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Accueil du site > Tribune Libre > Cinquantenaire de l’indépendance algérienne : que dira 2012 (...)

Cinquantenaire de l’indépendance algérienne : que dira 2012 ?

Année du Cinquantenaire de l’indépendance algérienne, devra-t-on subir en 2012 la manipulation et de déferlement de contrevérités habituelles ?

Ou bien nous racontera-t-on, enfin, l’histoire de ce morceau du peuple franco-africain, dont certains fils se soulevèrent contre le mépris colonialiste, mépris d’Etat qui les reléguait au rang de sous-citoyens, de sous-Français, et partant de sous-hommes ? Nous racontera-t-on enfin le drame et l’exacte nature de leur soulèvement, où beaucoup laissèrent leur jeunesse ou la vie ? Si tous combattaient le mépris et l’injustice colonialiste, combien parmi ces révoltés qui avaient choisi l’indépendance comme seule issue aux mensonges, aux promesses non tenues, aux vains sacrifices sur l’autel d’une Mère-Patrie incapable de les regarder enfin comme ses enfants, combien aimaient, admiraient pourtant la France qu’ils combattaient ? A vrai dire, combien combattaient la France, combien combattaient son peuple, combien combattaient son gouvernement ? Combien de ces martyrs de l’indépendance auraient préféré la fraternité proclamée, l’unité franco-algérienne dans l’unité franco-africaine, dans une grande République intercontinentale, sociale, égalitaire par delà les races et les religions ? En face de cette révolte, de ces aspirations légitimes, les uns après les autres, les gouvernements de la IVe République ont opposé le visage fermé de la guerre. La violence, la destruction préférées à l’égalité et à la fraternité. Là gît toute la tragédie de la IVe République, de la France, de l’Algérie, de l’Afrique, de l’Indochine, et delà, avec un demi-siècle de recul, peut-être du monde…

Alors il y eut mai 1958. La révolution oubliée. Sans doute ce qui eût dû être un événement comparable, par son importance historique et par ses enjeux, à la Révolution française. Mais la fresque grandiose abritait un scénario de comédie sanglante. Le héraut de la Révolution en était l’ennemi. L’ennemi le plus acharné. Déguisé en son inverse. Ci-devant trône Charles de Gaulle, monstre infâme, machiavélique et, au bout de la route, sorte de petit Hitler français, créature infecte autant qu’est immense la gloire dont l’exalte le régime fondé sur ses mensonges et sur ses crimes : la Ve République, à présent agonisante, mais sous laquelle nous vivons encore… et à laquelle revient l’effarante charge de célébrer l’anniversaire des « indépendances » africaines, en l’occurrence la pire sans doute : celle de l’Algérie…

En 2010, nous avons vu la puissante hypocrisie dont le Système est encore capable. Alors que l’ambassadeur du Congo-Brazzaville à Paris, Henri Lopès, acheva l’année en divulguant l’effarante vérité, toute l’année fut consacrée à noyer le poisson. Ce que son excellence Henri Lopès a dit (de manière presque plus radicale…), c’est ce que j’ai montré dans Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine, Imposture, refoulements et névroses, publié chez L’Harmattan en 2006, ainsi que dans les articles publiés depuis lors sur le blog Fusionnisme et ailleurs (Bakchich, Camer.be, Rue89, IciCemac, Afrik.com, Mediapart, etc.). Pourtant, le Système, aussi bien son chef, Nicolas Sarkozy, que ses serviteurs, Jacques Toubon par exemple, et les intellectuels, et les médias ont menti pendant l’année entière. Le cinquantenaire des indépendances africaines fut, comme il fallait s’y attendre, une vaste manipulation. De colloque en colloque, d’émissions en émissions, l’alibi du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » a battu son plein…

Au seuil de l’année 2012, ce constat s’impose : la réalité du largage de l’Afrique subsaharienne mais aussi de l’Algérie, parfaitement connue en haut lieu, continue d’être officiellement tue. Mieux encore, la version essentiellement fallacieuse, qui prévaut depuis un demi-siècle, continue d’être la ligne de l’Etat français et de ses ramifications.

