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Faut-il secouer l’arbre avant 2017 et interrompre l’expérience Hollande tant qu’il en est encore temps ?

« Pendant que les champs brûlent… » Niagara

Faut-il interrompre l’expérience Hollande ou bien attendre l’insurrection qui vient et la montée en puissance de la crise politique et de la crise de régime ?

Oui, et pour deux raisons dirimantes qui tiennent au fait, d’une part, que l’urgence le commande et d’autre part, qu’il est des circonstances dans lesquelles un processus démocratique peut et doit être légalement infléchi, modifié, raccourci, interrompu.

Faut-il que nous continuions encore longtemps à supporter de voir la France comme un pays hémiplégique dans lequel l'alternance consiste à faire passer la paralysie du côté gauche au côté droit, et réciproquement, comme le disait R. Aron ? Je ne le crois pas.

Voici que l’actualité nous offre un dialogue surréaliste entre un député qui, dans un éclair de lucidité, réclame clairement l’éviction du Premier ministre et l’intéressé qui en écarte l’idée-même et se prévaut du soutien de sa majorité politique tout en feignant superbement d’ignorer un record d’impopularité conforté par un rejet manifeste et généralisé de l’opinion publique.

« Il faut envoyer un signal d’urgence aux Français, afin de rétablir le dialogue », a donc déclaré le député socialiste M. Malek Boutih, ajoutant que « cette urgence (devait) se traduire par un remaniement gouvernemental. Mais un remaniement fort, pas un simple changement d’équipe autour du Premier ministre »

On observera que si les Français sont sans doute très attentifs à « rétablir le dialogue », ce n’est certainement plus avec cette représentation politique dont la réputation comme la légitimité sont aujourd’hui carbonisées.

Il existe une dynamique des crises, un phénomène de résonance entre les événements et leur contexte, mais plus que tout une manière et un talent de conduire les crises dans leur durée, jusqu’à leur terme. Or, ni M. Hollande, ni M. Ayrault n’ont ce talent. Faute par eux d’en tirer la conclusion qui s’impose, d’autres s’en chargeront à leur place.

Plus rien ne fonctionne. Des pans entiers d’industrie s’effondrent et disparaissent. L’Etat et la fonction présidentielle sont rabaissés comme jamais. Chacun poursuit ses chimères. Le Premier ministre est inexistant, à l’instar du tas de gelée que représente son Gouvernement. Un clan politique ectoplasmique est au pouvoir avec un chef de bande aussi flou que son action. L’établissement est mal tenu. L’Econome ne comprend rien à ses comptes. Le Proviseur est pusillanime. Le Maître n’exerce aucune autorité sur sa classe turbulente, laquelle est ignare et ne cherche pas à apprendre. Dans le fond, chacun en est arrivé à la conclusion que tout cet Illustre Théâtre rendrait le plus grand service qui soit à la France en débarrassant le plancher. Ils ne laisseraient comme souvenir, sur la place désertée du village, au milieu des flaques d’eau et sous un ciel bas, que les confetti et les traces de pneus des véhicules hors d’âge et bons pour la ferraille du Solferino Magic Circus dont les affiches en lambeaux, agrafées sur les troncs des platanes, s’évertuent à vanter tristement pour quelques heures encore, à l’aide de couleurs criardes et délavées, un pitoyable spectacle de clowns ayant eu en commun avec leurs partenaires de l’UMP la litanie de numéros ratés sous les claquements de fouet à contre-temps de Monsieur Loyal. Un fiasco complet et partagé.

Alors faut-il secouer l’arbre avant 2017 et en faire chuter le fruit blet qui ne tient plus à la branche que par habitude ?

Plutôt deux fois qu’une.

La position de mise en retrait du chef de l’Etat n’est désormais plus acceptable face aux foyers de fronde qui se multiplient sur le territoire alors que l’alarme s’installe dans l’équipe gouvernementale de plus en plus consciente d’un dysfonctionnement organisationnel qui répand ses métastases dans le pays tout entier.

Comment se fait-il que le Parlement ne voie pas l’urgence et la nécessité de réclamer la destitution du Président, arguant des circonstances exceptionnelles ? Laisse-t-il pourrir la situation, est-il tétanisé ou ne saisit-il pas l’urgence du moment ? Faut-il que le peuple tout entier en vienne à expliquer de manière plus ferme à ses représentants ce qu’il persiste à ne pas comprendre ? L’exécrable et pathétique « Affaire Léonarda », les désastres diplomatiques répétés, la désagrégation économique, sociale, politique du pays, en un mot, la perte de légitimité ne constituent-t-ils pas à l’évidence une cause de saisine indiscutable de la Haute Cour dès lors que le Président s’est rendu auteur, sinon responsable, d’ « un manquement à ses devoirs manifestement incompatible et inconciliable avec l’exercice et la poursuite de son mandat ? »

La définition de cette notion de « manquement » est large. Nul besoin de se livrer à des interprétations byzantines pour constater qu’aussi bien l’exercice que la poursuite du mandat présidentiel sont devenus inopérants.

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/haute_cour-cjr.asp

Encore faudrait-il que les deux assemblées - mettant de côté leurs affiliations partisanes et privilégiant au contraire l’intérêt supérieur du pays - aient non seulement conscience du danger qu’il y aurait à ne rien faire, mais qu’elles aient encore le courage de jouer leur rôle d’auxiliaires et de gardiennes de la Constitution et du bon fonctionnement des institutions, des équilibres et des intérêts de la France.

Il existe fort heureusement une autre solution qui, prenant en compte l’incurie comme l’inexistence du pouvoir gouvernemental, reviendrait à l’impérieuse obligation pour le chef de l’Etat de changer de Premier ministre en confiant la fonction à quelqu’un qui serait à la fois prêt et capable de déterminer clairement et conduire fermement la politique de la nation.

Comment inviter le chef de l’Etat à se résoudre à prendre la décision qui lui incombe ? En l’en priant poliment tant qu’il en est encore temps ou en lui laissant la responsabilité de se décider sous la contrainte d’événements imprévus, irrésistibles, insurmontables ? Le Futur, ce présent en devenir, agit toujours par rupture, surtout en France, lorsqu’il s’agit de ces matières en apparence inertes mais en réalité particulièrement instables et dont chacun devrait savoir que la manipulation est dangereuse : l’opinion (souvent changeante), la politique (soumise aux humeurs du moment), l’économie (pétrie d’incertitudes), le social (surtout quant il vient à se fracasser contre le Réel).

Parlons effectivement du Réel, dont Lacan a, comme chacun sait, donné une superbe définition quelque peu déformée par le langage courant, mais qui n’en conserve pas moins sa force d’évocation : « Le réel, c’est quand on se cogne », certes ; mais le « réel », ou la réalité des faits, ne seraient-ils pas plutôt quand ils se rappellent à votre bon souvenir et surgissent comme un problème que l’on a longtemps négligé, ou été incapable – volontairement ou non- de voir, appréhender, résoudre ? S’il existe un péché contre l’esprit, il existe aussi une offense à l’intelligence des choses et à tous ces événements dont les Français ont parfaitement compris la teneur et qu’ils expriment désormais, en haussant de plus en plus la voix puisqu’ils ne sont ni écoutés, ni entendus.

Il est patent que le président de la République est en train de se fracasser contre la réalité du monde. Mal élu, élu « contre » plutôt que « pour », ce qui représente un inconvénient majeur, il a aujourd’hui amplement démontré qu’il ne disposait pas plus des capacités que de la carrure requises pour remplir au mieux son mandat de chef de l’Etat. Autant où chaque citoyen lui pardonnerait sans doute volontiers de reconnaître in fine qu’il est sous-dimensionné pour la fonction et accueillerait favorablement sa démission, autant il est beaucoup plus douteux qu’une persistance à considérer le contraire en se cramponnant à la tête de la France sera indéfiniment acceptée.

