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Accueil du site > Tribune Libre > Déluge dans l’Aude : réchauffement ou non ?

Déluge dans l’Aude : réchauffement ou non ?

La submersion de villages comme Villegailhenc, Trèbes, Puichéric est-elle due aux restes de l’ouragan Leslie ou à la variation haussière des températures moyennes ? D’ordinaire ces noms sont synonymes de rocaille, de paysages intenses et de soleil. Pourtant après cet épisode méditerranéen de type cévenole, c’est la désolation.

S’adapter

Selon France bleu il est tombé l’équivalent de trois mois de pluie en quelques heures dans la nuit de dimanche à lundi – soit à peu près au moment où les restes de Leslie rejoignaient une perturbation atlantique au-dessus des Pyrénées. Les images (clic pour agrandir dates et heures y figurent) de la première série montrent l’évolution de la masse nuageuse de Leslie sur la péninsule ibérique.

Celles de la deuxième série illustre l’évolution radar des précipitations entre le 14 et le 15 octobre. L'épisode cévenole est massif. Les météorologues qui se sont exprimés semblaient incertains : les restes richement humides de Leslie se sont-ils joints à la fois à la perturbation atlantique et aux remontées maritimes de l’épisode cévenole ? Cela expliquerait la masse d’eau phénoménale qui est tombée dans la nuit de dimanche à lundi. Toutefois la jonction n’est pas formellement validée par les services météo français.

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Sur C dans l’air lundi, ni les intervenants ni les témoignages d’habitant ne faisaient référence de manière étayée à des crues passées. Le réchauffement a bien sûr été évoqué, avec ceci de bien : le message est qu’il faut s’adapter, améliorer les systèmes d’alerte à la population, construire les maisons autrement. On le sait depuis Vaison-la-Romaine il y a 25 ans.

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Cataclysmique

Les propos sur C dans l’air étaient dans « l’urgence de dire » le présent, et de l’insérer dans une histoire future du climat. Pourtant ce n’est pas du tout nouveau.

Construire et urbaniser en tenant compte des données météo locales, reforester, éviter les zones piégeuses, est dans les esprit depuis longtemps. Il est cependant possible qu’on assiste à un effet du réchauffement. C’est d’ailleurs ce qu’on déjà vécu les habitants de ces régions dans le passé : subir le réchauffement d’alors.

Car à la fin du XIXe siècle le réchauffement durait déjà depuis 200 ans, soit depuis la fin du petit âge glaciaire.

 

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Le Smmar, Syndicat des milieux aquatiques, relève quelques crues historiques dans la région de l’Aude et de Limoux et Carcassonne.

Par exemple en 1820, 43 maisons furent détruites. En 1891 le niveau de l’eau a atteint entre 7 et 20 mètres à Limoux. On déplora sept victimes. En 1930 Trèbes était déjà touchée : « Dans l’Aude, en février et mars 1930, les pluies et crues ont provoqué la mort de plus de 1000 personnes et des milliards de dégâts. Le Canal du Midi est coupé en deux. » Et sur les journées particulières des 2 et 3 mars 1930 : « La crue est qualifiée de « cataclysmique ». L’Aude atteint 5 m à l’étiage. Dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales, la crue fît 38 morts et des milliards de dégâts. »

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Érosion

Le Smmar a établi une petite liste non exhaustive des grandes crues du passé, disponible ici en pdf. Un autre site, Hal archives-découvertes, complète cette liste et présente en quelques pages les conditions topographiques et météorologiques particulières qui génèrent cette mousson provençale.

Les habitants connaissent des crues cataclysmiques depuis des siècles. C’est la région qui le veut. Les vents marins filent dans le couloir qui va vers Carcassonne et Toulouse, entre Pyrénées et Montagne noire. La Montagne noire et les monts du Minervois prolongent les monts des Cévennes au sud-ouest du Massif central.

Le mécanisme météorologique est que cet air, chargé d’humidité en automne par l’évaporation de la Méditerranée chaude, bute contre les montagnes et s’élève en nuages convectifs massifs. Et retombe en trombes d’eau et orages dantesques sur la même zone pendant des heures.

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Ces épisodes sont connus. Ils ont toujours existé. Certains d’entre eux sont très puissants, d’où le surnom de mousson provençale. Cet épisode-ci sera peut-être celui du siècle. Ou pas : il reste 82 ans pour qu’un épisode centennal se produise. Ou millennial.