Au demeurant, le procès de Charles de Gaulle ne pourra être éternellement différé. Non en tant qu’homme, car il est mort maintenant, mais en tant qu’ancien chef de l’Etat. Un procès symbolique, bien sûr, mais dont il ressortira nécessairement que cet homme, par le nombre de crimes et des morts qu’il a sciemment provoquées (des centaines de milliers, voire des millions, si, au-delà de la tragédie algérienne, l’on impute à Charles de Gaulle la responsabilité des désastres du néocolonialisme sous son règne, si ce n’est au delà…) ne peut plus occuper la place qu’il occupe actuellement dans notre Panthéon national. Si l’Homme du 18 juin mérite cette place, le menteur cynique et bientôt criminel de mai-juin 1958 et de ses suites doit être déboulonné d’urgence. Pour l’honneur de la République et de la France.

Ainsi la vérité doit être enfin dite : c’est la condition sine qua non de toute réconciliation franco-algérienne. Mais tout autant, c’est la condition sine qua non de toute réconciliation franco-française, c’est-à-dire de la France avec elle-même, dans toutes les composantes de son peuple, mais aussi avec l’Afrique, avec tous ses enfants bientôt mêlés dans la grande République franco-africaine, ou afro-française, et plus vastement afro-européenne, ou euro-africaine, telle que l’avaient rêvée Senghor et Lévi-Strauss éplorés, comme tant d’autres, il y a cinquante ans...

Alexandre Gerbi

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16 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 1er février 2012 13:21

    Charles Gaulle est celui qui a mis fin a la guerre d’Algérie via les accords d’Evian , guerre qui a commencé avec François Mitterand ministre de l’intérieur d’un gouvernement de gôôôche . si on l’a appelé au pouvoir en 1958 , c’est que c’était devenu le chaos au sommet de l’Etat !
    Charles de Gaulle est un grand homme pour l’éternité , ce qui se réclament de lui actuellement ne sont même pas dignes d’être des crottes de chien sous ses chaussures !


    • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 1er février 2012 20:27

      Monsieur Le Chat,

      Manifestement, vous n’avez pas lu cet article, ni les pages auxquelles renvoient les liens qu’il contient.

      Bien cordialement,

      Alexandre Gerbi


    • kitamissa kitamissa 1er février 2012 17:04

      Monsieur l’auteur .....


      s’il vous plait ....ne dites pas n’importe quoi en parlant de millions de morts....

      il y a eu de recensé environ 650000 morts d’origine Nord Africaine , combattants du FLN, de l’ALN et du MNA et civils confondus entre attentats, crimes et morts au combat ....

      environ 30à 35000 soldats Français morts au combat ou dans les attentats y compris les portés disparus ....

      vos millions de morts on fait partie de la propagande du temps de Ben Bella et Boumédienne, du temps ou l’Algérie indépendante avait opté pour un régime Socialo-Communiste orchestré par Moscou !

      environ 30000 disparus, Algériens et Européens confondus .....

      • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 1er février 2012 20:23

        Monsieur Kitamissa,

        Vous avez mal lu...

        Les millions de morts dont je parle comprennent les morts sous le règne de Charles de Gaulle (1958-1969), non seulement en Algérie, mais aussi en Afrique subsaharienne (notamment la phase postérieure aux indépendances, à savoir le néocolonialisme, appelé aujourd’hui Françafrique).

        Par ailleurs, je n’ai jamais rendu responsable Charles de Gaulle des morts de la première partie de la guerre d’Algérie (1954-1958), puisqu’il n’était pas au pouvoir.

        Bien cordialement,

        Alexandre Gerbi


      • K K 1er février 2012 17:11

        Avant l’arrivée des français, les algériens étaient sous protectorat turc.

        Ils ont fait l choix de devenir libre, soit... mais alors pourquoi veulent-ils tous venir en France ? Qu’ils assument leur choix. Et ceci ne serait que par simple respect pour les harkis qui eux ont payé très cher leur choix.


        • brams 1er février 2012 22:08

          Il vous faudra patienter 132 ans encore pour les voir quitter la France. Mais, soyez sans crainte, avec le 1,5 milliards de créance la France a cessé d’être attrayante. Quant à vous, il ne vous restera plus qu’à cirer les pompes des allemands pour vous en sortir. Je voudrai bien vous aider, mais le métier de cireur a disparu en 1962 en Algérie


        • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 1er février 2012 20:25

          Monsieur Le Chat,

          Manifestement, vous n’avez pas lu cet article, ni les pages auxquelles renvoient les liens qu’il contient.

