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Accueil du site > Tribune Libre > Diviser ou multiplier ?

Diviser ou multiplier ?

Mettre le voile au vestiaire ou se voiler la face devant des problèmes identitaires. Voilà la question qui se posait après les manifestations de plus en plus tendancieuses porté par une foule de positions religieuses ou autres. Un philosophe était de la partie dans la discussion. Profitons-en pour ouvrir celle-ci et pour relier l’analogique au numérique.

20090820Afganistan élections.jpgAprès la France qui avec un esprit républicain avait accepté le voile mais mettait la burqa sur la sellette du questionnement. La Belgique reprenait la question de l’acceptation du voile à l’école. Le MR belge demandait d’interdire le voile et tout signe religieux à l’école au moins jusqu’à l’âge de 16 ans.

Le 22 septembre, le philosophe Guy Haarscher était interrogé à la RTBF sur l’interculturalité. Il faut apprendre à vivre ensemble, était sa conclusion. Il pilote des Assises de l’interculturalité. Une nouvelle tentative de rapprochement dans notre pays qui se paye une capitale baptisée comme un laboratoire de l’Europe.Multiplier ou diviser.jpg

Les religions prêchent à la multiplication, alors qu’elles cherchent à diviser les peuples entre les bien aimés de différents Dieux et de ceux qui n’en seraient pas.

Pour réussir une intégration, dit Guy Haarscher, il y a deux conditions :

1. éviter le racisme "qui existe des deux côtés", également dans les minorités.

2. lutter contre l’intégrisme religieux "car quand il y a des problèmes, quand il y a des conflits, quand les gens sont dans une position de vulnérabilité, ils sont captés par des groupes intégristes".

La laïcité serait un modèle à préserver en l’état pour tout le monde. "Laos veut dire peuple. L’État est l’état de tout le peuple et pas seulement ceux qui pratiquent une religion ou une autre. Cela a été un grand combat en Belgique contre la domination du catholicisme. La laïcité est la liberté pour chacun. Mais pour ça, il faut éviter que les religions, d’où qu’elles viennent, ne recolonisent l’Etat", concluait-il.

"Laïc, c’est le hic" écrivais-je, un jour. Être athée ne veut pas dire être laïc, m’avait-on rappelé à l’époque. 20090622Iran circulez.jpgOk. Mais... «  L’église ne reconnaît qu’une sorte de laïcs : les siens. », disait Carl Dubuc

"Il faut être ferme contre les pratiques racistes et contre l’intégrisme", ajoutait le philosophe en prenant la position d’interdire le voile à l’école. Là, se trouve la véritable nuance.

Ici, ce philosophe prêche pour la non-reconnaissance d’une appartenance à une religion, au moins pendant les premières années de la vie d’un enfant. Assez normal de ne pas être embrigadé pour un adulte en formation.

Je ne vais, pourtant, pas reprendre le flambeau de cette discussion, trop présent dans tous les médias pour en remettre une couche. Les représentations vestimentaires, comme la mode ont déjà pas mal de points d’interrogation dans l’histoire. Cette pièce de tissu cache la femme du plus simple au plus intégriste par hidjab, jilbab, tchador, niqab, burqa. De moins en moins, ouvert vers l’autre. Les témoignages féminins se retranchent, derrière la Foi, les convictions ou la culture pour expliquer leur décision tout en se voilant la face.

Mais ne nous voilons pas la face et cette fois dans sa version au figuré. Nous nous retranchons derrière une foule de barrières.

Question : Sommes-nous prêts à nous aimer ou au contraire, nous écartons-nous de plus en plus d’une volonté de communion des peuples derrière nos frontières rikiki ? Beaucoup d’éléments perturbateurs à l’amour entre les hommes sur le chemin de l’intégration. 20090813Birmanie.jpgLes frontières existent bel et bien. Même l’idée de la nation ne suffit plus. On pense, désormais, régionaliser à sous-régionaliser, en espérant se placer plus près des convictions des gens, plus en relation avec leur culture propre, plus en relation, aussi, avec ce sol qui a vu naître ses propres contemporains, concitoyens, plus en communion avec notre enseignement spécifique. Les langues, aussi, s’attachent comme une colle indélébile et invisible à nos envies de reconnaissance. Tout est aussi en place dans l’environnement pour séparer : les idéologies, le pouvoir d’achat, les religions, les symboles... Tout divise pour empêcher les contacts plutôt que de les multiplier.

Personne n’est le clone d’un autre. C’est notre haut degré de complexité qui veut cela. Similaire, mais jamais totalement identique. Mais, c’est un pluralisme d’idées, une richesse, dit-on. C’est très probablement vrai, mais, c’est aussi un grand défit qui ne trouvera son échappatoire qu’avec l’effort de chacun.

Déjà, au niveau de base, dans l’entité familiale, garder ’l’église au milieu du village", suivant l’expression consacrée, cette richesse peut être une affaire de discussions opiniâtres.20090503LiberalSocialiste.jpg

Voilà, que le besoin d’écologie, lui-même, entrave le rapprochement physiques entre les hommes en espérant réduire les déplacements à des limites congrues à vélo, mais sans frais énergétiques. La Nature est à considérer comme un interlocuteur de poids. Elle impose ses ressources limitées et tout le monde est concerné. Le "Syndrome du Titanic" présenté par Nicolas Hulot, ce dimanche 27 septembre, le rappelait avec force telle qu’une contrainte planétaire. Le but, d’après lui, c’était de préparer le terrain avec une neutralité non partisane pour rechercher le plus d’efficacité. La culpabilité n’existe pas hier, on ne savait pas. Elle commence aujourd’hui, disait-il. Donc, chacun devra inventer à sa manière le choix de son renoncement par rapport au passé.

Le "divide ut imperes" (diviser pour régner) serait-il, donc, condamné à exister pour expliquer cette séparation entre les peuples. Les politiques, sans le dire, aiment cette maxime. Ils ont leurs propres lois, leurs propres règles de fonctionnement. Dresser des frontières, c’est installer, en définitive, plus de dirigeants à la tête de chacune des entités.

