions en vol (à l’exemple de Lockerbie).

                                                  Le plan dont je viens de parler est la version avancée de Bojinka, celle qui a germé dans la tête de KSM. Et rien d’autre ne compte quand on sait le caractère décisif de son témoignage, et le rôle qu’il a joué dans l’échafaudage de l’opération « avions ».

                                                  Dans tous les cas je suis d’accord avec vous sur le principe : il faut autant que possible s’en tenir à la lettre du rapport de la commission d’enquête. Ainsi seulement pouvons nous espérer être pris au sérieux.


                                                • Donald Forestier 19 septembre 2010 23:43

                                                  J’ai imprudemment ramassé mon propos. Cela arrive à tout le monde. ;)

                                                  Puisque certains truthers ont avancé que nous pussions être une seule et même personne, je me permets une réponse détaillée.

                                                  traduction du passage sur lequel je me suis basé :

                                                  « KSM décrit un plan initial grandiose : détourner un total de 10 avions, 9 d’entre eux devant se crasher sur des cibles réparties sur les deux côtes. La liste comprenait les éventuelles cibles du 11 septembre, le QG de la CIA et du FBI, des centrales nucléaires, et les plus hauts gratte-ciel des états de Californie et de Washington. KSM en personne était censé atterrir avec le 10ème avion sur un aéroport des USA, après avoir tué tous les passagers masculins et alerté les médias, pour y faire une une déclaration dénonçant le soutien des USA à Israël.’(p 153)

                                                  Il ne s’agit en effet pas de l’opération Bojinka de départ (p 151-152), qui ne prévoyait, comme vous le soulignez justement que l’explosion des avions en vol (à l’exemple de Lockerbie).

                                                  Le plan dont je viens de parler est la version avancée de Bojinka, celle qui a germé dans la tête de KSM. Et rien d’autre ne compte quand on sait le caractère décisif de son témoignage, et le rôle qu’il a joué dans l’échafaudage de l’opération « avions ».

                                                  Dans tous les cas je suis d’accord avec vous sur le principe : il faut autant que possible s’en tenir à la lettre du rapport de la commission d’enquête. Ainsi seulement pouvons nous espérer être pris au sérieux.


                                                  • Hieronymus Hieronymus 20 septembre 2010 05:30

                                                    pour continuer l’episode a dormir debout de Forestier alias Mmarvin
                                                    je suis oblige de faire son boulot et d’expliquer ce qu’il ecrit
                                                    KSM traduire est l’acronyme de Khalid Cheikh Mohammed
                                                    un dangereux islamiste, tres mechant, ouhlala tres tres mechant
                                                    a preuve une des sources de renseignement on ne peut plus fiable ;
                                                    http://www.drzz.info/article-6128911.html
                                                    (je suis encore oblige de suppleer au boulot de notation de Forestier)
                                                    Wall Street Journal, c’est du beton, z-allez pas contester cela non ?


                                                    • Mmarvinbear Mmarvinbear 21 septembre 2010 00:06

                                                      La seule chose de certaine à propos de Forestier est que je ne suis pas cette personne...

                                                      Je ne sais pas ce qui peut faire penser à un tel jumelage mais non, nous sommes deux personnes différentes...


                                                    • Donald Forestier 20 septembre 2010 16:52

                                                      Merci pour votre contribution. Je me permet à mon tour de vous donner un conseil : lorsqu’on a du mal à lire un texte un peu long, il est possible de faire ctrl+F. C’est un raccourci clavier qui permet de relever toutes les occurrences d’un terme dans un texte. Je vous invite donc à taper« ctrl + F » puis « KSM » sur cette page. Vous vous rendrez compte ainsi, que je n’ai commencé à utiliser les initiales KSM qu’après avoir explicitement donné le nom complet du bonhomme.


                                                      Dans un deuxième temps, cliquez sur le 1er hyperlien de ce chapitre et chercher de nouveau « KSM » dans le rapport.
                                                      Vous verrez que ni vous ni moi n’avons orthographié de manière précise le nom de « Khalid Sheikh Mohammed ».
                                                      Le diable se niche dans les détails paraît-il...

                                                      • charmord 21 septembre 2010 15:28

                                                        Moi, j’en ai une autre de version officielle et elle est à peine plus drôle que la votre, Monsieur Forestier.

                                                        Du reste, je suis certain que vous la connaissez déjà mais comme elle pose certaines questions auxquelles les debunkers dans votre genre sont assez réticents à répondre, je me dis que c’est l’occasion ou jamais...


                                                        • charmord 21 septembre 2010 15:33

                                                          Alors la voici donc en cadeau bonus pour votre bravoure... Celle d’avoir su rester sérieux en synthétisant la théorie gouvernementale de ces attentats...

                                                          petit instantané des pensées de OBL***, juste avant de lancer son opération, quelque part en Afghanistan, dans le désert :

                                                          "Voyons objectivement les choses - je n’ai pas fait des études techniques pour rien - j’ai calculé que, par les lois de la probabilité, l’opération que j’ai conçue de longs mois durant avec mon fidèle lieutenant Khalid Sheik a grosso modo dix chances sur un million d’aboutir au résultat escompté...

                                                          Nullement vaincu par ce constat qui en aurait découragé plus d’un, la partie la plus active de son cerveau, répondit du tac au tac : Mais, avec l’aide de Dieu, mes gars pourront réussir l’exploit ! Et puis, ils ont déjà tourné leur vidéo d’aveux. Faut bien que cela serve à quelque chose, hein. On s’est pas tapé cinq jours de tournage pour rien quand même !

