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Accueil du site > Tribune Libre > Bernard-Henri Lévy : la confusion du jugement

Bernard-Henri Lévy : la confusion du jugement

Stefan Zweig, l'un des plus grands écrivains juifs de ce que l'on appelait encore, sous l'empire austro-hongrois, la Mitteleuropa, a publié, en 1927, l'un des plus beaux textes de la première moitié du XXe siècle : La confusion des sentiments. Récit aux accents très personnels, Zweig y évoque, en filigrane, son appartenance au monde de la judéité. Comment, du reste, ne pas admirer cette judéité lorsque l'on sait qu'elle fut au cœur des mouvements philosophiques, artistiques et littéraires les plus importants de ce temps-là ? Freud, Wittgenstein, Mahler, Schoenberg, Joseph Roth, Arthur Schnitzler, Franz Werfel ou Hermann Broch n'en sont que quelques-uns des esprits les plus éminents, dont lé génie créateur est aujourd'hui mondialement reconnu.

 

NE PAS CONFONDRE « JUDEITE » ET « JUDAÏSME »

Mais ce que Zweig, dans cette confusion des sentiments, entend également mettre en exergue, c'est la différence existant, au niveau des idées, entre les concepts de « judéité » et de « judaïsme ». Car ce sont là deux choses qui, quoique liées historiquement, s'avèrent néanmoins distinctes philosophiquement.

Qu'est-ce que cela signifie ? Réponse : le « judaïsme » est une religion, à la source du monothéisme, avec la foi, les croyances traditionnelles, les pratiques cultuelles et l'ensemble de lois que cela implique, tandis que la « judéité » est une culture, c'est-à-dire un contexte social, tissé de références historiques et culturelles, dans lequel un individu naît ou grandit, mais sans qu'il ne s'identifie, pour autant, au judaïsme en tant quel tel. Faire partie intégrante d'une culture ne veut donc pas dire nécessairement, même si cela ne s'exclut bien évidemment pas, appartenir à la religion qui préside à cette même culture.

Ainsi peut-on très bien se réclamer de la culture juive, que l'on appelle la « judéité » précisément, tout en ne se réclamant pas de la religion juive, que l'on nomme, au sens strict du terme, le « judaïsme ». C'est là le cas des Juifs non croyants, athées ou agnostiques, au premier rang desquels émergent la plupart de ces grands esprits que l'on vient de citer, auxquels pourraient s'ajouter, en d'autres temps et d'autres lieux, Kafka, Proust, Einstein, Walter Benjamin, Theodor Adorno, Hannah Arendt, Roy Lichentestein, Robert Rauschenberg, Allen Ginsberg, Woody Allen, Steven Spielberg ou Karl Marx. Ceux-ci ont toujours revendiqué, à raison, leurs ascendances juives - leur judéité, en un mot - bien qu'ils n'aient jamais adhéré formellement au judaïsme.

 

STEFAN ZWEIG ET LE SIONISME

Stefan Zweig lui-même, quoiqu'il ait publié ses premières nouvelles dans la revue sioniste « Die Welt  », puis dans la « Neue Freie Presse  », dont le cahier culturel était dirigé par Theodor Herzl, le fondateur du sionisme, a toujours récusé, au nom du cosmopolitisme et contre tout communautarisme, l'idée du sionisme, ainsi qu'il s'en explique dans une lettre, écrite le 24 janvier 1917, à Martin Buber : « Je n’ai jamais voulu voir le peuple juif redevenir une nation... J’aime la diaspora et je l’approuve en tant que sens de son idéalisme, sa vocation universelle et cosmopolite... Je trouve que notre situation actuelle est la plus merveilleuse de l'humanité : cette unité sans langue, sans lien, sans pays natal, juste par le fluide de l'être. Tout rassemblement plus étroit et plus réel m'apparaît comme un recul par rapport à cette situation incomparable. »

A son ami Alfred Wolf, il confie vingt ans après, dans une missive datant de février 1937  : « Je ne voudrais pas que le judaïsme abandonne son caractère universel et supranational pour s’ancrer totalement du côté de l’hébreu et d’une pensée nationale. (…) Je crois que 'juif' et 'humain' doivent toujours rester identiques, et je tiens pour un grand danger moral toute arrogance et toute tendance de la communauté juive à s’isoler. »

 

LE JUIF DE DIASPORA, COSMOPOLITE ET UNIVERSEL, CONTRE LE JUIF DE TERRITOIRE, NATIONALISTE ET COMMUNAUTARISTE

C'est donc le « Juif de diaspora », cosmopolite et universel, que Stefan Zweig privilégie là, à l'instar de Freud, au détriment du « Juif de territoire », religieux et nationaliste. Ainsi cet « être-juif » dont parle Zweig, où « juif » et « humain » coïncident intimement, s'apparente-t-il à une dimension essentiellement humaine, d'essence métaphysique, comme à une région de l'âme, bien plus qu'à une religion donnée et, a fortiori, à un pays limité matériellement ou à un espace circonscrit géographiquement, de nature politique, fût-il sacré comme le prétend, contrairement à ce que prône la laïcité à la française, l’État d'Israël depuis sa naissance en 1948.