Si d’un autre côté, les villes rassemblent les peuples, elles en deviennent tellement grandes que l’éloignement entre ses membres en devient trop importante. Le mondialisme et le commerce se prêtent à l’ouverture et les échanges entre les peuples mais ne permet pas les échanges sociaux de base de vie. Basé uniquement sur le modèle financier, il a aussi raté son but.

Obama dans son discours à l’ONU, avec son éloquence bien connue, allait dans le sens de l’intégration au niveau des nations par ces mots "une nouvelle ère de coopération multilatérale, basée sur un intérêt et un respect mutuels". Pourtant son éloquence ne suffit pas ou demanderont un effort pour trouver le bénéfice commun, s’il existe était-il ajouté. Le ministre des Affaires Etrangères belge, Yves Leterme avait, dans son discours, quelques mots empruntés à Obama et en avait d’autres plus spécifiques, mais cela sonnait juste. Il reprenait pour commencer les paroles de Jean Monnet "Rien ne se crée sans les hommes. Rien ne dure sans les institutions" avant de précher pour un multilatéralisme inclusif dans le respect de la dignité humaine et la lutte contre la prolifération. Il ne manquait pas de relever les lacunes de l’ONU, par son manque de rigueur et de transparence. Bruxelles est reconnu comme le laboratoire de l’Europe en ce qui est de l’intégration multiple. La coopération multilatérale et consensuelle devient un must pour ne pas exploser. 

Très récemment dans l’échelle humaine globale, Internet a fait une percée inattendue pour rassembler les hommes de la terre de manière virtuelle alors qu’ils n’auront jamais l’occasion de se rencontrer physiquement dans le réel.

On fête, cette année, le dixième anniversaire des Blogs. Ils préparaient cette ouverture par la présentation de l’égo des participants. Les forums ont extrapoler en recentrant les discussions. Les réseaux sociaux complètent le processus en mélangeant les deux aspects en ouvrant des amitiés souvent fictives mais réelles dans leur finalité de rapprochement et des connexions en réseaux dans une grande Toile. La demande augmente en permanence, preuve du succès, même si le système, lui-même, reste soutenu par des règles du commerce.

Les forums ne peuvent plus se complaire par des monologues comme au temps du livre et du journal à sens unique. Le droit de réponse existe, cette fois. Sans un rythme de croisière de questions-réponses, le forum terminerait sa course prématurément. Il s’agit maintenant d’écouter attentivement ses amis et ses ennemis de convictions dans un processus fusionnel en apportant son expérience. La dérive serait la foire d’empoigne. Seule l’intégration, bien comprise, de tous les paramètres, de tous les facteurs dans un consensus sans compromission aura, en définitive, un droit de cité pro-actif. Le gourou tentera encore d’en imposer, mais il sera bien vite reconnu comme tel et remis à la place qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Ce sera le retour nécessaire des candides avec leur propre interprétation, qu’il faudra aussi prendre en compte. Une sorte de polythéisme renaît de ses cendres sous cette forme. Chacun, adulte et critique, à la fois dieu, serviteur, régulateur de ses propres phantasmes.

Le monde se freinera, peut-être, par cette nouvelle démocratie tout azimut mais il en crèverait de presser sur le champignon en ne comprenant pas le besoin de consolidation des opinions.

Revendiquer d’exister en entité unique, mais à l’intérieur d’une toile et d’un réseau d’idées. 20090809E18 travaux.jpgTout un programme !

Une nouvelle interprétation de l’égocentrisme ? Non. Il y a bien une obligation de répondre au besoin naturel de préserver son corps et son esprit dans un jeu de quilles avec des interconnexions. Chacun, seul devant son destin, mais en interaction qui rend responsable envers les autres et ... soi-même dans un monde complexe.

Alors, il y a nos peurs qui sont toujours là. Le magazine "Psychologies" en parlait de celles-ci dans son magazine de septembre. Nos peurs seraient, statistiquement et dans l’ordre dégressif, dues à la pensée que nos enfants ne seraient pas heureux, de la maladie, de la dégradation de l’environnement, du chômage, du manque d’argent. On ne trouve pas la peur de vivre en société dans la liste. Elles seraient, donc, plus portées par l’imagination que par la réalité. Alors, il y a les palliatifs. La recherche scientifique et la Foi en Dieu arrivent comme secours avec le fatalisme comme pilule de l’ignorance des réalités.

20090516Pape retour.jpgEt si, pour une fois, nous étions las d’entendre d’un côté "C’est normal, c’est l’évolution de l’espèce qui veut cela" et de l’autre "C’est normal, c’est Dieu qui veut cela", comme s’il n’y avait jamais aucun responsable et que nous n’y sommes pour rien et que nous n’y pouvons rien.

Exister, par nous mêmes et pour nous mêmes.

L’effet Papillon n’est pas un mirage. La physique quantique en apporte une preuve, par l’absurde.

Intégrisme, que cette volonté d’être unique ? Non. Cette volonté, si elle existe parfois, se vera vite canalisée, récupéré par plus intégriste, encore. Heureusement, elle ne va pas jusqu’au bout de ses ambitions. L’homme reste un animal grégaire mais pas de manière illimitée. 20090629Jacqson mort.jpgIl aime exister en solitaire mais c’est dans un groupe solidaire qu’il se sent le mieux. Mais, ce n’est pas en "meute" qu’il exprime son identité.

L’anthropomorphisme dévie notre vision avec les réactions bizarres des animaux, conformes pourtant à un protectionnisme naturel de groupe ou dans une entité familiale. Mais elle peut aider à comprendre les différences. Nous nous enorgueillissons avec quelques neurones en plus, d’exprimer nos conclusions.

