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Accueil du site > Tribune Libre > Coronavirus et chaleur : un moyen de diminuer la charge virale (...)

Coronavirus et chaleur : un moyen de diminuer la charge virale ?

Respirer de l'air chaud peut-il permettre de désactiver le virus, à quelle température et pendant combien de temps d'exposition ?

Le tableau ci-dessous répond assez bien à la question : le virus est inactivé après 30 minutes à la température de 56°C ou après 5 minutes à 70°C.

 

On peut obtenir la durée d'exposition à des températures plus basses par extrapolation logarithmique (voir figure ci-dessous). 

à 50°C, environ 2 heures, et à 45°C, environ 7 heures.

Quelques informations qui vont dans ce sens.

1) Le coronavirus reste plusieurs jours (contrairement à d'autres virus) dans les voies respiratoires supérieures, ce qui laisse du temps pour agir.

2) La température dans un sauna avoisine les 80 °C.
D'autre part, si on considère les deux pays où la pratique du sauna est la plus répandue, le taux de mortalité par 100.000 habitants est faible : Lettonie(2,88) et Finlande(6,48), en comparaison avec la Belgique(94,07), la France(51,47), l'Espagne(70,98), l'Italie(60,09), les USA(68,96).

3) Les fumeurs seraient moins atteints par ce virus (5 fois moins chez les fumeurs chinois et 10 fois moins chez les fumeurs US).

4) Suivant cette étude, c'est la chaleur inhalée par le fumeur qui tuerait le virus.

5) La dénaturation des protéines par la chaleur. 

"L'augmentation de la température engendre une agitation thermique des atomes de la molécule. Celle-ci qui provoque une rupture des interactions intermoléculaires, comme les liaisons hydrogène, qui stabilisent la structure spatiale. En effet, les liaisons hydrogène servent à stabiliser les protéines dans une forme tridimensionnelle où elle peut remplir ses fonctions. À haute température, les liaisons hydrogène sont brisées et ne peuvent plus assurer le maintien de la forme de la protéine, qui n'est alors plus fonctionnelle. La plupart des protéines sont ainsi dénaturées à partir de 41 degrés Celsius ..."
fr.wikipedia.org/wiki/Dénaturation

6) L'augmentation de température limite la transmission du virus.

Dr. Manuel Rosa-Calatrava, directeur de recherche de l’Inserm et directeur adjoint du laboratoire VirPath à Lyon : "... lorsqu’il fait trop chaud et sec les gouttelettes vont s’évaporer plus rapidement, fragilisant davantage et plus rapidement le virus, et limitant ainsi sa transmission."

7) Ce que pense un médecin de l'inhalation de chaleur.

Dr Pierre-Jacques Raybaud
" ... lançons des études auprès des scientifiques sur l’intérêt de l’utilisation de la chaleur inhalée au-dessus de 56-60 degrés, jamais testée jusqu’ici dans le monde. C’est logique scientifiquement. Étudions cette solution : l’inhalation, dont l’innocuité est connue, y compris celle des saunas à 80 degrés, ne diminuerait-elle pas le risque de contracter le virus ? Quel protocole, à quelle précocité, avec quelle fréquence ? Une fois la personne malade, diminue-t-elle les complications de la maladie et en réanimation ? Selon le protocole évoqué, ne diminue-t-on pas le taux de mortalité du SRAS ? C’est peut-être inefficace, mais, si c’est l’inverse, tout le monde médical réduira l’incidence des maladies respiratoires virales, avec un procédé simple et peu coûteux, en sus des autres traitements."

Conclusion : quelle est la raison qui empêcherait des médecins d'établir un protocole et d'effectuer des tests sur des patients volontaires ? (le coût du matériel n'étant pas un problème : une résistance chauffante, genre sèche cheveux, dans un tube relié à un masque, et un thermostat).
 


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20 réactions à cet article    


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 28 octobre 2020 10:49

    Moi je suis allé dans la vallée de la MORT et j’en suis revenu VIVANT smiley


    • Jacques_M 28 octobre 2020 11:08

      @Bendidon
      Un bel exploit, alors que les virus sont exterminés !  smiley


    • Clark Kent Séraphin Lampion 28 octobre 2020 10:57

      En 1860, le physiologiste allemand Friedrich Leopold Goltz est parti en quête du lieu où réside « l’âme de la grenouille » (« Der Sitz der Seele des Frosches » en v. o.).

      Un jour, il en a décérébré une et l’a placée dans un bac d’eau qu’il fait chauffer. L’animal a à peine tremblé quand la température a atteint 37,5 degrés, mais n’a pas bronché. A 42 degrés, elle est morte. « La grenouille décérébrée s’est laissée bouillir lentement, sans bouger », a commenté le chercheur. Il en a conclu que, sans cerveau, il y a des réflexes, mais pas de sensations conscientes : pas d’âme.