                                                          Mes élus, bien que fichés pour certains par les administrations US, passeront les contrôles de sécurité aux aéroports, Allons Oussama, pensée positive, pensée positive ! Tu va quand même pas croire qu’ils centralisent les données aux Etats-Unis, non plus ? Autant fantasmer qu’ils nous ont déjà repéré et entrepris un programme ultra secret de contre espionnage pour nous cueillir… Ridicule !!! Ils l’auraient déjà fait depuis bien longtemps…

                                                          Mais pourquoi Diable a-t-il fallu que mes pirates se soient fait ficher comme des débutants par les fédéraux. Pouvaient pas rouler normalement et ne pas se prendre des stupides PV , les cons, manquerait plus qu’ils s’affichent dans des établissements tarifés et essayent d’escroquer les tenanciers de bars louches pour pas un penny... Mamamia, qu’est-ce que j’ai fait à Allah, se hasarda la partie la plus sombre de son cerveau, avant d’être promptement coupée par celle du Prophète visionnaire, reprenant sa litanie incantatoire :

                                                          Mes élus prendront le commandement des avions en menaçant le personnel de bord et les centaines de passagers avec leurs cutters et en tuant certains, s’il le faut. Je n’en doute point car les occupants de l’avion proviennent du royaume du Grand Satan et somme toute, sa partie la plus impulsive lui dicta-t-elle, ce sont quand même tous des lâches et des bons à rien.

                                                          Il poursuivit , plongé dans ses noires résolutions : « Avec leur stature de bodybuilder soudanais et leur entraînements répétés dans les montagnes désolées de Bora Bora, les héros d’Allah neutraliseront avec plus de facilité encore les commandants de bord avant qu’ils n’aient pu être alertés par le ramdam et les cris de paniques qui seront parvenus à leurs oreilles. J’ose pas imaginer qu’ils échoueront à les prendre par surprise... »

                                                          Ah oui, mais je pense à un truc, faudra pas qu’il s’écoule trop de temps entre les prises d’otages dans mes avions détournés parce que sinon l’alerte pourrait être donnée aux pilotes aux commandes des vols et cela risquerait de foirer.... Ok, mais 1h30 c’est bien insuffisant pour donner l’alerte. Aucun risque… Allons donc, chasse, Ossama, cette idée absconde qu’ils pourraient échouer et tomber sur des durs à cuire qui auraient été prévenus entre temps des détournements en cours et qui auraient la présence d’esprit de blinder la porte du cockpitt. On peut toujours imaginer le pire et, après tout, les pilotes ne sont pas des anciens militaires ni des génies quand même...

                                                          Mon équipe de martyrs prendra ensuite, par la grâce du Dieu Suprême, les commandes des avions et c’est là que toute la science de la conduite qu’ils auront acquise lors de leur séances d’initiation au pilotage dans les écoles militaires réputées de l’ennemi (On les a bien eus, quand même, n’ont rien remarquer, les idiots, même si on l’a échappé belle), leur permettra de diriger leur char ardent vers ces symboles de la toute puissante malfaisance américano-sioniste : les tours du WTC, le Pentagone et la Maison Blanche, en cerise sur le gâteau ; Sans coup férir, ils neutraliseront les pilotes et débrancheront leurs transpondeurs pour devenir invisibles sur les radars civils (et m*****, qu’est-ce que je fais des radars militaires ?, allez ops, encore quelques chances sur un million en moins...) ;Ils voleront, que dis-je ils fuseront à 850 km/h par la seule force de leur volonté de réussir, comme aimantés par leur cible...

                                                          Manquerait plus qu’ils aient inventé un système de prise des commandes des vol à distance pour les vols civils des Boeing, non mais, arrête de délirer, çà suffit !
                                                          Mes martyrs réussiront, Inch’ Allah, à effectuer les manœuvres d’approches qu’on a répétées tant de fois avec Khalid dans notre grotte super équipée d’un aéroport international en miniature.... Ok, je sais, ce ne sont pas les plus aisées, ces manœuvres, mais, bon, on est pas des mauviettes, non plus... Oh faut pas que j’oublie, post-it n°1 : Transmettre asap à Foxnews les plans de ma grotte que même James Bond y rêverait pas d’avoir la même ! Cela va en jeter. Pensaient pas les incultes qu’on pouvait mettre autant d’infrastructures dans une grotte aussi pourrie, hein, au nez à la barbe de leurs satellites...Hmm... je savoure leur ignorance autant que leur incompétence !

                                                          Négligeable est le risque que mes élus s’écrasent lamentablement au sol ou perdent de la puissance et de l’équilibre s’ils venaient à heurter ces satanés obstacles et lampadaires qui se dressent sur les quelques dernières centaines de mètres du chemin de leur gloire éternelle au Pentagone, à quelques dizaines de mètres d’altitude. Les lâches, ma main au feu qu’ils les ont foutus exprès, rien que pour m’embêter, pour m’empêcher d’atteindre cette partie tant convoitée, ce saint des saint du Pentagone, en fin de rénovation et donc largement inoccupée mais où se trouvent réunis ce qui se fait de pire dans cet antre du Diable qu’est le Pentagone : Non pas ses grands pontes mais bien pire encore, ses analystes comptables, mes ennemis jurés... J’ai toujours détesté la comptabilité, c’est pas mon numéro 2, qui va me contredire.

