Campagne pro-Lgbtetc à Genève : d’où viennent ces données ?
En ce mois de mai la ville de Genève subventionne une campagne contre les phobies de genre. Touxtes les phobies de genre. Touxtes, un exemple de l’ignominie lexicale qu’on nous impose.
Indices ?
Je l’ai utilisé par provocation il y a longtemps et maintenant je le vois repris par les autorités ! Je ne suis pas certain d’en être honoré. Mais c’est la mode.
Je prends une première déclinaison de l’affiche reprise du site officiel de la ville. Affirmation : 1/3 des personnes sans domicile fixe sont Lgbtiq+.
Si vous avez vu cette affiche et êtes étonné par ce chiffre, comme moi vous vous êtes précipité sur internet pour trouver l’étude à l’origine de cette affirmation. Et comme moi vous n’avez rien trouvé.
Si, une seule info sur le site de la ville :
« … on estime que 25 à 40 % des jeunes personnes sans domicile fixe sont LGBTIQ+. »
On estime, on ne sait pas. Mais sur quelle base estime-t-on ? Aucun indice. En France une étude détaillée sur qui sont les sdf ne mentionne même pas les lgbt.
Une autre étude reconnaît que les données sur les jeunes sdf font défaut mais arrive cependant à déterminer ceci :
« Bien que des données exhaustives fassent défaut partout dans le les jeunes personnes LGBTIQ+ sont touchées de façon disproportionnée par ce problème. »
Invérifiable
Ou encore :
« 41 % des jeunes personnes intersexes entre 18-24 ans ont été sans domicile fixe, d’une manière ou d’une autre. »
C’est précis, ça, 41 %. Mais comment le savent-ils sans études ? C’est magique. Mais pas sérieux.
Un autre site annonce 28 % de personnes lgbt chez les sdf ou les personnes ayant à un moment subi une instabilité domiciliaire :
« 28% of LGBTQ youth reported experiencing homelessness or housing instability at some point in their lives. »
Un autre document annonce qu’une personne lgbt sur 5 est ou a été sdf. Alors, 20 %, 33 %, 41 % ? Genève est entre les extrêmes. Les concepteurs de la campagne ont-il choisi au pif ? Notons qu’aucun des ces chiffres n’est vérifié et confirmé, à ma connaissance.
Au final on ignore le chiffre réel. La campagne tente également d’établir un lien entre sensibilité climatique et identité de genre :
« Saviez-vous que le changement climatique impacte particulièrement les personnes LGBTIQ+ ? »
C’est invérifiable. Mais cela ajoute une couche à la victimisation de cette communauté. C’est le but, non ?
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