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Accueil du site > Tribune Libre > Géopolitique des Cryptomonnaies « Le bitcoin est la première pierre de la (...)

Géopolitique des Cryptomonnaies « Le bitcoin est la première pierre de la révolution monétaire du 21e siècle. » Volet n° 1

Les « cryptomonnaies » sont un phénomène émergent, inattendu et... mondial !

Représentent-elles des avantages par rapport au système financier international « verrouillé » si l'on se réfère au chantage exercé par les USA et ses « alliés », sur certains pays qui s’écarteraient de la ligne imposée par l'Empire ? En effet, il n'est pas question pour l'Empire que quiconque ait l'audace de remette en question la prédominance du dollar par des dirigeants soucieux de se libérer de ce « carcan » monétaire que favorise la planche à billets états-unienne qui tourne en permanence.

Les cryptomonnaies peuvent-elles contribuer à cette indépendance recherchée et à la paix mondiale ?

Peuvent-elles participer à la création de nouvelles sources de richesses tandis que beaucoup de pays, voire de continents stagnent, malgré les besoins de leurs populations ?

Nancy Gomez1 et Patrick Pasin2, auteurs de l'ouvrage paru en février 2018, aux Éditions Talma Studios : « Géopolitique des cryptomonnaies - Le bitcoin est la première pierre de la révolution monétaire du 21e siècle. », répondent à toutes ces questions.

Cet ouvrage, remarquablement bien documenté, complet et fouillé, plonge dans les profondeurs du système monétaire actuel et se projette dans les prochaines années à venir, en proposant des pistes de réflexion et des scénarios prospectifs ; les cryptomonnaies constituant une des alternatives au globalisme – unilatéralisme – imposé par l'Occident, si destructeur et inégalitaire que nous connaissons actuellement. Pour le moment, les cryptomonnaies, notamment le « bitcoin » échappent jusqu'à présent au monopole des banques et des gouvernements de « battre monnaie ».

Bien sûr, elles n'en sont qu'au premier stade et ne représentent encore qu'une goutte d'eau à l'échelle mondiale de la finance internationale. Certains pronostiquent leur disparition prochaine, en osant un parallèle avec la « crise de la Tulipe dans la Hollande du XVIIe siècle, considérée par les historiens comme le premier krach spéculatif de l'Histoire  ». On peut toujours spéculer sur l'avenir du « bitcoin », comme en 2017, sur lequel « la spéculation s'est abattue  ».

Mais les probabilités de la disparition des cryptomonnaies au regard des solutions puissantes qu'elles offrent, notamment au plan géopolitique restent faibles, voire nulles.

Les cryptomonnaies permettront-elles à l'humanité de se « libérer » de la tutelle de l'Empire, et du dollar ?

Permettront-elles de ne plus jamais avoir à entendre, par exemple, une Hillary Clinton, sûre de son fait, s'esclaffer, éclater de rire à la face du monde, dans une posture agressive en s'exclamant devant les journalistes de CBS : « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort  » ! s'inspirant de la célèbre phrase de Jules César : Veni, vedi, vici !

De qui parle-t-elle ?

De Mouammar Kadhafi, dont elle vient d'apprendre la mort, plus exactement son « assassinat », suite à l'intervention militaire en Libye, du 19 mars au 31 octobre 2011, sous le prétexte de « prendre toutes mesures nécessaires, nonobstant le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) pour protéger les populations et les zones civiles menacées d'attaque en Jamahiriya arabe libyenne ».

Çà, c'est le discours officiel. Mais la réalité et le dessous des cartes de cette décision des US et de ses alliées, la France, l'Angleterre, l'UE, est sordide et dictée par des intérêts financiers.

Dans les e-mails de Hillary Clinton, déclassifiés par le Département d’État le 31/12/2015, nous découvrons une toute autre histoire que la vérité officielle nous cache et pour cause.

En effet, Mouammar Kadhafi, grâce à ses stocks d'or et d'argent (140 tonnes de chaque métal – en milliards de dollars) préparait la création d'une monnaie unique pour l'Afrique.

Les Africains, à la faveur d'une telle monnaie, une alternative au Franc CFA, et au dollar, auraient pû trouver une indépendance économique sans l'étau monétaire des Occidentaux : France, -Franca-frique, Royaume-Uni, UE et USA. Une telle initiative, de la part d'un dirigeant se détachant de la sphère monétaire internationale du dollar, c'est plus que n'en peuvent supporter les USA et ses supplétifs. Aussi déclenchent-ils une opération militaire contre la Libye, en semant chaos, mort et désolation, pour punir Kadhafi, de ce crime de « lèse-majesté » !