Doit-on dés lors encore patienter jusqu’au terme du quinquennat pour envisager un changement, sachant que se précipiteront alors les vieilles lunes et les éternels chevaux de retour prêts à rééditer les mêmes erreurs, ou les aventuriers politiques qui n’attendent que l’occasion d’en commettre d’autres, tout aussi désastreuses pour la France ?

Certainement pas. Le temps des essais malheureux ou des rafistolages politiques est révolu. Il n’y a aujourd’hui plus de place possible pour les représentations partisanes actuelles et les expériences ratées. Dès lors, plutôt que d’attendre que se lève une mauvaise tempête d’hiver, et puisque les fruits tous atteints de moniliose ne demandent qu’à tomber, pourquoi ne pas secouer l’arbre avant 2017 et en couper les branches mortes ?

Avec un nouveau Premier ministre qui exercera pleinement son rôle avec un nouveau Gouvernement et qui saura gouverner en bonne intelligence avec un Président ramené à sa fonction…de Président.

Ou mieux encore, avec un nouveau chef de l’Etat, un nouveau Premier ministre et une nouvelle Assemblée, ce qui évitera de maintenir la France dans un entre-deux préjudiciable limité par un temps constitutionnel en complet décalage avec les impératifs politiques, économiques et sociaux auxquels la France, l’Europe et ses habitants ne demandent qu’à faire face.

L’urgence le commande. En avant, calme et droit.

Je suis prêt.

 

Notes :

1 – Sur le « réel »

On trouvera ici la restitution exacte et complète de la citation de Lacan, quelque peu « retravaillée » dans le langage courant.

« Lacan, quant à lui, intégrera à son tour l’impossible à la structure même de l’inconscient, le nouant sous le terme de réel au symbolique et à l’imaginaire : « Il n’y a pas d’autre définition possible du réel que : c’est l’impossible ; quand quelque chose se trouve caractérisé de l’impossible, c’est là seulement le réel ; quand on se cogne, le réel, c’est l’impossible à pénétrer ».

Conférences dans les universités nord-américaines : le 2 décembre 1975 au Massachusetts Institute of Technology, parue dans Scilicet, 1975, n° 6-7, pp. 53-63.

http://aejcpp.free.fr/lacan/1975-12-02.htm

http://www.lasocietepsychanalytiquedetours.net/post/Journ%C3%A9es-de-Tours-2011

de Sauverzac Jean-François, « Sur les origines anthropologiques du réel chez Lacan »,

Cliniques méditerranéennes, 2001/1 no 63, p. 223-237. DOI : 10.3917/cm.063.0223

http://www.enpasseanalytique.com/Re%CC%81el%20chez%20Lacan.pdf et

http://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2001-1-page-223.htm

2-Sur la destitution

L’article 68  (http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/constitution.asp#art_68) institue une procédure originale de destitution du Président de la République en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat, notion qui n’est définie ni par la nature, ni par la gravité du manquement mais par son caractère inconciliable avec la poursuite du mandat. Afin d’en souligner le caractère politique, la destitution est prononcée par le Parlement tout entier réuni en Haute Cour, instance qui remplace la Haute Cour de justice.

La procédure de saisine et de décision de la Haute Cour obéit à des règles particulièrement strictes et exigeantes. La Haute Cour doit être saisie par une résolution adoptée par chacune des deux assemblées. Une fois réunie, elle se prononce à bulletins secrets sur la destitution dans un délai d’un mois. Les décisions de réunion de la Haute Cour et de destitution doivent être prises à la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée concernée ou la Haute Cour, sans délégation de vote, et seuls les votes favorables à la décision étant recensés.

Annexes :

http://www.youtube.com/watch?v=3QmarpLCrfY

http://www.leparisien.fr/politique/le-depute-ps-malek-boutih-il-faut-remplacer-jean-marc-ayrault-d-urgence-11-11-2013-3306279.php

http://www.leparisien.fr/politique/sondage-francois-hollande-n-a-jamais-ete-aussi-impopulaire-11-11-2013-3306103.php


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66 réactions à cet article    


  • bakerstreet bakerstreet 14 novembre 2013 09:49

    Même pas besoin de voir la couleurs du bonnet !


    • LE CHAT LE CHAT 14 novembre 2013 09:55

      le fait est que nos dirigeants se drapent dans la légitimité d’un jour pour faire ce qu’ils veulent pendant 5 ans ! il n’y a pas de Midterm comme pour les désavouer , s’il y avait une réforme constitutionelle à faire ....
      De plus avec une assemblée aussi peu représentative du peuple , le pouvoir est complétement déconnecté de la réalité ...


      • vesjem vesjem 15 novembre 2013 23:33

        @ le chat
        une petite suggestion simple que je réitère avant un le grand chambardement qui risque d’être chaotique et ravageur :
        tous les votes dans les assemblées devraient être à bulletin secret ; ainsi le libre arbitre des élus serait un peu mieux exercé , et de ce fait , la démocratie un peu plus respectée ;
        cela neutraliserait toute tentative de collusion lobbies/élus


      • devphil30 devphil30 14 novembre 2013 10:01

        La constitution stipule les modalités d’exercice du président de la république et les modalités de sa destitution , de son départ , de sa démission.

        Une démocratie à des règles , le non respect de ces règles conduit à une dictature.

        Philippe 

         

        • devphil30 devphil30 14 novembre 2013 13:21

          La dissolution apporterait quoi à votre avis ? 


          L’arrivée d’une majorité de droite , une cohabitation , on a connu ces périodes dans le passé , autant éviter de recommencer 

          Philippe

        • appoline appoline 14 novembre 2013 18:05

          Il est aussi facile de se réfugier derrière la constitution alors que l’honneur de la France est trahi depuis bien longtemps. En un mot : traîtrise, voilà ce qui caractérise nos hommes politiques, de gauche comme de droite, j’espère qu’ils le paieront un jour. Notre France, ma France pour qui tant d’hommes et de femmes ont donné leur vie.


        • anomail 14 novembre 2013 18:56

          <<Une démocratie à des règles , le non respect de ces règles conduit à une dictature.>>

          C’est quoi une démocratie au juste ?

          Est-on en démocratie parce qu’on nous autorise à voter de temps en temps pour des représentants triés sur le volet par une main invisible ?

          Est-on en démocratie quand le résultat d’un référendum est royalement ignoré ?

          Est-on en démocratie quand on est contraint d’utiliser de le monnaie créée et contrôlée par des sociétés privées ?

          Est-on en démocratie quand on vit sous le poids d’une dette inventée de toutes pièces pour confisquer les fruits du travail du peuple ?

          (PS : Ceci n’est pas une publicité pour Madame Le Pen qui utilise ces arguments avec justesse mais ne me trompe en aucun cas sur ses projets réels).


        • Nums Nums 14 novembre 2013 23:17

          Ok, mais sommes-nous réellement en démocratie ? 


          En tous cas, dans la version concoctée par les banksters, les actionnaires des multinationales et autres racailles économiques.

        • Daniel Roux Daniel Roux 14 novembre 2013 10:20

          J’approuve les idées, le contenu, les sous entendus, le discours positiviste de l’auteur avec une réserve cependant comme dirait Brassens dans son magnifique texte « mourir pour des idées. »

          Virons les tous, certes mais par qui les remplacer ?