Peut-être serait-il utile de proposer aux journalistes et intervenants en tous genres un digest historique. L’Histoire donne du recul et permet de sortir de la tyrannie de l’instant. Il serait aussi utile de rappeler que les cataclysmes sont nécessaires à la vie, autant par le brassage d’air et d’eau des ouragans, que par l’érosion des montagnes qui fournissent les plaines fertiles en nutriments, etc.

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Chance

Pour être au clair voici ce que dit Wikipedia du phénomène méditerranéen ou cévenole :

« Un épisode méditerranéen est un phénomène météorologique particulier du pourtour méditerranéen, producteur d'intenses phénomènes orageux, et en particulier de fortes lames d'eau convectives. On peut même parler d'une séquence orageuse singulière, pendant laquelle une série d'organisations orageuses plus ou moins sévères se succèdent sur une zone donnée pendant 12 à 36 h, avec des cumuls de pluies journaliers très importants, souvent égaux à quatre ou six mois de pluies en seulement 12 ou 36 h. Dans les épisodes les plus violents, on peut même arriver à l'équivalent d'une année de pluie en seulement 24 h. Par sa saisonnalité, sa fréquence, et sa virulence, on peut le comparer aux phénomènes de moussons et aux cyclones tropicaux, puisqu'on en observe régulièrement à la même époque, avec une fréquence interannuelle très variable. »

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Alors, cet épisode météorologique, ce déluge : réchauffement ou pas ? Peut-être, et si c’est le cas la part en reste secondaire par rapport aux conditions topographiques et météorologiques spécifiques de cette région. Si l’on regarde les crues, bien que moins documentées techniquement qu’aujourd’hui, certaines dans le passé ont été probablement pire que celle de lundi.

Cela ne plaide pas pour les alarmistes. La variation climatique actuelle peut-elle réchauffer la Méditerranée et augmenter les épisodes ? Oui si l’été est très ensoleillé et peu venteux, mais cela pouvait possiblement se produire même à la période du petit âge glaciaire, qui connut des années chaudes dans cette séquence froide. Donc ce n’est pas un marqueur indiscutable.

Nous manquons tellement de recul, de statistiques, de connaissances ! Je ne peux marcher pour le climat avec toute ma ferveur, comme lors de ces antiques processions religieuses. Je ne peux que dire : ne paniquons pas, l’urgence me paraît être une mauvaise méthode. Elle nous décervèle. Adaptons-nous avec intelligence.

Le réchauffement est une chance autant qu'un risque.

 


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28 réactions à cet article    


  • sls0 sls0 17 octobre 2018 23:10

    Ils sont connus depuis longtemps les épisodes cevenoles.

    Les paramètres c’est le relief et de l’humidité de la Méditerrannée.
    Cet été les baigneurs étaient contents avec une eau plus chaude de 3,5° plus élevée. La Méditerrannée c’est en octobre qu’elle est la plus haute donc la dilatée donc la plus chaude. Si une eau à 26-28° permet des cyclones, même une température moindre ça peu dépoter.
    Si la méditerrannée sera plus chaude c’est un paramètre qui change, dans le futur est-ce que ça changera ? Il y aura peut être moins d’air froid qui viendra du nord. On ne peut rien dire. Avec ce relief et la mer proche ce sera toujours plus ou moins violent. Il y a des probabilités que ça augmente avec une eau plus chaude.
    Il faudrait mettre en parallèle la température de la mer et les catastrophes et vu le faible nombre de cas, statistiquement c’est pas trop ça. Une corrélation n’est pas toujours une causalité.

    Le réchauffement climatique a une inertie due aux océans.
    Les effets arrivent plus tard que la cause.
    C’est un peu comme être dans une voiture à 90km/h et savoir qu’il y a un mur à 100m après le virage.
    Je freine tout de suite, pas de problème.
    Je freine 50m avant, la voiture est niquée mais je m’en sort.
    Je freine 30m avant je vais à l’hôpital.
    Je freine au moment de l’impact et je suis mort.
    Il y a peut être des carrossiers et des médecins qui ont intérêt à dire qu’il n’y a pas de mur.

    Je suis parti d’Europe parce que le principe de précaution me gonfle sérieusement.
    Plus cool ici malgré 6 fois plus de morts sur les routes et 38 fois plus d’homicides. C’est sismique, il y a des cyclones, j’adore les forces de la nature.
    Je ne suis pas du genre à m’inquiéter.
    Pourquoi le réchauffement m’interpelle ? C’est que dans la voiture ce n’est pas moi, je serai mort avant mais c’est des mioches qui héritent du mur.
    J’apprécie la phrase : veuillez laisser les toilettes dans l’état que vous les avez trouvé en entrant.