2eme exemple de la force de frappe de l'Empire par le biais de son système international financier.

Plus insolite, ce dernier n'hésite pas à s'en prendre au Vatican, en 2013. Ainsi, apprend-on par la presse italienne, que le petit État pontifical vient d'être frappé d'interdit de « cartes et de distributeurs automatiques de billets ». Les services de paiement sont suspendus. Selon la version officielle, « La décision est motivée par l'absence d'autorisation de la banque centrale italienne donnée à la Deutsh Bank Italia, fournisseur des terminaux du paiement par carte bancaire sur le territoire du Vatican ».

La suspension dure plusieurs semaines.

La version officielle est cousue de fil blanc et ne paraît pas très sérieuse.

Mais :

Coup de théâtre au Vatican, à répercussion mondiale !

le 11 février 2013 le Pape Benoît XVI, à la surprise générale, démissionne et annonce qu'il «  renonce au ministère d’Évêque de Rome, successeur de St-Pierre  » ! Il n'y aura donc plus de pape à partir du 1er mars 2013. Cet événement exceptionnel et rarissime – la démission d'un pape – a un seul précédent dans l'Histoire, celui de la démission de Célestin V en 1294.

Les raisons données par Benoît XVI lui-même, seraient un manque de « vigueur » du corps et de l'esprit. En aucun cas, il n'évoque une « maladie » quelconque qui aurait pu motiver une telle décision hors norme.

Et le 12 Février, le lendemain donc, Miracle au Vatican ! Dès l'annonce pontificale faite, la « déconnexion du Vatican du système de paiement qui durait depuis des semaines est suspendue... Tous les services sont rétablis... »

Le cours normal des choses peut reprendre.

Pour quelles raisons la « démission du pape » provoque le déblocage et la reconnexion des systèmes de paiement ?

Il faut dire que Benoît XVI avait comme grand projet la « réconciliation de l’Église romaine avec le patriarche de Moscou »... « Son projet visait-il à l'intégration géopolitique euro-russe » ? s'interrogent Nancy Gomez et Patrick Pasin, les auteurs.

Selon toute probabilité, le Pape Benoît XVI proposait des initiatives très mal perçues par l'Empire. Alors, pressions et sanctions !

Comme nous le constatons avec ces deux exemples de sanctions, l'arbitraire de l'organisation du système financier international peut constituer une menace contre n'importe quel État aussi petit soit-il, efficace comme une intervention militaire, ou plus discrète comme les sanctions envers le Vatican.

3eme exemple :

l'Iran en tête de pont, pour une « mise à l'écart d'ordre financier ».

Février 2002 – Les USA décident de viser les banques iraniennes en frappant par les sanctions : interdire à Swift de servir les banques iraniennes. «  … Toutes déconnectées du système, dès le mois de mars, y compris la banque Centrale, et ne peuvent plus effectuer aucune transaction d'environ 32 milliards de dollars ». Il faudra attendre janvier 2016, après la signature de « l'accord sur le nucléaire », pour la levée de ces sanctions.

4eme exemple :

La Corée du Nord.

En 2017, Swift annonce la déconnexion des dernières banques de Corée du Nord reliées à son système. « Les banques nord-coréennes qui étaient encore connectées au réseau ne respectant plus les critères d'appartenance de Swift... Ces entités n'auront plus accès au système de messagerie financière de Swift ».

Version officielle, la Corée du Nord « fait l'objet d'une attention internationale accrue  ». On le voit, l'acharnement du système financier international soumet tous les peuples, tous les continents, tous les régimes, tous les États.

5eme exemple :

Pour la Russie, l'acharnement est à son comble : tous les prétextes sont bons pour les sanctions.

Version officielle et prétexte avancé : «  l'annexion de la Crimée par la Russie, à la suite d'une intervention militaire  ». Les sanctions pleuvent. Les USA décrètent et son écho, l'UE, demande « d'envisager l'exclusion de la Russie de la coopération nucléaire civile et du système Swift ». Toujours les mêmes termes lapidaires, et les décisions qui dans l'esprit des US + l'Ue sont des « coups très rudes portés à la Russie, qui verrait son système bancaire s'effondrer, au moins en partie... ».