      Mais quand l’écho de ces essais a atteint les journaux et le café du commerce, une omission s’est glissée dans le compte-rendu : on a oublié de mentionner la lobotomie de l’amphibien qui, à l’époque, s’appelait encore « batracien », et une sorte de proverbe reflétant la sagesse des nations en est sortie, qui dit à peu près : « Plongez une grenouille dans une casserole bouillante : elle s’échappera. Placez-la dans l’eau froide et chauffez à petit feu : elle s’habituera aux variations de température et restera tranquille jusqu’à se retrouver bouillie. Ainsi en va-t-il de nous autres humains : si l’on ne perçoit pas le mal qui s’installe par petites touches, on s’en accommodera jusqu’à l’irréparable… ».

      Eh ben là, c’est pareil, on oublie toujours de nous dire qu’avant de nous confiner et de nous mpasquer, on avait commencé par nous décérébrer !


      • Clark Kent Séraphin Lampion 28 octobre 2020 14:57

        @Séraphin Lampion

        l’expérience de la puce savante est bien aussi : si on lui retire toutes les pattes, elle devient sourde et ne saute plus quand on lui dit : « saute », alors qu’un long conditionnement réussi lui avait appris à le faire avec succès !


      • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 28 octobre 2020 11:35

        10 minutes d’inhalation de vapeur d’eau dans lesquels on a ajouté du rhum pour donner envie, et hop, le tour est joué, le virus est sur le dos.

        Voilà qui ne va pas plaire à Bigpharma.


        • zygzornifle zygzornifle 28 octobre 2020 13:46

          @Daniel PIGNARD

           On peut snifer un grog bien chaud avant de se l’envoyer ....


        • rogal 28 octobre 2020 11:41

          Intéressant. Quelle est la source du premier tableau, SVP ?



          • rogal 28 octobre 2020 13:38

            @Jacques_M
            Merci. Publié ensuite, le 1er mai, dans le Lancet en tant que lettre.


          • LatineJazz LatineJazz 28 octobre 2020 11:46

            mode conspi on :

            quel est la place des vaccinations contre la grippe actuelle dans cette nouvelle hausse de cas résultant de campagne massive de test covid 19 ?

            mode conspi off.


            • ticotico ticotico 28 octobre 2020 12:09

              Expérience perso : en mars dernier, j’ai eu un accès de fièvre, les jambes molles, bref, quelques symptômes correspondant à beaucoup de choses possibles.

              Toujours est il qu’après avoir vainement tenté de me faire tester, j’ai recouru à des inhalations aussi chaudes que je pouvais les supporter... et très rapidement, plus aucun symptôme. Je crois bien que je ne saurai jamais si c’était la CHOSE ou une affection plus banale...


              • Jacques_M 28 octobre 2020 14:19

                @ticotico
                J’ai connu la même expérience, il y a 3 mois, avec une fatigue inexplicable.
                Après dix minutes d’inhalation (la température de l’eau atteignait 70°C), plus aucun symptôme et une impression de détente.


              • zygzornifle zygzornifle 28 octobre 2020 13:45

                Dommage le sexe féminin n’est qu’a 37,5° .....


                • zygzornifle zygzornifle 29 octobre 2020 08:14

                  @eau-pression

                   Normal le frottement augmente la température même avec la lubrification des glandes ..... 


                • troletbuse troletbuse 28 octobre 2020 16:22

                  La chaleur contre les complots :  smiley

                  Devrait jamais en avoir sous l’équateur.

                  Une autre solution : le bucher pour nos politiques.


                  • ETTORE ETTORE 28 octobre 2020 16:58

                    Ben voilà !

                    Qu’ON vienne nous dire maintenant que le « réchauffement climatique » est dangereux pour la planète.....

                    Et certainement que la chaleur des feux de bûcher, rôtissant nos politiques, mériteraient d’être pris en charge par la sécurité sociale, pour le grand bien de tous.


                    • pierrot pierrot 28 octobre 2020 17:23

                      Quelque soit la température ambiante extérieure, l’organisme est toujours à 37°c.

                      Dans les poumons, sang...

                      Donc stupide d’aller au sauna pour se protéger du virus.


                      • nono le simplet 28 octobre 2020 17:46

                        @pierrot
                        peut être en se trempant 10 mn dans une bassine d’eau bouillante ...


                      • troletbuse troletbuse 28 octobre 2020 22:58

                        @pierrot
                        Archi-faux Les organes ne sont pas tous à la même température et le fion de Nono est en ébullition.


                      • pierrot pierrot 29 octobre 2020 20:21

                        Meme si on boit une boisson à 65°C ou inhaler du gaz à 100 °C les poumons et l’estomac aisi que le sang... resteront à 37°C environ donc sans efficacité sur le virus.

                        Que de bétises.

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