    • hommelibre hommelibre 18 octobre 2018 08:51

      @sls0


      En effet . Vu le faible nombre de cas il faudrait au moins 100 ans de plus de statistiques pour déceler l’influence du réchauffement, et encore cela restera approximatif et secondaire par rapport aux conditions locales. L’exemple de l’Aude montre que dans bien des domaines il est aujourd’hui difficile de dire la part du réchauffement dans les épisodes plus forts que la moyenne, et dans quelle mesure ces épisodes diffèrent d’avec ceux d’il y a 100 ou 200 ans. Dire aujourd’hui que le réchauffement, « Nous y sommes », n’a pas l’impact attendu. Nous y étions déjà il y a 200 ans. Et si ce réchauffement devait continuer, il n’est pas certains que les phénomènes accentués le soient autant que ce que dit le Giec.
      Pour votre conclusion, je vois autrement. Chaque génération règle les choses selon ses besoins, avec parfois un peu d’anticipation, parfois pas. Personne n’a jamais légué un monde sûr et parfait aux générations à venir. Il faut déjà assurer la bonne marche du présent, l’avenir en découlera en partie, mais il découlera aussi de choses imprévisible : évolutions technologiques, évolution des mentalités, etc. Travaillons sur le présent avec intelligence et l’avenir se fera selon ce que nous aurons fait de bien au présent.

    • Armelle Armelle 18 octobre 2018 18:26

      @sls0
      « Les effets arrivent plus tard que la cause »

      Non !!! Rendez compte mam, msieur !!! ça bouleverse littéralement nos codes tout ça !!!
      Et l’eau chaude, vous l’inventez quand ?


    • charly10 18 octobre 2018 18:50

      @homme libre

      « . Il faut déjà assurer la bonne marche du présent, l’avenir en découlera en partie, mais il découlera aussi de choses imprévisibles » 

       En parfait accord avec vous sur ce thème ;  quel sera le climat dans 10, 50, 100 ans, bien malin celui qui peut le dire ; les extrapolations sont issues  de calculs assis sur des données incertaines et ne sont que des projections mathématiques très sujettes à caution.

       Quelle que soit l’évolution climatique, le monde du vivant s’adaptera comme il l’a toujours fait depuis la nuit des temps.

      La nature prendra toujours le dessus, elle a plus d’un tour dans son sac quand il s’agit de déjouer les pronostics les plus pessimistes ...


    • rogal 18 octobre 2018 07:06
      « Car à la fin du XIXe siècle le réchauffement durait déjà depuis 200 ans, soit depuis la fin du petit âge glaciaire. »

      Vous pointez-là le problème de base de l’affaire climatique. Le réchauffement, en soi, ça ne veut rien dire. Il n’y a réchauffement, ou changement, que pour telle date de départ (avec arrivée à ce jour). Dans l’actuel – par convention désormais implicite : en partant du milieu du XIXe siècle – quelle est la part du naturel, quelle est celle de l’anthropique (les activités humaines) ?
      J’avoue être un peu perdu sur le plan scientifique.

      • bob de lyon 18 octobre 2018 11:11

        @rogal

        Nous sommes au moins deux à être un peu perdu.

        Le climat fluctue depuis…

        Sauf que l’élément perturbateur serait, depuis la fin du XIXe siècle, l’introduction de l’accroissement de l’activité humaine dans ce système aléatoire et désordonné.

        Le GIEC tente de le prouver et de mesurer l’importance de cet élément, d’autres la nient.

        Et moi, je n’y connais rien…

        Ce que je sais par contre, c’est que les changements climatiques successifs entraînèrent des convulsions brutales parmi les peuples.

        La Révolution française fut l’aboutissement d’une période glaciaire suivie d’une sécheresse qui raréfia la récolte de céréales ; ceci couplé à une disposition de libéraliser le prix du blé (Adam Smith frappait déjà avec sa main invisible du marché) ajouté à l’augmentation concomitante du prix du vin aux portes de Paris, même si l’échauffement des cerveaux prit du temps, il déboucha sur ce que l’on connait.

        De même pour les Révolutions arabes qui sont le corollaire d’un climat défavorable à des récoltes normales ce qui entraîna une pénurie de farine.