Le 25 septembre, ARTE se posait la question "L’intelligence collective, une spécificité collective ?". L’émission s’intéressait à certaines formes de collectivités manifestées dans les airs par les vols en groupe des sansonnets, par les dérives des épinoches dans les mers et par les fourmis sur terre. Les buts essentiels de cette manière de vivre étaient la recherche de nourriture et de se protéger des prédateurs. Organisations relativement simples dont les interactions concertées de changement de directions se régulent par l’imitation des mouvements des congénères les plus proches. Tous égaux dans cette organisation.

Nous nous distinguerions des animaux par le fait que certains individus, plus complexes ou évolués que ceux du groupe, existeraient pour que la masse aime les hiérarchies et réagir en fonction d’un entourage plus vaste et accepte des idées qui passent le mieux dans leur ensemble.

Cela va de croire à un modèle prédéfini, inculqué, médiatisés parfois à outrance, par un copier-coller auquel il faut se conformer pour suivre une vieille histoire d’obéissance du système animal de transfert d’informations de génération en génération.

En contradiction avec les animaux qui agissent par interactions, c’est par l’intermédiaire de représentants, d’idoles ou de mentors qu’il sort sont épingle du jeu plutôt que par l’expérience personnelle qui reste la minorité. Critiquer les idoles, alors, c’est sortir du bois, prêt à en découdre.

Serions-nous dans une phase de transition par le besoin d’en comprendre les mécanismes et les risques par l’étude des... robots ? Différence majeure avec le cas de ces animaux, c’est d’être sorti de cette proximité, cette convivialité à petite échelle de l’environnement immédiat pour passer à une approche mondiale de tous les systèmes dans une intégration globale.

Internet aurait donc ouvert une boîte de Pandore pour assurer la sécurité et le développement durable de l’ensemble. L’organisation se cherche entre programmé et auto-programmé en cherchant une sagesse de groupe et en évitant au mieux les turbulences par la prudence. On a pu remarquer l’année passée que l’auto-régulation pure et dure dans le domaine des finances est dangereuse et contre productive.

Alors, pourquoi pas vivre sa vie, en cherchant sa propre vérité par l’expérience permanente, en être éternel insatisfait, sans dogme ? En découvrir les risques, les erreurs et avoir le courage de le reconnaitre dans la confrontation avec les autres pour les corriger en sera probablement l’autre phase.

20090512Pape en Israel.jpgPlus question de résoudre l’équation en divisant par l’utilisation de la fausse multiplication.

Multiplier, c’est pour accélérer le mouvement. Diviser, c’est pour le freiner. Donc, incompatible et antagoniste.

Certaines religions se présentent en défenseur de la multiplication mais n’en assument pas les conséquences ou se cantonnent la ségrégation vis-à-vis de ceux qui ne feraient pas partie leur Arche de Noé.

Pour parler savant, face aux fonctions, la solution ne serait plus de parler de dérivées mais d’intégrales. Dans le langage photographique, passer de l’analogique, de l’argentique au numérique. Notre époque se veut de plus en plus complexe. Cela ne veut pas dire qu’il faille masquer notre incompétence à l’assumer en restant derrière un défaitisme de consensus mal analysé. Vivre en autarcie n’est plus de mise. Le monde, devenu village. Il faudra, donc, de plus en plus apprendre à vivre ensemble.

Question d’aptitude à l’ouverture nécessaire pour trouver l’association et les liens. Question d’aptitude à une écoute attentive, plus de temps à consacrer à sa compréhension et par un retour du miroir sur soi pour en fusionner les conclusions. La Loi d’entropie rappelle que le chaos est au bout sans un peu d’ordre dans un melting pot. On ne change pas efficacement les autres. On se change soi. 20090927Louis Michel ONU.jpg

Le « happy end » est l’objectif final. Il existera, si on le veut, un peu, beaucoup ou passionnément. Nous le valons bien, comme dirait la pub. Donc, autant participer à l’objectif et à son destin loin de la réédition de "L’apocalysme".

Le changement est heureusement dans l’air. L’histoire rappellent les erreurs du passé. Le futur contiendra les découvertes d’aujourd’hui.

Tester pour trouver le chemin le plus pratique, le plus adéquat à toutes situations du moment et de demain. Diviser les problèmes pour en multiplier les intérêts personnels en communs dans l’harmonie comme seule valeur universelle de vie de l’homme.

«  L’expérience est dans les doigts et dans la tête. Le cœur n’a pas d’expérience.  » écrivait Henry David Thoreau.

Un kōan le confirmait par la culture japonaise, "Toute chose n’est connue que parce que l’on croit la connaître".

Entre multiplier et diviser, il faudra choisir avec une nouvelle règle à calcul.

 

L’Enfoiré,

 

Citations extraites du seul livre de Bernard Werber "Le Mystère des dieux" :

  • «  Nous ne sommes que des pièces d’un jeu qui nous dépasse et qui n’existe que pour amuser les dieux »

  • « Ce n’est pas parce que vous êtes nombreux à avoir tort que vous avez raison »

  • « A force d’être libre on finit par être seul »

  • « Tant que les dieux étaient immortels, leur vie n’avait pas de sens".

 

 

 

 


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54 réactions à cet article    


  • abdelkader17 30 septembre 2009 11:39

    Salut l’enfoiré
    je sais que c’est difficile d’exposer une question en quelques lignes, mais arrêtez de faire des articles qui en rebutent plus d’un à leur longueur.


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 11:55

      Salut abdelkader17,
       Je n’ai jamais obligé quelqu’un à lire. Pas de problème, si l’analyse complète vous rebute, passez votre chemin. Car il n’y aurai rien de changer par après.
       Ce ne sont pas des articles qui paraissent tous les jours. Ils rassemblent tous en généraliste que je suis. Je crois qu’on s’est compris, non ? Sinon, revenez, je vous expliquerai en long et en large.
       
       
       


    • tonton 30 septembre 2009 15:22

      l’enfoiré
      t’aimerais être un peu + lu ( ne perds pas ton temps à me dire le contraire )
      mais tu ne veux pas faire évoluer ton style pour y arriver
      alors pour la question : c’est quoi devenir vieux ?
      et bien, c’est ça ...