                                                          Tout aussi irréaliste est le risque que mes élus se fassent intercepter par la chasse militaire. Dans une telle administration dégénérée, comment douter qu’elle puisse offrir l’organisation et la célérité requises pour mettre à mal mon opération ? Aucune prière n’est nécessaire pour appeler de mes vœux la désorganisation des services de la défense américaine. Car ces plaies gangrènent le Grand Satan et moi Ossama Ben Laden, je sais, plus que tout autre, que la défense de la plus grande puissance occidentale ne dépasse en réalité pas celle des îles Samoa ! D’ailleurs, avec encore un peu de chance, et Dieu sait que tu en as, Ossama, tu peux être certain qu’ils nous ont organisé des exercices de simulations d’attentats ce jour là... Tiens, d’ailleurs, j’ai fait un rêve : ils en prévoyaient 13 simultanément le 11 septembre et c’était le gros bordel, pire que celui qui attend mes candidats au Royaume des 1001 Vierges.

                                                          Merci, Allah, d’éclairer ma route par ces présages.

                                                          C’est alors qu’apparut, sans prévenir, un brusque assaut trouble-fête de la partie raisonnante du cerveau du poète salafiste :

                                                          Comme s’il fallait un obstacle supplémentaire à notre vaste entreprise, vla ti pas que j’apprends par un de mes gars que les services US ont cueilli un de mes disciples les plus turbulents. Tiens, cela me fait penser, faut que je le note sur mon post-it : ne pas oublier de dire dans les vidéos d’aveux que je dois tourner plus tard (je vais d’abord nier la paternité de ces attentats pour les désarçonner, ils ne comprendront plus rien, les pauvres) que Z. Moussaoui, est étranger à cette glorieuse opération et que je ne l’ai pas choisi car il n’était pas assez fiable. Y serait quand même pas cap, ce nabot, de cafter si les ricains poussaient un peu les interrogatoires ? Non, je me fais des idées là. Me ferait pas ça, le bon Zacarias quand même... Purée, j’aurais quand même mieux fait de serrer un peu mon casting, quand j’entends qu’en plus de cette tuile de dernière minute, il y a Hanjour qui est pas foutu d’atterrir un coucou après toutes les heures de vol que je lui ai payées...

                                                          Suivit un élan subit de découragement - que des mauvaises langues pourraient nommer lucidité - : Et non d’une vierge, avec ce dernier coup dur, il doit me rester à vue de nez deux chances sur un million de le réussir ce coup. Cela fait peu tout de même...

                                                          Auparavant, il avait grommelé en pensée : Mêmes pas foutus de guérir mes reins, ces americi. Je douille un max pour me payer il y a deux mois une consultation dans un hôpital militaire US de Dubai. Je prends le risque de me faire chopper alors que je suis placardé comme le most wanted guy de l’Univers (visible) sur le site du FBI. Résultat : j’ai encore plus mal qu’avant et la gueule de cierge que j’affiche me fait craindre que d’ici peu de temps, je serai juste bon à rejoindre le Musée Tussau.

                                                          Mais la foi inébranlable d’Oussama surgit là encore pour dissiper les sombres nuages qui s’annoncelaient : Je me sens mal, j’ai les reins déchiquetés et je devrais me faire dialyser en urgence mais qu’à cela ne tienne, je ne suis pas le criminel le plus recherché au monde pour rien. De toute façon, qu’est-ce que je risque si cela tourne mal ? Ils auront aucune preuve contre moi et je pourrai toujours nier... A bien y réfléchir, si cela tourne bien aussi d’ailleurs ! Et puis, dans le pire des cas, ils me trouveront jamais car j’ai la moppette de mon pote, le Mollar Oma et au pire, je me teindrai les cheveux et la barbe en roux et ils ne pourront pas me reconnaître, surtout avec mes sosies.

                                                          Tout mis dans tout : L’histoire me tend le bras. Alors Let’s roll et ferme ta gueule, oiseau de mauvaise augure, bon sang, arrête donc de me disperser dans de stériles conjectures, faut encore que je planche sur les attentats à l’anthrax, histoire de les achever d’un coup de massue après le KO technique que je leur aurai infligé !"

                                                          *** Saurez-vous retrouver les nombreux faits établis par de nombreuses sources dans le catalogue des doutes et sarcasmes de l’insaisissable OBL ? Pour les réponses à ce quizz, reportez-vous à ce lien : http://forums.france2.fr/france2/L-objet-du-scandale/bigard-sketch-sujet_803_1.htm#t83881

                                                          PS : Monsieur Forestier, cela ne vous étonne pas que le rapport ne mentionne rien à propos de l’opération Able Danger, pour ne citer que ce point mis en exergue dans ma petite satyre ?


                                                          • Clouz0 Clouz0 21 septembre 2010 15:51

                                                            Charmord sur tous les fronts !


                                                            Le boulot qu’il abat ce gazier, c’est incroyable.  smiley
                                                            Pourtant il n’est même pas payé à la ligne, c’est juste pour le plaisir de discréditer les truffeurs.

                                                            Allez, continue Charmord, tu tiens le bon bout, vous n’êtes plus que douze et si tu insistes il finiront bien par se lasser eux aussi.



                                                          • Donald Forestier 21 septembre 2010 21:05

                                                            Content de voir reopen débarquer.

                                                            Vous ne manquez en effet pas d’un certain humour. J’aurais osé éclater de rire si l’affaire dont je traite n’était pas aussi grave. Vous feriez mieux de penser aux familles de victimes, comme comme le rappelle JC Brisard dans la première émission organisée par Durand sur le sujet : http://www.youtube.com/watch?v=aNZSC95PoZg

                                                            . Vous rigolerez moins quand vous lirez les deux chapitres suivants, qui traitent des soi-disant délits d’initiés, et du mythe de la tour 7. A samedi.


