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Accueil du site > Tribune Libre > Gabriel Attal, ou Macron revu et corrigé par Bardella

Gabriel Attal, ou Macron revu et corrigé par Bardella

GABRIEL ATTAL,

OU MACRON REVU ET CORRIGÉ PAR BARDELLA

 

Ainsi ce monarque républicain qu’est Emmanuel Macron vient-il, ce 9 janvier 2024, de nommer, du haut de sa jupitérienne autorité, le jeune mais talentueux, et surtout déjà très populaire par ses récentes compétences ministérielles, Gabriel Attal, âgé de 34 ans seulement (un absolu record historique, en l’occurrence !), au très envié poste de Premier Ministre d’un pays comme la France, cinquième puissance (politique, économique et militaire) du monde !

 

UN SORT ENVIÉ MAIS PAS ENVIABLE

Envié, certes, ce nouveau poste, mais pas, pour autant, enviable, dans la mesure où cette éminente fonction – une promotion en trompe-l’œil, à y regarder de plus près et compte tenu des douloureux enseignements du passé (de Michel Rocard ou Laurent Fabius sous la présidence de François Mitterrand à Alain Juppé ou Jean-Pierre Raffarin sous la présidence de Jacques Chirac – risque bien, contrairement aux apparences, de compromettre dans les faits, tel un cadeau empoisonné, sinon un baiser de la mort, ses légitimes ambitions présidentielles. Du reste, les peaux de banane sont légion, hélas, dans l’étroit, et parfois arrogant, voire méprisant, sérail de la macronie la plus dédaigneusement arriviste. Grandeur et misère du Pouvoir !

 

ATTAL, NOUVEL ANGE GABRIEL DE LA POLITIQUE FRANCAISE

C’est dire si Attal, sorte de nouvel ange Gabriel (sans vouloir m’adonner ici à de vains, quoique peut-être spirituels, jeux de mots) de l’actuelle politique française, devra prêter sérieusement attention, en se montrant particulièrement vigilant, à ces inévitables et nombreux pièges que ne manqueront certainement pas de lui glisser, sous ses autoritaires mais inexpérimentés pas, ses propres rivaux internes, et autres frustrés ou jaloux du favoritisme macronien, plus encore que ses opposants politiques, au premier rang desquels émerge, bien entendu, Jordan Bardella, tout aussi jeune président, bien qu’encore placé sous l’incontestable houlette de Marine Le Pen, du Rassemblement National.

 

ATTAL ET LA « RENAISSANCE » DE MACRON : DU MACHIAVELIQUE PRINCE ET LA COUR DES MEDICIS A L’ASCENSION A LA TÊTE DE L’ETAT

Mais il est vrai que le fougueux mais brillant Gabriel Attal, qui, avant de diriger successivement deux ministères (celui des Comptes Publics et de l’Education Nationale) sous cette même présidence d’Emmanuel Macron (dont il fut aussi l’adroit porte-parole au sein du Gouvernement), travailla quelques mois à la prestigieuse Villa Médicis, l’Académie de France à Rome, dont on sait ce que l’aura de ce nom même de « Médicis », mécènes aussi magnifiques que cruels au temps de la Renaissance (à laquelle le nouveau parti de Macron emprunta, comme par hasard, le nom !), doit, en matière de stratégie politique précisément, au fameux « Prince », injustement méconnu et surtout décrié par les incultes d’aujourd’hui, d’un certain Machiavel !

 

UN PAS A GAUCHE, UN PAS A DROITE : LE ROUGE ET LE NOIR

Mais, plus encore qu’à la Renaissance italienne, c’est au profil politico-idéologique du très romanesque héros de l’un des plus grands livres de la littérature française, sinon universelle, que Gabriel Attal, qui est venu de la gauche (dont le rouge, fût-il atténué, est la couleur de prédilection) avant de virer habilement vers la droite (dont le noir s’avère plutôt le ton, fût-il certes passé, préféré), ressemble, en réalité, le plus : Julien Sorel, ambitieux mais néanmoins séduisant protagoniste, quelque peu dandy même à ses heures éperdues, qui, pour satisfaire sa fulgurante ascension sociale, pensa à endosser la soutane du prêtre en même temps (autre slogan macroniste !) qu’à se draper de l’uniforme d’officier, dans Le Rouge et le Noir, saisissante mais dramatique chronique des mœurs du XIXe siècle (mais, à l’évidence, encore très actuelle), de Stendhal.