Cette distinction, Élisabeth Roudinesco, dissertant là sur Freud, l'explique bien dans son Retour sur la question juive (2009), ouvrage qu'elle conçut comme une suite aux Réflexions sur la question juive (1946) de Sartre. Y distinguant, via la création d'Israël en tant qu’État, et via donc aussi la tentation sioniste, ce qu'elle appelle le « Juif universel », dont Freud est un des représentants, du « Juif de territoire », dont Jung est un des tenants, elle spécifie : « Freud préférait sa position de Juif de diaspora, universaliste et athée, à celle de guide spirituel attaché à une nouvelle terre promise. » Elle en infère, en totale opposition, sur ce sujet, tant avec les théories jungiennes qu'avec l'actuelle politique israélienne d'apartheid : « La terre promise investie par Freud ne connaît ni frontière ni patrie. Elle n'est entourée d'aucun mur et n'a besoin d'aucun barbelé pour affirmer sa souveraineté. Interne à l'homme lui-même, interne à sa conscience, elle est tissée de mots, de fantasmes et de scènes tragiques. »

 

EMMANUEL LEVINAS ET L'HUMANISME DE L'AUTRE HOMME

C'est là aussi la position ontologique, éthique et métaphysique d'Emmanuel Levinas, ainsi que le montre magnifiquement bien son livre Humanisme de l'autre homme (1972) : position, cependant, à laquelle Bernard-Henri Lévy, en mettant l'accent sur ce qu'il appelle au contraire le « Juif d'affirmation », n'a manifestement rien compris dans son dernier essai, L'esprit du judaïsme (Grasset).

Je ne reviendrai pas ici sur la critique que j'ai déjà émise, à ce propos, dans une tribune intitulée Le mauvais esprit du judaïsme (https://blogs.mediapart.fr/daniel-salvatore-schiffer/blog/090216/bernard-henri-levy-le-mauvais-esprit-du-judaisme). Ceux qui voudraient approfondir cette thématique pourront toujours se reporter à un ouvrage, Critique de la déraison pure - La faillite intellectuelle des « nouveaux philosophes » et de leurs épigones, que j'ai publié en 2010. Qu'il me soit permis, en revanche, d'insister sur cette pénible confusion - non pas des sentiments, pour paraphraser la nouvelle de Stefan Zweig, mais bien des jugements, si ce n'est des idées - qu'entretient Lévy dans L'esprit du judaïsme  : une confusion conceptuelle, plus encore que sémantique, qui invalide a priori, tel un irréfragable vice de forme, la thèse de ce livre !

 

UNE ANALOGIE : LA JUDEITE EST A LA CHRETIENTE CE QUE LE JUDAÏSME EST AU CHRISTIANISME

Cette confusion des idées, c'est celle, justement, par laquelle il assimile indûment la « judéité », notion culturelle, au « judaïsme », notion religieuse. Il y aurait la même confusion conceptuelle si l'on confondait, par exemple, « chrétienté » et « christianisme ». En effet : le fait de faire partie de la chrétienté, en tant que civilisation caractérisant majoritairement (sans en exclure bien sûr les autres minorités) le monde occidental, ne veut pas dire que l'on soit nécessairement chrétien au sens religieux du terme, c'est-à-dire disciple du christianisme. D'où, cette analogie : la judéité est à la chrétienté ce que le judaïsme est au christianisme.

C'est cette confusion notionnelle, précisément, qui pousse Lévy à faire, dans son Esprit du judaïsme, de constants et grossiers amalgames, de très dommageables raccourcis philosophiques, y induisant dès lors ainsi son lecteur dans l'erreur.

 

MARCEL PROUST ET SON PSEUDO-JUDAÏSME

La plus flagrante de ces inepties consiste à soutenir, comme le fait Lévy dans son livre, que l’œuvre de Marcel Proust - une œuvre aussi typiquement « française », par-delà sa teneur universaliste du point de vue psychologique et humain qu’À la recherche du temps perdu - serait à reconduire, via son étude du zohar, au judaïsme.

