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COP 21 de Paris, la grande mascarade ...

La session des négociations de l'ONU à Bonn illustrait une fois de plus l'urgent besoin d'un ouragan pour bouleverser la négociation de Paris, afin d’éviter le chaos climatique que préparent, en toute connaissance de cause, les Etats, en particulier ceux du Nord. La conférence climat de Paris (COP 21) qui va réunir 195 chefs d’Etat, dont les déplacements, essentiellement par avion, avec leur suite, leur logistique, sans compter celle déployée à PARIS va avoir un coût Financier, énergétique et Gaz à effet de Serre (GES) particulièrement élevé pour un résultat qui risque fort d’être nul. 

Si on se réfère à la réunion de l’ONU à Bonn, nul doute que pour le climat, à la Conférence de Paris (COP21) il y aurait l’urgent besoin d'un ouragan pour bouleverser la table des négociations !

On notera que la réunion de Bonn s'était ouverte sur un énorme « coup de gueule » des pays du G77 qui regroupe près de 135 pays du Sud : il n'était pas question pour eux d'accepter le très mauvais texte de négociations, rapidement renommé « US text » (texte américain) tant il était déséquilibré au profit des intérêts défendus par les Etats-Unis et les pays du Nord. Vécu comme une offense, ce texte a permis au G77 de réaffirmer son unité que certains, pour le plus grand plaisir des Etats du Nord, voyaient voler en éclat à l'approche de Paris. C'est donc à Bonn que s’est exprimée une très forte opposition entre pays du Sud et pays du Nord, opposition qui avait eu cependant tendance à se réduire les années précédentes. La représentante sud-africaine du G77 a même affirmé que « la non inclusion des propositions des pays du Sud dans le texte initial ressemblait fortement à ce qu'il se passait dans le régime d'apartheid en Afrique du Sud quand les Noirs devaient justifier pourquoi ils avaient le droit de voter ». Malgré les réticences, les pays du G77 ont tout de même obtenu gain de cause. Mais qu’en sera-t-il à Paris ? 

Des ONG et associations exclues des négociations de l’ONU à Bonn par le Japon et des Etats du Nord, bonjour la transparence et la démocratie, et mépris pour les pays du Sud !

La semaine de négociation de l’ONU à Bonn sur le climat restera marquée par le refus du Japon et d'autres Etats du Nord d'accepter la présence d'observateurs (ONG, associations, syndicats, etc.). Malgré les demandes réitérées des délégués des pays du Sud, et notamment de la Malaisie, les pays du Nord ont importé dans les négociations sur le réchauffement climatique des méthodes utilisées dans les négociations commerciales de type TAFTA où il est bon ton de cultiver le secret et de négocier derrière des portes closes. Le processus de négociation n'est alors plus transparent, inclusif et démocratique et il ne permet pas à certains pays du Sud, disposant d'un petit nombre de négociateurs aguerris, de s'appuyer sur l'expertise de spécialistes de la société civile. Qui plus est lorsque plusieurs réunions de travail se déroulent en même temps, au nom de l'urgence de la négociation !!… A noter le mépris affiché à l’égard du G 77 ( les 135 Etats du Sud) quand les co-présidents de la négociation n'ont rien trouvé de mieux que de débuter une séance plénière alors que le G77 n'avait pas fini la sienne. Aucun des chefs de délégation des pays du Sud n'était donc présent en séance. Après avoir proposé un texte déséquilibré, refusé d'ouvrir les sessions de négociation aux observateurs, les co-présidents ont fait comme s'ils pouvaient débuter une séance plénière sans la présence de 135 Etats membres de l'ONU. On croit rêver !! De quoi irriter plusieurs délégués de pays du Sud qui n'hésitent plus à demander publiquement si les erreurs déplorables commises pendant les négociations de Copenhague allaient être répétées à Paris…Belles perspectives !!...

Un décalage abyssal entre l’urgence climatique et la réalité des Etats qui ont exclu la problématique Démographique.

La réunion de Bonn a d’ailleurs permis de mettre en lumière le décalage abyssal existant entre l'urgence climatique et la réalité des engagements des Etats. Une nouvelle étude, réalisée par les ONG, associations et syndicats, analyse le contenu des contributions volontaires que les Etats ont rendu publiques dans la perspective de la COP21. Les résultats sont sans équivoque : les contributions volontaires des Etats sont inacceptables, car elles préparent un réchauffement climatique de plus de 3% C et elles ne sont absolument pas équitables. A l’évidence, un verdict très éloigné des commentateurs qui laissent entendre que les Etats seraient sur la bonne voie en matière de lutte contre les dérèglements climatiques.

On peut être surpris et inquiets, quand on sait que la question Démographique est considérée comme un sujet mineur sans intérêt voire tabou et exclu de tout ordre du jour, alors qu’il s’agit de l’un des problèmes les plus graves et des plus complexes à traiter par rapport à l’impact sur le climat.