Voila le monde suspendu au bon ou au mauvais vouloir du système financier occidental mondial.

C'est la raison pour laquelle l'apparition des cryptomonnaies souveraines risque de renvoyer dans les cordes, l' ingérence permanente du système financier international, piloté depuis les USA, l'UE et la City de Londres.

 

A suivre... Volet n° 2 « Panorama général des cryptomonnaies et cryptomonnaies souveraines » , et Volet n° 3 : « Géopolitique des futures cryptomonnaies ».

 

Cryptomonnaies {JPEG}

1Nancy Gomez est spécialisée en stratégie internationale et apporte son expérience dans les domaines du numérique et stratégie du développement durable.

2Patrick Pasin est éditeur, auteur et réalisateur. Il étudie depuis plus de 20 ans, les questions monétaires et financières ainsi que les thématiques géopolitiques et militaires.


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22 réactions à cet article    


  • picpic 24 avril 2018 08:40

    Révolution ?
    Les monnaies virtuelles sont inquiétantes, en ce sens qu’elles ont besoin d’électricité pour exister, pire, d’un réseau en bon état de marche.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 24 avril 2018 11:20

      @picpic
      Cet argument répété en boucle est ridicule.

      C’est le principe de la block-chain, qui ne s’arrêtera pas à la monnaie.

      On l’utilise aussi dans des ONG pour distribuer aux déportés, dans le cadastre pour les transactions.

      Toutes les monnaies ont besoin d’électricité.
      Les monnaies physiques encore plus.
      Pour imprimer les billets, les distributeurs automatiques, les transferts etc....

    • Ruut Ruut 24 avril 2018 12:19

      @Zip_N
      Qu’est ce qui empêche le clonage de la cryptomonnaie ?


    • Matlemat Matlemat 24 avril 2018 13:19

      @Ruut
       On ne peut pas fabriquer de faux Bitcoins mais on peut faire une autre monnaie qui sera un clone du Bitcoin ou d’une autre crypto-monnaie, les gens font cependant plus confiance au Bitcoin original qu’aux autres Bitcoin issus des « forks » comme Bitcoincash, Bitcoingold, Bitcoindiamond, etc...


       Il y a toutes sortes de nouvelles crypto-monnaies qui sont différents du Bitcoin original et qui ont un veritable intérêts car elles apportent quelque chose de vraiment nouveau. 

    • Matlemat Matlemat 24 avril 2018 18:21

      @Zip_N

      1Bitcoin=1Bitcoin, chaque Bitcoin à la même valeur, pour moi un clone de Bitcoin est une autre crypto-monnaie qui a exactement les mêmes caractéristiques que le Bitcoin mais comme elle n’a pas le même succès ou la même confiance sa valeur est plus faible.


    • Matlemat Matlemat 24 avril 2018 18:43

      @Zip_N

      Donc oui on peut parler plus de copie plutôt que de clone. Pour Satoshi, c’est étrange qu’il ait gardé pour lui autant de Bitcoin.


    • Matlemat Matlemat 25 avril 2018 11:08

      @Zip_N
       Je ne veux rien créer du tout, je constate simplement, vous avez raison que de faire un autre bitcoin avec les mêmes caractéristiques ne sert à rien, sauf à faire une arnaque. 


       Le truc c’est que ces crypto-monnaies parfois évoluent sont modifiées, se divisent et sont différentes de ce qu’elles sont à l’origine. 

    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 24 avril 2018 13:02

      @Robert Lavigue

      Et si vous vous donniez la peine de commenter intelligemment un article ? Plutôt que de faire une fixette sur un Indien !


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 24 avril 2018 13:47

      @Robert Lavigue

      Manuel à vous conseiller ? le « Petit Robert » car :

      trousser prend deux S !


    • symbiosis symbiosis 24 avril 2018 14:02

      @Nicole Cheverney
      Peut-être a-t-il voulu dire trouver ?


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 24 avril 2018 13:00

      Bonjour à tous et merci de vos commentaires judicieux.