          Bien cordialement,

          Alexandre Gerbi


          • ali8 1er février 2012 21:44

            faut pas prendre les Turcs pour des têtes de turcs !

            la révolution Algérienne a vaincu le colonialisme

            il s’agit bien de colonialisme car les Algériens étaient soumis au Code Colonial qui les traitait en sous hommes

             le code colonial supprimé, l’égalité FrançaisAlgérien rétablie, la guerre d’Algérie n’aurait pas eu lieu

            mais si l’Algérie était demeurée Française, vous hurleriez « trop d’Arabe Français en France, trop de minarets » gnagnagna à moi juluch smiley


            • Iren-Nao 2 février 2012 05:31

              Ali 8

              Ce que vous dites n’est pas faux, il y eu un code colonial, c’etait ainsi a l’epoque, et ne jugeons pas le passe avec des concepts modernes c’est malhonnete.

              Une Algerie Francaise aurait sans aucun doute beaucoup evoluee.

              Dans sa grande sagesse De Gaulle qui fut loin d’etre parfait en cette affaire ne voulait pas que Colombey devienne Colombey les 2 Mosquees. Il avait bien raison.

              On peut juste regretter que l’Algerie soit tombee au pouvoir des criminels du FLN, je pense que la colonisation etait bien moins pire car elle avait aussi amene beaucoup de positif.

              Et pour repondre a l’auteur, cela fait maintenant 50 ans, et franchement aujourdhui on s’en contrefout, il y a des affaires de loin beaucoup plus importantes et urgentes.

              Iren-Nao


            • non667 1er février 2012 23:49

              Le décret Crémieux (du nom d’Adolphe Crémieux) est le décret no 136 qui accorde d’office en 1870 la citoyenneté française aux 35 000 Juifs d’Algérie1,2. Il est complété par le décret no 137 portant « sur la naturalisation des Indigènes musulmans et des Étrangers résidant en Algérie » : pour ce qui les concerne, la qualité de citoyen français n’est pas automatique puisqu’elle « ne peut être obtenue qu’à l’âge de vingt et un ans accomplis » et sur leur demande. En pratique, selon Gilles Manceron de l’association LDH, la naturalisation n’est que rarement attribuée aux Indigènes musulmans3 qui restent sous le régime de l’Indigénat, ce qui peut traduire leur volonté de continuer à être régis par la « loi musulmane » et non pas par les « lois civiles et politiques de la France » auxquelles se conforment leurs compatriotes français. Une loi similaire de naturalisation massive et automatique, portant cette fois sur les Étrangers résidant en Algérie, (espagnols ...) est promulguée le 26 juin 1889.

              Les décrets nos 136 et 137 sont pris à Tours en Conseil de Gouvernement du Gouvernement de la Défense nationale le 24 octobre 1870 et sont signés d’Adolphe Crémieux (député de la Drôme et ministre de la Justice), Léon Gambetta (député de la Seine et ministre de l’Intérieur), Alexandre Glais-Bizoin (député des Côtes-du-Nord) et Léon Fourichon (député de la Dordogne et ministre de la Marine et des Colonies). Ils sont publiés au Bulletin officiel de la ville de Tours le 7 novembre 1870.

              par la suite les juifs ,étrangers devenus français ont mieux réussis ce qui a rendus les autochtones jaloux d’ou la guerre ( ajouté à d’autres raisons bien sûr ... )

              anecdote d’une de mes relations algériennes :rencontre secrète de de Gaule avec des émissaires du FLN une vingtaine . devant de vieux soldats de 39/45 face à DE GAULE seul . dès le départ les vieux se dépoitraillent et exibent leurs médailles de la dernière guerre et apostrophe DE GAULE << vous nous avez promis l’indépendance ? >>

               réponse aussi sèche << l’indépendance ça ne se donne pas , ça s’arrache ! >>faisant le geste d’arracher une touffe d’herbe ! il à quitté la salle sans rien ajouter !

              il signifiait ainsi qu’il ne pouvait accorder l’indépendance gracieusement sans craindre la réaction violente et armée des militaires (ce qui à été vérifié par la suite  ! ) mais qu’en cas de rebellion victorieuse il pourrait avoir l’appui du peuple pour céder !

              en fait quand les accords d’évian ont été signés ,le fln était exsangue et de gaule à pu larguer l ’Algérie comme il le souhaitait ( a-t-il essayer de la garder ? :je vous ais compriiis ? )


              • fn2009 2 février 2012 01:46

                la francecdoit reconnaitre cesc nombreux génocides durant 200 ans de escalvagisme, massacres,destrcution.
                c’est le pays le plus genocidiare de la planéte et aussi le plus negationiste.
                meme dans les livres scolaires, la verité est cachée , ce qui fait que bcp francais croeint que ils n’ont jamais commis de genocides..

                meme elle transforme ses genocides, par une baguette magique, en "bienfait de la colonisation’.

                et puis, elle se vante d’etre champion droit homme. la verite est que les droit homme n’ont jamais traversé les frontiére de la france.

                la france prend-elle le monde pour des cons ???