 

INTERDICTION DE L’ABAYA ET SOUTIEN DE LA LAÏCITE : UNE EFFICACE ET NECESSAIRE INCARNATION DE L’AUTORITE MINISTERIELLE

Oui, décidément, c’est bien cela, le jeune mais doué, nanti d’une belle, efficace, nécessaire et pourtant libre autorité ministérielle comme il le prouva dans son interdiction de l’abaya aussi bien que dans son soutien de la laïcité, Gabriel Attal, à l’image même de son opportuniste, et paradoxal à bien des égards, mentor quant à sa tout aussi irrésistible carrière en matière de pouvoir politique à la tête de l’Etat : un Macron (venu par ailleurs lui aussi, sous la présidence de François Hollande et via le magistère de Dominique Strauss-Kahn, du socialisme) revu et corrigé par Bardella !

 

ESPOIR ET VOEU

Reste à savoir donc, et surtout à espérer en ces glorieuses mais difficiles conditions, si Gabriel Attal, désormais illustre Premier Ministre de la République Française, saura tenir les audacieuses mais impératives promesses – c’est là le vœu de bon nombre de Français – que le Président, à l’instar de la Nation elle-même, lui confie en effet, nuance oblige, aujourd’hui… 

 

DANIEL SALVATORE SCHIFFER*

 

*Philosophe, auteur d’une quarantaine de livres, dont « Philosophie du dandysme – Une esthétique de l’âme et du corps » et « Le dandysme, dernier éclat d’héroïsme » (publiés tous deux aux Presses Universitaires de France), « Oscar Wilde » et « Lord Byron » (publiés tous deux chez Gallimard-Folio Biographies) et directeur des ouvrages collectifs « Penser Salman Rushdie » et « Repenser le rôle de l’intellectuel » (publiés tous deux aux Editions de l’Aube, avec la collaboration, pour le premier, de la Fondation Jean Jaurès).

  


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43 réactions à cet article    


  • tashrin 11 janvier 09:30

    cinquième puissance (politique, économique et militaire) du monde !

    Il a été écrit en quelle année l’article ? :)


    • Brutus S. Lampion 11 janvier 09:44

      @tashrin

      ça va même plus loin que ça :

      Rien que sur les deux tableaux de cet article, la France tient le 7ème rang pour ce qui est du PIB total, et au 24ème rang pour le PIB par habitant, derrière la Belgique, les émirats, Israël et le Luxembours (les États-Unis étant au septième rang de ce classement-là)

      Alors, qu’est-ce que l’auteur appelle une "puissance, et quels sont ses critères ?

      Dans ces deux tableaux, la Russie ne figure même pas. Ne serait-elle pas une « puissance mondiale »  ?


    • Brutus S. Lampion 11 janvier 09:58

      Ce qui est présenté comme « démocratie » est un, principe général d’instauration d’un système industriel de domination conçu « pour le bien » des dominés.

      La communication étant en fait "une technique de manipulation de l’information [qui] est au cœur des processus d’instrumentalisation des foules ou d’annihilation de toute propension à la pensée critique, qui limiterait les capacités de production de cette usine".

      Il est logique que le conseil d’administration de cette usine, la classe dominante et l’état profond, entérine la mise en place par les directeur de l’usine qu’il a nommé d’un expert en la matière.


      • Clocel Clocel 11 janvier 10:13

        @S. Lampion

        S’il faut trouver un intérêt à la « démocratie », c’est juste le moyen le plus « soft » de se faire refiler une élite qui correspond aux intérêts des dominants, c’est une des modalités de l’oligarchie.

        .