Un nombre croissant de données montre de façon irréfutable que les changements climatiques récents résultent essentiellement de l'activité humaine, donc du nombre, dont le mode d'influence est certes complexe. Qu’il s'agisse de ce qui est consommé, des types d'énergie qui sont produits et de leur utilisation, du lieu où vivent les populations, du pays, ville, périphérie ou zone rurale, riche ou pauvre, de l’âge, jeunes ou vieux, de la nourriture et même de la mesure dans laquelle femmes et hommes jouissent de l'égalité des droits et des chances, nous sommes entrés dans l’ère post-croissance et vivons désormais sur une Terre à l’agonie de par le seul effet du nombre. A quoi servirait-il, par exemple, de vouloir imposer plus de sobriété énergétique aux populations des pays riches, ce qui est souhaitable et absolument indispensable, si le nombre de producteurs -consommateurs, aux appétits en nombre d’esclaves mécaniques particulièrement gourmands en énergie ne cesse d’augmenter…

La bombe démographique avec ses effets collatéraux que semblaient ignorer les négociateurs de Bonn, comme en Décembre ceux de Paris l’ignoreront

Aujourd’hui, l’explosion de la bombe (D) Démographique ne cesse d’avoir des effets collatéraux de plus en plus néfastes, dus, notamment, à l’occupation de l’espace et à la dilapidation des terres arables à raison d’environ 100 000 km2 par an (en 40 ans, presque la surface des 28 pays de l’Union Européenne) qui s’accompagne de l’épuisement des ressources et des énergies fossiles, ainsi que des rejets de gaz à effet de serre. Surpopulation et gaz à effet de serre (GES) qui aggravent et accélèrent les dérèglements climatiques, or la question de la problématique concernant la population Humaine reste cependant un sujet tabou, y compris pour de nombreuses associations, partis ou organisations écologistes.

Bien qu’il y ait des exceptions, mais leurs prises de position, même si elles donnent lieu à un article ou un livre restent individuelles. Si elle ne cesse de progresser, l’association « Démographie Responsable », malgré la qualité des personnes qui l’animent et leurs actions a une influence limitée. Par ailleurs, c’est probablement du à des convictions religieuses que des « Décroissants » se disant « écologistes » n’hésitent pas à mêler leur voix aux lanceurs d’anathèmes contre les dé- natalistes Malthusiens, les accusant de tous les mots jusqu’au fascisme.

Les mesures spécifiques permettant, au moins de ralentir, faute de pouvoir stopper l’expansion de la population Humaine ou à défaut de l’inverser, sont absentes de tous les scénarios que concoctent les « experts » en climatologie lors de réunion, telle que celle de l’ONU à Bonn, qui ne retiennent pour les pays du Nord, comme la France, seulement des solutions aussi diverses avec les énergies dites renouvelables ou les formules tarte à la crème du développement durable ou tout aussi stupides que celles de la « croissance verte », grâce par exemple aux véhicules électriques qui loin d’être une solution sont un problème, tant d’un point de vue énergétique qu’environnemental. Si la décroissance de la population ne peut résoudre à elle seule les crises résultant de l’épuisement irréversible des énergies fossiles, dès lors que le niveau global de consommation ne baisserait pas et que son mode n’en serait pas modifié, elle reste cependant la condition essentielle pour envisager de limiter les dégâts, faute d’une éventuelle réussite de transition écologique. 

Il est incontestable que la poursuite de la croissance Démographique avec l’accumulation individuelle d’esclaves mécaniques conduit à l’effondrement de toute vie hautement organisée sur terre.

Je rappelle une fois de plus cette évidence : Depuis 1970 la population Mondiale a quasiment doublé (3,7 Milliards à plus de 7 Milliards aujourd’hui) et augmente de 1,5 Millions d’habitants par semaine, alors qu’à l’échelle du globe la perte des terres arables sont estimées à environ 100 000 Km.2 par an (Estimation de B.SUNDQUIST de l’université du Minésota qui correspond à celle des études de nombreux autres experts). Autrement dit entre 1970 et 2010 (40 ans) c’est plus de 4 Millions de Km. Soit presque la superficie des 28 pays de l’union Européenne…

Si rien n’est fait pour enrayer la progression Démographique qui va épuiser en quelques décennies la totalité des énergies fossiles, c’est une situation d’une extrême gravité dont on ne peut faire abstraction, à fortiori lors de réunions ou conférences sur le climat.

Une croissance démographique à laquelle il faut ajouter des esclaves mécaniques à fort impact écologique

La « Croissance » est essentiellement due à l’utilisation des ressources énergétiques fossiles qui a permis le développement industriel des pays riches, très souvent au détriment des pays pauvres, grâce à la multiplication des esclaves mécaniques de plus en plus nombreux et énergivores (l’équivalent moyen de 100 esclaves mécaniques par habitant des pays industriels). Il faut avoir à l’esprit, que par rapport à l’impact écologique, si le nombre d’habitants est déterminant, c’est aussi par rapport au nombre d’esclaves mécaniques, dont chacun en dispose.

En terme d’impact écologique, la population réelle de chaque pays doit être évaluée en ajoutant à ses habitants le nombre d’esclaves mécaniques, dont ils disposent. Sachant que ces esclaves mécaniques ont besoin de place et d’énergie, mais aussi de matières premières pour leur fabrication. Selon des estimations, en équivalence énergie de 3600 Kg. Cal. Jour, cela veut dire que nous sommes environ 50 milliards.