                                                          • charmord 21 septembre 2010 22:02

                                                            Mais, je m’en réjouis, Monsieur Forestier.


                                                            N’oubliez pas de nous parler de ceci : Il ressort des rapports de la SEC et du FBI que pour prouver que les transactions, dont le volume était anormal, voire tout à fait exceptionnel, ayant porté sur les titres des compagnies aériennes, de certaines grosses sociétés implantées dans les tours, de compagnies de réassurance mais aussi de Securacom qui assurait la sécurité des tours autant que de l’aéroport de Dulles, n’étaient pas des délits d’initiés, les enquêteurs ont uniquement constaté que ceux qui les avaient effectuées n’étaient pas suspects d’avoir des liens avec Al Quaida... 

                                                            Demandez-vous si cette preuve par ailleurs nullement documentée sinon par des affirmations de principes, suffit à écarter la possibilité de délits d’initiés dans le chef de ces institutions ? Je n’ai pas besoin de vous rappeler la définition juridique des délits d’initiés. 

                                                            Par pitié, ne nous sortez pas que la hausse très inhabituelle des flux sur les titres des compagnies trouve une explication suffisante dans la parution d’une directive d’un conseiller financier juste avant le 11 septembre. J’en ai parlé à un ami financier. Ce serait bien la première fois que ce genre de parution générerait une tendance aussi marquée et exceptionnelle... 

                                                            Prenez également connaissance de cet article très récent paru dans les reopen news :


                                                            Le probabilité de délits d’initiés sur un plan purement théorique est très élevée selon ce spécialiste, qui confirme, par une autre méthode les conclusions auxquelles était déjà arrivé un autre spécialiste nommé Potesham.

                                                            Bien à vous,

                                                            PS : Ma satyre est hélas fort proche de la réalité. De nombreuses aberrations voire complètes absurdités sont hélas bien réelles et en disent long sur la solidité du récit de la Commission que vous avez choisi de présenter, sans tenir compte des propres doutes émis par les commissaires et sans préciser que selon un article de la grande presse US, une grande majorité des informations sur les terroristes et la préparation des attentats auraient été obtenues suite à des interrogatoires où la torture était pratiquée.

                                                          • Onegus Onegus 22 septembre 2010 18:05

                                                            « Vous feriez mieux de penser aux familles de victimes, comme comme le rappelle JC Brisard dans la première émission organisée par Durand sur le sujet »

                                                            OK, donald duck, passe encore que tu fasses le clown avec tes âneries de propagandiste de dix-huitième zone, mais le couplet sur les victimes, t’es gentil, tu évites ne serait-ce que par respect pour elles et pour leur proches qui se battent depuis 9 ans contre la propagande vulgaire qui tu étales ici. Quant à Brisard, tu ne pouvais pas choisir pire, rappelons que ce type a honteusement cherché comme toi à jouer la fibre émotionnelle en mentant purement et simplement à propos de la soi-disant photo du cadavre du co-pilote du vol 77. Mensonge clairement mis en lumière dans le démontage de la désinformation distillée tout au long de l’émission de Durand (à 10:55) : « 11-Septembre : 5 objets du scandale »

                                                          • charmord 21 septembre 2010 16:08

                                                            Et bien non, mon cher... Je ne suis pas un gazier.

                                                            Je serais alors plutôt une éolienne : je transforme le vent produit par les debunkers en de l’énergie à lusage de la collectivité pour affronter la dure réalité.

                                                            Tout comme une éolienne ne se tue pas au travail, moi non plus puisque, par chance, vous répétez de façon générale tout le temps les mêmes âneries démontées à de multiples reprises.

                                                            Au revoir, Clouz0


                                                            • Jesse Darvas Jesse Darvas 23 septembre 2010 13:33

                                                              résumé intéressant, mais comme on le voit totalement inefficace lorsqu’il s’agit de réduire à néant les truthers, qui voient dans chaque parcelle de hasard, de chance ou d’erreur une preuve que « cela n’a pas pu se passer comme ça ». Dans leur monde tout est parfait, un terroriste ne commet jamais d’imprudence, une agence fédérale ne fait jamais preuve d’incompétence, etc.

                                                              Je suggère donc de renverser le raisonnement et de partir d’une version « truther » (ou de plusieurs versions alternatives... car la force des truthers est souvent de ne jamais rien affirmer de précis et de se contenter de « douter » en renvoyant à une hypothétique future enquête le soin d’établir une vérité qu’ils soupçonnent) en montrant le nombre d’invraisemblances, d’incompétence et d’omniscience confondues qui en font une version encore bien moins crédible (selon leurs propres critères) que la version « officielle » :