       L’intérêt que j’ai trouvé à écrire cet article pour commenter cet ouvrage depuis que je m’intéresse à ces questions ne sont pas tant les problèmes techniques comme vous l’évoquez, et même à répercussion environnementale qui doit rester intacte dans nos esprits, mais la philosophie de cette nouvelle monnaie. Et si l’on s’en tient au titre de l’ouvrage, « Géopolitique des cryptomonnaies », ce qui prend sens, c’est que des pays ou continents comme par exemple les « Brics » ou la Russie ou bien l’Afrique, l’Asie auront cette possibilité de « contourner » le dollar, qui au fil du temps est devenue une monnaie de singe. Il reste bien entendu l’Or physique - et non l’or papier qui est une arnaque. Que deviendront les monnaies traditionnelles, pourront-elles co-exister ?
      La question est de savoir, au stade où nous en sommes, si l’Or aura dans les années qui viennent son utilité dans les monnaies traditionnelles - (l’étalon or). Il y a bien sûr un grand bouleversement à attendre et de la façon d’envisager l’argent, et son utilisation et sa destination.
      Aura-t-on avec les cryptomonnaies ce fanatisme que certains portent à l’Argent, et au sentiment de possession en général, cette adoration qui rend l’humanité stupide et prête à tous les crimes pour le posséder ?Et si ces cryptomonnaies représentaient le St-Graal de la sagesse universelle !

      Bien sûr, l’apparition des cryptomonnaies va changer bien des choses. Il est sûr que les spéculateurs les plus impliqués dans cette guerre de l’argent, restent sur le qui vive. Les cryptomonnaies des Gafa, par exemple, où les 4 géants du Web s’y intéressent, mais pour l’instant, tant que la mentalité sur la façon d’envisager le rôle de l’Argent, c’est-à-dire sa centralité, les Ricains, Google, Apple, Facebook et Amazon risque de passer à côté de cette révolution. Bien qu’ils étudient le projet mais sans jamais renoncer à leur mission de « contrôle » de l’humanité et de pressions gouvernementales.

      Or, le rôle des cryptomonnaies, justement est bien de se défaire de ces prédations communes aux spéculations traditionnelles.
      Qui dit Révolution peut vouloir dire également Evolution des mentalités. Philosophiquement parlant, j’ose espérer que les cryptomonnaies seront plus un lien entre l’humanité comme l’est Internet - sans perdre pour autant la notion de bien et mal - bref, une évolution libératoire ?


      • Mylène 24 avril 2018 17:30

        @Nicole Cheverney

        l’an dernier j’ai lu un article sur Google qui cogite à devenir une banque mondiale...


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 avril 2018 12:46

        @Mylène

        Bonjour à tous,

        Et merci pour vos commentaires. N’ayant pas le temps matériel de répondre individuellement, vu la complexité du sujet abordé, j’espère que vous m’en excuserez.

        Petites précisions : l’erreur serait de ne voir le « bitcoin » que sous l’angle anglo-américain. Comme si, habitués que nous sommes à considérer l’Empire comme incontournable, le « bitcoin » nouvelle monnaie universelle devait être le pré-carré des Américains et des banques occidentales. Grave erreur.
        Car, et ce sera le sujet de mes articles suivants, le contournement monétaire passera par bien autre chose que les US et l’UE.

        Liste des pays qui s’intéressent à la fabrication de la cryptomonnaie ou « altcoin ou altmonnaie » dans le cadre des réalisations et projets nationaux : l’Islande, l’Equateur, l’Urugay, La Russie, l’Abkazie, la Chine, Le Liban, la Tunisie, la Corée du Nord, la Biélorussie, le Bangladesh, la Vanuatu, les Brics (Bresil, Inde, Chine, Afrique du Sud), et bien d’autres pays encore que je ne peux citer, tant la liste est étoffée.

        Précisons que : « les cryptomonnaies ou altcoin ou altmonnaie sont des monnaies sécurisées par des système de chiffrement complexe. Ce qui n’empêchera pas les fraudes. La cryptomonnaie repose sur une technologie puissante et avancée de blockcain qui constitue une rupture et une révolution dans le traitement de l’information, au même titre qu’avant elle, les ordinateurs centraux, PC, internet et réseaux mobiles ».

        Le principe de la cryptomonnaie se passe de banques centrale ou d’institutions financières, contrairement aux monnaies traditionnelles. C’est en même temps ce qui donne sa puissance de frappe et qui nous permet d’espérer contribuer à une paix mondiale, hors des circuits guerriers induits par la spéculation effrennées des banquiers internationaux.