Toujours selon ces estimations, actuellement ce sont les USA qui arrivent en premier avec 17 Milliards. La France quant à elle est à 800 millions. Ces chiffres datent de 1976, page 46 d’un ouvrage de René DUMONT : https://books.google.fr/books?id=rfe5MekjMKMC&pg=PA446&lpg=PA446&dq=nombre+moyens+d%27esclaves+m%C3%A9caniques+par+habitants+et+par+pays&source=bl&ots=G39OU4Ri11&sig=lbsXajlIwlilxm55w4g3WQL- fw&hl=fr&sa=X&ved=0CCwQ6AEwAmoVChMI1PaY2MfnyAIVTOEmCh3yOAwT#v=onepage&q=nombre%20moyens%20d'esclaves%20m%C3%A9caniques%20par%20habitants%20et%20par%20pays&f=false

Des estimations de 2008 font état de 100 esclaves mécaniques en moyenne par Français. En 1976 il y avait en France 50 millions d’habitants, or vu le nombre moyen d’esclaves mécaniques en moyenne par Français cela correspondait à une population de 800 millions d’habitants. Aujourd’hui avec 65 millions d’habitants si on ajoute le chiffre de 100 esclaves mécaniques en moyenne par Français cela donnerait une population équivalente à 6 milliards 500 millions… Naturellement, tout cela mérite d’être nuancé et en réévaluer objectivement l’impact écologique, car les dépenses énergétiques, pour certains esclaves mécaniques, sont inférieures à ceux de 1976. Mais cela signifie qu’il est urgent d’engager un processus de décroissance de ce nombre. A la fois par une baisse de la population qui s’accompagnera forcément d’une diminution globale des esclaves mécaniques.

L’organisation du processus politique doit trouver une réponse à ce défi.

Face à une situation géologique radicalement nouvelle dans l’histoire de l’humanité, aucune ligne politique classique (de droite comme de gauche) n’est capable de proposer un modèle d’adaptation à la gravité de la situation écologique et à la Décroissance Démographique qu’elle entraînera nécessairement dans la violence, faute d’avoir pris des mesures préventives le plus équitable possible

Les scientifiques ont mesuré le forçage radiatif induit par les Gaz à Effet de Serre (GES) d’origine anthropique par rapport à 1750, et surtout 1950, début de la consommation de masse : + 1.6 Watt / m² soit 16 kwh / ha, en permanence jour et nuit puisqu’il s’agit de rayonnement infrarouge non réémis vers l’espace. Un Millénaire qui risque fort de durer moins d’un siècle…

Sombres perspectives

Tel le principe d’une avalanche, les pays pauvres du Sud voulant légitimement leur part du gâteau vont de plus en plus exercer une pression qui sera telle que les pays riche vont avoir à souffrir des pénuries d’énergie, de matières premières, mais aussi de l’accès aux terres arables, à l’eau et plus largement, du au chaos climatique, à la disparition des pollinisateurs, des poissons dans les océans, etc. Sachant que pour les pays riches, à l’instar des USA, dont BUSH le Président d’alors déclarait « le mode de vie d’un Américain n’est pas négociable », pas plus que celui d’un Français : allez donc demander aux syndicats, au NPA, au Front de Gauche, à ATTAC ce qu’ils en pensent. Pas plus négociable d’ailleurs que celui d’un Brésilien, d’un Suisse, d’un Indien, d’un Russe, d’un Chinois ou d’un Sud-Africain qui ne cessent de s’enrichir, du moins une partie la population et encore sans évoquer les « petits » comme par exemple la Malaisie, Indonésie, Thaïlande, Equateur, Chili, Pérou et maintenant même Cuba s’y met.

La réaction pour éviter l’effondrement des pays riches conduira à des affrontements et les pays les plus « développés » voudront maintenir le plus longtemps leur mode de vie par la force des armes et la puissance de leurs armées (comme ils le font depuis la fin du 15° siècle) en pillant et spoliant la terre entière, en détruisant les cultures indigènes, en exterminant ceux qui refusent de se soumettre et surtout ceux qui voudraient sur vivre tout simplement. Ainsi peut-on craindre, voire être quasi-certain que se renouvelle, mais cette fois pour des raisons d’accès à l’énergie, aux minerais, aux terres arables, aux ressources alimentaires de toute sorte, etc. ce qui s’est produit en Europe il y a 75 ans pour s’étendre au monde entier au nom de la « conquête de l’espace vital ». Des affrontements jusqu’au chaos final, où plus rien ne pouvant alors s’effondrer, la vie « évoluée » sur terre en restera là.

Pour en revenir à la COP 21

Il est évident qu'il ne faut pas attendre de la COP21 ce qu'elle ne peut décider. Très bien, mais penchons nous sur sujet. La question Démographique n’étant pas à l’ordre du jour, aucune certitude n'existe aujourd'hui sur le simple fait que les Etats aient l'obligation de revoir régulièrement à la hausse leurs objectifs de réduction d'émission. Ce qui devrait pourtant être une base de l'accord de Paris. Les discussions de la réunion de l’ONU pour le climat de Bonn sont également fort utiles pour comprendre ce que veulent obtenir les pays riches, Etats-Unis et Union européenne en tête. On se rend alors compte qu'ils sont totalement rétifs à l'idée de mettre de nouveaux financements publics additionnels sur la table, tout comme ils refusent de s'engager sur des objectifs de long terme à ce sujet. Plus grave encore, certains d'entre eux voudraient que le dispositif « Loss and damages », qui permettrait aux pays victimes des conséquences des désastres climatiques de faire appel à un dispositif adapté, prévu à cet effet, ne voit pas le jour. 