                                                              - une conspiration impliquant le plus haut niveau de l’Etat décide d’encastrer des avions dans les tours MAIS ajoute à cet attentat de très nombreux explosifs y compris dans une Tour non touchée par les avions et dont l’écroulement est donc totalement inutile... dans le seul but, suppose-t-on, de permettre aux truthers de détecter le complot en visionnant la forme de l’écroulement des tours ?
                                                              - 4 avions disparaissent MAIS ne sont pas utilisées pour l’attentat ; on y substitue des drones et on fait disparaître les avions....
                                                              - deux avions s’encastrent dans les tours MAIS on décide pour le Pentagone d’utiliser un missile en déposant de faux bouts d’avion, dans le seul but semble-t-il de laisser un trou plus petit qui permettra aux truthers de détecter la conspiration...
                                                              - de faux passeports sont plantés pour impliquer de faux terroristes MAIS alors que le but est d’envahir l’Irak deux ans plus tard on dépose des passeports saoudiens et non irakiens...
                                                              - la CIA est capable de fabriquer de fausses videos de Ben Laden (déjà mort en fait) MAIS s’abstient de fabriquer toute revendication directe de l’attentat après son exécution
                                                              - M. Silverstein monte une gigantesque arnaque à l’assurance (la plus grosse de l’histoire) MAIS s’avère suffisamment stupide pour avouer à la télé que c’est lui qui a ordonné la destruction de la Tour
                                                              - la preuve de l’arnaque à l’assurance est évidente rien qu’à regarder les videos MAIS la compagnie d’assurance paie des milliards de dollars sans soulever le problème
                                                              - les néo-conservateurs préparent leur coup pendant des années dans le plus grand secret MAIS l’annoncent en même temps dans de multiples textes disponibles partout
                                                              - les auteurs de la conspiration contrôlent l’ensemble des agences fédérales MAIS ne parviennent pas à poster sur le site du FBI un avis de recherche à l’encontre de Ben Laden pour le 11/09
                                                              - des agents du Mossad interviennent dans le plus grand secret dans l’opération MAIS se font photographier poussant des cris de joie devant l’écroulement des tours
                                                              - l’ensemble des agences fédérales, de l’armée, du Congrès, des médias, des scientifiques de renom se doutent que leur propre gouvernement a fait assassiner 3000 de leurs compatriotes MAIS il ne s’en trouve aucun pour prendre le risque de dévoiler la conspiration
                                                              - les conspirateurs contrôlent l’ensemble de l’appareil d’Etat et des médias et terrorisent quiconque viendrait dévoiler la vérité MAIS les truthers exposent en toute liberté leurs « preuves » sans être inquiétés
                                                              - T Meyssan a dû fuir la zone OTAN car sa vie y était menacée MAIS Avery&Co engrangent en toute liberté les dollars issus de la vente de Loose Change
                                                              - la VO est discréditée et la vision « truther » très largement répandue partout y compris à New York MAIS on ne voit le 11/09 que quelques centaines de truthers dans les rues de la ville et la campagne de collecte pour diffuser la publicité « BuildingWhat » ne recueille que quelques dizaines de milliers de dollars
                                                              - et le plus drôle peut-être : les truthers sont convaincus qu’une dictature militaro-médiatique a pris le pouvoir aux Etats-Unis MAIS pensent qu’une pétition pour demander une nouvelle commission d’enquête permettra de révéler les vrais coupables.

                                                              En fait dès que les truthers cessent de « douter » et se mettent à affirmer quelque chose, le ridicule de leur position est patent. Essayez juste une seconde d’imaginer un truther en position de procureur devant un tribunal tentant d’obtenir la condamnation de l’un quelconque de ceux qu’il identifie comme « responsables » du 11/09...

                                                              Ces quelques lignes sont une esquisse, il faudrait détailler beaucoup plus mais ce serait fastidieux...


                                                              • Romulus Augustule Romulus Augustule 23 septembre 2010 17:11

                                                                @ L’auteur :

                                                                Votre article va droit au but, il est très construit, précis et ne s’encombre pas de généralités sans signification. J’attends impatiemment le prochain, qui traitera de la tour 7, d’autant plus que les réopenistes se sont rendu compte il y a peu de leur incapacité à comprendre les conclusions du rapport du NIST.

                                                                Par exemple, ils ignoraient ce qu’était une « dilatation thermique » et pensaient que les scientifiques du NIST avaient inventé un « phénomène nouveau absolument invérifiable » pour justifier leurs conclusions : les truthers ont traîné cette absurdité sur leur site internet pendant plusieurs mois, puis après avoir réalisé leur grossière erreur, plutôt que de reconnaître qu’ils s’étaient lamentablement trompés sur les conclusions du NIST, ils ont argué que ce n’était qu’une simple « erreur de traduction » (sic)
                                                                C’est assez comique,non ?

                                                                Sur cette page : vous aurez un petit florilège de toutes les manipulations et tous les mensonges dont ils sont friands et qu’ils utilisent la plupart du temps pour tromper les internautes ignorants du dossier sur le 11 septembre : coupes et trucages des vidéos, citations tronquées et sorties de leur contexte...

                                                                Je compte ouvrir un site internet bientôt (il ne traitera pas du 11 septembre) et je ne manquerai pas d’y inclure des liens menant à votre excellent article. Ne vous laissez pas impressionner par tous les truthers dont le seul objectif manifeste est de propager leur désinformation sur le Net. Continuez sur cette lancée ! Cette initiative est très utile et présente l’avantage de leur clouer le bec...

                                                                Bien à vous.


                                                                • Jesse Darvas Jesse Darvas 23 septembre 2010 18:36

                                                                  « Cette initiative est très utile et présente l’avantage de leur clouer le bec... »

                                                                  Vous êtes bien intentionné et l’auteur aussi mais je crois que là vous vous faites des illusions. Impossible de « clouer le bec » à un truther en lui assénant les faits : dans tous les cas, il trouvera de quoi « douter ». La seule réplique (potentiellement ?) efficace est de lui demander d’établir son propre récit alternatif et les preuves qui vont avec (du genre de celles qui permettraient de faire condamner Bush, ou Cheney, ou qui que ce soit d’autre qui dans son esprit tortueux est le vrai coupable). C’est le talon d’Achille de la théorie de la conspiration : autant il lui est facile de douter, de pointer des écarts entre deux versions, de poser des questions... autant il lui est impossible (et pour cause) de produire le moindre élément à charge. Essayez de faire condamner M. Silverstein devant un tribunal parce qu’il a dit « Pull it » à la télévision... Voyez d’ailleurs leur totale absence de réponse (sinon pour se ridiculiser totalement) à mes messages plus haut.