      • Com une outre 11 janvier 10:03

        On lit le premier paragraphe, et hop, on zappe. J’ai bien ri quand même.


        • Gégène Gégène 11 janvier 10:11

          Paraît que le tombeur de l’économie russe se roule par terre de rage smiley


          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 11 janvier 10:22

            @Gégène

            Paraît que le tombeur de l’économie russe se roule par terre de rage 

            Oui. On le comprend, dilaté qu’il est de colère et de jalousie et sans doute particulièrement prêt à accepter d’obéir à celui qu’il a eu sous ses ordres. Etincelles en perspective...

            Renaud Bouchard


          • Brutus S. Lampion 11 janvier 10:23

            @Gégène

            c’est que le lobby qui n’existe pas a doublé le lobby qui existe, alors forcément, ça fait des jaloux


          • Lynwec 11 janvier 11:34

            @Gégène

            Lui qui a fourni tant d’efforts pour (presque) mémoriser la définition de l’hectare, et on ne reconnait même pas son engagement en haut lieu...
            Déprimant, pour sur...


          • Samy Levrai Samy Levrai 11 janvier 12:44

            @S. Lampion
            La même religion et le même genre sont maintenant demandés pour accéder à la fonction de premier serviteur du satrape.


          • mursili mursili 11 janvier 10:23

            Cher Maître !

            J’espère que vous ne m’en voudrez pas de proposer aux Agoravoxiens souffrant de diabète ou de cholestérol (« ou » que je précise inclusif aux férus de logique booléenne) une version light de votre remarquable article qui se fait l’écho tout autant que le panégyrique anticipé et avec cet inimitable talent dont avec une régularité d’horloge et la fiabilité d’une boussole qui ne perdrait jamais le nord - vous nous régalez une nouvelle fois, de la météorique mais prévisible carrière du nouvel hôte de Matignon que très pertinemment mais pouvions-nous attendre autre chose de vous ? vous comparez à un héros stendhalien. Ils pourront, c’est en tout cas mon vœu le plus cher, vœu qu’au passage je mêle aux meilleurs vœux de Nouvel An pour vous, votre famille et vos amis, eux-aussi en extraire la substantificque moelle comme l’aurait exprimée et avec quelle verve taquine quoique malicieuse ! - l’illustre Alcofribas Nasier, homme de la Renaissance, lui-aussi, ô combien !

            Ainsi ce monarque républicain qu’est Emmanuel Macron vient-il, ce 9 janvier 2024, de nommer, du haut de son autorité, Gabriel Attal, âgé de 34 ans seulement (un record historique !), au poste de Premier Ministre d’un pays comme la France, neuvième puissance politique, économique et militaire du monde (quand même !)

            UN SORT ENVIÉ MAIS PAS ENVIABLE

            Envié, certes, ce nouveau poste, mais pas pour autant enviable, dans la mesure où cette fonction – une promotion en trompe-l’œil, à y regarder de plus près et compte tenu des enseignements du passé (de Michel Rocard ou Laurent Fabius sous la présidence de François Mitterrand à Alain Juppé ou Jean-Pierre Raffarin sous la présidence de Jacques Chirac – risque bien, contrairement aux apparences, de compromettre dans les faits tel un cadeau empoisonné, sinon un baiser de la mort, ses ambitions présidentielles. Du reste, les peaux de banane sont légion dans le sérail de la macronie la plus arriviste. Grandeur et misère du Pouvoir !

            ATTAL, NOUVEL ANGE GABRIEL DE LA POLITIQUE FRANCAISE

            C’est dire si Attal, sorte de nouvel ange Gabriel (sans vouloir m’adonner ici à de vains jeux de mots) de l’actuelle politique française, devra prêter attention, en se montrant vigilant, à ces pièges que ne manqueront certainement pas de glisser sous ses pas ses propres rivaux internes, et autres frustrés ou jaloux du favoritisme macronien, plus encore que ses opposants politiques, au premier rang desquels émerge, bien entendu, Jordan Bardella, tout aussi jeune président, bien qu’encore placé sous la houlette de Marine Le Pen, du Rassemblement National.