En résumé, comme le fait observer Maxime COMBES dans son blog à Médiapart : « on peut dire que les pays du Nord répètent inlassablement que le monde a changé pour indiquer que l'émergence de la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud comme des puissances économiques change la situation par rapport à 1992, mais que leur manque d'ambition reste lui, globalement inchangé. Faudra-t-il un ouragan citoyen à Paris pour changer la donne et renverser la table des négociations ? »

Les lampions de la COP 21 étteints, rien ne changera

Les lampions de la COP 21 éteints, En France, le Gouvernement VALLS continuera de brader les forêts françaises aux multinationales où les services de l’Etat, chargés de conserver et développer les ressources de nos forêts, succomberont aux sirènes du lobby industriel à l’exemple du Lot, où soixante-dix hectares de vergers à graines forestiers vont être vendus pour destruction à une multinationale. C’est l’avenir des forêts françaises et européennes qui se joue dans cette tractation opaque et malsaine.

Dans le silence le plus total, comme depuis des décennies, on continuera de payer la Guinée-Bissau pour être une poubelle de nos déchets nucléaires…

Le premier Ministre VALLS n’a même pas attendu la fin de la COP 21 pour déclarer que le projet de création aéroportuaire de Notre Dame des Landes serait mené à son terme… Qu’importe l’opposition et la réaction des citoyens, les » Banksters » sont les maîtres…

Ségolène ROYAL poursuivra sa croisade en faveur de la voiture électrique. Or, la voiture électrique n'est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique (essence ou diesel). Il suffit de se reporter à une étude publiée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), un organisme pourtant public, mais dont les conclusions sont délibérément ignorées par Mme ROYAL. (http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/90511_acv-comparative-ve-vt-rapport.pdf)

Avec le Ministre MACRON, il y aura encore davantage des fermetures de lignes SNCF et de plus en plus de cars sur les routes, avec toujours plus de pollutions…Et des victimes d’accidents de la route… 

Pour conclure

Même si quelques bonnes décisions politiques en faveur du climat étaient prises et si les lobbies de l’agro - industrie chimico- pétrolière jugent qu’au fond, ces décisions politiques prises pour réduire les pollutions et les gaz à effet de serre, engager des campagnes d’économie d’énergie, développer des énergies dites « renouvelables » etc. sont un nouveau champs de business, ils s’y engouffreront, mais ne cesseront pas pour autant leurs activités lucratives que procure leurs marchés traditionnels qui vont à l’encontre de ces décisions …

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COP 21 de Paris, la grande mascarade ... COP 21 de Paris, la grande mascarade ...

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29 réactions à cet article    


  • sls0 sls0 2 novembre 2015 18:59

    Au moment où j’écris une étoile, c’est un sujet polémique, ça se verra dans les commentaires.
    Je ne suis pas écologiste mais je ne consomme qu’un tonne équivalent pétrole par an, je n’aime pas gaspiller ce qui appartient aussi aux générations futures et paraitre ne m’intéresse pas, j’ai des gouts simples.
    Les travaux du GIEC m’intéresse d’un coté technique, leur scénarios tiennent la route. Comme c’est le financier qui dirige le monde, les scénarios serviront pour des intérêts particuliers si nécessaire.
    Ce que je pense ou dit, ne sert à rien, le jour où on écoutera les simples gens, il n’y aura plus de guerres.
    Les mouvements écologiques ont eu leur utilité pour les gens et le financier.
    Quand on voit la façon dont la paupérisation arrive, les gens sont devenus un paramètre négligeable, la démocratie est devenu un mot vide de sens. Les mouvements écolos peuvent rester pour l’image donc c’est pas la peine qu’ils soient présent dans la cour des grands (financiers).

    Y a ka, fo con, ouais, si la température augmente ce sera pas de ma faute, j’agis sur ce que je maitrise, moi. Une TEP par an ça me va.
    La température augmentera, personnellement j’aime pas pour les autres, à titre personnel j’ai des parades qui me permettent de voir l’avenir sereinement ce qui ne sera pas le cas de tous d’où l’utilité de cet article.


    • Trelawney 4 novembre 2015 10:31

      @sls0
      J’approuve ce que vous écrivez, mais il faut se rendre à l’évidence : On prend ce que disent certains scientifiques pour argent comptant et on ne se pose pas les bonnes questions.

      Premièrement : Est-ce que la terre se réchauffe ? Il d’observer les glaciers des alpes à la fin du 19èe siècle et aujourd’hui pour ce rendre compte qu’en Europe la climat est au réchauffement. Est-ce que c’est la cas pour toute la planète ? Peut être, pas certains, car pour ce qui est du Sahara, ça ne se réchauffe pas, c’est stable. Est-ce que l’activité de l’homme est responsable de ce réchauffement ? On n’en sait rien car les prévision du GIEC ne sont que des hypothèse de travail et pas plus.

      Est-ce que la diminution des rejets de gaz à effet de serre et notamment le CO2 permettra de limiter se réchauffement ? Certainement non. Mais ça permet de ne pas trop mettre le doigt sur les vrais problème qui sont entre autre :

      La déforestation

      La construction sur le littoral et dans les estuaires qui sont les deux zones les plus peuplés du monde.

      l’aridification des sols

      la rareté en eau douce

      Pour vivre dans ce monde, nous avons besoin de nourriture, d’eau, d’air et d’énergie. Vous comprenez que la lutte pour diminuer le CO2 dans l’atmosphère est complétement anecdotique


    • HELIOS HELIOS 2 novembre 2015 19:05

      Excellente position sur la démographie hélas temporisée par l’approche des « esclaves mécaniques » qui sont évidement moins gourmands que les mêmes versions humaines.


      J’ai lu un article agréable, parsemé d’abus de crédulité, mais au final fortement intéressant.