        Bien sûr, les cryptomonnaies, jusqu’à ce que le système soit parfaitement sécurisé, et le blockchain y contribue car cette base de données qui contien l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création, est sécurisée, partagées par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui à chacun de vérifier la validité de la chaîne, comme l’expliquent les auteurs de cet ouvrage.
        La blockchain peut représenter une technologie utilisée pour de multiples usages et parfois humanitaires : nous avons l’exemple du camp d’Azraq en Jordanie, où 10 000 réfugiés sont en mesure de payer leur nourriture, au moyen d’une plate-forme informatique basée sur la blockchain.

        Les cyptomonnaies bien « virtuelles », ont aussi des fonctions sociales indéniables, c’est une « vraie monnaie alternative » qui va donner un bon coup de pied dans la fourmilière de la spéculation effrénée actuelle.
        Bien sûr, il n’est pas dit non plus, qu’elles échappent à la tendance spéculative. Mais pour l’instant, elle représente une alternative crédible.

        Et puis, et là réside le iatus principal de la cryptomonnaie : si cette monnaie se généralise au niveau mondial, nous n’aurons plus besoin des BANQUES COMMERCIALES, celles qui actuellement spéculent sur notre argent déposé, et s’octroient le droit d’en disposer à sa guise, comme s’il leur appartenait en propre. Et là, nous avons vraiment une sérieuse alternative au « système » tel qu’il coince les personnes et les États avec la dette.

         


      • Matlemat Matlemat 24 avril 2018 13:14

         On ne sait pas qui est Satoshi Nakamoto, il y a des rumeurs comme quoi ce serait un américain. On voit que le gouvernement américain n’est pas vraiment opposé aux cryptomonnaies et qu’il en garde le contrôle, Binance est la plus grande plateforme d’échange et c’est une entreprise américaine, il suffit aux gouvernement américain d’annoncer quelque chose de défavorable aux cryptos pour que les cours chutent.


         Les crypto monnaies anonymes pourraient remplacer l’argent liquide et faciliter le blanchiment et les grandes fortunes peuvent y trouver un avantage.

         C’est le caractère déflationniste qui fait le succès des crypto-monnaies dans des pays comme le Venezuela ou le Zimbabwe qui ont connus des inflations galopante.

         Cela sera intéressant de voir si les crypto-monnaies serviront de valeurs refuges lors de l’inevitable futur grande crise économique.   

        • symbiosis symbiosis 24 avril 2018 13:41

          @Matlemat
          C’est vrai, le rôle des crypto monnaies est hautement controversé.
          Mais il y a aussi des probabilités que cela se retourne cruellement contre le système comme l’internet et comme l’internet, il y a déjà les prédateurs à l’affût pour polluer et parasiter le projet si toutefois ce projet avait quelques vertus.
          Les pays émergents, n’ont toutefois pas l’air de tomber la gueule ouverte dans les crypto-monnaies. Ils s’y essaient, certes, mais le gros de leurs investissements va dans l’or en barres.
          On les comprend.


        • Matlemat Matlemat 24 avril 2018 14:02

          @symbiosis
          voir commentaire ci dessous.


        • Matlemat Matlemat 24 avril 2018 14:00

           C’est une révolution qui est en train de se produire, tout comme l’invention d’internet comme vous le dites, les gouvernements voient d’un mauvais oeil la création de monnaies dont ils avaient le monopole, les banques aussi car on peut se passer d’une partie de leurs services.


           Les pays émergents ne forment pas un bloc uni, leur plus grande crainte est la fuite de capitaux que facilite les crypto-monnaies. 

          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 24 avril 2018 16:40
            Beaucoup de repères à retenir dans cet article. 

            Mais pour combattre l’Empire de l’argent : Faut pas rêver avec les monnaies virtuelles !

            Soit on trouve une solution à la mondialisation bâtarde de l’argent, soit on avance rapidement vers la « bordélisation » du monde avec toutes les conséquences inimaginables !

            Après la disparition des monnaies nationales au profit des monnaies impériales, les peuples se mettent à « marchander » avec des « monnaies locales », façon disent-ils de « sauver les économies locales » !!! Fausses solutions, faux refuge.

            Il faut s’attaquer à la mondialisation comme on s’attaque à une maladie : Faire le juste diagnostic et appliquer le meilleur remède : Sinon la maladie progresse.

            • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 avril 2018 12:48

              Bonjour à tous,

              Et merci pour vos commentaires. N’ayant pas le temps matériel de répondre individuellement, vu la complexité du sujet abordé, j’espère que vous m’en excuserez.