          J’aimerais bien moi, vivre dans un monde charmant où mes voisins me souriraient en me croisant le matin, où la propriété privée ne serait pas sacrée et donc pas à défendre, où les plus pacifiques ne se feraient pas massacrés par des hordes sauvages.. mais ce n’est pas ce qui est, les hordes sauvages ont toujours pillé et massacré les peuples sans malice.

          La réalité est dure, comme dirait Lacan cité par l’auteur.

          La société doit être organisée et synchronisée, il faut donc des représentants qui prennent des décisions et veillent à leur exécution sinon c’est la loi de la jungle.

          Ma réserve est là. Par qui remplacer ceux qui ont été légalement élus ? Comment choisir les plus capables, honnêtes et sages à la fois ? Quels pouvoirs leur donner ? Qui décide et comment de tout cela ?

          Alors oui, la démocratie est la pire des idées mais on n’a pas trouver mieux et en plus, on en est encore loin si vous vous rappelez, cher lecteur, la façon dont le dirigeant UMP, élu par le peuple, Sarkozy le félon, l’incompétent, le multiplicateur par 2 de la dette nous a trahi en jetant aux orties le référendum de 2005 contre la dérive ultra libérale de l’UE.

          En conclusion, respectons notre Constitution jusqu’à ce que nous en acceptions une autre plus démocratique.


          • Olivier Perriet Olivier Perriet 14 novembre 2013 13:41

            Bonjour,
            je crois que le conclusion de l’article vous a échappée :
            « par qui les remplacer ? » « Par moi ! » nous répond l’auteur smiley


          • Laury 14 novembre 2013 16:28

            A Daniel Roux je suis dans l’ensemble d’accord avec votre analyse ,mais mais,les politiques nous ont montré que la « légitimité » ne s’applique qu’a eux !!!
            Quant le peuple avec une majorité dit non a l’Europe est-il plus où moins légitime que le politique ????? Donc foute moi tous ceux-là dehors .
            Article 35 des droits de l’homme.
            Quant le gouvernement viole les droits du peuple,l’insurrection est pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs


          • Gabriel Gabriel 14 novembre 2013 10:29

            Changer les hommes sans changer les règles que croyez-vous que cela donnera ? Etes vous stupide au point de ne pas comprendre que, quelque soit la couleur du parti politique qui prenne le pouvoir, si celui-ci n’est pas contrôlé et déchu durant sa mandature par le peuple si il a menti ou applique un autre politique pour laquelle il a été élu et ou sanctionné par la justice en cas de malversation, rien ne changera et tout empirera. C’est tout un système à mettre à bas, un sérail de princes et de seigneurs à sortir du pouvoir, des institutions financières et judiciaires à reprendre en main. Réapprendre au milliardaire de l’industrie et aux dirigeants payés à coup de millions d’euro ou se situe la réalité du bien commun et la citoyenneté. Sans cela, la chute des démocraties et la montée des dictatures sont inéluctables et les voleurs et menteurs actuels danseront sur les ruines.


            • Gabriel Gabriel 14 novembre 2013 11:55

              Bonjour oncle archibald,

              Je pense que la France a du poids au niveau Européen et ce n’est pas que les Allemands qui font la loi (Regardez comment les anglais sans adhérer à la monnaie commune sèment la panique). Tout comme le fait la Chine et les USA il faut commencer par un protectionnisme Européen ensuite, réorienter et privilégier les productions et les consommations aux niveaux locales,  régionales et nationales, réglementer les abus sur les salaires démentiels (Vous me direz que les grands dirigeants vont partir, qu’ils partent, nous vous inquiétez pas il y a plein de personnes compétentes qui prendront leurs places).


            • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 13:09

              Bien dit oncle archibald. En résumé, aujourd’hui le premier qui bouge est mort. Mais il sera bien difficile de se concerter quand ceux à qui profite le crime savent si bien semer la zizanie.


            • Gabriel Gabriel 14 novembre 2013 13:40

              Oncle archi, Monsieur Carlos Ghosn n’a jamais fabriqué une automobile de sa vie ni même serrer le moindre boulon. Qu’il soit bon gestionnaire et dirigeant, cela peu se concevoir maintenant qu’il mérite 2500 smic annuel me laisse dubitatif. Quant à réduire les effectifs, en mégotant sur tout et tordre le cou aux sous traitants, c’est exactement de cette manière que le paradis des riches prospère sur l’enfer des pauvres. Bel exemple mais surtout, à court terme, un avenir économique très sombre car a multiplier les chômeurs ou soustrait des clients, c’est mathématique. Concernant le protectionnisme, comme je vous l’ai écris plus haut, il n’y a que l’Europe qui n’en fait pas, la Chine et les USA ne s’en privent pas.


            • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 17:05

              Gabriel,
              les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. C’est dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et ça justifie le salaire de Ghosn. Tout comme Ibrahimovic est beaucoup plus utile pour l’homme de la rue que l’infirmière ou le pompier. Merci les utiles.


            • appoline appoline 14 novembre 2013 18:09

              Les hommes politiques se doivent de donner l’exemple, ils doivent être intègres, c’est à ce prix, seul, qu’ils pourront diriger et imposer des règles dignes de ce nom.


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 18:41

              @Gabriel

              Ergo. Itaque. Urge igitur. Bien vu.

            • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 18:47

              @appoline
              Intègres comme Cahuzac, Pasqua, Tapie ou comme Tibéri ?


            • anomail 14 novembre 2013 19:07

              « Les hommes politiques se doivent de donner l’exemple, ils doivent être intègres, »

              Il semble que cela ne soit pas possible car après tout, les homme politiques ne sont... que des hommes.

              Il faut donc trouver des moyens mécaniques de bloquer la corruption, l’enrichissement personnel et la main mise d’une élite déconnectée sur les affaires du peuple.

              Je suis pour essayer le tirage au sort et le mandat unique, comme le préconise (entre autres) Etienne Chouard.

              Peut-être cela permettra-t-il que l’action politique commence à aller un peu vers l’intérêt du plus grand nombre, ce qui n’est pas du tout le cas actuellement.


            • BOBW BOBW 14 novembre 2013 21:48

              "Celui qui s’y risquerait seul aurait pour résultat immédiat de faire fermer les dernières usines qu’il lui reste puisqu’il est si facile à l’industriel d’aller faire fabriquer ailleurs ses produits. "

              Ses usines et leurs travailleurs , qui sont notre véritable richesses il ne pourra les emporter avec lui si le pays et un gouvernement digne de ce nom l’en empêchent ! !



            • BOBW BOBW 15 novembre 2013 20:37

              Certaines Entreprises, pour se remplir les poches et le profit de leurs actionnaires préfèrent délocaliser et s’exiler dans des Paradis fiscaux plutôt que de faire travailler de bons ouvriers français qui ont fait leurs preuves depuis des décades. !!
              Qu’elles dégagent ! ...


            • vesjem vesjem 15 novembre 2013 23:09

              juste une petite remarque : le mot stupide est de trop ; c’est juste une proposition , dans un débat poli


            • TSS 14 novembre 2013 13:00

              Si c’est pour mettre en place ce que vous préconisez dans vos différents articles ,NON .... !!


              • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 13:07

                Ne voir dans la crise actuelle qu’un problème franco-français, c’est regarder par le petit bout de la lorgnette. La croissance des pays émergents ne doit pas cacher la forêt. Le problème est aujourd’hui planétaire, et changer l’équipage ne fera pas illusion longtemps, parce que ça fait longtemps que ce n’est plus l’équipage qui choisit la destination.