      Quel dommage, que tous ceux qui font montre d’une petite dose de bon sens, se laisse si facilement tromper par un discours a sens unique émis par quelques suppôts des intérêts des puissances économiques et politiques.

      Je me pose encore et toujours la question... comment une certaine clairvoyance permet-elle d’avoir une perception critique de l’approche écologique d’un coté et un aveuglement sans bornes pour ce qui est des messages alarmistes autant qu’irréels de groupes de pressions divers et (a)variés ?

      Serait-ce qu’un dogme du « bien être nefaste à la planete » aurait il pris le dessus sur toute reflexion logique ?... a moins qu’une nouvelle regligion de la flagellation intellectuelle, une autre forme de masochisme et autoritaire remplacerait-il la religiosité spirituelle d’avant ?

      En tout cas, merci pour votre texte.

      • Croa Croa 3 novembre 2015 14:16

        À HELIOS
        Pour moi c’est tout le contraire !
        Une approche « démographique » brute (sans correctifs) serait, sans être totalement stupide, au moins incapable de répondre à l’urgence qu’il y a à agir ! (Pour mémoire : la politique de l’enfant unique en Chine commence tout juste à faire effet et même à ce jour la population chinoise augmente encore.)
        Ce qui est génial dans l’approche de l’auteur c’est justement l’attribution d’esclaves mécaniques aux humains à considérer. On entrevoit tout de suite que confisquer ces dits « esclaves mécaniques » est un début de solution !


      • joletaxi 2 novembre 2015 19:37

        chaos climatique... vrai que c’est ce que l’on appelle un système chaotique.

        Repentez-vous, sinon...

        Sinon, il ne se passe rien de spécial, plus de réchauffement depuis bientôt 20 ans,pas plus de cyclones, pas plus d’inondations, pas plus de sécheresses, la mer monte au même rythme depuis des siècles, paraît que l’antarctique gagne en masse, sa banquise bat des records, le groenland aussi gagne en masse, la banquise arctique s’est reformée très rapidement cette année,elle s’épaissit, le sahel reverdit, comme d’autres régions de la planète, le peakoil est reporté sine die, il y a du charbon pour des siècles, et le progrès dans tous les domaines s’accélèrent.

        Moi, tout ce que je vois, c’est que ma petite plage est toujours au même endroit, les surpermarchés sont pleins de denrées peu chères, on se déplace facilement,la médecine progresse spectaculairement,
        en conclusion

        changez rien pour moi les gars


        • sls0 sls0 2 novembre 2015 20:31

          @joletaxi
          Des liens valides seraient les bienvenues pour appuyer les dires.

          Quand je dis valides, c’est avec comités de lecture pas un lien vers celui qui a fait un blog parce que sa femme lui a interdit le bistrot.



        • sls0 sls0 3 novembre 2015 00:16

          @jHelios
          Le titre valide les dires de Joe, dans le texte ’’L’augmentation de la banquise pourrait être liée à de forts vents d’ouest, accentués par le réchauffement climatique’’ invalide les dires.

          Off ou on ?

          Quand j’écrivais comité de lecture, je pensais plus style peer review, (examen par les pairs)

          20 minutes a des lecteurs c’est déjà ça, tout comme la revue science qui a un comité de lecture en plus et aussi le cas de Gloser qui n’a pas de comité de lecture.


        • HELIOS HELIOS 3 novembre 2015 00:21

          @sls0


          ... désolé, j’ai oublié le « mode humour ON »....

          je vous avais compris, bien entendu. 

          Toutefois vous m’avez lu par ailleurs, et vous savez que si je suis plutôt rechauffiste (je constate bien le rechauffement climatique) mais je ne l’attribue ni au gaz a effet de serre et encore moins a l’homme.

          Par contre la pollution, là, il n’y a aucun doute, nous en sommes bien tous responsables.



        • sls0 sls0 3 novembre 2015 16:28

          @HELIOS
          Je n’ai aucun avis, aucune idéologie.
          Que la terre se prenne plus 2° ou moins 2°, personnellement où je vis, ça n’impacte pas trop.
          Je vis d’une façon assez détachée et simple, le pas à franchir pour vivre en autarcie est petit.
          Le pays où je réside n’est pas aussi dépendant de la technologie et du marketing que nous, l’impact ne devrait pas être aussi important.
          C’est un pays qui est plus riche de sa diversité de ressources que d’argent. Comme il y a 20 fois plus de sourires qu’en France à priori c’est vivable.

          La météo j’aime bien, je connais un peu, suffisant pour calculer les risques des cyclones, onde de tempêtes, crues, ect... Le langage du NOAA je comprends.
          Je suis très détaché mais je n’arrive toujours pas à me détacher des calculs et modélisations, la lecture du rapport du GIEC c’est à cause d’un de mes derniers vices que j’y fous mon nez, je regarde les évolutions. Le dernier, la connaissance de CO² ça devient bon mais il reste d’autres éléments à effet de serre qui ont un impact mais dont la modélisation n’est pas encore maitrisée.
          Le prochain rapport devrait être plus précis.
          Cela dit je n’ai pas les connaissances nécessaires pour valider ou invalider, comprendre c’est déjà pas mal pour moi.