            ATTAL ET LA « RENAISSANCE » DE MACRON : DU MACHIAVELIQUE PRINCE ET LA COUR DES MEDICIS A L’ASCENSION A LA TÊTE DE L’ETAT

            Mais il est vrai que Gabriel Attal, qui, avant de diriger successivement deux ministères (celui des Comptes Publics et de l’Education Nationale) sous cette même présidence d’Emmanuel Macron (dont il fut aussi le porte-parole au sein du Gouvernement), travailla quelques mois à la Villa Médicis, l’Académie de France à Rome, dont on sait ce que l’aura de ce nom même de « Médicis », mécènes aussi magnifiques que cruels au temps de la Renaissance (à laquelle le nouveau parti de Macron emprunte comme par hasard le nom !) doit en matière de stratégie politique précisément, au fameux « Prince », injustement méconnu et surtout décrié par les incultes d’aujourd’hui de Machiavel !

            UN PAS A GAUCHE, UN PAS A DROITE : LE ROUGE ET LE NOIR

            Mais, plus encore qu’à la Renaissance italienne, c’est au profil politico-idéologique du héros de l’un des plus grands livres de la littérature française, sinon universelle, que Gabriel Attal, qui est venu de la gauche (dont le rouge est la couleur de prédilection) avant de virer habilement vers la droite (dont le noir s’avère plutôt le ton préféré), ressemble en réalité le plus : Julien Sorel, ambitieux mais séduisant protagoniste, quelque peu dandy même à ses heures, qui pour satisfaire sa fulgurante ascension sociale, pensa à endosser la soutane du prêtre en même temps (!) qu’à se draper de l’uniforme d’officier, dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, chronique des mœurs du XIXe siècle encore très actuelle.

            INTERDICTION DE L’ABAYA ET SOUTIEN DE LA LAÏCITE : UNE EFFICACE ET NECESSAIRE INCARNATION DE L’AUTORITE MINISTERIELLE

            Oui, décidément, c’est bien cela, le jeune Gabriel Attal mais doué, nanti d’une autorité ministérielle comme il le prouva dans son interdiction de l’abaya aussi bien que dans son soutien de la laïcité, à l’image même de son mentor quant à sa carrière politique à la tête de l’Etat : un Macron venu par ailleurs lui aussi du socialisme sous la présidence de François Hollande et via le magistère de Dominique Strauss-Kahn revu et corrigé par Bardella !

            ESPOIR ET VOEU

            Reste à savoir et surtout à espérer en ces conditions, si Gabriel Attal, désormais Premier Ministre de la République Française, saura tenir les promesses – c’est là le vœu de bon nombre de Français – que le Président, à l’instar de la Nation elle-même, lui confie aujourd’hui…


            • Gégène Gégène 11 janvier 11:55

              @mursili

              Ah ! la logique booléenne de mes tendres années !  smiley


            • Seth 11 janvier 12:09

              @mursili

              Un héros stendhalien... smiley j’aurais pour plusieurs raisons plutôt penché pour un Rastignac . smiley


            • saint louis 11 janvier 11:49

              « Macron vient-il, ce 9 janvier 2024, de nommer, du haut de sa jupitérienne autorité, le jeune mais talentueux »

              Talentueux ? nous verrons cela très vite quand il servira de fusible.


              • troletbuse troletbuse 11 janvier 11:51

                @saint louis
                mais talentueux


                Peut-être talentueux en dessous de la ceinture !  smiley


              • Seth 11 janvier 12:11

                @saint louis

                Perso je ne puis m’empêcher de considérer la nomination de cette demi-portion bonne à rien et maniérée comme un gag. smiley


              • Seth 11 janvier 16:28

                Peut être aurais-je du préciser « bonne à rien mais prête à tout » mais ça allait sans dire. smiley


              • raymond 11 janvier 11:53

                Il faut que cette nomination tienne à tous prix jusquaux élections de juin 2024


                • Buzzcocks 11 janvier 12:06

                  Il y a 300 ans, Mazarin, Colbert, Richelieu avaient des charges de ministre encore bien plus jeunes, et ils sont restés dans l’histoire, certes, pas toujours pour de bonnes raisons, mais bon, pourquoi un responsable doit forcement être un vieux schnock ? Surtout premier ministre actuellement, son pouvoir est juste d’aller au parlement dicté ce que lui a demandé son patron et de prendre les balles à la place. On peut mettre un mec de 20 ans ou la marionette de Tatayet.