        Alors, dois-je m’asseoir et attendre ?


      • blablablietblabla blablablietblabla 18 octobre 2018 13:43

        @bob de lyon
        Bonjour, en ce qui concerne la révolution française, vous avez raison et vous avez oublié le volcan irlandais , c’est lui qui a causé le plus de dégât au niveau des récoltes céréalières.


      • bob de lyon 18 octobre 2018 17:13

        @blablablietblabla


        Honnêtement je l’avais oublié.

        Merci

      • JC_Lavau JC_Lavau 18 octobre 2018 21:23

        @blablablietblabla. Le Laki est en Islande.


      • blablablietblabla blablablietblabla 18 octobre 2018 23:17

        @JC_Lavau
        Bonsoir , oui il est en Island exactement et non pas en Irlande .


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 octobre 2018 10:42

        Une catarrhe climatique. Déjà que l’affaire du « Bataclan » eut lieu un vendredi 13 extraction MOLAY re. J’opterais plutôt pour une vengeance de Leslie (la lie). Une vengeance féminine contre des sodomites,....


        • sweach 18 octobre 2018 11:09

          Les gens qui vivent « vraiment » dans cette région savent depuis toujours qu’il y a des pluies diluvienne à l’automne, avec une grosse crue tout les 5 ans quelques part entre Perpignan et Marseille.


          La plupart des vieux villages sont construit sur des hauteurs, un avertissement que tout le monde ignore. le village de Thézier dans le Gard est un bon exemple construit en haut d’une colline et pourtant à 3 km du rhone.

          Nous avons eu un fort développement urbain au cour du derniers siècle et une politique de construction de digue sans trop se préoccuper des conséquences.

          Avant d’accuser le climat et la responsabilité de l’homme dans celui-ci, il vaudrait mieux se pencher sur les infrastructures utilisaient pour canaliser et retenir l’eau construite par l’homme.

          Personnellement je me pose des questions sur l’impact du chantier de la ligne LGV, car ce n’est rien d’autre qu’une immense digue.

          • baldis30 19 octobre 2018 15:11

            @sweach
            bonjour

            « il vaudrait mieux se pencher sur les infrastructures utilisaient pour canaliser et retenir l’eau  »

             50 % de bon et 50¨% d’exécrable !

            Retenir ? ... savez-vous ce que c’est et ce que cela suppose ? c’est en soi ce qui est exécrable !

             d’ailleurs le rapport MARTIN - MAZIERE publié à la DF relève en matière de compétence :

            « D’une manière générale, la ville de Nîmes n’a pas désigné une personne physique de haut niveau en charge de représenter le maître d’ouvrage sous la responsabilité du maire, tant auprès de ses services que de l’extérieur sur tous les aspects techniques, administratifs et financiers du PPCI.

            De même l’Etat n’a pas désigné un responsable unique sous la responsabilité du Préfet, de tous ces mêmes aspects »

            ...... « Il est vraisemblable que personne n’a eu, et sans doute n’a encore, une vision globale de la réalisation du PPCI sous tous ses aspects »

            éloquent n’est-ce pas ? 

            Une retenue c’est pas un jeu d’enfant, ainsi que l’écrivit en substance feu GOUBET, ancien président du comité français des grands barrages, organisme du Ministère des finances, un barrage est une chose dangereuse. En plus le village dont vous perlez est dans une zone sismique (rift varisque visible à parti de l’abbaye de Rochefort, un peu moins visible à partir du parking sud de l’A7 à Tavel)


          • sweach 22 octobre 2018 10:19

            @baldis30
            LOL


            Vous n’avez pas comprit mon propo et je pense que nous sommes sur la même longueur d’onde, car je ne fais qu’un constat et indique où se trouve le problème en réalité.

            Dans ce poste l’auteur veut alerter sur les sois-disant changement climatique, hors notre climat ne change pas tant que ça, les gros changement se trouvent principalement au niveau de nos infrastructures pour canaliser et retenir l’eau qui il faut bien l’avouer on était faite un peu n’importe comment et sont malheureusement parfois responsable de drame.

            Hors nos journalistes au lieu de se pencher sur les PLU, les digues et retenue construite, le non entretien des canaux, les zone déboisés, les divers magouilles historique des permis de construire, nous parle d’un réchauffement climatique (cherchez l’erreur).