          Le GIEC que l’on soit pour ou contre je m’en fous, si je n’ai pas d’avis, les avis des autres ne m’effleurent pas, je ne réagis qu’en cas de tromperie manifeste pour celui qui connait un peu.
          J’entends des conneries dans les deux camps.
          Je suis pro-GIEC pour les anti-GIEC et anti-GIEC pour les pro-GIEC.
          En fonction des tromperies, on me considère plus souvent comme pro-GIEC, je demande des liens sérieux ça gène, c’est plus facile de basculer sur la dialectique ou l’émotionnel que donner des éléments factuels et validés, bing, c’est un pro-GIEC, c’est plus facile.

          Qu’il y ait des pro et des anti, ça occupe, ça occulte, ça n’arrange pas les générations futures mais ça doit en arranger d’autres.

          Des chiens qui se battent pour un os qui ne leur appartient pas, c’est un os du futur.


        • Jeff84 3 novembre 2015 17:06

          @sls0
          Pour les liens, ce n’est pas exactement difficile à trouver. Par exemple, trouvé en 2 secondes pour le reverdissement :


          Et ça tombe sous le sens. Si les forêts d’aujourd’hui ne sont rien en comparaison de celles du Crétacé, c’est parce que le taux de CO2 à l’époque était 6 fois plus élevé qu’à l’époque préindustrielle, ce carbone ne s’étant pas encore retrouvé piégé sous forme de pétrole.

          Donc forcément, l’augmentation du taux de CO2 va provoquer une croissance massive des plantes sur tout le globe.

        • sls0 sls0 4 novembre 2015 02:55

          @Jeff84
          Effectivement vous avez mis un lien.
          Le problème avec ce lien c’est que le n’arrive pas à faire le lien avec les dires de Joe.

          J’ai quand même lu l’article, plus de CO² augmente le rendement des plantes, ça fait un bout de temps qu’on le sait. La période du crétacé effectivement c’était une période béni pour les plantes et les reptiles. Je réside dans un pays propice aux plantes et aux reptiles, c’est quand même chaud et humide, pour un hominidé c’est assez pénible à moins de se foutre dans un hamac en bord de mer. Comme je suis un hominidé qui aime marcher c’est assez pénible.

          Oui un peu de CO² en plus c’est pas mal pour les plantes. Quid des hominidés ?

          Au sujet de la croissance, la carte du CSIRO de l’article indique une augmentation de la couverture végétale de 15-20 % au Brésil et à Bornéo où l’on sait que l’on ne coupe pas de forêt.

          Déjà, un journal australien m’a fait tiquer, c’est un gros producteur de charbon, quand j’ai vu qu’un des rôles du CSIRO étaient la mise en valeur des ressources minières en parallèle de l’environnement plutôt agricole, j’ai tiquer encore plus.

          Du coup j’ai voulu voir leur point de vue coté réchauffement, difficile à trouver, ils sont pas très causant, j’ai quand même appris que les tempêtes augmentaient la dissolution du CO² dans la mer.

          Mon père m’a un coup dit ’’sur les vespasiennes à Paris il est marqué RICARD, tu rentres et tu goutes’’. Sciencedaily m’a fait penser à mon père.
          Au fait comité de lecture ou peer review, ça c’est effacé de mon commentaire plus haut.

          Avoir une idée à faire passer c’est normal. Quand ça passe par un commentaire par rapport à un autre commentaire, il faut à minima faire lire le commentaire. Sinon c’est un commentaire par rapport à un autre commentaire qui n’a aucun rapport avec le commentaire, c’est quand même un comble pour un commentaire par rapport à un autre commentaire.

          Je sais la phase est un peu alambiquée, c’est pour enfoncer le clou.


        • Jeff84 4 novembre 2015 04:35

          @sls0
          ........... Sérieusement ?

          joletaxi : « le sael reverdit »
          Moi : un lien sur le reverdissement.
          Absolument rien à voir, en effet.

        • Le421... Refuznik !! Le421 4 novembre 2015 09:47

          @joletaxi
          Mode bistrot OFF

          Le permafrost se déplace en altitude dans les massifs alpins provoquant des chutes de pans entiers de montagnes...

          Mode bistrot ON

          Heureusement, il y a les canons à neige pour que j’aille skier en Décembre...


        • sls0 sls0 4 novembre 2015 20:32

          @Jeff84
          J’aurai préféré un lien vers le CIRAD auteur de cette étude sur la végétation du sahel.
          Le discours est assez différent, c’est une étude non une propagande, rien au sujet du CO².

          Absolument rien à voir en effet entre une étude et une interprétation d’une revue qui défend les mines de charbon australiennes.
          Par contre il y a à voir entre une idéologie et votre lien vers une information falsifiée.


        • Didier Barthès 2 novembre 2015 22:40

          Il est agréable de lire enfin un article détaillé et documenté sur la question et qui ne cache pas les complexités du problème, complexité au niveau des négociations et de leurs implications politiques, complexité au niveau des différentes données à mesurer et des interactions entre les différents facteurs et de trouver enfin, une réflexion sur la notion d’esclaves mécaniques qui est vraiment au cœur de la problématique de nos sociétés. A vrai dire toutes ses complexités sont le fruit d’une seule, et lutter contre le réchauffement climatique revient pratiquement à lutter contre tout ce qui à constitué le moteur de nos société, à savoir la croissance de la consommation individuelle et la croissance de nos effectifs. Bref à lutter contre la croissance. Cet obstacle là constitue une sorte de maladie auto-immune puisque la société à presque pour devoir de lutter contre elle-même, il est à la source de toutes les difficultés.