                                                                  Un message simple pour les truthers : vu les milliards que les assureurs doivent débourser pour indemniser Silverstein, celui qui pourra leur apporter la preuve que cet argent n’était pas dû, qu’il s’agissait d’une arnaque de grande échelle, pourrait demander des fees de plusieurs centaines de millions d’euros ... de quoi financer toutes les campagnes de Truth possibles et imaginables au lieu de se contenter des 80 000 $ récoltés pour BuildingWhat. Concentrez-vous là-dessus plutôt que de faire joujou sur Agoravox ou Reopen911... 

                                                                  Ma conviction, c’est que les truthers adoptent le truthism comme posture mais que rarissimes sont ceux qui y croient vraiment, c’est-à-dire qui agissent en cohérence avec la vision d’un monde que cela suppose. Lorsqu’on croit être sur la piste d’une vraie conspiration extrêmement puissante mais que l’on ne dispose d’aucune preuve, on ne le clame pas sur tous les toits (pour éviter de se faire liquider prématurément) : on attend de rassembler les preuves avec une grande précaution et on révèle tout d’un coup. Les truthers n’ont pas l’air particulièrement inquiets pour leur sécurité... ils affirment que les conspirateurs sont toujours au pouvoir mais qu’ils seront bientôt démasqués... et doivent pour cela croire que des gens qui ont liquidé sans état d’âme 3000 américains et déclenché deux guerres en s’assurant le silence médiatique auraient hésité à faire disparaître les quelques dizaines d’hurluberlus à l’origine du mouvement...

                                                                  Bref le seul vrai truther c’est Meyssan qui s’est placé sous la protection du Hezbollah au Liban... Les autres sont des gens désoeuvrés qui jouent à se faire peur et à se donner de l’importance.


                                                                  • Romulus Augustule Romulus Augustule 23 septembre 2010 19:58

                                                                    Merci de vos conseils mais votre argumentation est légère.

                                                                    L’argument le plus faiblard qu’on puisse opposer aux truthers est justement celui que vous avez cité : "vu les milliards que les assureurs doivent débourser pour indemniser Silverstein, celui qui pourra leur apporter la preuve que cet argent n’était pas dû, qu’il s’agissait d’une arnaque de grande échelle, pourrait demander des fees de plusieurs centaines de millions d’euros"

                                                                    Se lancer dans ce genre de considérations est précisément ce qu’ils recherchent : ils aiment nous faire entrer dans leurs jeux idiots car c’est ainsi qu’ils parviennent à réfuter nos propos et conférer une crédibilité à leur théorie.
                                                                    Ils vous répondront tout simplement que les assureurs font partie de la conspiration et furent remboursés officieusement par le gouvernement, ou alors qu’ils n’ont pas pu attaquer Silverstein en justice par manque de preuves, ce qui leur donnera une excuse pour appeler à la réouverture d’une enquête afin d’élucider ces questions.

                                                                    Comme je l’ai souligné sur un autre forum, ce qui doit primer avant tout, ce sont les arguments scientifiques et rien d’autre. S’appuyer sur une science exacte comme les mathématiques ou la physique-chimie est la seule façon de réfuter leur thèses avec rigueur et sans que cela soit contestable. Par conséquent tous vos arguments sur les réactions hypothétiques des assureurs s’ils avaient eu connaissance d’un complot interne, sont futiles et ne font que les renforcer dans leur croyance et leur paranoïa.

                                                                    L’autre argument que vous utilisez, selon lequel les truthers n’auraient pas la possibilité de se pavaner si une tyrannie militaro-industrielle était en place aux Etats-Unis, est tout aussi inutile et dérisoire : ils vous répondront aussi péremptoirement que les comploteurs ne les font pas taire pour ne pas risquer d’éveiller les soupçons, et que de toute façon ils contrôlent la situation et ont déjà détruit toutes les preuves nécessaires à l’accusation pour les faire condamner. On peut tout aussi bien imaginer qu’ils contrôlent la justice et ne se soucient pas des truthers car ces derniers ne pourront jamais les inquiéter...

                                                                    Se concentrer sur vos arguments est donc très peu productif et revient à tomber dans ce que je critiquais à propos d’un autre article, c’est-à-dire des généralités qui n’ont pas vraiment de signification et peuvent être interprétées comme bon vous semble.
                                                                    Au contraire, la seule démarche vraiment efficace est celle adoptée par tous les sites de Debunking : réfuter un à un les arguments scientifiques des truthers pour qu’il ne reste plus rien de leur théorie.


                                                                  • Donald Forestier 24 septembre 2010 14:10

                                                                    Heureux de constater que des messages de bon sens arrivent enfin ! Pour sûr Jesse, je ne compte pas convertir tous les truthers d’un seul coup... Il est difficile en effet d’arrêter un stratagème efficace : bien que le mien demeure pour l’instant incompris, je sais que le temps œuvre pour moi. ;)


                                                                  • Jesse Darvas Jesse Darvas 23 septembre 2010 23:18

                                                                    « Au contraire, la seule démarche vraiment efficace est celle adoptée par tous les sites de Debunking : réfuter un à un les arguments scientifiques des truthers pour qu’il ne reste plus rien de leur théorie. »

                                                                    c’est vrai pour les gens qui ne sont pas des truthers et qui se posent honnêtement des questions. Mais pour les truthers convaincus rien ne les fera changer d’avis (si vous en trouvez un qui a renoncé à ses convictions, cela m’intéresse !)