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 15:30

      Salut Tonton,
       Si tu savais comme je m’en fous.
       Et oui, ce n’est pas un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces.
       Il a les siennes propres ancrées et indélébiles.
       Qu’est-ce que la vieillesse ?
       La réponse est bien plus complexe et demanderait un long, long exposé.
       Je vais y penser.
       Merci pour l’idée. 


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 15:35

      Tonton,
       Mais je me répète. Je l’ai dit dans l’article. Je multiplie. Je ne divise pas.
       Demande à ton cher Morice, il est à peine plus jeune que moi.
       Il ne compte plus les mots. Il les éparpille.


    • tonton 30 septembre 2009 15:57

      jamais je ne te comparerais à morice
      vu que t’as un cerveau multi-neuronal


    • abdelkader17 30 septembre 2009 11:46

      Demander à un philosophe son opinion sur la sécularisation du monde,c’est comme demander à un curé s’il désire le règne de l’église.


      • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 11:57

        Abdelkadet17,
         « demander à un curé s’il désire le règne de l’église »
        Heureusement, il y a de moins de curés d’après ce que je j’ai pu lire dans de longs articles bien ficelés.


      • la truie qui file 30 septembre 2009 13:28

        @@Au fait malgre ce sermon comme « dime hanche », il reste un point qui n’est pas clair du point de vue purement sophiste

        La laïcite , en quoi ce ne serai pas un dogme soit agnostique ou soit athée ?

        Les signes evidents de cette nouvelle secte des tas etant d’interdire les signes du culte des autres qui lui portent prejudice dans son modele de pensée inique .

        Et dans ce cas là puisque il faut interdire tous les signes extérieurs de Kulte , on devrai interdire aussi l’expression de cette revendication par fausse absence et qui temoigne sans cesse de son proselytisme pourtant precisement prohibée ....par elle meme !!!

        Donc pour bien faire dans ce cas , il faut porter toutes les etoiles à 4, 5, 6, 7 ; 8 branches au meme ratelier , accompagnées de la burqua , du kepi , de la cravate ...et pourquoi pas du nez postiche et des godasses geantes dépareillées à des fringues bariolées .

        La laicité est une nouvelle religion qui ressemble etrangement à celle du clow blanc avec des gants blancs qui cachent des mains sales ...

        Le dernier mot de cette masquarade délicteuse de beni-oui-oui laic n’est pas spirituel mais en plus il ne fait plus rire personne .

        D’accord pour jetter tous ensemble les symboles d’oppression millénaires mais a condition de jetter aussi ceux qui en inventent une autre forme moins visible : le neo conformisme des nouveau barbares du néant

        C’est contraire à l’ethique de priver de forces des individus de leurs references familiales et surtout dans la mesure ou le modele qu’on leur offre n’a rien de mieux à leur offrir . Et il semble que ce ne soit pas le cas !!!!


        • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 14:18

          @Truie qui fuie,

          Pas mal le « dime hanche ».

          La laïcité, un dogme ?

          Je ne crois pas, ou alors elle est mal comprise dans sa finalité.
          Si on se met au niveau mathématique, comme j’ai voulu le faire, elle se situerait au niveau ZERO.
          Je n’ai pas dit « NULL », qui si vous avez fait un peu d’informatique est totalement autre chose.
          Le zéro existe, le nul pas. Le sophisme, un argument fallacieux, est très proche linguistiquement de sophistiqué. La rigueur, la logique sont à bord. Il n’y a rien de « vrai », sans contestation.

          Le but de l’article est justement de trouver un intermédiaire, pour ouvrir la discussion et pour rapprocher les points de vue. Pour la première fois, nous sortons allègrement des frontières de manière virtuelle, mais, à cause de ce fait, on touche tout le monde et dans les deux sens de manière interactive.

          L’imprimerie avait permis d’imprimer des livres et d’autres documents papier. La virtualité permet l’éclatement de ce monologue. En cela, j’ai été, dès l’apparition d’Internet, fanatique de cet outil d’ouverture.

          Mais il faut jouer le jeu. C’est une nouvelle démocratie. Je le disais sur un autre article qui était lancé sur ce forum sans aucun suivi par son auteur, c’est faire preuve de la mauvaise compréhension de l’outil. Nous sommes à une époque charnière, pendant laquelle ce n’est plus le grand qui aura seul le mot juste sur le petit. Le riche sur le pauvre. Le fort sur le faible.

          Pensée inique et donc injuste ?

          Mon ouverture d’esprit ne me permettrait pas de l’être. Je crois au contraire que la complexité du monde va à l’encontre de la pensée unique et que se sera de plus en plus difficile de vivre. J’essaye de comprendre tous les mouvements d’idées.
          Même la démocratie n’est plus dans l’esprit de tous le monde. Les minorités ne peuvent pas l’accepter d’être écrasé par la loi du nombre.

          Je suis donc au point « zéro », à un point central intellectuellement et politiquement, c’est dit, ouvert à toute éventualité. Pourquoi, parce que c’est là, sans partis pris, que l’on rejoint les autres, tous les autres.
          Je n’ai pas dit qu’il faille abolir les signes du moment qu’ils ne gênent pas ceux qui les portent par volonté personnelle et sans intervention de quelqu’un d’autre pour l’imposer.
          Nous avons notre rôle ici, bas. Unique et non inique. Pas question d’y échapper en voulant passer une étape.

          Je vous conseille la lecture du bouquin de Werber (cf les citations), les Mystères des dieux, qui d’une manière allégorique reprend pas mal de problèmes d’aujourd’hui.

          « nez postiche et des godasses géantes dépareillées à des fringues bariolées . »

          Figurez-vous que j’aime bien cet accoutrement. Rappelez-vous « L’aile ou la cuisse » et le rôle de Coluche dans le film. Il faisait rire et rire, j’adore. Les gants blancs sont ceux de Monsieur Loyal.
          La spiritualité, c’est l’exclusivité qu’on a en soi, parfois c’est un boulet que l’on tire, tout dépend comment le message a été donné.
          Je ne suis pas près à remplacer une oppression par une autre, en d’autres mots. Pas besoin d’artifices pour cela. Electron libre, solitaire, au besoin.