            Derrière ces morts et ces infrastructures, il y surtout de la politique et des guerres de pouvoir, car c’est un bon moyen pour empêcher un opposant politique de développer sa commune, la carte « inondable » étant un peu trop souvent joué et construire une digue renvoie le problème chez le voisin.

            Les journalistes sont très mesquin car actuellement ils ont le culot de nous parler de sécheresse, avec tout ce qu’il est tombé au mois de juin, il nous prennent vraiment pour des cons.

            Quand on voit des images de terre séché j’aimerai bien qu’un journaliste nous montre le champ de maïs d’accoté, car c’est souvent le paysan qui a vidé la nappe ou le lac et crée lui même une zone aride. 
            Après on casse les pieds aux gens pour qu’ils économisent l’eau.

          • révolté révolQé 18 octobre 2018 12:18
            Etant dans l’Hérault, je sais comme tout le monde ici qu’un « épisode Cévenole » peut nous tomber dessus tous les ans à cette période.
            Depuis 2 semaines la météo prévoyait environ l’équivalent de 6 mois de pluie en 48h,ici nous y avons échappé,ce fut juste de grosses averses et orages sans conséquences.
            Nous avons eu droit 3 ans de suite à de belles inondations sur Montpellier au début de ce siècle,pas terrible d’éponger le salon,mais bon...

            Quand je parle au anciens du village,ils sont incapable de dire combien de fois cela a eu lieu ,c’est un phénomène naturel qui date depuis depuis toujours,donc, même si l’activité humaine (industrielle) a un léger impact sur le soi-disant réchauffement,c’est une fois de plus mis en avant en scénario catastrophe afin d’inventer un nouvel impôt et, je ne vois pas en quoi nous taxer une fois de plus changera le climat.



            • JBL1960 JBL1960 18 octobre 2018 14:39
              @révolQé + Absolument = Et lorsqu’on parle avec tous les anciens, y vous rappellent le remembrement, imposé par les têtes puantes et non pensantes des gouvernements, et notamment celui massif et coordonné de 1976 qui a supprimé ainsi le rôle de barrières naturelles et de drainage naturel des haies, bosquets qui délimitaient les terres agricoles = et bim, les rivières et les rus devenant d’un coup des torrents en crus ravinant tout sur leur passage, terre et hommes, comme des fétus de paille.

              C’est d’ailleurs un des éléments que j’ai rappelé en appui du résumé SOTT de 09/2018 en section commentaires, car je me suis attachée à rappeler que la Théorie du RCA n’est que cela = Une THÉORIE.

              En rappelant que James C. Scott, anthropologue, dans son dernier livre de 2017 « Contre le grain, une histoire profonde des premiers États » y précisait ceci :

              […] Ainsi vers 9600 AEC, il y eut un arrêt du refroidissement et s’ensuivit une période de réchauffement climatique, le climat devint plus chaud et plus humide, rapidement. Les températures globales ont peut-être augmentées de l’ordre de 7°C en une décennie. Arbres, mammifères et oiseaux émergèrent pour coloniser un paysage devenu soudain bien plus hospitalier et avec eux bien entendu, leur compagnon naturel, Homo sapiens.

              Les archéologues ont trouvé des preuves qu’environ à la même période, se développait une occupation des sols à l’année sur bien des sites. La période du Natufian dans le sud du Levant et l’époque pré-poterie des villages néolithiques de Syrie et de la Turquie centrale et de l’ouest de l’Iran. Ces zones sédentaires se situaient dans des zones riches en eau et les populations subsistaient essentiellement de la chasse, pêche et cueillette bien qu’il y ait eu déjà quelques preuves, certes controversives, d’une horticulture céréalière et de mise en place d’un cheptel de bétail domestique. Ce qui n’est pas disputé en revanche, est qu’entre 8000 et 6000 AEC, toutes les cultures dites “fondatrices” de céréales et de légumes telles que les lentilles, les pois, pois-chiche, et lin (pour les vêtements), sont plantées, bien qu’à petite échelle. Durant ces deux millénaires, même si le temps précis vis à vis des cultures n’est pas bien clair, la domestication des chèvres, des moutons, des cochons et des bovins, fait son apparition. Avec cette suite de “domestications”, le colis néolithique total propice à la révolution agricole, semble être en place pour mener à la civilisation, incluant les premières agglomérations urbaines.