                  • Lynwec 11 janvier 14:48

                    @Buzzcocks

                    Visiblement, vous n’avez pas lu en détail la constitution de 1958, même en tenant compte de ses modifications ultérieures...

                    Le président (celui que vous nommez « le patron ») n’est pas censé « dicter au premier ministre », celui-ci étant le chef de l’exécutif...Son rôle est clairement défini, et surement pas celui-là...

                    Ce n’est que parce que des dérives (qui auraient justifié la destitution si parmi les représentants du peuple, il y avait eu plus qu’ UN SEUL homme honnête...) ont été tolérées et surtout à cause de la dictature de l’UE (non élus, le parlement n’étant là que pour la forme...) que le premier ministre ne sert effectivement plus à grand chose...
                    Pour autant, mettre en poste des incultes (ministère de l’Agriculture : Euh... c’est quoi déjà un hectare ?...) montre à quel point ils se foutent de nous...et à vous lire, on finit par les comprendre ...


                  • Buzzcocks 11 janvier 15:59

                    @Lynwec
                    Vous ne devez pas très bien savoir ce qu’est une dictature. Partant de là, on risque de débattre dans le vide.
                    On est un régime présidentiel, ainsi l’a voulu « mongénéral », et donc sauf cohabitation, le premier ministre est juste un guignol. Qui se souvent de Castex ou Philippe ? Et on aura oublié Borne dans 2 semaines.


                  • Lynwec 11 janvier 19:32

                    @Buzzcocks

                    C’est bien ce que je disais, vous ne connaissez pas la constitution...
                    Allez, un peu de lecture...
                    https://www.conseil-constitutionnel.fr/la-constitution/quelle-place-la-constitution-fait-elle-au-president-de-la-republique
                    Avec en particulier :

                    Deux types de pouvoirs présidentiels peuvent être distingués.

                    • Le chef de l’État dispose de pouvoirs propres. Il s’agit de pouvoirs qu’il exerce seul, c’est-à-dire sans la signature du Premier ministre et des ministres. Ces pouvoirs sont limitativement énumérés par l’article 19 de la Constitution : nommer le Premier ministre (art. 8, al. 1er, de la Constitution), soumettre un projet de loi au référendum (art. 11), prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale (art. 12), exercer les pouvoirs exceptionnels (art. 16), communiquer avec le Parlement (art. 18), saisir le Conseil constitutionnel d’un engagement international (art. 54) ou d’une loi (art. 61) et nommer trois de ses membres ainsi que le Président du Conseil constitutionnel (art. 56).
                    • Tous les autres pouvoirs du chef de l’État sont des pouvoirs partagés, c’est-à-dire des pouvoirs soumis au contreseing du Premier ministre et, le cas échéant, des ministres responsables, soit ceux qui préparent et appliquent les actes du président (CE, 10 juin 1966, Pelon). Il s’agit, par exemple, de la nomination des ministres (art. 8, al. 2) ou de la signature des ordonnances et des décrets délibérés en conseil des ministres (art. 13, al. 1er).

                    Si les pouvoirs propres peuvent être exercés par le Président quelle que soit la conjoncture politique du moment – y compris donc en période de cohabitation –, les pouvoirs partagés supposent un accord entre le chef de l’État et le chef du Gouvernement. En période de concordance des majorités présidentielle et parlementaire, le chef de l’État – qui préside le conseil des ministres (art. 9 de la Constitution) – joue un rôle déterminant dans l’exercice de ces pouvoirs partagés.