          Je suis simplement moi et cela me suffit.

          M... on va encore me dire encore que je suis long.


        • MICHEL GERMAIN jacques Roux 30 septembre 2009 14:01

          « Il faut respecter les Dieux car toutes les créations de l’Homme sont respectables » (Un philosophe).
          « La religion explique tout alors que l’esprit sur tout s’interroge » (un autre philosophe).

          « Les religions monothéistes ont, au mieux, 3000 ans. Que sont devenues les ames des gens qui sont morts avant ? » Néanderthal (-180000 à - 30000 environ) ; Homo sapiens sapiens, nous quoi (- 40000 à today).
          S’il y a un pretre, un rabin ou un Ramadan dans la salle qu’il nous disent SVP. Merci.


          • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 14:24

            Jacques bonjour,
             Absolument.
             Nous sommes à une époque bien plus polythéistes aujourd’hui. Nous sommes sortis de l’influence d’un dieu unique. Tout porte à le croire.
             En fait, nous sommes tous des dieux face à la Nature avec un grand « N », car nous avons tous des empruntes digitales différentes et un destin unique devant la maladie et la mort.
             mais j’arrête, ici, j’ai suffisamment été long dans l’autre commentaire.


          • Ali 30 septembre 2009 16:51

            Roux
            j’aurai répondu su tu avais écrit imâm à la place de ramadan
            mais tu n’en vaut pas la peine
            toujours un mot pour essayer de vexer le musulman et faire ricaner les imbéciles
            mais c’est peine perdue nous savons oublier... et pardonner...


          • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 16:58

            Roux,
             J’avais remarqué le lapsus ou la confusion. 
             « Toutes les époques ont leurs lacunes et leurs erreurs. Si l’on me demandait quel est le défaut majeur de la nôtre, je répondrais que c’est la confusion et le renversement des valeurs. », Jean Guilton
             Mais à Jacques d’expliquer sa confusion.


          • MICHEL GERMAIN jacques Roux 30 septembre 2009 18:08

            A Ali, et à l’auteur,

            Comment pouvez vous penser qu’un type qui signe Jacques Roux et qui a pour logo Louise Michel puisse écrire dans ce genre de « confusion » ? ou faire des lapsus de cette taille. On parle beaucoup de Taric Ramadan depuis qqs jours, voila pourquoi ? Parceque M.Ramadan répond aux attaques stupides qui lui sont destinées comme homme et que personne ne lui pose celles que je pose, moi. Et ces questions (celle du philosophe) que je pose personne ne cherche à y répondre...Evidemment des croyants qui interviewent des croyants ne vont pas poser la question 1, ni la 2 pas plus que la troisième. Mais il y a une 4ème religion que personne ou presque ne conteste : l’Economie. Elle a déja plein de chapelles qui vantent leurs méthodes, leurs analyses, donnent des espoirs, font des adeptes, des gens qu’elles maintiennent dans la croyance que l’on ne peut y toucher qu’à la marge, par touches ( Keynes ou Smith ?)...
            J’ai dit. 


          • Shaytan666 Shaytan666 30 septembre 2009 16:30

            Mais le propre des religions du livre est justement de dire qu’il n’y avait pas d’avant, elles commencent toutes trois avec la création du monde et Adam et Eve.
            La plus ancienne des religions du livre le judaïsme a aujourd’hui 5 000 ans.


            • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 16:38

              Shaytan666,
               Oui, je connais cette théorie créationniste. Immuable, donc.
               Et votre père et mère pensent évidemment comme vous le faites.
               Ils sont identiques. Ils ont un ADN identique.
               Mais vous oubliez celui de votre copain qui n’en a rien à foutre de votre ADN.
               Il a les siens bien plus complexifiés.
               Ca vous en bouche un coin, non.
               Je n’ai même pas parlé de coin du voile à lever, bien entendu.
               Le cycle de la conplexité continue.
               Après après demain, ce ne sera plus l’homme comme tête de liste.
               En 4 milliards d’années qui restent, il y a encore beaucoup d’eau qui va couler sur les ponts.
               Et ça c’est garanti sur facture. 


            • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 17:50

              Shaytan666,
               Il paraitrait qu’il y aurait eu quelques 100 millions d’espèces vivante sur notre Terre, dont 1,5 millions « seulement » qui vivent aujourd’hui, un peu beaucoup, passionnément de temps. Tous dépendant d’une règle unique qui le rend possible l’interfécondité.
               Alors, comme on aime bien classifier, on s’est mis à le faire dès le 18ème siècle.
               Ressemblance par des critères, cathégoriser par des familles... oui, mais... lesquels ?
               Linné classe par genres et espèces.
               Augier pense à un arbre du type botanique où l’homme serait au sommet.
               Darwin pend à son arbre généalogique.
               Mais l’erreur c’est le tronc. Pourquoi un tronc d’arbre ?
               Alors on pense au buisson sphérique dont les branches poussent dans tous les sens.
               Au centre de la boule, le point commun.
               L’étude des embryons montre que les critères les plus proches dans le temps, subsistent le plus longtemps et disparaissent le plus vite avec lui. 
               Et vous croyez vraiment qu’il y aurait quelqu’un qui aurait fait cela en 5000 ans ?
               Déjà 80 milliards d’hommes ont foulé cette terre. Mais cela peut varier dans une fourchette de 50 à 200 miliards. Dans les derniers deux millénaires, 40 milliards ont fait coucou et puis ont passé le flambeau.
               Quand je parlais de complexité de raisonnements, elle semble être exponentielle.
               Et si on appelait Internet, Mondianet ou Univernet ? 
               


