En brisant l’hégémonie du dollar, les BRICS mènent le monde vers l’hyperbitcoinisation
Comment l’émergence des BRICS en tant qu’alternative à la domination mondiale du dollar américain favorisera l’adoption du bitcoin à l’échelle mondiale
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont toujours été la superpuissance mondiale dominante.
L’Union soviétique a rivalisé de supériorité pendant la guerre froide, mais a finalement échoué en perdant le contrôle de ses États satellites. La chute du mur de Berlin en 1989 en a été la preuve.
Ces dernières années, l’hégémonie américaine a été remise en question par la Chine, une nation qui a accumulé d’énormes richesses depuis l’ouverture de son économie au monde.
La Chine semble désormais prête à usurper le pouvoir mondial, car elle continue à s’engager dans une forme d’impérialisme financier à travers le monde (pour en savoir plus, lisez « China Unbound »[La Chine sans frontières]de Joanna Chiu).
Aujourd’hui, la Russie et la Chine font partie d’un groupe mondial connu sous le nom de BRICS, qui comprend le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud – d’autres pays, tels que la Turquie et l’Arabie saoudite, attendent peut-être en coulisses de les rejoindre.
Au cas où vous n’y auriez pas prêté attention, le monde est en train de subir un changement de paradigme majeur, avec les BRICS au centre.
Les banques du monde entier font faillite, l’Arabie saoudite et l’Iran négocient des pourparlers de paix historiques et les pays commencent à s’écarter du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale.
Il est donc important de se demander comment l’état actuel de la géopolitique et de la macroéconomie façonne l’avenir d’un monde hyperbitcoinisé.
Je reconnais que personne ne peut prédire l’avenir avec une réelle certitude, mais j’aimerais partager ma vision de la façon dont la théorie des jeux se déroule au fil du temps.
Je pense qu’au cours des prochaines décennies, l’émergence des BRICS en tant qu’alternative à l’hégémonie américaine fera évoluer l’économie mondiale en trois phases :
- La première phase sera le passage d’un monde financier unipolaire à un monde multipolaire.
- Dans la deuxième phase, le bitcoin devient un moyen d’échange et une unité de compte pour de nombreuses nations.
- Dans la troisième et dernière phase, nous assisterons à une véritable hyperbitcoinisation.
Première phase : du dollar à l’or
La plupart des gens n’ont aucune idée de ce qui se passe, mais nous sommes déjà au début de la première phase et de la création d’un monde multipolaire.
Dans les années 1970, sous la présidence de Nixon, l’Arabie saoudite a accepté de fixer le prix de son pétrole en dollars américains en échange de sa défense militaire.
Par conséquent, tous les autres pays ont été contraints de détenir des dollars américains, ce qui en a fait la monnaie de réserve mondiale. Ce privilège exorbitant signifie que chaque fois que le gouvernement américain décide d’imprimer de l’argent, il peut essentiellement acheter du pétrole gratuitement.
En tant que monnaie de réserve mondiale, les bons du Trésor américain sont devenus l’actif le plus sûr pour les investisseurs (je sais que cette affirmation semble comique aujourd’hui).
Le consensus est qu’il n’y a aucune chance que les États-Unis fassent défaut sur leur propre dette, puisqu’ils peuvent imprimer à l’infini. Depuis plus de 50 ans, les États-nations achètent d‘énormes quantités de dette américaine.
Ce n’est toutefois plus le cas pour toutes les nations.
La Chine et la Russie ont acheté moins de bons du Trésor au cours de la dernière décennie. Plutôt que de détenir la dette américaine comme un actif, elles ont augmenté leurs réserves d’or.
L’Inde, elle aussi, accumule des réserves d’or.
Il semble que les pays BRICS travaillent à un retour à l’étalon-or.
Sous ce régime, les monnaies seraient à nouveau liées à une denrée rare que beaucoup utilisent comme réserve de valeur depuis des milliers d’années.
Mais il est peu probable que ces États règlent la majorité des transactions en utilisant de l’or physique, étant donné la difficulté de le transporter et de le sécuriser.
Ce qui est certain, en revanche, c’est que la Russie autorise désormais les pays à acheter son pétrole en roubles, en yuans et, peut-être bientôt, en roupies.
Au cours de cette phase, une minorité de pays continueront à réduire leurs avoirs en titres du Trésor américain, à effectuer des transactions en devises étrangères et à acquérir autant d’or qu’il est humainement possible de le faire.
Le reste du monde, en particulier l’Occident, continuera à fonctionner comme il l’a fait depuis les années 1970.
De nombreux pays seront encore obligés de détenir des dollars américains pour acheter du pétrole.
La dette, les actions et l’immobilier américains continueront à servir de réserve de valeur pour la plupart des citoyens.
