Cartes sur table
Il n'aura échappé à personne que nous faisons face à une épidémie de mauvaise foi depuis qu'un virus a balayé la planète depuis l'hiver 2019/2020. Les réponses ont été a minima étonnantes, vu que des plans pandémies existaient qui n'avaient pas vraiment prévus le cirque auquel nous avons assisté. En mars 2020 ont aurait pu jurer que nous faisions face à la grande peste du XIVième siècle en Europe ou une invasion extra-terrestre. Ce n'était qu'un moment de panique, justifié par l'incompétence, l'inconnu et l'impréparation générale face à un évènement qu'on savait pourtant inéluctable. C'est ainsi : le chaos est entré dans nos vies même si une ligne générale s'est dessinée assez vite à savoir ignorer les causes et pallier aux conséquences à court terme, un vieux schéma qui se répète après la crise environnementale et la crise financière, abordées de cette façon aussi.
De bricolage en bricolage nous sommes parvenus au « passeport vaccinal ».
Notre préfet de région (européenne) l'a dit dès le départ "Nous sommes en guerre". Bien, comment prépare-t-on une guerre ? On a des ressources pour lutter, des armes, (inutiles en temps de paix mais qu'on ne peut commander en Chine lors de l'entrée en guerre avec les délais de livraison, toussa, toussa...). Clairement déclarer que "les armes ne sont "ni conseillées ni recommandées" pour mener une guerre, n'a aucune capacité opérationnelle sur le champ de bataille. Un certain Dr Véran nous l'a pourtant dit pour les masques en plein pic épidémique. Il est vrai que les pharmaciens avaient interdiction de vente et de fait ils étaient introuvables. On s'est précipité sur les vieux slips pour s'équiper de fortune, on était de plein pieds dans le XXIième siècle...
Dieu merci on avait le « Doliprane » après avoir interdit de toute urgence un médicament (en vente libre encore en 2019) préconisé contre le SARS-Cov1 qui était a priori notre unique arme disponible début 2020 contre le virus. On a découvert l'indispensabilité de la multi thérapie plus tard. On ne gère pas une infection virale, un trouble important de la coagulation et des phénomènes inflammatoires massifs avec la même molécule, hélas.
On a une armée de spécialistes (qui nous coûtent un bras mais sont jugés indispensables le cas échéant) qui ne servent pas à grand chose en temps de paix mais qu'on ne peut former au débotté en quinze jours une fois la guerre déclarée.
En général on leur trouve un petit travail, comme exporter la démocratie à coup de bombes dans des pays qui ne l'ont jamais connue et l'examen du passé récent montre qui ni l'Afghanistan, ni la Libye, ni l'Irak, ni la Syrie ne sont devenues plus démocratiques après leur intervention mais bon, au moins on les a "sous le coude" en cas d'urgence.
On pourrait éventuellement transposer dans le domaine de la santé, avec un corps de médecin chargé d'exporter la santé dans d'autres pays mais rapatriables en cas d'urgence, passons...
Parlons clair : quand la plupart de ceux atteint d'une grippe un peu sévère se soignent à domicile, les réanimations débordent de cas "grippe" en temps quasi ordinaire, alors une épidémie où tout le monde allait à l'hôpital ne pouvait que commencer par une boucherie. Mais qu'avec plus de 80% de vaccinés, on ait un pic de cette ampleur, nous donne l'ampleur du désastre de cette campagne de "vaccination" forcée.
En même temps on aurait vacciné 80% de la population en année "n" contre une grippe sévère en année "n+2" on n'aurait pas non plus un résultat fracassant.
Est-ce que le "passeport vaccinal" va nous préparer à une future vague ou une future épidémie en garantissant que nous aurons les ressources pour y faire face ? La réponse est un non catégorique.
Par ailleurs on a constaté et ce fut particulièrement visible avec le dernier variant ayant connu un beau succès, "Omicron", qu'il peut passer d'un pays en l'occurence l'Afrique du Sud, au reste de la planète en moins d'une semaine.
Comment peut-il transporter ses troupes aussi rapidement et créer des têtes de ponts sur la planète entière en si peu de temps ?
Il utilise des moyens aériens (nos avions de ligne en l'occurence) et des passeurs (qui ne peuvent qu'être nos "vaccinés" puisqu'ils sont les seuls autorisés à utiliser ce moyen de transport). On sait que ce "passeport vaccinal" ne saurait être un certificat de non portage viral et que les tests eux-mêmes ne sont nullement infaillibles. Récemment une passagère d'un avion a dû se tester pendant le voyage et étant positive finir le vol en passant 5h cloîtrée dans les toilettes.
Le "passeport vaccinal" peut-il mettre un terme à ce mécanisme de ventilation des nouveaux variants à grande vitesse sur la planète entière et en particulier chez nous ? Nullement, car si même il était efficace, tous les autres pays devraient faire de même et l'échec du "passeport sanitaire" pour empêcher l'arrivée d'"Omicron" est un démenti cinglant à une éventuelle efficacité de sa version "vaccinale" sur le même sujet.
Or, c'est cette dispersion à grande vitesse qui est la cause des pics d'hospitalisation et de réanimation. On serait au 14ième siècle, il devrait prendre le bâteau puis le cheval pour diffuser bien plus lentement dans l'épaisseur du pays. On n'aurait pas ces pics brutaux d'arrivée en réanimation.
A-t-on un vaccin infaillible et des tests infaillible pour garantir la sécurité des transports aériens ? Loin s'en faut...