          Article courageux enfin puisqu’il ose aborder ce fameux facteur tabou qu’est la démographie et son rôle incontournable dans les émissions de gaz à effet de serre. Oui, comme le dit l’article, nous avons doublé nos effectifs depuis 1970. Nous avons donc gagné autant d’habitants en 45 ans que dans toute l’histoire préalable de l’humanité. Ne tablons sur aucun résultat en matière de lutte pour l’environnement tant que nous n’aurons pas pleinement pris conscience de cette réalité et que nous ne l’aurons pas mis au premier plan de nos préoccupations, puis de nos actions.

          A ce sujet je rappelle que justement peu avant l’ouverture de la COP 21 se tiendront à Paris et à Suresnes deux conférences-débats sur les liens unissant évolution climatique et croissance démographique.

          Paris le jeudi 19 novembre à 20 h 30

          Fiap Jean Monnet, 30, rue Cabanis, 14ème arrondissement, métro Glacière 

          avec :

          Yves Cochet, ancien ministre, président de l’institut Momentum

          Odon Vallet, spécialiste des religions, professeurs à Sciences Po

          Roger Martin, président de Population Matters

          Gérard Charollois, président de Convention Vie et Nature

          Denis Garnier, président de Démographie Responsable

          Suresnes le samedi 21 novembre à 14 h 30

          Salle multimédia, Esplanade des Courtieux

          Bus 244 depuis la Porte Maillot, arrêt De Gaulle

          avec

          Antoine Waechter, président du MEI, ancien candidat à la Présidence de la République

          Michel Sourrouille, Ecologiste et Malthusien, auteur de« Moins nombreux plus heureux »

          Denis Garnier, président de Démographie Responsable

          L’entrée de ces deux conférences est libre.


          • JC_Lavau JC_Lavau 3 novembre 2015 15:38

            @Didier Barthès
            Léger détail : il existe, ton « réchauffement climatique » ? Ou c’est le déguisement politique du versant d’une fluctuation d’une totale banalité ?


          • Didier Barthès 4 novembre 2015 15:32

            @JC_Lavau

            Venez défendre votre point de vue à la conférence que j’évoque.


          • Croa Croa 3 novembre 2015 14:34

            Déjà le logo de la CAP21, un symbole à lui tout seul (forcément du travail de ’’communicants’’, c’est à dire de propagandistes ! )
            *
            Si hollande voulait vraiment faire quelque chose pour le climat, il aurait commencé par annuler tous les grands projets en cours (aéroports, etc.) Au delà (ce travail effectué) une conférence pourquoi pas ? (À l’évidence une VRAIE conférence pour sauver la planète ne pourrait que conclure à de puissants rationnements à mener de la manière la plus juste possible : Inconcevable à ceux qui, déjà, oppriment le monde au nom d’une nécessaire croissance et aux indispensables ’’remboursements’’ de dettes !)


            • JC_Lavau JC_Lavau 3 novembre 2015 15:41

              « urgence climatique » ? Il ne reste plus qu’à le prouver. Banale fluctuation déguisée par des politiques d’une totale malhonnêteté.


              • troletbuse troletbuse 3 novembre 2015 16:52

                Pour Gras Double, la priorité est de faire partir Assad, ce n’est pas le climat. Tous les jours et toutes les nuits, j’entends des avions militaires tourner dans le ciel. Ca coute cher et ca pollue mais Flamby veut redorer son blason avec cette comédie. J’espère qu’il va nous gratifier d’un discours en anglais comme à Manille. Ca nous détendra.


                • doctorix, complotiste doctorix 3 novembre 2015 17:21

                  Avant, je croyais que le soleil nous envoyait en quatre heures ce que nous consommons en une année.

                  Concernant le réchauffement, ça faisait 1/2000ème, pour nous, le reste de sa faute.

                  Mais qu’est-ce que j’apprends ? C’est que c’est seulement en une heure qu’il nous envoie le tout.
                  Çà fait 1/8760 pour nous et 8759/8760ème pour lui.

                  Mais qu’est-ce qu’on attend pour l’éteindre une heure par an, pour compenser nos folies ?

                  Voilà ce qui arrive quand l’homme se prend pour le nombril de l’Univers.
                  Le COP21, c’est comme quand on n’a rien à dire : on parlera de la pluie et du beau temps.
                  C’est une réunion pour trouver des coupables là où il n’y a pas de crime, et des solutions là où il n’y a pas de problème.
                  Même s’ils brassent beaucoup d’air, ça n’augmentera pas le nombre ni la force des ouragans cette année.
                  Bon, j’ai donné mon comptant d’aphorismes pour la semaine. 

                  • Didier Barthès 4 novembre 2015 15:35

                    @doctorix
                    C’est bien sûr le soleil qui nous chauffe avec son rayonnement mais ce sont bien les gaz à effet de serre qui maintiennent cette chaleur sur la Terre, sans effet de serre il ferait environ 33 C° de moins sur la Terre, c’est donc très nécessaire, mais là nous abusons et nous le renforçons outrageusement.


                  • JC_Lavau JC_Lavau 5 novembre 2015 11:48

                    @Didier Barthès. N’oublie pas de prouver au lieu de répéter ce que tes maîtres te disent de répéter : « mais là nous abusons et nous le renforçons outrageusement ».

                    Je déteste me répéter :

                    Non, le dioxyde de carbone est incapable de diriger le climatFraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification des océans »La fraude à « 70 % des arbres menacés par le changement climatique » Le GIEC n’est pas sans précédents dans l’histoire de l’humanitéCes ruses pour compromettre des milliers de scientifiques naïfs...
                    En général SPIP ajoute des fautes dans la transmission des liens. On va voir.
                    Sinon cliquez sur mon avatar.