              Petites précisions : l’erreur serait de ne voir le « bitcoin » que sous l’angle anglo-américain. Comme si, habitués que nous sommes à considérer l’Empire comme incontournable, le « bitcoin » nouvelle monnaie universelle devait être le pré-carré des Américains et des banques occidentales. Grave erreur.
              Car, et ce sera le sujet de mes articles suivants, le contournement monétaire passera par bien autre chose que les US et l’UE.

              Liste des pays qui s’intéressent à la fabrication de la cryptomonnaie ou « altcoin ou altmonnaie » dans le cadre des réalisations et projets nationaux : l’Islande, l’Equateur, l’Urugay, La Russie, l’Abkazie, la Chine, Le Liban, la Tunisie, la Corée du Nord, la Biélorussie, le Bangladesh, la Vanuatu, les Brics (Bresil, Inde, Chine, Afrique du Sud), et bien d’autres pays encore que je ne peux citer, tant la liste est étoffée.

              Précisons que : « les cryptomonnaies ou altcoin ou altmonnaie sont des monnaies sécurisées par des système de chiffrement complexe. Ce qui n’empêchera pas les fraudes. La cryptomonnaie repose sur une technologie puissante et avancée de blockcain qui constitue une rupture et une révolution dans le traitement de l’information, au même titre qu’avant elle, les ordinateurs centraux, PC, internet et réseaux mobiles ».

              Le principe de la cryptomonnaie se passe de banques centrale ou d’institutions financières, contrairement aux monnaies traditionnelles. C’est en même temps ce qui donne sa puissance de frappe et qui nous permet d’espérer contribuer à une paix mondiale, hors des circuits guerriers induits par la spéculation effrennées des banquiers internationaux.

              Bien sûr, les cryptomonnaies, jusqu’à ce que le système soit parfaitement sécurisé, et le blockchain y contribue car cette base de données qui contien l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création, est sécurisée, partagées par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui à chacun de vérifier la validité de la chaîne, comme l’expliquent les auteurs de cet ouvrage.
              La blockchain peut représenter une technologie utilisée pour de multiples usages et parfois humanitaires : nous avons l’exemple du camp d’Azraq en Jordanie, où 10 000 réfugiés sont en mesure de payer leur nourriture, au moyen d’une plate-forme informatique basée sur la blockchain.

              Les cyptomonnaies bien « virtuelles », ont aussi des fonctions sociales indéniables, c’est une « vraie monnaie alternative » qui va donner un bon coup de pied dans la fourmilière de la spéculation effrénée actuelle.
              Bien sûr, il n’est pas dit non plus, qu’elles échappent à la tendance spéculative. Mais pour l’instant, elle représente une alternative crédible.

              Et puis, et là réside le iatus principal de la cryptomonnaie : si cette monnaie se généralise au niveau mondial, nous n’aurons plus besoin des BANQUES COMMERCIALES, celles qui actuellement spéculent sur notre argent déposé, et s’octroient le droit d’en disposer à sa guise, comme s’il leur appartenait en propre. Et là, nous avons vraiment une sérieuse alternative au « système » tel qu’il coince les personnes et les États avec la dette.


              • Ruut Ruut 25 avril 2018 16:38

                La sécurité n’existe pas en Informatique, surtout l’informatique de 2018.
                Le BITCOIN sa sent juste l’arnaque telle une pyramide de PONZI.
                Surtout que le clonage numérique est une réalité, c’est d’ailleurs le seul avantage du numérique sur tout le reste, le numérique permet un clonage parfait, il permet de faire des faux aussi vrais que les originaux.


                • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 25 avril 2018 19:27

                  J’ai comme un doute..... !
                  Une question me vient à l’esprit : Connaissez vous réellement le monde et les mécanismes de la cryptomonnaie et notamment Mark Karpeles ça vous dit quelque chose ?....
                  ..
                   smiley


                  • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 26 avril 2018 09:58

                    La CIA fait la chasse à tous les systèmes de codage donc elle possède la technologie de la cryptomonnaie .......

                    Exemple : Gémalto(Gemplus) a été vendu à la CIA sur fond d’un pseudo scandale américano-langue.depute.franchouillard.......Avec à la manœuvre la famille Quandt....

                    Vous êtes en retard de trois guerres ....Les Naz... ont été vaincus mais ils sont devenus les supplétifs des ricains...

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