                    Son rôle essentiel : garant de la constitution, est celui qui a été le moins respecté, puisqu’il s’est arrogé des pouvoirs non prévus initialement... En gros, il s’est assis dessus ...
                    Président « de tous les Français » ? Mon œil...


                  • Lynwec 11 janvier 19:35

                    @Buzzcocks

                    Et vous êtes resté bloqué sur le concept de la dictature « sanglante » genre Pinochet et assimilés... Mais, pas folle, la guêpe, elle a muté en dictature discrète, pratiquant coercition, chantage à l’emploi etc...

                    Sinon, comment donner des leçons de morales aux « autocrates » ?


                  • Buzzcocks 11 janvier 20:25

                    @Lynwec
                    La dictature discrète... waaaaa, et bien entendu, c’est piloté depuis la base lunaire cachée, avec des aliens transgenres venus de la planète Bulba ? Et Van der Machin est une robot commandée par des satellites ? 


                  • Lynwec 11 janvier 20:40

                    @Buzzcocks

                    Vous êtes lent ou vous êtes plutôt...niaiseux, comme on dit chez nos cousins du Québec ?

                    Dictature discrète= dictature douce...

                    Le truc sournois qui fait que les veaux ne s’émeuvent pas même si on leur impose de rédiger une auto-autorisation pour aller se dégourdir les gambettes et de boire leur café assis pour esquiver l’imaginaire méchant virus chinois...

                    Van der Machin est surtout commandée par son appétit du gain...

                    Je vous laisse à vos aliens, vu l’indigence du commentaire les mentionnant...


                  • ETTORE ETTORE 11 janvier 13:18

                    Avec l’entrée en lice de Bardella, nous allons assister à un combat de coq, dont les éleveurs sont des cacochymes vieillissants ..

                    Les ergots de l’un et de l’autre, moyennant quelques lames de rasoir, bien placées, devrait tenir les parieurs couillons en haleine ( pas fraiche) le temps que la dernière gougoute de plasma, sur la (z’ob)scène, s’étale, et que les propriétaires se serrent la main, comme un accord solennel, conclus après une bataille, somme toute bien simulée.

                    Il faut bien divertir la plèbe....

                    Imaginer de nouveaux jeux....

                    Mettre l’interdit en vitrine....

                    Cracher sur les cachets, mais pas sur les contrats....

                    Vous pensiez que seul la « téloche » était capable de ça ?

                    Eh bien non ! 

                    La Cinécita ElyséHaine, ( non, c’est pas hOLLYWOOD, parce que cela ne sent pas le frais MENTh-olé ) fait dans tous les domaines, avec une prédisposition au casting, que je vous laisse.....imaginer !

                    Et quand le logo « recyclage » est aussi visible.....La poubelle France, n’en est que plus visible.


                    • Rémy Rémy 11 janvier 14:34

                      le jeune mais talentueux, et surtout déjà très populaire par ses récentes compétences ministérielles

                       smiley, c’est du second degré ?


                      • Seth 11 janvier 16:24

                        @ Rémy

                        Menfin ! Les ceusses qui n’ont jamzads rien foutu sont forcément compétents. smiley


                      • zygzornifle zygzornifle 11 janvier 14:35

                        Si tu ramasses la savonnette de Macron tu as un poste a l’Elysée .....


                        • sylvain sylvain 11 janvier 15:16

                          il n’y a rien de paradoxal chez macron, il defend ses intérêts et ceux de son groupe, celui de l’oligarchie occidentale.

                          qu’il faille defendre les LGBT, s’en prendre aux gauloios refractaire, favoriser l’immigration tout en niquant la gueule aux immigres... peu importe


                          • troletbuse troletbuse 11 janvier 15:38

                            Paraît que Attal n’a jamaos réussi à avoir sa licence à Assas  smiley


                            • troletbuse troletbuse 11 janvier 15:40

                              @troletbuse
                              Normal, y’a que des croutes dans la cage aux folles.  smiley


                            • Seth 11 janvier 16:31

                              @troletbuse

                              Ptêt qu’il était trop de gauche. Béwi, il a commencé comme socialisse. smiley




                                • ETTORE ETTORE 11 janvier 19:58

                                  Jonas....