                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 18:46

                  @ Pepe de Bienvenida


                  Vous écrivez avec raison : « Ne voir dans la crise actuelle qu’un problème franco-français, c’est regarder par le petit bout de la lorgnette. La croissance des pays émergents ne doit pas cacher la forêt. Le problème est aujourd’hui planétaire, et changer l’équipage ne fera pas illusion longtemps, parce que ça fait longtemps que ce n’est plus l’équipage qui choisit la destination. »

                  Commençons par changer l’équipage. Les fruits sont pourris. Ils tomberont de toute façon, mais rien n’interdit de secouer l’arbre pour aider à la manoeuvre. La loi de la gravitation est universelle. Nul n’y échappe.

                • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 18:52

                  Je suis bien d’accord avec vous, mais il faut, en même temps que nous modifions les données locales, rester conscients que ça restera forcément insuffisants. Agir à l’échelle française uniquement nous amènerait à une bataille des cent Empereurs dans laquelle nous sommes sûrs de perdre. C’est le piège de la mondialisation.


                • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 18:53

                  erratum : insuffisant


                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 14:11

                  @Oncle Archibald


                  Oui mon Oncle. Ce serait , je l’espère, la voie (et la voix) de la Sagesse.

                  « La chouette de Minerve ne prend son envol qu’à la tombée de la nuit. » Hegel, Principes de la philosophie du droit.

                  Manière de dire que la Sagesse vient parfois trop tard ? 
                  Non. Il faut demeurer résolument optimiste. 
                  Si j’étais dans l’impasse dans laquelle se trouve le chef de l’Etat, il est évident que je reviendrais devant les Français. Constitutionnellement. Avec un message d’Adresse à la Nation. Comme il incombe au président de la République. Comme vous l’énoncez avec raison :

                  « Parfaitement d’accord : une société sans règles n’est plus qu’une pétaudière, une anarchie. Mais vous semblez oublier que dans l’exercice des règles prévues par la constitution il y a le pouvoir de dissolution de l’assemblée nationale accordé au Président de la République. 

                  Il se grandirait en disant quelle société il souhaite, c’est à dire en prenant acte du fait que les partis d’extreme gauche disent carrément qu’ils ne veulent plus de lui, et en demandant aux français de lui donner une nouvelle majorité social démocrate, un rassemblement de bonnes volontés piochées dans tous les partis politiques qui ont cette même vision de la société à quelques virgules près, plus des personnalités piochées dans la société civile, en délaissant sur sa droite et sur sa gauche tous les excités qui ne rêvent que de chaos et de révolution.

                  Là oui, je changerai d’opinion sur le Président Hollande. Je trouverai qu’il est à sa place de garant de l’unité de la nation, et pour une fois il n’aurait pas besoin de se comporter en gérant d’une majorité ingérable pour la simple et seule raison que c’est un agglomérat de partis et de personnes qui n’avaient rien d’autre en commun que de vouloir virer Sarkozy. 

                  On ne peut pas continuer avec un président élu par défaut et une majorité parlementaire qui à ce jour ne représente plus la majorité des citoyens. Moi je dis : Président Hollande montrez nous que vous avez des couilles. Prononcez la dissolution de l’assemblée nationale en expliquant quelle nouvelle majorité de coalition, dépassionnée et pragmatique, vous souhaitez que le pays vous donne. »



                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 14:44

                    @ Olivier Perriet


                    Par vous, si vous vous en sentez capable, cher ami.

                    N’hésitez surtout pas, si le coeur vous en dit. Faites comme Daniel Roux, Oncle Archibald, Devphil, tous ceux qui contribuent quotidiennement au débat d’idées, ici, dans d’autres tribunes, dans d’autres rubriques.

                    Vient un moment où il faut bouger, prendre une décision. Malgré les apparences, les combats sont faits de mouvement. Si vous restez sur votre position, vous vous ferez aligner.

                    Vous connaissez bien évidemment cet aprhorisme célèbre de J. Claretie : «  »Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens, d’autant plus sévères, qu’ils ne font rien du tout."

                    Dans un pays, il y a ceux qui parlent. Ceux qui pensent . Et ceux qui bougent.

                    Alors faites comme moi. 

                    Montez au feu.

                    Cette décision est moins dangereuse que l’extrait cinématographique (de circonstance) qui suit, certes, mais il faut avoir la volonté, les capacités et le courage de la prendre.

                    Ce que vous ignorez, mais que je vous apprends dès à présent, c’est que je procède depuis un bon moment à un échange de vues avec le Cabinet du Président. Et que ce soit avec lui ou un autre, jsoyez-en sûr , j e gagnerai. Savez-vous pourquoi ? Parce qu’à la différence de lui, jle temps joue pour moi et je sais où je vais.

                    Cordialement,

                    Ci-après, un extrait d’un extraordinaire film : 



                    • appoline appoline 14 novembre 2013 18:16

                      Vous voyez tout comme nous combien la vérité est détournée. Tout a été fait ces dernières années pour masquer, détruire et détourner la curiosité naturelle du citoyen, maintenant il ne croit plus en rien et surtout pas en politique, ce qui laisse toute latitude à nos incapables pour continuer leur travail de sape. La réaction sera sans doute longue


                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 18:51

                      @ Appoline


                      Bien sûr que les gens croient encore à quelque chose. Ils voient parfaitement ce dont ils ne veulent plus. 

                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 14:52

                      Correction : cet aphorisme célèbre.


                      « Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens, d’autant plus sévères, qu’ils ne font rien du tout. »

                      • volt volt 14 novembre 2013 15:39

                        j’ai compris sur un autre fil que le deuil du Grand Charles était dur.

                        mais à voir ici la splendeur de la forme, on s’étonne des manoeuvres de fond,
                        car oui l’avenir est inconnu, mais à jeter ainsi les cartes 
                        non seulement on suppose un discours de la France au monde, donc artilleries de Toulon,
                        mais la misère c’est que même militairement déjà la position ne tient plus
                        et à l’heure qu’il est, il me semble réaliste de considérer que l’Elysée, immobile (à jamais),
                        mise encore sur l’heur inouï d’une grande neige soudaine ! et durable,
                        une tempête ! allez.... un accident, quelque chose... quelqu’un !
                        vous cherchez quelqu’un ? 
                        on a vu guillotine pour moins que ça.


                        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 17:45

                          @ Il n’y aura pas de neige pour sauver la position. Elle est déjà tombée et ses défenseurs l’ont probablement compris.

                          Comme dans ce roman fantastique intitulé Le Marquis de Bolibar, chef-d’oeuvre de Léo Perutz, la chute de la ville assiégée est inéluctable.
                          Le mécanisme est lancé.

                        • reveil reveil 14 novembre 2013 16:34

                          Je veux bien le poste de ministre des finances.
                          Règle numéro un : déficit zéro.


                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 17:50

                            @Réveil

                            La croissance avec le déficit zéro. Comme avec le Gouvernement du PM Canadien Lucien Bouchard.

                          • anomail 14 novembre 2013 19:13

                            <Règle numéro un : déficit zéro.>

                            Donc, action numéro un : Reprendre le contrôle de la monnaie smiley


                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 21:34

                            @ Anomali


                            Sur la reprise du contrôle de la monnaie.
                            Oublions dès à présent - au cas où - les divagations sur le retour au Franc.
                            Un Euro monnaie commune, au lieu d’un Euro monnaie unique.
                            Quelques précisions sur la question : voir Gaël Giraud « L’illusion financière » par Gaël Giraud
                            Source : Alternatives Economiques / Denis Clerc



                            Mensonge structurel

                            Pour l’auteur, les marchés financiers, dopés par l’effet de levier, sont source d’inefficacité, les prix des titres relevant davantage de la spéculation que des « fondamentaux ». Les banques pratiquent le « mensonge structurel » pour rassurer leurs clients, alors même qu’elles thésaurisent les ressources obtenues de la banque centrale (la liquidité), au lieu de les utiliser pour prêter.