                  • Le421... Refuznik !! Le421 4 novembre 2015 09:43

                    Dans tous les cas de figures :
                    -Croissance infinie et écologie sont incompatibles.
                    -Politique économique libérale basée sur l’offre et écologie sont incompatibles.
                    -Confort basé sur le superflu et écologie sont incompatibles.
                    -Bizness des multinationales et écologie sont incompatibles.

                    Or, ces quatre éléments sont les directeurs de notre société.
                    Tant qu’il en sera tel, l’écologie pourra aller se rhabiller.
                    Et ce qui doit arriver arrivera.
                    En attendant, les grands de ce monde raclent les fonds de tiroir pour voir ce qui reste à curer sur le dos de la bête.

                    Vite, un Prozac !!


                    • JC_Lavau JC_Lavau 5 novembre 2015 11:58

                      @Le421. Rassure-toi : les mêmes milliardaires utilisent DAESH pour réduire drastiquement les populations d’Iraq, de Syrie, de Libye, de Centre-Afrique, du Nigeria, du Congo...


                    • Le421... Refuznik !! Le421 4 novembre 2015 09:49

                      Je rajoute...
                      Quelle sera la question la plus posée à cette conférence ??

                      « Quand est-ce qu’on mange ?? »

                      La deuxième...

                      « Ou et quand la suivante ?? »


                      • doctorix, complotiste doctorix 4 novembre 2015 13:02

                        @Le421

                        Oui, c’est le genre « Nous allons faire une réunion pour savoir s’il y a lieu de faire une autre réunion ».
                        Et voter pour savoir s’il y a lieu de voter.

                      • Baba Yaga Baba Yaga 4 novembre 2015 15:13

                        Question simple mais pourquoi a chaque fois qu’on parle du climat on parle d’argent, money, pognon, flouze ? Pourquoi ce sont des entreprises, industries agro-alimentaires, patrons, banquiers, économistes, qui sont invités systèmatiquement ? Et les vrais scientifiques ??

                        Aucun ! Ne sont invités en plus que des écologistes militants, qui défendent leur bout de gras, des futurs chefs de « milices deep-ecos », qui vont vous commander quoi faire, quoi manger, quoi penser ou voir allez à la case prison pour ceux qui ne voudraient pas « croire » en leur GIEC  super Eglise verte, qui draine et a drainé des milliards de $ depuis des années.

                        La pause du RCA a été déclarée et pourtant on fait comme si cela continuait. Très inquiétant car en vérité il s’agit bien de pognon, argent moyen, flouze dont il s’agit en vérité. Une grosse arnaque demande un gros mensonge : le RCA est né avec le GIEC et son prophète Al Gore continue à engranger des dividendes avec ces amis spéculateurs de la bourse du Carbone a Chicago ou a Bruxelles. Les Bill Gates, Rockfeller, et autres milliardaires « philanthropes » vont nous expliquer comment vivre avec 3 francs 6 sous et ne plus manger de viande....La Revue MAUSS en parle :

                        « A propos de la campagne »anti-viande", lire ou relire l’article de Jocelyne Porcher dans le n°42 de la revue du MAUSS.

                        « Bill Gates, l’association PETA ou Cargill en sont convaincus : il faut éduquer les consommateurs, notamment les classes populaires. Car les mangeurs de produits animaux ciblés par les agences de communication sont bien celles-ci.

                        On comprend,à lire les arguments de ces prescripteurs, combien le processus de transformation de l’agriculture, depuis le xixe siècle jusqu’à aujourd’hui, se poursuit dans le même sillon, et combien ces transformations renvoient à des rapports de classe [Porcher, 2013 ;Julien, 2013].

                        Au xixe siècle, les bourgeois s’offusquent du comportement du charretier qui bat son cheval, mais ils s’entendent pour faire descendre les chevaux et les enfants dans les mines. La loi Grammont (1850), qui met l’accent sur la visibilité de la violence envers les animaux, protège ainsi certains animaux et en oublient d’autres.

                        Le credo de la protection animale est l’éducation des masses populaires, hier comme aujourd’hui, et c’est au nom de la morale et de l’éthique que les entreprises, les biologistes et les philosophes oeuvrent à cette éducation.

                        L’élevage est une calamité pour la FAO, et la viande est un produit criminel pour les défenseurs des animaux, qui revendiquent « une agriculture sans élevage ». C’est pourquoi la viande in vitro apparaît comme une production morale. Comme PETA l’assure : «  In vitro meat provides a way for people to be able to eat ethically. »

                        Bill Gates, Google, PETA, aidés par des philosophes étonnamment consensuels, s’entendent, comme les bourgeois du xixe siècle, pour donner au petit peuple des leçons de morale. Car la viande est devenue la base de l’alimentation populaire avec le développement de l’industrie des productions animales. Aux paysans et aux ouvriers, qui mangeaient bien davantage de soupes que de viandes, les industriels ont dit aux uns  : produisez sans limites et aux autres : mangez de la viande, buvez du lait !

                        Aujourd’hui, changement de bénéficiaires : les investisseurs disent : soyez « vegan », mangez du soja ou des insectes, de la viande in vitro ! C’est bon pour la planète, bon pour les animaux et bon pour vous ! »

                        Ne vous laissez pas faire ! N’écoutez pas ces oiseaux verts de malheur ...

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