              Et entre autres choses, puisque James C Scott est devenu par ses recherches profondes et pertinentes, un universitaire spécialiste incontournable pour ceux qui désirent analyser et comprendre l’histoire de la société humaine depuis ses lointaines origines en battant en brèches les poncifs et dogmes de ce que l’anthropologie politique “orthodoxe” a prêché au service du statu quo oligarchique depuis des décennies. À savoir qu’aucune société n’est viable hors État et ses institutions, et nous sommes quelques-uns à argumenter et documenter du contraire ICI.

              JBL




            • baldis30 19 octobre 2018 14:55

              @révolQé
              bonjour,

              absolument ! et ce que vous évoquez « Quand je parle aux anciens du village » vous êtes sur une partie fondamentale de l’étude de risques ....

              Pique indirecte, violente mais bien dirigée vers les psychologues de l’environnement (*) croyez-vous que bien des personnes se sont préoccupées de cette donnée ... de plus ils se f.... de l’Histoire !

              Ce qui les intéresse c’est de recevoir des subventions .... et accessoirement de faire des discours ou encore suivant en cela Edmond Rostand :

              « Aller se faire élire Pape dans les conciles

              que dans les cabarets tiennent les imbéciles » 

              Le risque est sur le terrain pas au fond d’un bureau sans fenêtres avec un ordinateur pour seul contact avec l’extérieur ....

               (*) mais si cela existe .. ; cela existe ... enfin c’est payé pour cela .... !


            • RageAgainst RageAgainst 18 octobre 2018 13:00
              voila les prévisions de la quinzaine durant laquelle a eu lieu cet épisode cévenole

              « du 9 jusque vers le 15, le flux d’électrons augmenteraient légèrement, laissant penser à un flux d’ouest à sud-ouest potentiellement intense : les basses pressions domineraient d’avantage le pays surtout vers l’océan et la mer méditerranée rejetant l’anticyclone vers l’europe centrale »

              autrement dit un couloir révé pour un reste d’ouragan qui s’est faufilé, et a aspiré toute l’humidité ambiante...

              de plus : « ce serait justement durant cette période qu’il y aurat les grandes marées (coefficient jusqu’à 108) : contrairement au mois précédent, les risques de submersion marine serait particulièrement important sur les côtes ! Côté temps, prudence aux accumulations d’eau »

              bref si un gars ex ingénieur météo peut pondre ça, mon ptit doigt me dit qu’un mec de météo france n’a pas fait son boulot ou a haussé les épaules, « l’ouragan leslie ben il va vite se dégonfler, pas la peine d’emettre une alerte rouge car on va se faire taper sur les doigts »...

              • baldis30 19 octobre 2018 14:44

                @RageAgainst

                bonjour,
                dans le cas de l’Aude ce cette année Météo-France est irréprochable : les photos satellites étaient à la disposition de tous ... mais il ne faut pas oublier qu’un tel événement ce sont deux choses :

                a) l’apport hydraulique qui dépend d’autre chose que du CO2 et autres pets de ruminants (des lapsus qu’à l’anus...)

                b) l’état du sol et des évacuations qui ne dépendent pas de Météo-France et là c’est autre chose ... dans une autre réponse j’émets un doute et.... et ....

                On oublie que 72 heures avant ce sont les Baléares qui ont été prises de plein fouet par les conséquences d’une dépression académiquement centrée sur le golfe de Gascogne et visible clairement ( en IR) pour n’importe quel individu !

                On reproche à MF de n’avoir mis qu’alerte « orange » ..... mais l’état du sol il était quoi ... en n’oubliant pas qui doit le faire .... c’est aussi MF ? ou les « lapsus calanus » ou Poutine ? 


              • zygzornifle zygzornifle 18 octobre 2018 14:30

                C’est déjà arrivé par le passé bien avant que l’on parle du réchauffement climatique qui est utilisé pour taxer comme si le « pognon de dingue » que cela rapporte pouvait changer quoi que ce soit , vous voulez diminuer la pollution et la menace du réchauffement ? Supprimez 3 milliards d’individus et ça baissera rapidement ....


                • JBL1960 JBL1960 18 octobre 2018 14:55
                  @zygzornifle = Ben voyons...