                            L’auteur propose de considérer comme des biens communs la liquidité et le crédit, de façon à financer l’indispensable transition écologique. Inflationniste ? Certes, mais ce ne serait pas un drame,car l’hyperinflation n’est pas à craindre. Il est donc important de séparer les activités de marché des activités de crédit, lesquelles seraient sous contrôle de la banque centrale, car exclusivement financées par la liquidité que cette dernière émet. Quant à la Banque centrale européenne, elle devrait être sous tutelle des parlements, nationaux et européen.

                            Monnaie commune

                            Un grand pas vers le fédéralisme budgétaire et monétaire, donc, mais - surprise ! - avec abandon de la monnaie unique, car cette dernière contraint les pays membres de la zone euro à être tous aussi compétitifs que le plus compétitif d’entre eux, ce qui les mène à l’austérité et à la déflation. Il faudrait que l’euro devienne une « monnaie commune » à usage extérieur, dont le taux de change serait révisé chaque année pour chaque pays, la flexibilité du change se substituant ainsi à l’austérité interne comme mode de gouvernance. La construction européenne se réconcilierait avec ceux qui ont le sentiment, souvent justifié, qu’elle s’effectue sur leur dos


                          • anomail 15 novembre 2013 10:24

                            Je ne parlais pas de l’Euro en particulier mais le la monnaie en général, car le problème de l’argent-dette et des réserves fractionnaires est mondial.


                          • Taverne Taverne 14 novembre 2013 16:36

                            Il est urgent de rénover la citoyenneté. Dans notre Vème république fondée sur une prise de pouvoir militaire où le citoyen est systématiquement écarté de la fête nationale pour ne laisser la place qu’à des cérémonies de glorification de l’Armée et de son chef, avec un président qui, sitôt qu’il est impopulaire oublie qu’il est élu au suffrage universel et se drape dans son costume de chef des armées pour calmer le mécontentement, avec tout cela on peut dire que la république est détournée de son but.

                            Rappelons que De Gaulle voulait réformer le Sénat pour ouvrir le dialogue démocratique à la société civile, rappelons qu’il procédait à des référendums. C’étaient là des bons débuts. Depuis plus rien. Le peuple est étouffé et les élites se cooptent et se consultent entre elles. Le peuple pourquoi faire ? Il y a d’excellents instituts de sondage.


                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 18:01

                              @ Taverne


                              « Ouvrir le dialogue démocratique à la société civile ». Plus qu’évident et nécessaire dans un pays qui non seulement sait lire et écrire, mais qui réfléchit et qui, surtout, a une idée assez précise de ce dont il ne veut pas (ou plus)...

                              Ce billet très intéressant signé « Odile », paru sur Agoravox, précisément, en 2007.

                              « Sans doute convient-il d’user de procédés de démocratie directe avec mesure et discernement, d’autant que les régimes pratiquant à l’excès le référendum voient leurs électeurs se lasser, et finir par bouder les urnes. 

                              Il n’empêche que ces procédés sont des bouffées d’air frais salutaires lorsque des citoyens se sentent par trop impuissants et dépossédés de leur destin - ce qui est tragiquement le cas en notre France, et explique pour une bonne partie le pessimisme ambiant, et le discrédit, aussi bien du Parlement (pas vraiment perçu comme défendant « l’intérêt général ») que du gouvernement (qui a un peu trop tendance à croire qu’il est omnipotent). A ce titre, ils permettent peut-être de s’éloigner de dangers bien plus graves. Par exemple, on a vu le « parti national » (le peuple et les philosophes des Lumières) être obligé de se radicaliser face à une aristocratie et des « Parlements » refusant de consentir d’abord aux Etats Généraux, puis au fameux « vote par tête », au lieu de « vote par Ordre ». Cette « radicalisation » a provoqué, insidieusement, une « guerre » entre Ordres, d’autant plus brutale que le roi ne jouait pas son rôle de « temporisateur », d’arbitre, et surtout de source unitaire, puisque perçu comme partial, et favorable qui plus est aux aristocrates honnis par ses sujets. Et on peut, sans trop de difficultés, considérer que cette radicalisation de la société portait en germe les prémices de la violence révolutionnaire, et le contre-coup de celle-ci, l’apparition d’un régime tyrannique, qu’on a d’ailleurs appelé logiquement « la Terreur ».  »


                            • Luc le Raz Luc le Raz 14 novembre 2013 16:37

                              Bonjour Maître Bouchard,

                              Beaucoup de « yakas », « faukons » dans vos posts. Mais encore une fois on se trompe d’ennemi. Le gvt est il responsable des licenciements, de la désindustrialisation, de la fuite des capitaux, etc... ? Non, car il est seul à agir. A-t-il comme les USA, le poids suffisant pour faire plier les genoux d’une grande banque comme UBS, par exemple, en la menaçant de ne plus lui permettre d’avoir de filiales sur le sol américain ? Non.

                              Alors quoi faire ? Changer de présidence et de majorité, ne servirait à rien tant que l’on n’aura pas débusqué les vrais responsables de cette « chienlit » . Un bon flic penserait « A qui profite le crime, quel est le mobile ? ». Les réponses nous les avons. Il suffit d’écouter les futurs chômeurs manifestant devant les grilles fermées de leurs entreprises. « Malgré d’énormes bénéfices »ils« licencient.. ».
                              Donc :
                              - « A qui profite le crime ? » « Ils » c-à-d le conseil d’administration composé des principaux actionnaires.
                              - « quel est le mobile ? » toujours plus !

                              La logique voudrait que l’on aide les entreprises pour qu’elles conservent leurs employés ? Pas certain. À titre d’info :
                              - 200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises.
                              - 40,9 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2012, soit 20% des aides publiques. (en augmentation de 5 % par rapport à 2011).
                              Et parallèlement combien de licenciements ?
                               
                              Donc, la solution ne peut venir que de l’Union Européenne qui en s’unissant, aura , ainsi, le poids nécessaire pour imposer ses règles face aux cartels de la finance internationale et ce n’est certainement pas en faisant l’escargot rentrant dans sa coquille hexagonale, qui va résoudre le pb.

                              Alors, messieurs les politiciens au boulot parce que ce n’est pas gagné d’avance !


                              • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 17:21

                                Pour changer les choses, il faudrait frapper fort. Mais à chaque élection, les votes vont vers les candidats du libéralisme mou, paravent du libéralisme dur. Alors il faut croire que les Français se satisfont d’un gouvernement qui se cache derrière son petit doigt. Il faut oser, et accepter le sacrifice au lieu de reculer chaque fois qu’on devine un risque. Comme c’était encore le cas récemment avec le rejet de l’amendement 240, abandonné parce que la taxation des transactions financières risquait de faire fuir les investisseurs. Mais alors à quoi sert l’Europe ? A garantir aux banksters le moins-disant social ?


                              • Luc le Raz Luc le Raz 14 novembre 2013 17:42

                                @ Pepe

                                Bien sur que la taxe Tobin devrait être en place ! Quant à la finance j’ai toujours pensé que nous étions les otages de ses cartels et que les gouvernements, faute d’unité et de volonté, passaient trop souvent sous leurs fourches caudines.  Le feu couve en Europe, gare à l’embrasement ! Plutôt que de discuter du sexe des anges les représentants de tous les pays de l’U.E. à Bruxelles devraient y réfléchir.


                              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 18:28

                                @ Luc Le Raz (...) du Finistère, sans doute.