            • Shaytan666 Shaytan666 30 septembre 2009 19:41

              Cher Enfoiré, bonsoir
              Je pense que nous nous sommes mal compris, m’aurais-tu pris pour un créationiste ? que nenni je suis un évolutionniste enragé. Ma remarque répondait seulement à la question « Que sont devenues les âmes des hommes primitifs », pour éviter ce piège, les religion du livre font commencer l’homme avec la « création » de leur religion, ils emploient un procédé similaire pour expliquer que nous descendons tous d’Adam et Eve sans pour cela qu’il y aie eu inceste.


            • mika.baila-girl mika.baila-girl 30 septembre 2009 19:51

              Warf,

              sauf que des hommes symbiotiques toujours pas trace,

              que des primitifs plumitifs à l’horizon

              Quelle honte sur Avox

              « we are not what you think we are »


            • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 19:58

              Cher Shaytan666,
               Excusez-moi pour ma méprise. Je ne retiens pas les noms et à qui je m’adresse.
               On me désignait plus haut comme « vieux ». Il faut bien que je joue le jeu dans ce sens.
               Je n’aime pas contredire.... !!! 
               Le théâtre et les acteurs, j’aime et je sais prendre une autre tête.
               Adam et Eve, c’est un joli conte, mais ce conte ne sait pas compter, c’est tout.
               


            • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 20:07

              Mika.baila.
               Cela il faudra l’assumer dans le virtuel et sous le couvert des pseudos.
               C’est la règle du jeu.
               Quelque part, ce n’est pas mal, parce qu’on entend un peu de tout.
               Vous savez comme les fromages belges...


            • mika.baila-girl mika.baila-girl 30 septembre 2009 20:13

              Mais pourquoi attendre ?

              Quelque soit le fromage, on se le fait soit même en plus, et y’a pas d’age.

              Tu verras quand j’aurai un vrai costume de miss furtive : une vraie bombe smiley
              Si t’as pas la panoplie adaptée je vais te vampiriser l’Enfoiré smiley


            • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 20:18

              Mika,
               « Vampiriser »
              Attention, du sang d’enfoiré, c’est dur à sucer.
              Mon épouse en sait quelque chose...


            • mika.baila-girl mika.baila-girl 30 septembre 2009 20:19

              En version Canary bay, elle verra que du feu, toi non plus d’ailleurs smiley


            • mika.baila-girl mika.baila-girl 30 septembre 2009 20:22

              Mode d’emploi
              Notice 293.b

              (Dom, dom, dom, dom)

              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles qui vivaient en secret
              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles habitaient par milliers

              (Eh) Passe le cap de l’ouragan
              L’endroit perdu isole au bout des mers
              Il y a des vaisseaux fantomes dans l’ocean
              Pour proteger toute la vie de la terre
              Eh ! Eh ! C’est une baie qui est tres loin, tres loin d’ici
              Eh ! Eh ! Une baie en secret ou personne ne peut aller

              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles qui vivaient en secret
              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles habitaient par milliers, armees

              Et rien qu’entre elles et sans garcon
              Sur des rochers, des forets elles habitaient
              Toutes les journees depensees en jeux fripons
              Et rien de plus qui pouvait les deranger
              Eh ! Eh ! Une pyramide sur des remparts les protegeait
              Eh ! Eh ! Et puis derriere, elles se faisaient des choses bizarres

              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles qui s’aimaient par milliers
              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles qui s’aimaient et s’embrassaient, armees

              (oooOOO , oooOOO)

              (Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh
              Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh)

              (Oh-oh, oh-oh
              Oh-oh, oh-oh)

              Et dans la nuit et sous la lune
              Elles s’embrassaient, s’amusaient quand elles voulaient
              Et elles se baignaient en short dans les ecumes
              Et elles dansaient, s’amusaient comme elles voulaient
              Eh ! Eh ! C’est dans cette baie, personne ne pouvait acceder
              Eh ! Eh ! Une baie en secret ou personne ne peut aller

              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles qui vivaient en secret
              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles habitaient par milliers, armees

              (oooOOO , Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh)

              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles qui s’aimaient et s’embrassaient
              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles qui vivaient en secret
              C’est a Canary Bay Ouh ! Ouh !
              Des filles habitaient par milliers, armees
              C’est a Canary Bay


            • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 20:31

              Mika,
              Merci pour m’avoir prévenu. 
              Il y a eu Farewell qui a tenu longtemps et pourtant il a été démasqué et a été liquidé. 


            • mika.baila-girl mika.baila-girl 30 septembre 2009 20:35

              Ca c’est l’erreur fatale quand t’as un porte étandart trop voyant.

              Il suffit de pas en avoir de voyant.

              Dans un équipage qui pratique la furtivité interchangeable, ça devient d’une simplicité biblique.


            • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 20:36

              Mika,
               Belle chanson. Cela me fait penser à un ancien de mes article « Femme, avenir de l’homme ». Allez y voir. Je réserve une surprise en fin d’article.


            • mika.baila-girl mika.baila-girl 30 septembre 2009 21:43

              L’Enfoiré, je le trouve pas l’article.

              Tu as pas le lien SVP ?


            • Antoine Diederick 30 septembre 2009 18:03

              Enfoiré,serait temps que prendre quelques vacances loin du bruit et de l’agitation, tenter d’oublier l’ordi et les petites images qui clignotent sur l’écran.....


              • Antoine Diederick 30 septembre 2009 18:07

                au risque de vous blesser et de vous vexer, vous alignez dans ce texte des lieux communs et des banalités ...oufti !


              • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 18:15

                Salut Antoine,
                 Je prends déjà des vacances 3 fois par an. Si j’en prends plus, je ne saurais même plus ce qu’est les vacances.
                 L’ordi, c’est une passion qui ne quitte pas son maitre.
                 Ah, si vous saviez, comme j’aimerais que ce soit des lieux communs.