Le "passeport vaccinal" pourrait-il permettre à une frange de la population d'avoir des activités à fort risque de contagion, réservée à elle sur une base de non transmissibilité ? Cela nécessiterait un vaccin interdisant de contracter le virus et interdisant la transmission. Il n'en est rien.
A ce jour, vu le ratio "vaccinés"/non vaccinés et le fait que les premiers peuvent aller partout , la majorité des cas de transmission doit logiquement leur être imputés. En quoi le "passeport vaccinal" peut-il changer cet état de fait ? En rien, aussi longtemps que ces produits restent de vraies passoires qui n'empêchent nullement l'épidémie de diffuser.
Sur quelles bases scientifiques accorder un passeport vaccinal à des gens qui ont été triplement "vaccinés" contre le variant de l'hiver 2019/2020 avec une technologie en phase expérimentale et qui s'avère défaillante à freiner l'épidémie, au même titre qu'à ceux qui auraient contracté le variant actuel et selon toute logique fabriqué une immunité de très longue durée contre celui-ci ? A priori les premiers sont potentiellement contagieux mais pas les seconds (ils peuvent attraper un autre variant mais pas deux fois le même en étant contagieux).
Dans les faits il forge dans le marbre que ceux "vaccinés" peuvent en toute légalité (présomption d'innocence) contaminer en tous lieux (la faute à pad'bol) et les non vaccinés ne peuvent aller dans de nombreux lieux par présomption qu'ils sont contaminés.
Le Royaume-Uni a montré que 80% de sa population n'a pas vu les SARS-CoV2 au bout de deux ans (Delta fut présenté comme fort contagieux) et on peut légitimement penser que globalement c'est d'abord le même public qui par son mode de vie va entrer en contact avec "Omicron" dans sa majorité. La présomption que "tout le monde" va passer par la case "Omicron" n'est pas supporté par les premières estimations venant d'Afrique du Sud qui semblaient indiquer au maximum un taux de 20%, certes énorme, mais substantiellement différent de 100%.
Comment légitimer une telle discrimation flagrante en accordant de facto des droits d'accès à certains lieux en portant le virus et en le refusant à d'autres qui ne le portent pas ? Dans un "Etat de droit" comment est-ce seulement supportable ? Il est vrai néanmoins que quand on se torche avec le "Protocole de Nuremberg" un régime d'arbitraire peut remplacer avantageusement cet 'archaïsme"...
Ce "passeport vaccinal" est implicitement (sinon explicitement, ce qui passionnera un juge dans un futur proche) présenté comme une incitation (il s'agit clairement de chantage et de contraintes) pour participer à une expérimentation d'une nouvelle technologie destiné à protéger l'ensemble de la population contre un risque grave qui ne concerne qu'une minorité.
Il est indéniable que les effets secondaires sont substantiels alors même que les fabricants se sont protégés contre tout recours en justice des victimes de cette expérience. Quelle confiance accorder à des fabricants qui refusent d'assumer les effets indésirables de la consommation de leurs produits ? Forcer dans la violence des gens à participer à une expérience potentiellement dommageable pour leur santé, alors qu'ils n'appartiennent pas à une catégorie à risques et que tout recours en cas d'effets non désirés leur est concrètement interdit contre le fabricant. On connaît la parole de l'Etat qui traine les pieds depuis 2009 pour indemniser les "H1N1" alors qu'il s'agit de notre argent.
Comment peut-on présenter le "passeport vaccinal" comme pivot d'une politique de santé publique alors que tous les facteurs de causalité de cette épidémie (des futures) ne sont pas traités et qu'on se limite à vouloir minimiser les conséquences en créant potentiellement à terme plus de problèmes encore. Puisque ces produits de thérapie génique n'empêche pas la diffusion de l'épidémie, pourquoi vouloir imposer la vaccination des enfants et de tout ceux courant un risque minimal ?
Pourquoi le faire, maintenant qu'on a une perspective avec ce variant d'une protection à grande échelle et à long terme de la population contre le variant circulant en ce moment (pas celui de 2019) ?
Les jeunes se contaminent à très grande vitesse en ce moment et vont développer une immunité durable contre "Omicron" et de possibles successeurs bien meilleure que celle offerte par des "vaccins" qui sont de véritables passoires. Les contaminés seront notre rempart contre la diffusion de ce virus et ses successeurs, nullement les "vaccinés". Alors pourquoi leur imposer un passeport vaccinal et les mettre dans le même sac que ceux qui dissémine le virus après deux ou trois injections ?
Ce gouvernement ne fait avec son "passeport vaccinal" que transposer ce qu'on a fait en élevage industriel pour rendre tenable un système intenable. Il avait une occasion de changer de perspective et considérer qu'il vaut mieux consacrer ses ressources à bâtir un système de santé agile et résilient. Il a clairement choisi de conserver sa trajectoire et il utilisera ces ressources financières pour bâtir une société de contrôle et surveillance. Qu'on se le dise : on va embaucher dans la police, dans les hôpitaux c'est beaucoup moins sûr.
Cette perspective évidente devrait disqualifier tous les clowns qui se frappent la poitrine en se targuant de défendre la démocratie. C'est du cirque et une fois de plus on va constater la défaillance majeure de ceux qui prétendent être nos représentants. On avait déjà vu avec le Traité de Lisbonne, le peu de cas que faisaient nos élus de la démocratie et de nos droits à choisir notre destin.
Cette fois la coupe est pleine. Bienvenue dans un régime d'apartheid.
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