                                Vous écrivez : « Donc, la solution ne peut venir que de l’Union Européenne qui en s’unissant, aura , ainsi, le poids nécessaire pour imposer ses règles face aux cartels de la finance internationale et ce n’est certainement pas en faisant l’escargot rentrant dans sa coquille hexagonale, qui va résoudre le pb. »

                                Deux observations :
                                -L’UE telle qu’elle s’est constituée est arrivée en butée, sur tous les plans, politique, économique, financier, social.
                                C’est une merveilleuse idée à laquelle je suis très attaché, mais certainement sous sa forme actuelle, définie , déterminée et conduite par des acteurs non élus, cooptés, qui roulent (et le terme est faible) pour des intérêts qui vont précisément à l’encontre des intérêts européens, i.e. de l’Europe et de ses habitants.

                                -Nous nous heurtons, en France, dans la majeure partie des pays de l’UE qui souffrent de la crise financière, à ceux que Paul Jorion appelle « les prêtres d’une religion féroce ».
                                Ces gens, qui sont des tueurs sans âme, cooptés, non élus, qui ne tiennent leur légitimité que d’eux-mêmes.
                                Lisez, je vous prie, ce qu’en dit Paul Jorion, « j’ai vu et entendu au Parlement européen, deux membres de la Troïka, et pas des moindres puisqu’ils dirigent l’équipe qui « s’occupe » de la Grèce : Servaas Deroose pour la Commission européenne et Klaus Masuch pour la Banque centrale européenne, et là, mon opinion sur la Troïka a tout à fait changé.

                                Il ne m’est plus possible désormais d’imaginer qu’il pourrait s’agir avec eux de gens se trompant de bonne foi : je n’ai en effet entendu que des camelots de foire débitant des boniments, appelant « victoires », des déroutes sanglantes, qualifiant de « chiffres encourageants » la mesure quantitative de l’effondrement de la zone euro, prenant appui sur les preuves rétrospectives de leurs errements passés pour appeler à un effort supplémentaire dans la même direction et, à bout d’arguments devant les démentis que leur offre la réalité, blâmant les Grecs qui « refusent de faire ce qu’on leur demande ». http://www.pauljorion.com/blog/

                                Voyez qui ils sont, car ils ont des noms, des visages, ces « ennemis » que le Président a identifiés : Servaas Deroose pour la Commission européenne et Klaus Masuch pour la Banque centrale européenne. Mais voyez surtout, bonne nouvelle, qu’ils ne sont pas aussi intouchables qu’on on pourrait le croire :

                                http://www.marianne.net/Un-journaliste-irlandais-met-K-O-un-representant-de-la-BCE_a215184.html

                                Alors imaginez ce que quelqu’un de déterminé pourrait faire, à partir d’une puissance économique comme la France, pour revoir de fond en comble ce qui n’est qu’un édifice qui ne tient debout que par habitude, sur des pratiques et des concepts éreintés, avec des gens d’une autre époque, qui ne représentent qu’eux-mêmes : un succès, et la restauration effective d’une grande, vraie puissance économique, financière, sociale, riche de ses capacités exceptionnelles, de ses facultés, de sa confiance en l’avenir, en ses propres forces, capable d’offrir à l’ensemble de ses citoyens les perspectives tangibles d’une vie construite sur l’optimiste plutôt que sur le déclinisme.







                              • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 19:19

                                Il nous faudra un Robespierre, la mégalomanie en moins. L’oiseau rare, ou notre système électif est-il conçu pour les évincer ?


                              • Luc le Raz Luc le Raz 15 novembre 2013 17:11

                                re-Bonjour Maître Bouchard,

                                j’ai lu avec attention « Les prêtres d’une religion féroce ». Pas très optimiste la conclusion 
                                "Nous en sommes réduits, à l’instar des parlementaires européens hier, à les couvrir de nos quolibets, à les poursuivre de nos lazzi, à chercher à les faire taire sous nos sifflets, mais si cela calme nos nerfs, cela ne suffit pas malheureusement à les empêcher de nuire de plus belle.« 
                                Il nous manque peut etre qq journalistes irlandais pour ouvrir des yeux »wide shut" ? 


                              • claude-michel claude-michel 14 novembre 2013 17:27

                                OUI....Pour sauver la France..et le plus vite sera le mieux.. !


                                • non667 14 novembre 2013 17:54

                                  faut-il secouer l’arbre avant 2017 ?

                                  concrètement 20000 à 30000 maires fn en 2014 serait un avertissement gratuit pour que le front ripoublicain prenne enfin en compte l’intérêt du peuple avant 2017 !

                                  de même que la présence /la peur du communisme (mai 68 ) freinait ( la droite /le capitalisme /les ricains /, le N.O.M. ) dans leurs appétits , en l’absence de celui ci , il n’y a plus que le nationalisme (qu’ils baptisent fascisme pour faire peur au peuple ) qui puisse faire faire peur au ps !

                                  confirmé aux européennes !

                                  d’où l’utilité de l’épée de Damoclès : 200 députés fn en 2017 !


                                  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 14 novembre 2013 18:09

                                    non667 troll du FN ?
                                    Mon pauvre, ça fait longtemps que le problème n’est plus le PS, ni l’UMP ou un autre. Le problème c’est qu’ils sont à la botte des intérêts d’une oligarchie, et ce n’est pas un épouvantail à immigrés qui aura la carrure pour leur faire peur.
                                    Et c’est sur notre gueule que ton épée risque de tomber.


                                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 novembre 2013 18:32

                                    @ Non 667 (j’aimais bien le 6)


                                    « Le FN, produit endogène des alternances sans alternative ».

                                    « La montée du FN n’est pas autre chose que le cumul en longue période de ces échecs répétés de la représentation, le produit endogène des alternances sans alternative qui pousse, assez logiquement, les électeurs à aller chercher autre chose, et même quoi que ce soit, au risque que ce soit n’importe quoi. »

                                    F. Lordon

                                    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-front-contre-le-front-extraire-135237


                                  • non667 14 novembre 2013 22:20

                                    à pepe
                                    1° pourquoi troll ? électeur fn ouvertement déclaré sur a.v .
                                    2° sur ce coup j’émets les conséquences d’un vote important pour le fn , pas son succès ! donc dans ma supposition pas de risque , j’avais dit aussi avertissement gratuit !
                                     répondre à coté ça c’est du trollage !
                                    3° à voir l’affolement et la propagande anti fn alors que les sondages sont loin des 50% ( tel que la votre  !) montre bien que le front ripoublicain valet des mondialo capitalistes (N.O.M. ) a peur d’un 21 avril 2002 !
                                    4° si vous aimez votre femme ,celà veut -il dire que vous haïssez les autre ?
                                    l pour le fn = les français d’abord , les étrangers qu’ils se dem.... chez eux !
                                    entendu fréquemment dans ma cage d’escalier  : chacun sa m....


                                  • berry 14 novembre 2013 23:09

                                    Le fondateur du site « hollande-demission.fr » interpellé à Paris.
                                    Une trentaine de policiers ont été mobilisés pour saisir sa voiture et l’emmener à la fourrière.

                                    http://www.valeursactuelles.com/soci%C3%A9t%C3%A9/fondateur-site-hollande-d%C3%A9mission.fr-arr%C3%AAt%C3%A920131113.html

                                    La cote de Hollande vient de baisser à 15 % dans un récent sondage et le régime perd ses nerfs.
                                     


                                    • Gerard_menvusa roiubu77 15 novembre 2013 00:15

                                      Bien sûr qu’il faudrait que le Parlement entame une procédure de destitution contre Hollande...mais le parlement lui-même ne représente pas les intérêts et la volonté des Français, mais n’est qu’une bande de coquins qui ne pense qu’à son plan de carrière comme au Gouvernement ! Qu’est-ce que vous croyez...ils finisent toujours par s’écraser face au gouvernement pfff ! on a vu comment le « parlement » a chié dans les bottes des Français en 2005 en revenant sur le NON clair et net à la Constitution Européenne... ces gens-là ne réprésentent qu’eux-mêmes ! 