Et les monnaies fiduciaires, en particulier le dollar américain, resteront les principales unités de compte.
Je prédis que cette première phase ne durera pas plus de 20 ans.
Au cours de cette phase, de nombreux pays ne rembourseront probablement pas leurs dettes et verront leur monnaie s’effondrer.
Ils commenceront à effectuer des transactions locales en dollars américains, comme certains pays le font encore aujourd’hui. L’augmentation du ratio dette/PIB et des niveaux d’inflation, associée à des hausses d’impôts et au chômage, conduira à des troubles massifs.
Les gouvernements auront désespérément besoin de trouver une solution à un problème insoluble.
Deuxième phase : le début d’une nouvelle ère
La deuxième phase marque le début d’une nouvelle ère ; c’est à ce moment-là qu’il n’y aura pas d’autre choix que de passer à un système monétaire fondamentalement différent.
À ce stade, les pays non membres du BRICS adopteront rapidement le bitcoin comme moyen d’échange et unité de compte.
Cela signifie que tout le monde sera payé en bitcoins et les utilisera comme réserve de valeur.
Les biens immobiliers seront toujours détenus, mais les gens les achèteront pour s’y sentir chez eux, plutôt que pour y placer leur fortune.
Les actions seront toujours achetées et échangées, mais le bitcoin sera considéré comme le principal instrument d’épargne pour tout le monde.
Les souverains et les particuliers (comme vous, très probablement) qui ont empilé des bitcoins pendant des années deviendront incroyablement riches dans un laps de temps très court.
Au cours de cette phase, la mondialisation n’aura pas le même impact qu’aujourd’hui, car les pays BRICS seront coupés du reste du monde.
La Chine et la Russie commerceront presque exclusivement avec leurs alliés, ce qui finira par affaiblir leurs économies. Ces États seront en concurrence pour la production d’or et l’unité d’échange dominante variera sans cesse.
La deuxième phase se déroulera plus rapidement que la première, peut-être en moins de 10 ans.
Troisième phrase : hyperbitcoinisation
La troisième et dernière phase est moins compliquée. La plupart des pays du monde seront déjà passés à la norme bitcoin.
Les nations qui ne l’ont pas encore fait remarqueront l’augmentation de la richesse et du niveau de vie à l’étranger.
À ce stade, le Salvador sera devenu l’un des pays les plus riches de la planète.
Les nations qui utilisent encore l’étalon-or souffriront de leur isolement par rapport au reste du monde. La confiance dans le système actuel disparaîtra.
En outre, les gens reconnaîtront que, comparé au bitcoin, l’or est une réserve de valeur de qualité inférieure. Il est difficile de vérifier l’authenticité de l’or. Son transport et sa sécurisation sont encore plus lourds.
La Russie, la Chine et leurs alliés n’auront d’autre choix que d’adopter le bitcoin comme moyen d’échange local et unité de compte.
La troisième phase se déroulera également rapidement. Je prédis qu’elle se déroulera sur une période de cinq à dix ans.
C’est ainsi que j’envisage la théorie du jeu au cours des 20 à 30 prochaines années. Il se peut que la plupart de mes prédictions, sinon toutes, soient erronées. Ce dont je suis certain, en revanche, c’est que notre monde est en train de changer rapidement. Notre système monétaire est cassé. La crise bancaire actuelle en témoigne.
Même si la plupart de mes prédictions sont incorrectes, nous avons désespérément besoin de revenir à un système monétaire sain. Le bitcoin est la seule solution viable à mon humble avis.
Il peut être judicieux d’empiler quelques SATS [Satoshi- plus petite unité du Bitcoin] tant qu’il est encore possible de le faire. Vous ou vos enfants pourriez en bénéficier grandement à l’avenir.
28 réactions à cet article
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Ceci me parait plus juste :
Le FMI n’a pas créé cette nouvelle monnaie, l’unicoin, mais il a été dévoilé lors de cette importante réunion.
Le plan se me en place ^^
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vu le titre, çà donne envie de lire !! Vous ne savez plus quoi inventer.. les pays de la BRICS commercialisent en monnaie nationale, c’est déjà pas mal pour ceux qui sont encore souverains de leur monnaie. J’aimerai savoir quel est le con qui a inventé cette histoire de monnaie unique. Il n’en a jamais été question c’est de la propagande médiatique. Pourquoi voudraient ils mimer ce qui a échoué en occident ? vous les prenez pour des cons ?
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Et Karl Marx menait le monde ver le capitalisme.... :)
Arrêtez d’être débile, le dollar est arrivé au sommet de sa tombe.
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Les BRICS trainent surtout Rothschild dans la merde ! Fini les privilèges de la création monétaire mondiale avec sa montagne de dettes pour les particuliers et les Etats.. C’est pour ça qu’ils s’en prennent à la Russie et à la Chine !