              • Antoine Diederick 30 septembre 2009 18:18

                Bonjour Enfoiré, gardez-vous de me convaincre du contraire smiley


              • Antoine Diederick 30 septembre 2009 18:12

                sur le sujet que vous abordez, la bcp oublient l’histoire belge de l’enseignement et le fameux ’Pacte scolaire’ auquel , il faudrait d’abord faire référence......


                • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 18:20

                  Antoine,
                   Exact. Mais vous en voulez combien de pages ?
                   L’histoire belge, je ne l’ai qu’effleuré comme référence. Ce n’était pas le sujet.
                   Ici, nous sommes à l’échelle mondiale. Et c’est ici, qu’il faudra trouver des lieux communs car la complexité prend tellement de chemins de traverse.
                   Et si on parlait du tsunami ? 
                   Là, c’est de l’autre côté, mais c’est aussi un problème bien plus épinneux.
                   


                • Antoine Diederick 30 septembre 2009 18:30

                  quelqu’un a mis, il y a peu une référence sur une interview de Castoriadis à propos de ce qu’il nommait « l’insignifiance », vers 1996....depuis il y a eu les Twins Towers

                  mais le texte reste valable....surtout dans l’apparente contradiction du monde que laissent voir les articles de presse...

                  faut pas se laisser distraire par la confusion ambiante


                • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 18:43

                  Je ne sais si c’est un preuve pour ma version des faits ou la vôtre.

                  Tout évolue, en général avec la conjecture, car, l’homme n’a pas une vision du futur et oublie très vite le passé. Ce qui est dit structurel nécessite un recul bien plus important. Le mot est utilisé par quelques uns quand les choses sont passées. La presse et les médias sont condamnés dans l’immédiat. Ils sont payés pour cela.

                  Quels sont ceux qui cherchent l’origine des phénomènes dans une période longue en les ressemblant ?

                  Les historiens sont là pour cela, dit-on, mais ils doivent aussi se baser sur des faits qui ont été racontés ou écrits ou plus grave encore, déparés par la propagande.

                  Je faisais allusion au film Apocalypse. Des images d’époque, elles devraient ne pas nous tromper. Et pourtant, personne n’est au bon endroit au même moment pour vérifier.

                  « Se laisser distraire par la confusion ambiante »

                  Ça, c’est mes neurones qui ne se laissent pas égarer à la première visite.
                  N’ayez crainte, de ce côté, je suis paré. Je rassemble et j’assemble, c’est un peu long mais c’est enrichissant.


                • Antoine Diederick 30 septembre 2009 18:17

                  A propos des philosophes qui ne font plus de philosophie mais du sociétal ou du socio-culturel, il y aurait bcp à écrire....chaque émissions télé ou radio à son commis d’office plus moraliste qu’une bonne soeur.

                  Au grand siècle, il est vrai que les philosophes se dénommaient « moralistes » mais c’est n’est plus le même sens aujourd’hui....

                  Vivent les fabulistes.....


                  • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 18:26

                    Et les affabulistes, qu’en faites-vous ?
                    La philosophie est en perpétuelle mutation, comme le reste d’ailleurs.
                    Elle se cherche. Le grand siècle, celui des lumières, je suppose, n’avait pas tout imaginé non plus. Il faut remettre le travail sur la table avec la conjecture, si pas avec la conjoncture. C’est bien plus qu’un travail sociétal ou socio-culturel.
                    Et si vous en ecriviez un bout puisqu’il y a bcp à écrire.
                    Je serai le premier à vous commenter. 


                  • fouadraiden fouadraiden 30 septembre 2009 19:35



                    vs savez l’Enfoiré ne prenez pas trop Haarscher et les deux principes quil énonce très au sérieux. c’est idiot. quels effets pourraient bien avoir le racisme venant des minorités.....mystère je cherche...

                    les sociétés d’accueil refuse le voile en bloc. c’est simple clair et net et c’est ce qu’il faut marteler aux populations concernées, si l’on cherche vraiment à les aider.

                    ps. j’ai eu Haarscher comme prof de philo morale à l’ulb....un vrai phénomène ce mec ,sans jamais rien préparer il arrivait à pérorer deux heures durant....


                    • Shaytan666 Shaytan666 30 septembre 2009 19:43

                      Fouad, quéand tu étais à l’ULB tu chantais aussi avec tes copains « A bas la calotte » ?  smiley


                    • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 19:49

                      Foudraienden,
                       Merci pour votre commentaire. Juste une petite question, excusez ma candeur, qui est Haarscher parmi les commentaires ?

                       « pas de risques par le racisme en provenance des minorités »
                      Je l’espère. On est toujours la minorité de quelqu’un d’autre.
                      Hier, sur un article qui se voulait humaniste, j’ai pris l’opposition presque en unique interlocuteur. Il s’agissait de SDF. On ne prend ce genre de position qu’avec beaucoup de réflexions.
                      Pas de risques, mais pourtant c’était assez vif et l’auteur de l’article n’a pas pris le peine de me répondre. La vérité est quelque chose qui se construit. Jamais dogmatique.
                      Mon métier a toujours été de tester et de tester encore. Ce n’est pas pour rien que j’aime mieux les sciences exactes aux sciences humaines. 
                       


                    • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 19:52

                      Shaitan666,
                       De mon temps, l’ULB a toujours été laïque. Je ne sais pas ce qu’on chante aujourd’hui.
                       Les Fleurs du Mâle, on a déjà eu pas mal de versions depuis mon départ.
                        


                    • fouadraiden fouadraiden 30 septembre 2009 19:57

                      oui toujours et c’est le conseil que je donne dès que je peux quand suis en privé avec une voilée.


                      qui peut croire que la société d’accueil les intégrera quand il suffit de constater la grande précarité qui frappe ces mêmes populations. 

                       on nous a exclu pour moins que ça......crois-le





                    • fouadraiden fouadraiden 30 septembre 2009 19:59

                      ben il s’agit fr Guy Haarscher, dans votre article. il est prof à l’ulb.enfin qd j’y étais.