                                      C’est toute la cinquième république qu’il faut dézinguer, les institutions à refonder à 100%, mettre une nouvelle génération de dirigeants au service des Français et qui doivent rendre des comptes aux Français seuls et à personne d’autre : ni à Merkel, ni à Bruxelles, ni aux USA etc. juste aux Français ! 

                                      Malheureusement, dans l’état pre-insurectionnel dans lequel se trouve la France aujourd’hui, si Hollande et le gouvernement tombent, et que des élections législatives et presidentielles etaient organisées, ce serait offrir le pouvoir sur un plateau à Marine Le Pen, car la nature à horreur du vide, et quand c’est le cas, comme a cette triste époque, c’est l’extrême-droite qui tire les marrons du feu ! 

                                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 15 novembre 2013 10:27

                                        @RoiUbu77


                                        Bonjour.
                                        Vous écrivez : « dans l’état pré-insurectionnel dans lequel se trouve la France aujourd’hui, si F. Hollande et le gouvernement tombent, et que des élections législatives et présidentielles etaient organisées, ce serait offrir le pouvoir sur un plateau à Marine Le Pen, car la nature à horreur du vide, et quand c’est le cas, comme a cette triste époque, c’est l’extrême-droite qui tire les marrons du feu ! »
                                        N’ayez crainte : le FN n’arrivera jamais au pouvoir.Les Français n’aiment pas l’aventurisme politique. Et encore moins l’aventurisme économique.
                                        Ayant récemment rencontré un chaud militant du FN, et après lui avoir posé la question, en ces termes, reprenant ses propres mots : « Une fois que vous aurez viré les nègres et les Arabes, que ferez-vous, notamment sur le plan économique ? », il a été incapable de me répondre. Tout comme d’ailleurs la grande prêtresse de cette formation qui n’est pas un parti politique mais qu’une ligue de factieux qui picore de tous les côtés ce qui peut renforcer ses thèses.


                                      • ddacoudre ddacoudre 15 novembre 2013 00:52

                                        bonjour Renaud

                                        un jolie article, mais je pense comme je le dis souvent que le diagnostic n’est pas bon. Il ne sert a rien de changer de chef d’état, depuis 1989 ils ne se contente plus que de s’occuper de « sécuritarisme » de maintenir sous pression de la peur la société et se parent dans un rôle de communiquant pour se rendre aux chevet des maux individuels des français car ceux -ci en avaient exprimé le désirs. Cela fait donc longtemps que les chefs d’états et leur ministre en tout genres se contente comme l’étaient les président sous la IV d ’arroser les chrysanthèmes de leur fonction, donnant l’illusion comme à très bien su le faire son prédécesseur d’une activité qui se serait déroulé de toute manière sans eux, car ils ne dirigent en économie plus rien, se contentant de coller aux exigences d’une comptabilisation de l’existence par une organisation capitaliste qui règne maintenant par le marché financier.
                                        C’est gens du marché c’est nous par nos actions quotidiennes tant des grands groupes que du petit épargnant, sauf que les petits épargnants subissent les maux de leurs propres actions, car leur épargne ne set qu’à nourrir une spéculation financière qui leur demande sans cesse de coûter socialement moins cher pour être dans les investissements productifs compétitifs. Ainsi depuis l’avènement de la social démocratie les chefs d’état vendent des leurres. Hollande n’est ni plus mauvais ni meilleur qu’un autre, il c’est coulé dans les pratiques de ses prédécesseurs en guise de changement avec une obsession celle de réussir les critères de convergences qui nous mettent à mal, car ils ne sont plus adaptés à une économie qui aurait besoin de financement public régaliens pour s’engager dans une économie durable et de remplacement des matières premières en voie de disparitions dont ne veulent pas « le marché capitaliste » s’ils ne sont pas d’un rapport financier immédiat.
                                         Ainsi pendant que les citoyens passent leur temps à se gausser de la classe politique à la suite des faiseurs d’opinions ou des chiens de garde de l’oligarchie financière, ces derniers engrangent des gains et disposent du pouvoir de réduire à la nullité les états nation et proposent qu’ils deviennent des groupements d’intérêts économiques. Pourtant au bout du compte se qui se dévoile c’est une population qui plébiscite de plus en plus des critères de convergences d’une société fascisante.http://ddacoudre.over-blog.com/article-des-fouilleurs-de-poubelles-aux-eboueurs-de-la-france-120753136.html.
                                        Alors oui il faut secouer l’arbre, mais celui que je viens de décrire sommairement, que Hollande démissionne et avec lui son gouvernement ce ne sera le signe que d’une illusion de confiance que n’ont plus les citoyens, sinon Hollande ne serait pas tombé aussi rapidement dans les sondages.Si les citoyens avaient cru un temps soit peu à ses promesses sinueuses, car durant sa campagne électorale il a annoncé la ligne de conduite qu’il tient. Il ne trompe personne, ou plus justement il a laisser aux uns et aux autres entendre dans ses discours ce qui leurs agréaient. Nous sommes tellement incrusté sous le contrôle d’une financiarisation de l’existence que même si un candidat proposait d’en sortir avec l’assentiment de la population sans le savoir ces derniers le couleraient en toute ignorance c, car leur action au quotidien détruiraient les espérances qu’ils nourriraient. Nous avons vécu cela avec le gouvernement socialiste en 1983, et cela à mis un terme au socialisme pour nous faire entrer dans la social démocratie, et la social démocratie n’est pas de gauche.

                                        cordialement.http://ddacoudre.over-blog.com/article-victime-de-nos-jugements-et-malade-de-nos-souffrances-120838774.html.


                                        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 15 novembre 2013 11:19

                                          @DD à Coudre


                                          Bonjour Monsieur,

                                          Je lis toujours vos contributions avec beaucoup d’intérêt et comprends votre désespérance de voir cet asservissement volontaire auquel consent une grande majorité de gens. Pour autant, j’aime à croire qu’il ne s’agit que d’une apparence dans la mesure où un véritable cerveau collectif est à l’oeuvre, qui constate, analyse, réfléchit - et cette tribune, comme vos propos et ceux tenus ici ou ailleurs dans toute la blogosphère en sont la preuve - et n’attend peut-être qu’on lui propose des pistes de travail auxquelles il sera prêt à souscrire dès lors qu’il comprendra qu’elles sont solides.
                                          Bien sûr que les gens sont , je reprends vos propos, incrustés dans une financiarisation de l’existence. Pourtant, je ne suis pas sûr « que même si un candidat proposait d’en sortir avec l’assentiment de la population, sans le savoir celle-ci le coulerait en toute ignorance ».

                                          Tout dépendrait en effet non seulement de la qualité dudit candidat, mais encore de la qualité de son programme. 

                                          Or aujourd’hui, conscients de l’inanité des équipes qui se succèdent sur la scène politique, les Français - c’est-à-dire vous, moi, nos proches, nos amis, nos relations - s’ils ne savent peut-être pas tous encore ce à quoi ils aspirent plus particulièrement, ont en revanche une idée et une conscience aiguës de ce dont ils ne veulent plus.Et ils le disent.

                                          Chose extraordinaire, les Français commencent très probablement à comprendre, même s’ils n’en ont pas encore tous conscience car il est difficile de se départir de schémas mentaux établis depuis des années, qu’un nouveau paradigme est en train de se mettre en place, qui dessine les linéaments d’un XXIè siècle qui sera d’autant plus passionnant à vivre que nous n’avons qu’une chose à faire : le construire.