Certainement pas pour des raisons de droits de l’homme dont ils ont toujours eu rien à foutre..
Et dire qu’ils font semblant de ne pas voir que le monde les déteste et veut leur faire la peau ! Prenons notre part dans cette lutte !
Mort au tyrans ploutocrates !
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@Rinbeau
Faux, les BRICS sont une création du NOM, dont Rothschild (la banque) n’est qu’un « opérateur » qui a ses bureaux en Russie, en Chine, en Inde, etc.
De plus, la création monétaire (fiduciaire et scripturale) est en partie détenue par les banques centrales des pays, comptabilisée par la Banque Centrale. Le FMI peut quant à lui « compléter » avec les droits de tirage spéciaux (DTS).
Rothschild n’est absolument pas dans la merde ^^ -
@bouffon(s) du roi
Si « Rothschilds » sont dans la merde et c’est pour ça qu’ils déclenchent les guerres comme à chaque fois que leur hégémonie monétaire est mise à mal et qu’ils se trouve à un tournant historique dangereux pour eux..
A 27MINUTE ET 20 SECONDES
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@Rinbeau
j’aime bien ce que fait Bugault (dsl je ne regarde pas de video, je lis, d’ailleurs j’ai lu son livre), mais ça ne change rien pour « Rothschild » et les guerres ne sont pas déclenchées parce qu’ils sont ds la merde, mais comme des leviers.
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@bouffon(s) du roi
mais comme des leviers.
indeed, war is a racket,la guerre c’est du chantage,et un levier de la mafia et avec les média c’est alléluhia -
@Xenozoid
war is a racket, ça me fait penser au livre de Butler ^^
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@bouffon(s) du roi
c’est vieux comme le monde et ça conforte ceux qui vont au stade
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@Xenozoid
oui mais ça conforte aussi (et surtout) ceux qui se croient « informés » ^^ comme le disait Ellul
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@bouffon(s) du roi
entre les médias ,la religion ,la nation ,on rajoute la science au truc, on a un truc bizzare,plein de tabous et de non dit, ça me rapelle jodorowsy et les techno mages
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@Xenozoid
j’e n’ai pas oublié le fric et la proriété privé -
@Xenozoid
oui, c’est vrai, on peut y voir du cyberpunk aussi
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Après les Anglais.. Les Américains ont perdu.. Echec et mat !
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Le bitcoin est une monnaie contrôlée par les banques centrales destinée à voler l’Epargne des particuliers ! Les banques centrales l’achète massivement pour faire monter les cours, les particuliers tentés en achètent pensant faire un bon investissement et alors d’un coup les banques centrales à l’unisson vendent massivement et font chuter les cours au raz des pâquerettes.. Adieu vos économies !
Le bite coin coin est une enculerie financière..
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@Rinbeau
Une géopolitique profonde en quelque sorte..
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@Rinbeau
le bitcoin est une pyramide de Ponzi sophistiquée. -
@Francis, agnotologue
les produits dérivés, le dollar, l’euro (l’argent dette) non adossés à l’or sont des pyramides de Ponzi ! On va mieux s’en rendre compte avec la concurrence du système monétaire des BRICS qui va entrainer une chute des entrants en dollar ne suffisant plus à soutenir les clients investisseurs !
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@Francis, agnotologue
Et un système très pratique pour laver de l’argent sale .
Cette publicité pour le bit coin est très suspecte . -
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@Rinbeau
’’les produits dérivés, le dollar, l’euro (l’argent dette) non adossés à l’or sont des pyramides de Ponzi !’’
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Ben non, pas les monnaies étatiques ou fédérales, dans la mesure où tout le monde en possède et qu’elles constituent des monnaies refuges. -
@Francis, agnotologue
Pareillement ! Car la création monétaire ex nihilo par les banques chaque fois qu’elles pratiquent le crédit et l’usure (argent dette) est une pyramide de Ponzi !
Quand il y a contraction des crédits de façon massive parce que les gens n’ont plus les moyens de les contracter, il n’y a plus assez d’argent en circulation.. Seule solution diminuer les taux d’emprunts pour faire vivre le crédit jusqu’à des taux négatifs (du jamais vu qui va à l’encontre du système bancaire), et si la situation perdure, les actifs pourris s’accumulent, les banques ne se font plus confiance donc remontent leurs taux d’emprunts, demandent des liquidités, limitent les crédits et diminuent donc encore l’argent en circulation !
Alors les Etats interviennent (en créant des situations extraordinaires COVID GUERRE) via les banques centrales qui peuvent alors inonder le marché réel de monnaie sans passer par les coffres des banques privées ! C’est l’argent magique !