                • fn2009 2 février 2012 01:46

                  La vérité qu’Erdogan a rappelée à Sarkozy

                  C´est une vérité établie que le Premier ministre turc a tenu à rappeler, jeudi, à l´adresse du président français quand il lui dit que la première puissance coloniale au monde, la plus féroce aussi, et de loin, n´a aucune leçon à donner aux autres sur l’« histoire des génocides ».

                  Le Premier ministre turc n´a pas fait dans la diffamation ni dans l´exagération ni dans l´injure envers le peuple français, quand il affirme que le système des fours crématoires, les nazis l´ont vraisemblablement appris de l´armée française durant la conquête de l´Algérie en 1830.

                   Et tout au long de ses cent trente-deux ans de cette colonie de peuplement. Les Algériens étaient 10 millions au départ des Turcs en 1830, ils étaient encore 10 millions 132 ans plus tard, au départ des Français. C´est quand même inédit chez un peuple musulman qui ignorait encore le planning des naissances !

                  Trop dit ou pas assez
                   Taggip Erdogan sait de quoi il parle, même s´il ne s´est pas aventuré sur le terrain des démographes. Il a seulement voulu remettre les pendules à l´heure dans sa polémique avec son homologue français sur un sujet - le crime contre l´humanité - dont son pays n´a pas le monopole.

                  De surcroît quand Paris reproche au grand pays européen qu´est la Turquie de faire partie de l´Asie mineure, selon la formule utilisée par Nicolas Sarkozy, histoire de lui fermer au nez les portes de l´Europe, « berceau des civilisations et des droits de l´homme ». Droits de l´homme ?

                  « Parlons-en », a répondu l´islamiste modéré Erdogan. Sans complexes, il en a peut-être trop dit sur une question qui embarrasse le plus grand des empires coloniaux de l´histoire. Pour l´Algérie qui se trouve à la veille de la célébration du cinquantième anniversaire de son indépendance, le Premier ministre turc n´a, au contraire, pas tout dit ou pas assez.

                  En 1830, la Turquie administrait alors l´Algérie précoloniale, et sans doute des choses à révéler. Une bonne partie de ses archives traite de l´histoire de l´Algérie ottomane.

                  De la manière dont s´est faite la conquête de l´Algérie. La France a, certainement, de bonnes raisons de n´ouvrir aux historiens que la partie des archives d´Aix-en- Provence, qui ne donnent pas une idée du génocide dont elle est accusée et pour lequel Nicolas Sarkozy refuse de présenter des excuses.
                   
                  Le cas arménien
                   Taggip Erdogan a donc fini par perdre son sang-froid à la suite des coups bas répétés de Nicolas Sarkozy depuis son arrivée à l´Elysée, en 2008, autour du thème du massacre des Arméniens par l´armée turque. Ce n´est un secret d´histoire, en effet, qu´en 1914, l´empire ottoman, en phase finale de son déclin avec le début de la première guerre mondiale, s´était livré au massacre de la minorité chrétienne orthodoxe.

                  L´histoire le dit et les Turcs le reconnaissent. Faute de quoi les portes de l´Union européenne leur seront toujours fermées, même si la Turquie, paradoxe de l´histoire politique moderne dans le vieux continent, est un allié de la première heure de l´OTAN. Sa base la plus avancée aux portes mêmes des pays membres du Pacte de Varsovie dont faisaient partie la Pologne, bien sûr, et l´actuelle

                  Tchéquie (ex-Tchécoslovaquie). Ironie de l´histoire, ce sont ces régimes de droite radicale en place à Varsovie et à Prague, nouveaux parvenus dans l´alliance atlantique depuis la toute récente chute du mur de Berlin, qui sont, aujourd´hui, les plus farouches adversaires de l´entrée de la Turquie dans l´Union européenne.