                                                                    c’est comme les négationnistes : ce ne sont pas les preuves des chambres à gaz qui manquent, et pourtant Faurisson et ses copains continuent à essayer de « démontrer » qu’Hitler n’a jamais fait de mal à une mouche.

                                                                    Bref je suis d’accord avec vous : il est utile de montrer leur bêtise au grand jour mais espérer en convaincre ou en faire taire un seul par ce moyen, c’est autre chose. Mais après tout quelle importance : aucun de ces « truthers » n’a la moindre chance de peser sur le cours des choses. C’est tout au plus une occasion d’étudier des mécanismes cognitifs assez curieux.

                                                                    Bon courage en tout cas...


                                                                    • Romulus Augustule Romulus Augustule 24 septembre 2010 01:46

                                                                      "c’est comme les négationnistes : ce ne sont pas les preuves des chambres à gaz qui manquent, et pourtant Faurisson et ses copains continuent à essayer de « démontrer » qu’Hitler n’a jamais fait de mal à une mouche.« 

                                                                      Ce que vous dites est exact : les conspirationnistes utilisent la même méthode hypercritique que les négationnistes et rejettent en bloc tous les éléments scientifiques qui accréditent la version officielle. La logique qui les anime est paranoïaque, ce qui la rend difficile à contrer par des arguments rationnels, quels qu’ils soient.

                                                                      Vous me demandiez de vous donner le nom d’un ex-truther, en voici un :
                                                                      http://extruther.blogspot.com/

                                                                      Il était très engagé dans le mouvement et avait même créé une association sur son campus pour exiger la réouverture d’une enquête sur le 11 septembre.
                                                                      Ce sont les sites de debunking qui l’ont fait revenir à la réalité. Il qualifie »d’insulte à la mémoire des victimes du 11 septembre" les méthodes malhonnêtes utilisées dans Loose Change, il a réalisé que Dylan Avery et ses compères manipulaient les personnes crédules dans le seul but de vendre des T-shirts et des DVD.


                                                                      • Jesse Darvas Jesse Darvas 24 septembre 2010 07:28

                                                                        « Vous me demandiez de vous donner le nom d’un ex-truther, en voici un :
                                                                        http://extruther.blogspot.com/ »

                                                                        Intéressant. Tout n’est donc pas perdu... Chez les négationnistes il y en a deux qui ont changé d’avis (Jean-Claude Pressac et David Cole).
                                                                        J’imagine que pour des gens pas totalement cinglés, il est possible de les convaincre en leur montrant les falsifications et manipulations du mouvement truther. Mais cela passe sans doute plus par un dialogue patient en face-à-face étayé par le travail des debunkers que par des échanges sur internet. Je suppose que si j’avais un ami truther j’essaierais de lui expliquer... mais je n’en ai aucun parmi mes amis. Il faut quand même un QI assez bas pour prendre au sérieux un film comme Loose Change, même sans avoir lu le moindre site de debunking.


                                                                        • Julien Julien 24 septembre 2010 14:04

                                                                          Je comprends qu’on puisse préférer la version officielle, mais au moins en gardant des doutes. Si vous connaissez le dossier et que vous n’avez pas de doutes, alors vous avez un problème au niveau du cerveau. Quand la vérité très probable surviendra, vous vous sentirez d’un grand ridicule.

                                                                          Voici de quoi vous poser des questions.
                                                                          Répondez à cela de manière convaincante, et peut-être vous arriverez à me faire changer d’avis :


                                                                          • Jesse Darvas Jesse Darvas 24 septembre 2010 15:09

                                                                            Sur les squibs :
                                                                            http://www.debunking911.com/overp.htm

                                                                            Une caractéristique des truthers est de ne pas savoir s’exprimer autrement qu’en video. Avec un peu de musique de film (Saw) en bruit de fond pour impressionner les gogos.

                                                                            Mais pour se faire une idée de l’ignominie de ces gens-là, allez faire un tour ici :
                                                                            http://video.google.com/videoplay?docid=-7216643725166640147&hl=en#

                                                                            Au début je prenais Avery pour un plaisantin mais en fait c’est une sacrée ordure. J’aimerais bien qu’il sonne à la porte du père de l’enfant de 11 ans mort dans l’avion qu’il accuse carrément d’avoir envoyé son fils à la mort et qu’il lui explique en face sa brillante théorie. Mais non, ce n’est qu’une petite frappe sans courage.


                                                                            • Romulus Augustule Romulus Augustule 24 septembre 2010 19:36

                                                                              Chronologie des débuts de la théorie du complot :

                                                                              11 septembre 2001 : Des journalistes de télévision déclarent que l’effondrement du bâtiment 7 ressemble à une démolition contrôlée. Van Romero émet l’hypothèse que des charges explosives ont servi à détruire le bâtiment, il se rétractera par la suite.

                                                                              8 octobre 2001 : Thierry Meyssan commence à poster des articles en français sur son site web qui remettent en cause l’existence de l’avion de ligne AA 77 au Pentagone.