C’est une démarche désespérée d’ une pyramide de Ponzy Systémique se cassant la gueule.. -
@Rinbeau
’’ la création monétaire ex nihilo par les banques chaque fois qu’elles pratiquent le crédit et l’usure (argent dette) est une pyramide de Ponzi !’’
— >
Les banques de crédit ne créent pas la monnaie, elles prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas et qu’elles n’utiliseront pas totalement pour leur propre compte quand l’emprunteur aura remboursé son crédit : elles se rémunèrent sur les intérêts par le fait que l’emprunteur rembourse plus qu’il ne lui a été prêté, de sorte que l’on peut dire en effet, qu’elles créent de l’argent. Nuance.
Et c’est si vrai que Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988 a pu dire :« Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. »
Les banques sont des faux-monnayeurs légaux comme les corsaires étaient des pirates autorisés.
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Quand on voit comment fonctionne la Banque des règlements internationaux (BRI — BIS en anglais) :
Comité consultatif économique et réunion du Comité consultatif mondial
Le Comité consultatif économique (CCE) appuie la Réunion sur l’économie mondiale (GEM), qui rassemble des propositions pour examen et décision du GEM. Le CCE comprend tous les gouverneurs membres du Conseil d’administration de la BRI, les gouverneurs des banques centrales de l’Inde et du Brésil, et le Directeur général de la BRI.
La Réunion sur l’économie mondiale (GEM) est le principal forum de discussion des gouverneurs des banques centrales pendant les réunions bimensuelles ordinaires de la BRI. Il a deux rôles principaux : i) le suivi et l’évaluation de l’évolution de l’économie mondiale et du système financier mondial, et le rôle d’instance de débat ouvert et de coopération efficace entre les banques centrales ; et ii) de fournir des orientations aux comités des banques centrales basés à Bâle et de recevoir des rapports : le Comité du Système financier mondial (CGFS), le Comité des systèmes de paiement et de règlement des paiements (CPSS) et le Comité des marchés.
Le GEM comprend les gouverneurs de 30 banques centrales membres de la BRI dans les principales économies de marché avancées et émergentes qui représentent environ les quatre cinquièmes du PIB mondial. Les membres du GEM sont les gouverneurs de la Banque centrale de l’Afrique du Sud, de l’Arabie saoudite, de l’Argentine, de l’Australie, de la Belgique, du Brésil, du Canada, de la Chine, de la France, de la RAS, de Hong Kong, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Italie, du Japon, de la Corée, de la Malaisie, des Pays-Bas, de la Pologne, de la Russie, de Singapour, de Suède, de Suisse, de la Turquie et du Président de la Banque fédérale de la Réserve. Les gouverneurs de plusieurs autres banques centrales assistent au GEM en qualité d’observateurs.
Groupe des gouverneurs et chefs de contrôle
Le Groupe des gouverneurs et des chefs de la supervision (GHOS) est l’organe directeur du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.
Le GHOS se compose de gouverneurs de banque centrale et de chefs de contrôle (banques non centrales) des pays suivants : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chine, France, Allemagne, Hong Kong SAR, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Corée, Mexique, Pays-Bas, Russie, Royaume-Uni, Singapour, Singapour, Suède, Suisse et Turquie, et il comprend le Président de la BCE.
Que le dollar perde son hégémonie ou pas, la banque des BRICs fait partie du système de de la BRI, et la réalité est qu’il n’y a pas de conflits entre banquiers ^^-
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@Xenozoid
Merci pour les liens.
Pour la BRI, son histoire en dit beaucoup :
La BRI a été fondée en 1930, en fait par Montagu Norman et son ami proche Hjalmar Schacht, l’ancien président de la Reichsbank, connu comme le père du miracle économique nazi. Schacht a même qualifié la BRI de « ma » banque.
La BRI est un hybride unique : une banque commerciale protégée par un traité international. Ses avoirs ne peuvent jamais être saisis, même en temps de guerre. Il ne paie pas d’impôts sur les bénéfices......
Une phrase clé dans les documents de la Banque d’Angleterre se trouve à la page 1 295. Il est écrit : "L’attitude générale des directeurs de la Banque d’Angleterre de la BRI pendant la guerre a été gouvernée par leur inquiétude de garder la BRI pour jouer son rôle dans la solution des problèmes d’après-guerre."
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Pendant la guerre, la BRI a proclamé qu’elle était neutre, un point de vue soutenu par la Banque d’Angleterre. En fait, la BRI était tellement enchevêtrée avec l’économie nazie qu’elle a aidé à maintenir le Troisième Reich dans les affaires...
La BRI accueille également le comité de Bâle sur le contrôle bancaire, qui réglemente les banques commerciales, et le nouveau Conseil de stabilité financière, qui coordonne les autorités réglementaires nationales. La BRI s’est fait le pilier central du système financier mondial.
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