                    • L'enfoiré L’enfoiré 30 septembre 2009 20:05

                      Exact. J’oubliais son nom. Je deviens naze. 
                      Pour ce qui est du voile. Je crois que le problème a été de laisser les écoles décider elles-mêmes de l’attitude à prendre. Cela a créé l’imbroglio.
                      Il y a un âge pour tout. Ca c’est ma version. Pas de version venant d’en haut dans ce domaine. Cela vient par ses propres neurones, pas ceux des autres. 


                      • la truie qui file 30 septembre 2009 21:08

                        @@ l’auteur 

                        Werber est passionnant au debut , mais ensuite il y a une sorte de malaise pour ce qui traite de la métaphysique sous jacente qu’il tente d’exprimer .
                         
                         On peut aussi vivre cela avec le renard du petit prince ...et trouver le sacré dans l’etincelle vivante , le cristal ou le regard de quelqu’un . Et puis dire tout simplement « je suis » et pour toute cette salade c’est ma pensée créatrice qui m’a mise dans ce merdier , à moi de m’en sortir . ;;

                        Alors il faut réapprendre et se réapproprier le divin dans le simple et hors des concepts !
                        Et le petit renard vient effectivement un beau jour ( cela peut etre un moineau !)

                        En Informatique systeme , le caractère null \0 un metacaractère pour exprimer une fin de segment .
                         ;; ;Le zero je le laisse au matheux et tous ceux qui essaient de se refaire à la roulette conceptuelle de deux infinis trop difficile à representer mentalement . Et en metaphysique le zero en question devient UN ordinal ce qui rejoint la computation cybernétique . 

                        Pour le cyber , tout est une question de formalisme et apres tout est ce que ce n’est pas le cas pour toute pensée humaine ?

                        Pour le point zero c’est une autre abstraction devenue presque mystique chez certains physiciens , on en revient au probleme des symboles qui sont autant de pièges conceptuels , Pour ainsi dire un dogme pour ceux qui se plaisent dedans

                        voici la prière La Hic en toute cir-con-stance

                        « Oh mon quantum fait ce que je dit mais pas ce que fait » 
                         Saint point ZHero prier pour mes quantas... Input !

                        Point zero , c’est infiniment glacé est ce le passage au non etre ?
                        C’est une variable declaré comme constante trop pratique pour se débarasser d’un probleme insoluble . Le zero et le nul on devrai les faire bouillir ensemble pour voir si l’infini n’en sort pas .

                        Un formalisme , une metaphysique c’est seulement des outils , à la fin on ne peut plus que faire des jeux de mots pour le coté poétique et chercher un public pour jouer ensemble en se prenant parfois au serieux ( Saigneur Est-las contre le ZHéro MDR  !)

                        Bariolée , c’est la tenue de la premiere mais aussi la dernière carte du tarot , excuse pour ne pas jouer ...
                        Et jouer c’est aussi couper , diviser , reunir , multiplier , rediviser ... C’est le jeu de la Vie qui se multiplie tant qu’elle peut mais seulement pour les creatures elementaires , pour les autres c’est la qualité/complexité plutot que la quantité .

                        Cordialement

                         

                         
                         


                        • Antoine Diederick 30 septembre 2009 21:56

                          @ truie qui file

                          jouer...en effet est le rôle de l’éros, c’est une sorte d’élan vital et intuitif qui peut s’emparer de tout....(avant l’approfondissement)

                          ....sur le piège des symboles, oui, car il ne déterminent pas et sont toujours ambivalent...


                        • Antoine Diederick 30 septembre 2009 21:59

                          et vous aurez même droit à du « bold »....sorry pour cette erreur de manip.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 1er octobre 2009 08:23

                          Truie qui fuie,

                          Je suis un « jeune » lecteur de Werber. Donc, c’est encore le début de la passion. Je n’aurais pas voulu me farcir tous les autres bouquins de la gamme dans le même genre.

                          Le NULL n’est pas vraiment une fin de segment à mon avis. C’est un point indéfini qui ne représente simplement rien. Intestable, sinon par lui-même et son expression, non manipulable dans toutes opération arithmétique et cela fait sa différence avec ZERO bien tangible.

                          Bouillir le zéro et le null, ne donnerait qu’un zéro à x°C.

                          Le Null est formaliste. Avoir zéro euros dans sa poche, je ne sais si c’est de la métaphysique ou du formalisme. Mais de tout cela, il faudrait se plaindre chez les arabes et leurs chiffres.

                          Alors, ne parlons pas des décimales, parce qu’on glisse vraiment vers les abîmes. Pourquoi PI n’est-il pas en circuit fermé et se rapproche de la notion de l’infini ?

                          Nous sommes en plein dans le jeu de la Vie. Absolument.

                          On est complexe, on la cherche la complexité quitte à en devenir perplexe.

                          Voilà exactement, le but de cet article.

                          Merci pour le confirmer.

                          Bien à vous et excellente journée,


                        • Paul Cosquer 30 septembre 2009 21:48

                          Salut Guy.

                          Avant l’effet papillon, Sim avait inventé l’effet libellule. C’était plus sympathique. d’ailleurs j’ai un projet de chansons en son hommage « La Carte Sim » mais ce sera pour après la pause de Voris Bian. Mais l’auteur me permet juste de révéler qu’il y aura « merci de ne pas apporter de rhododendrons au Sim tière pour mes obsèques ».

                          Il chantera pas le tcha tcha tchador ! Car ne nous voilons pas la face, c’est un sujet sensible.


                          • mika.baila-girl mika.baila-girl 30 septembre 2009 21:52

                            « je crois qu’il te pense un peu trop

                            j’aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps... »


                          • L'enfoiré L’enfoiré 1er octobre 2009 08:28

                            Salut Paul,
                             Je n’ai appris que très tard la mort de Sim. J’aimais beaucoup le personnage. Près à tout faire, à tout jouer. La libellule, oui, absolument. Cet hommage « La Carte Sim », j’aimerai le connaître. Très sensible ce Sim. Il a rejoins son copain Carlos.
                             

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