                                          Alors oui, je suis résolument optimiste et le suis d’autant plus que je sais que les gens, trompés, déçus, méfiants, désabusés, ont en revanche plus que jamais a capacité et l’intelligence de ne plus se leurrer mais de percevoir et discerner ce qui relèvera de la mise en oeuvre effective des idéaux et projets qui ont été trahis.





                                        • ddacoudre ddacoudre 15 novembre 2013 11:35

                                          bonjour

                                          merci de votre réponse à mon commentaire, je suis comme vous optimiste et non désespéré nous n’avons jamais eu dans la vie humaine autant de potentialité que nous gâchons en restant sur « autoroute du désastre ». Nous ne serons en cela que dans la continuité des civilisation qui nous ont précédé et ont fait la même chose assuré de leur absolu vérité, de la même manière que le sont nos hommes politique aujourd’hui. Il est vrai qu’on the ground des idées circulent, mais nous ne sommes capable de le faire surgir non par une évolution intellectuelle, accroché à nos paradigmes de l’inné, mais quand l’arbre ne porte plus que des fruits pourris.
                                           cordialement.


                                        • FYI FYI 15 novembre 2013 02:37

                                          Je lis vos comptes rendus, mais à l’évidence vous pensez que la violence suite aux attentes des élus non réalisés puissent comme par magie résoudre vos souffrances ?

                                          Toutes révolutions sanglantes vont engendrer aux moins 80% de pertes sur d’innocente personne (si on part du principe que le fait que les populations ont accepté cette servitude volontaire ne soit pas mis à leur passif ...), pour un résultat mitigeait, car les responsables ne sont pas connus du public, les politiciens ne sont que des prêtes noms aux services de leur maître-sponsor.

                                          En fait il faudrait que vous gardiez tous la tête froide, et posez-vous les bonnes questions.

                                          - Comment se fait-il que les médias torpillent hollande ainsi ?
                                          - Pour vous faire croire qu’ils vous comprennent ? Les médias manipulent les foules et leurs informations sont constamment anxiogènes, oui il faut que vous ayez peur, de tout.

                                          En réalité, vu l’énervement des oligarques, et ils sont terrifiés, car ils n’ont nulle part où aller car identifiés, et donc bientôt arrêtés par un groupe de Résistant et ensuite jugés par ....... vous.

                                          Ne cédez pas à la peur, les factions de la cabale négocie leur reddition, seul le clan Bush/Rockfeller poussent à l’affrontement ainsi que les sionistes.

                                          La France n’est plus sous la coupe de la cabale (les jésuites) mais encore des rothchilds français, qui eux négocient leur retrait.

                                          Par contre les médias restent sous la coupe de la cabale, mais des ouvertures se font voire.

                                          Attendre quoi ?
                                          - Les arrestations massives des factions de la cabale et de leurs sbires/laquais,
                                          - Le démarrage du nouveau système financier qui est prêt depuis juillet 2012, mais la cabale ne doit pouvoir y mettre la main dessus,
                                          - Présentation de technologie qui vont nous libérer de quasiment tous nos besoins perçu comme indispensable aujourd’hui.


                                          • Mortargent 15 novembre 2013 04:29

                                            Moi j’ai une idée. Elle est sans doute un peu con, nu peu simpliste, voire même irréaliste, mais elle me plait bien.

                                            Il suffit d’intégrer le patrimoine personnel et famillial de toute responsable politique dans celui de l’Etat. Si les finances publiques vont mieux, leur patrimoine s’améliore et leur sera rendu plus gros qu’en arrivant. Si cela se dégrade, ils perdront tout. Et quand je parle de patrimoine, je parle de tout ce qu’ils possèdent de près ou de loin, proches inclus. Et ceux qui tentent en planquant ou en magouillant loe moindre centime : directement exclus voir en prison.

                                            de cette manière, primo seuls les hommes/femmes politiques qui ont rééellement à coeur l’amélioration du niveau de vie de leur peuple se présenteront. Et secondo, il existera enfin des méthodes fiables, précises de contrôle et du patrimoine de ces élus, et de l’état des finances de la nation.

                                            En évitant bien sur les magouilles financières des uns et des autres qui tendraient à gonfler certains chiffres et à en réduire d’autres selon leurs besoins du moment.

                                            Alors vous me direz, mais plus personne ne se présentera à la moindre élection alors ? Ben si, justement. Ceux qui ont envie de faire bouger les choses. Ceux qui veulent réellement réussir pour tous et pas que pour eux. Et ce quitte à briser des tabous, à franchir certaines limites qui nous sont imposées par des gens qui ne comprennent rien à ce que l’on peut vivre, et surtout qui s’en moquent complètement.

                                            Forcément, comparé au nombre de candidats actuels, ca serait le vide absolu. Mais quand on voit le bordel que peuvent mettre X centaines ou milliers d’élus, autant en réduire drastiquement le nombre. Ils ne pourront jamais faire pire en étant 2 qu’en étant 1000.


                                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 15 novembre 2013 10:01

                                              @Mortargent


                                              Bonjour.
                                              Excellente idée à laquelle je souscris d’autant plus que je serais même d’avis , pour tout mandat politique, que chaque candidat soit responsable sur ses biens de toute infraction constitutive d’une prise illégale d’intérêts, d’un détournement de fonds publics avec, préalablement, une hypothèque sur des biens immobiliers constituée au bénéfice de l’Etat.
                                              Il faudrait aussi, beaucoup plus simplement et concrètement, mettre de la clarté dans certaines institutions...
                                               

                                            • Pepe de Bienvenida (alternatif) 15 novembre 2013 10:11

                                              L’idée aurait l’intérêt de réduire mécaniquement le patrimoine moyen des élus en favorisant un renouvellement de la classe politique. L’autre voie à creuser parallèlement est celle qu’ont empruntée les Islandais.
                                              Avec bien entendu une véritable répression de la délinquance politico-financière !


                                            • Dominique TONIN Dominique TONIN 15 novembre 2013 09:44

                                              Mon cher Monsieur,

                                              Votre prose est bien construite, en ce sens que vs analysez très bien la situation actuelle.
                                              Par contre, je ne suis pas d’accord sur l’après, à savoir «  Avec un nouveau Premier ministre qui exercera pleinement son rôle avec un nouveau Gouvernement et qui saura gouverner en bonne intelligence avec un Président ramené à sa fonction…de Président. », 
                                              Mais qui ? Dites-moi ?
                                              L’équipe à SARKO ?
                                              Le nouveau tandem BAYROU/BORLOO ?
                                              MELENCHON ?
                                              LE PEN ?
                                              QUI ?
                                              Un mixte de tout ça ? De tout ceux qui ont ardemment contribué à la situation dans laquelle on se trouve aujourd’hui ?
                                              A moins que ce soit ça ; www.democratie-demos.eu ?

                                              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 15 novembre 2013 10:14

                                                @Dominique Tonin

                                                Bonjour Monsieur,

                                                Je réponds à votre question : aucune de ces momies politiques que vous citez, naturellement.
                                                Votre site est intéressant, tout comme le substrat démocratique auquel vous vous référez : de Démosthène à Montesquieu.
                                                Sur les questions que pose la démocratie délibérative qui semble avoir votre faveur, cette approche d’Y. Sintomer, grand spécialiste de la question - que vous connaissez certainement - intéresseront le lecteur :



                                              • Dominique TONIN Dominique TONIN 17 novembre 2013 20:54

                                                Mr BOUCHARD,

                                                Même si je l’avoue, je ne connaissais pas ce Mr SINTOMER, effectivement nos idées sur la Démocratie directe sont quasiment identiques à ce qu’il affirme et démontre.
                                                Bonne inspiration. Merci

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