                  On remplace la fraude du RCA par le mythe de la surpopulation = Quelques mois après le fuitage d’un document de l’ONU qui révèle que les alarmistes du réchauffement climatique anthropique (RCA) allait commencer a pousser la peur de la « surpopulation » en lieu et place de l’escroquerie du RCA afin de démanteler la classe moyenne, Le milliardaire globaliste Ted Turner a poursuivi en ce sens dans un dîner hier à Cancun, ou il a incité le monde a adopter la politique brutale de la Chine de « l’enfant unique », en suggérant même que les pauvres devraient être stérilisés en échange de l’aide gouvernementale. Source Paul Joseph Watson - Prison Planet.com - 6 décembre 2010 - Traduction d’Anarchix (le Gaulois déchainé) et intégré, en analyse dans ce billet de blog du 11/02/2018 Résumé SOTT 01/2018 + Coup de froid sur le RCA.

                  Alors, outre que la véritable raison derrière cet appel de Ted Turner pour les nations occidentales à adopter cette politique tyrannique qui est administrée en Chine par des policiers infiltrés et les autorités de la «  planification familiale », qui kidnappent, droguent et pratiquent des avortements forcés sur des femmes enceintes, n’a rien a voir du tout avec son intérêt pour l’environnement. Comme nous l’avons vu, Turner lui-même a cinq enfants et possède 2 millions d’âcres de terrain. Il est le plus grand propriétaire terrien privé au monde, second seulement des familles royales européennes. Turner a publiquement supporté l’idée de programmes de réduction de la population qui pourrait limiter la population mondiale de 95%, un nombre seulement atteignable au moyen de programmes drastiques de génocide, d’avortement de masse et d’infanticide.

                  Le Nouvel Ordre Mondial a fait gravé 10 commandements dans la pierre sur les « fameuses » pierres du « Georgia Guidestones » en 1980. Le 1er de ces 10 « commandements » stipule que la population mondiale ne devra jamais dépasser les 500 millions d’individus, ce qui représente une projection de réduction de la population mondiale de l’ordre de 95%. Il n’y a pas plus de « surpopulation » mondiale que de réchauffement climatique anthropique ou de beurre en branche… Tout ceci n’est que propagande eugéniste pour amener les peuples à accepter docilement leur mise sous tutelle et sous esclavage total. Une question à ceux qui sont d’accord que « nous sommes trop nombreux » : Qui va décider si vous aller vivre ou mourir ? Accepterez-vous de partir dans le train à destination de la Camarde ? 95% de réduction (pas sur le prix du billet hein ?..), çà vous laisse très très peu de chance de vivre. Ça vous va ? Signé R71.

                  Et voilà pourquoi Macron le nouveau Champion de la Terre comme Dame Kékel ont affirmé, en chœur, qu’il fallait réduire la population mondiale pour SAUVER la planète... Sont même prêts à poinçonner notre billet de train en partance pour la Camarde = Eux-mêmes = Tout est


                • baldis30 19 octobre 2018 14:18

                  @zygzornifle
                  bonjour,

                  tu as raison à 100 % c’est pour cela que sur un autre sujet j’ai donné une chronologie QUI N’EST PAS COMPLETE ( limitation du nombre de caractère..) !


                • baldis30 19 octobre 2018 14:34

                  @Cadoudal

                  bonjour,

                  « on va en bouffer à toutes les sauces du réchauffement... »

                   Non je ne pense pas ! parce que l’Histoire parle et que le moindre des imbéciles sera capable de tirer la leçon, sauf mauvaise foi ... par contre on pourra s’interroger comme cela a été fait sur l’entretien et l’encombrement des lits ...

                  MAIS AUSSI SUR D’AUTRES ELEMENTS qui dans ce cas comme dans celui de 1999 m’incitent au doute... Le doute n’est pas un soupçon et un soupçon n’est pas une accusation mais d’après un « on-dit » - et là je me méfie mais je cherche à vérifier - il y a des choses pas claires, pas claires sur la vague ... Où ? Quand ? Comment ? et même pire ... POURQUOI ....... ! j’ai trop le souvenir d’avoir été surveillé avec prise de l’immatriculation de mon véhicule alors que je prenais des photos au télé depuis la voie publique..... pour ne pas douter ... mais peut-être me trompè-je.... je doute .... et j’ai d’autres raisons.

                  Pour ceux qui voudrez voir un avis intéressant ils peuvent aussi consulter le rapport LEFROU-MARTIN sur les inondations de l’Aude de 1999, mais aussi l’explosif rapport MARTIN-MAZIERE sur Nîmes .. les deux rapports à la D.F. ....


                • mekihuhul 18 octobre 2018 15:18
                  Sabotage volontaire, et vous le savez trés bien pour tout ceux qui savent lire une carte.