                  Le président Bouteflika ne s´est jamais privé de relever cette anomalie dans ses entretiens politiques avec les dirigeants européens qui, comme Sarkozy, ont souvent la mémoire courte. Demander à Ankara de reconnaître le génocide arménien est légitime.

                  Le refus de s´excuser
                  Ce qui l´est moins, c´est le silence qui est entretenu autour des autres génocides parce que les victimes ne sont ni juives, ni chrétiennes. 

                  Mais des musulmans, des indiens, des esclaves noirs, assimilés à du bétail. C´est là que l´Europe n´a pas un visage net. C´est pourquoi aussi Taggip Erdogan a de bonnes raisons de sortir ses meilleurs arguments, documentés, pour se défendre dans une campagne antiturque à forte connotation raciste. Feu M´hamed Yazid l´avait dit : l´Islam est la frontière de l´Occident.

                  La limite de l´égalité en droits de l´homme aussi. Les accusations de Taggip Erdogan ont été largement médiatisées dans le monde où l´on ne comprend pas le refus obstiné de la France de soulager sa conscience pour les crimes commis en Algérie par son système colonial et en son nom.

                  D´une seule phrase, par des excuses au peuple algérien. Un acte moral de grande civilité dont seules sont capables les grandes nations. L´Allemagne l´a fait pour les crimes nazis. Elle en est sortie grandie. Pour le gouvernement français, ces millions de musulmans algériens massacrés depuis 1830 - dont 1,5 million l´a été entre 1954 et 1962 et quelque 45 000 en 1945 - ne sont-ils donc pas des hommes, des femmes et des enfants identiques aux chrétiens arméniens et aux juifs de l´holocauste ?

                  Sarko l´aura cherché
                  Sa polémique avec Taggip Erdogan, Nicolas Sarkozy l´aura cherchée. Le pays qui a le plus massacré de civils innocents se refuse à reconnaître les crimes commis en son nom et soulager sa conscience. Mieux, pour espérer se maintenir au pouvoir en 2012, alors qu´il est au plus bas dans les sondages,

                  Nicolas Sarkozy continue de donner des leçons à la planète en matière de respect des droits de l´homme, n´hésitant pas à envoyer en guerre son armée, massacrer la seule chose qu´elle sait faire - des populations par dizaines de milliers comme, comme elle l´a fait en Libye et au Rwanda et veut le faire en Syrie et en Iran. Comme le fait Israël en Palestine.


                  • Iren-Nao 2 février 2012 06:00

                    fn2009

                    Des crimes et des genocides, le passe en est plein et le futur probablement aussi.

                    Il n’y a pas a s’excuser du passe, nous n’y etions pas.

                    L’histoire des peuples est le plus souvent une longue suite de carnages et il y a peu de chances que ca change, tout le contraire.

                    Si la France a mon sens n’a pas de lecon a donner ou a recevoir de la Turquie, encore bien moins de Bouteflika et du FLN qui a continue a martyriser son peuple, ce qui le regarde, c’est ca l’Independance.

                    Nous avons surement une dette de honte envers les harkis, et c’est tout.

                    Salut

                    Iren-Nao


                  • non667 2 février 2012 11:47

                    à fn2009
                    la Turquie ! parlons en
                    http://www.youtube.com/watch?v=jmkO7IY4vVM
                     a voir avant qu’il ne disparaisse !
                     et il faudrait faire rentrer ces barbares dans l’europe ? smiley smiley smiley


                  • Gonzague Gonzague 2 février 2012 07:57

                    Qui a le bon goût de posséder aujourd’hui, de Sétif à Oran, de Constantine à Alger, une Rolex ? Quasiment personne ! Et pourtant, comme le faisait remarquer le grand érudit Jacques Séguéla : « Si à 50 ans on n’a pas une Rolex, on a raté sa vie »

                    On peut donc logiquement en conclure que l’indépendance algérienne est globalement un échec.


                    • Bilou32 Bibi32 2 février 2012 10:29

                      Pour ce qu’ils ont fait de leur indépendance... Pauvres petits algériens exploités chez eux par les vilains colons à l’époque, ils viennent maintenant en masse vivre en France (grâce a un régime d’immigration de grande faveur...) encore exploités par ces salauds de souchiens... 
                      Et désolé, je n’ai pas compris votre vomi sur De Gaulle... j’ai sans doute mal lu moi aussi !

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