                                                                              22 octobre 2001 : Christopher Bollyn écrit des articles dans la « revue » American Free Press pour exprimer ses doutes quant à la version officielle. Il aborde la rétractation de Van Romero ainsi que des témoignages d’explosions dans les Tours Jumelles.

                                                                              16 décembre 2001 : Christopher Bollyn écrit dans un article que Andreas Von Bulow, un ancien membre du Parlement Allemand qui avait travaillé avec les services secrets allemands, croit que le Mossad est derrière le 11 septembre.

                                                                              4 Janvier 2002 : Bill Manning, rédacteur en chef du magazine Fire Engineering publie un article qui critique les enquêtes du gouvernement sur l’effondrement des Tours.

                                                                              15 Janvier 2002 : Eric Hufschmid commence à publier certains documents sur son site web pour montrer que les tours jumelles et le WTC 7 furent détruits à l’aide d’explosifs.

                                                                              Mars 2002 : Thierry Meyssan publie en France son livre « L’effroyable Imposture » sur l’attaque du Pentagone

                                                                              May 2002 : la FEMA publie ses conclusions sur les causes de l’effondrement des Tours Jumelles : les incendies dans les étages furent responsables de leur chute.

                                                                              Septembre 2002 : Eric Hufschmid publie lui-même son bouquin intitulé « Mensonges Douloureux, une analyse de l’attaque du 11 septembre ». Son livre aborde le crash des 4 avions, et se concentre sur les Tours Jumelles et le WTC 7 qui selon l’auteur furent démolis à l’aide de charges explosives.

                                                                              Novembre 2002 : le gouvernement américain crée une Commission pour enquêter sur le 11 septembre.

                                                                              Avril 2003 : Publication du film de Eric Hufschmid intitulé « Mensonges Douloureux », dans lequel le 11 septembre est présenté comme un mensonge du gouvernement.
                                                                              Il réaffirme que le bâtiment 7 et les Tours Jumelles furent détruits par explosifs.

                                                                              Juin 2003 : Andreas Von Bulow publie son livre en Allemagne sur l’attaque du 11 septembre.
                                                                              Christopher Bollyn publie d’autres documents censés prouver la conspiration interne du gouvernement.

                                                                              Juillet 2003 : Mirko Balke, un étudiant allemand, traduit le livre d’Eric Hufschmid dans sa langue pour le publier en Allemagne.

                                                                              Février 2004 : Phil Jayan publie sur son site internet sa théorie alternative sur le crash de l’avion de ligne dans la Tour Sud.

                                                                              Mars 2004 : David Ray Griffin, un professeur de théologie à la retraite, publie son livre « The New Pearl Harbor » sur le 11 septembre. Il reconnaît s’être largement inspiré du livre d’Eric Hufschmid (notamment sur la « démolition contrôlée » des tours wtc 1, 2 et 7).

                                                                              Juin 2004 : Jimmy Walter commence à faire la promotion du livre de Eric Hufschmid dans les chaînes du câble, dans des journeaux ou des magazines.
                                                                              Dave VonKleist sort une vidéo sur le 11 septembre « In Plane Site ».

                                                                              Juillet 2004 : la Commission publie son rapport final sur l’attaque du 11 septembre.

                                                                              Il apparaît donc jusqu’à preuve du contraire qu’ Eric Hufschmid et Christopher Bollyn furent les premiers à avoir parlé clairement de démolition contrôlée des Tours Jumelles et du WTC 7.

                                                                              Or, ces deux personnages font partie de l’extrême-droite américaine et sont négationnistes.
                                                                              Voici ce que Christopher Bollyn dit sur les chambres à gaz :

                                                                              Citation : "Comme je l’ai dit, je n’ai pas vu dans ces trois anciens camps [Auschwitz, Dachau et Buchenwald - NDLR] aucune preuve d’un grand four dans lequel des centaines de gens auraient pu être gazés et brûlés. Je n’ai pas vu non plus aucune photographie ou preuve physique d’un tel four. Je ne vois pas comment cela pourrait faire de moi un négateur de quoi que ce soit. On ne nie que lorsqu’on refuse d’admettre une chose dont on a vu la preuve. J’ai cherché des preuves de ces immenses chambres à gaz et fours crématoires et je n’en ai pas trouvé à l’endroit où on dit qu’ils ont existé. Cela ne fait pas de moi un négationniste »"
                                                                              (extrait de Conspiracy Watch)
                                                                              Propos de Christopher Bollyn tenus dans une Correspondance avec le professeur Steven Jones reproduite sur le forum de la James Randi Educational Foundation.

                                                                              L’extrême-droite américaine a donc très largement contribué à la propagation de la théorie du complot sur le 11 septembre.


                                                                              • charmord 27 septembre 2010 23:12

                                                                                Dans ta chronologie, tu oublies ceci qui date du 8 octobre 2001 :



                                                                                Mais, Ruppert ne compte pas vu que tu n’as pas trouvé une « preuve » d’antisémitisme dans l’ensemble de ses parents au 4ème degré...

                                                                                En plus, tu racontes toujours les mêmes conneries à propos de Bollyn en faisant mine de ne pas comprendre que son obsession antisémite est venue bien après qu’il ne s’intéresse à ce sujet en 2001.

                                                                                D’ailleurs, tu ne trouveras nulle trace, même sous forme de sous-entendus, d’accusations antisémites, notamment en ce qui concerne la désignation de coupables alternatifs.

                                                                                Cette historique est gravement tronqué, comme tous tes écrits sur les forums mais il n’y a plus grand monde pour l’ignorer heureusement...


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