                  Il a fallu 16 (5+5+1+1+1+1+1+1 carte disponible et installations visible sur dix sites web diférent ) points de blocage distinct et une chié de problème technique et d’erreur humaine pour que le niveau monte assez et pour que le déversement d’urgence ai lieu par la 17éme possibilité prévisible, et ravage la vallée habitée.

                  Un de ses blocage a été renforcé l’année même, et un autre est l’objet d’article de presse local, comme quoi il est suspect, criminel, d’avoir abattu des arbres sans les enlever correctement en amont des 4 « déversoirs d’urgence » (les tranchés couvertes a l’ouest qui ont des triangle gris sur le toit)

                  Chaque fois qu’il y a des inondation, c’est presque gratuit pour les victimes. Mais les assurances vont augmenter pour tout le monde.Ca fabrique de l’emploi, ca fait diversion. Ne doutez pas une seule seconde : Les infrastructure sont dimensionné pour un déluge apocalyptique qui n’a jamais eu lieu.

                  Il y a eu une putain d’opération pour parvenir a un désastre aussi précis que le 17éme système de sécurité qui s’enclenche, il a falu que 2*5 déversoir de 2M de large chaqu’un sois bouchés. il a falu que 6 dégrilleurs + tranchés d’évacuation sois tellement bouré de bois qu’il n’arrivent plus a bouger.

                  16 dispositifs défaillant dans toutes la région. Complotez pour que fois que c’est vrai.



                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 18 octobre 2018 15:21

                    Vous croyez que je plaisante ? 


                    La France payera son hypocrisie, elle sera soumise au chamboulement climatique autant de fois qu’elle a refusé d’admettre la Vérité et la Justice : Mohammed ne plaisante pas !

                    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 19 octobre 2018 16:38

                      @Maitre Ratatouille

                      «  »tout fout la trouille à tout le monde«  »

                      Mais pas à Maitre Ratatouille ! 


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 octobre 2018 16:54

                      Trop attachée à la symbolique pour n’y voir que des chiffres statistiques sur des tableaux de climatologues. Par contre la pollution, elle est visible,.....Mon interprétation. L’inconscient des individus se projettent à l’extérieur et c’est merdique,... La nature reprend ses droits,.. La vraies Loi est naturelle. ET IMPLACABLE,....


                      • baldis30 19 octobre 2018 14:15

                        bonjour,

                        dans une autre réponse j’ai donné une chronologie établie par J.A. de bien des événements ayant frappé l’a zone : à proprement parlé ce n’est pas stricto sensu un événement cévenol, cette région n’étant pas touché .. ; Ce serait plutôt selon une aiguade selon l’appellation locale ... Mais parler d’incident cévenol cela fait tellement bien dans la conversation ... passons ...

                        passons là-dessus ... pour nous arrêter à la répétition des événements et à la définition du risque naturel ou plus exactement sur deux des définitions courantes ayant fait l’objet d’articles dans la presse spécialisée ( Préventique / LHB) :

                        selon la première utile ( qui sera ensuite reprise sous une autre forme pour le droit) :

                        « Pour qu’un accident soit un cas de force majeure il faut qu’il ne soit jamais arrivé dans des circonstances semblables » de plus si un accident se produit deux fois de suite « il cesse d’être imprévoyable aux yeux d’une administration chargée de le prévenir » ... et cela date d’’ peu près deux cent cinquante ans ... cela donne normalement le temps de la réflexion ...

                        la deuxième utile est celle de l’Unesco « le risque est le croisement de l’aléa et de la vulnérabilité » c’est plus récent mais c’est puissant ... pas évident que cela ne soit pas encore arrivé aux cerveaux de certaines personnes ... trop récent... environ cinquante ans !

                        Que ces définitions n’aient pas plus à de distingués psychologues de l’environnement qui n’hésitèrent pas à fustiger, sinon dézinguer, l’auteur des articles sans qu’ont les ait vus sur le moindre lieu de risques c’est une chose qui doit être signalée ..

                        On peut quand même signaler aussi que le premier reportage journalistique sur une crue de l’Aude fut dans l’un des premiers numéros de la « Gazette de Théophraste Renaudot » lorsque le roi Louis XIII et la reine, voyageant dans le Midi, en rechapèrent de peu mais où trois cent hommes de leur suite y périrent.

                        Enfin pour ceux voudrez voir plus en détail ce qui se passa en 1999 ils peuvent consulter la presse de sécurité de l’époque ( de fin 1999 à mi 2003) avec des articles signés de deux auteurs ...

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