                                  Il fonce, il court, le furet...

                                  Tout ce qu’il a dit, craché, vomi, ridiculisé...Tout ça, lui comme ses CONgénères politichiens, ne fait que l’habiller pour un jour, et vogue le petit bateau...

                                  Il n’y a que le petit peuple, pour se poser la question « mais comment se fait il que les gens, ne voient rien, ne retiennent rien  ? »

                                  Et cumulent les fanfaronnades, jusqu’à trop plein !

                                  Et voyez vous, ,la dernière fanfaronnade, a été de remplacer Gnafron au théâtre DU Guignol .

                                  Alors oui, nous sommes encore assis, abasourdis par un tel casting au« pied » bandé....

                                  Mais, pour combien de temps ?

                                  A force de gratter les grattons, le poèle dans la main caché, s’use !

                                  Et le retour de manche, risque d’en surprendre plus d’un !


                                  • Fanny 11 janvier 22:02

                                    les audacieuses mais impératives promesses … que le Président … lui confie en effet, nuance oblige, aujourd’hui… 

                                     

                                     

                                    Agrégé de philosophie ? On dirait que le niveau baisse.

                                    Mais peu importe, tout baisse de toute façon, sauf les prix et la dette.

                                    Je suis en détail et avec passion la politique française dans mon hebdo favori, Voici. Et voici comment j’anticipe les commentaires du prochain numéro.

                                    Le départ de Véran paraît plus que justifié, logique compte tenu de l’évolution de ses relations avec le nouveau chef de gouvernement.

                                    Et l’arrivée de Séjourné s’imposait par-dessus tout, aux Affaires Etrangères (Etranges ?) s’il vous plait, pour les mêmes raisons que Véran. Chacun son tour.

                                    Cela dit des remugles issus de réseaux sociaux d’extrême droite repris par quelques gazettes nauséabondes laissaient entendre un changement tout récent dans les relations de Séjourné avec le nouveau chef de gouvernement.

                                    La promotion de Séjourné est un démenti formel !

                                    Quant à Beaune, il ne doit plus faire partie du cercle rapproché, les transports, cest terminé.

                                    Et l’on n’entend plus parler de Riester . La disgrâce ? On lui a préféré Rachida !

                                    A juste raison sans doute, car je sens que Rachida va remettre tous ces messieurs d’aplomb.

                                    Après l’annus horribilis qui vient de s’achever, souhaitons à cette équipe soudée, à ce nouveau gouvernement de la jeunesse, de l’innovation, de la poésie et de l’amour une annus mirabilis 2024  !


                                    • Panoramix Panoramix 12 janvier 11:00

                                      @Fanny
                                      Oh, des bruits de chiottes relatifs au ’’conseil de cabinet’’ smiley


                                    • Un commentaire qui en dit long sur les intentions ....

                                      Jacques Attali fait partie de l’élite internationaliste juive (tels BHL, Daniel Cohn-Bendit, Robert Badinter, Alain Minc, Gérard Miller, Elisabeth Borne, Yaël Braun-Pivet,, ...) adepte du messianisme juif talmudiste, un courant politico-religieux visant la destruction de l’Europe chrétienne et des identités nationales avec comme arme l’Islam pour fonder un monde sans frontières de nomades, métissé, gouverné par des élites juives, avec pour capitale mondiale Jérusalem.

                                      Jacques Attali prétend que seul le peuple juif est à même de dominer et de diriger tous les peuples du Monde, en utilisant tous les moyens à disposition !

                                      Il est nécessaire de détruire l’identité culturelle, religieuse et charnelle de la France, en décrédibilisant sa souveraineté. Pour Jacques Attali, défendre la souveraineté de la France...c’est du racisme et de l’islamophobie !

                                      Jacques Attali milite également pour réaliser une union judéo-islamique afin de détruire définitivement la France et les Français.


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