Aberrant ! Proust, tout entier immergé dans la société française de la Belle Époque, au point qu'il en observa et décrivit mieux que quiconque les qualités tout autant que les défauts, n'a jamais fait référence, dans sa vie littéraire, au judaïsme, bien qu'il n'ait jamais certes rien renié, pour autant, de sa judéité, comme le prouve son combat en faveur d'Alfred Dreyfus, dont il fut un ardent défenseur en s'employant a rassembler, auprès de l'intelligentsia, les signataires du fameux « manifeste des intellectuels » en défense d’Émile Zola avec son non moins célèbre J'accuse.

 

LA JUDEITE COMME TRANSCENDANCE LAÏQUE DU JUDAÎSME

Si j'appliquais le même type de raccourci logique, de cercle vicieux dans le raisonnement, que Lévy, mais à l'envers et sans nuances également, j'arriverais symétriquement, moi aussi, à ce même genre de sophisme, aussi absurde factuellement que malhonnête intellectuellement, comme, à titre d'exemple significatif, dans cet apparent syllogisme :

Majeure : Marx était Juif (et même petit-fils de rabbin).

Mineure : Or, le marxisme a engendré le stalinisme.

Conclusion : Le judaïsme est donc à l'origine, via Marx, du goulag, le camp de concentration socialo-communiste !

 

Qu'en penseraient, franchement, Bernard-Henri Lévy et, à sa sectaire suite, les adeptes de cet « esprit du judaïsme » ? Je n'ose l'imaginer...

Pour échapper à cette contradiction interne ? Le fait, justement, que la judéité soit le dépassement humain, sinon humaniste, du judaïsme : comme sa transcendance d'essence laïque !

Conclusion ? La judéité est une « catégorie transcendantale », pour parler en termes kantiens, du judaïsme et qui, comme telle, n'a donc rien à voir, sinon indirectement, avec la loi mosaïque !

 

UNE IMPOSTURE : LE ROYAUME DES HEBREUX SERAIT A L'ORIGINE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

De même, le « royaume des Hébreux », pour reprendre la terminologie béachélienne, ne peut-il en aucun cas être considéré, par-delà ses mérites, comme l'origine politique de la notion de « république » en France. Où donc Lévy va-t-il chercher cela, sinon dans un parti-pris des plus fallacieux et outranciers ? La « république » est une notion grecque, comme le donne à voir le titre - La République - de l'un des principaux ouvrages de Platon. Elle deviendra ensuite, au temps de Cicéron, l'un des pivots du droit romain, ainsi que l'indique, en latin, l'expression « res publica  », signifiant littéralement, en français, la « chose publique », c'est-à-dire, en terme modernes, la « république », elle-même connexe à l'idée de « démocratie », autre invention typiquement athénienne, élaborée dans La Politique d'Aristote. D'où, cette question : qu'est-ce que le judaïsme vient donc faire là ? La récupération idéologique serait honteuse, si elle ne se révélait, avant tout, ridicule. L'imposture est, là, à son apogée !

 

JEAN JAURES : ANTISEMITE ET ANTI-DREYFUSARD, VRAIMENT ?

Mais il y a pire encore en ce « mauvais esprit du judaïsme », comme je l'ai donc qualifié, de Lévy : c'est cette insistante confusion entre les concepts de « judéité » et de « judaïsme », travers quasi obsessionnel et même pathologique chez lui, qui fait qu'il voit constamment, au gré de ses seules fantaisies subjectives comme de ses seuls intérêts particuliers, des « antisémites » partout. Aussi cette folle dérive finit-elle par affaiblir totalement, tel un malencontreux effet de boomerang pour la thèse défendue en ce livre, son combat contre l'antisémitisme, le rendant dès lors aussi peu crédible que malheureusement stérile, voire contre-productif !

Ainsi, par exemple, du grand Jean Jaurès, en qui il perçoit, par on ne sait quel tour de passe-passe négatif, un « antisémite » tout autant qu'un « anti-dreyfusard ». Hallucinant ! Pareil en ce qui concerne le peintre David, targué abusivement d' « antisémitisme », lui aussi, pour ce seul fait qu'il osa peindre le sacre de Napoléon sous les fastes de l'Empire Romain, réputé « fasciste », bien entendu, aux dires de ce manichéisme primaire. Du délire !

Lévy, du reste, nous a fait déjà ce genre de mauvais coup, désormais aussi prévisible qu'éculé, par le passé. Son Idéologie française (1981), dans laquelle il réduisit la plupart des écrivains français (de Péguy à Montherlant, en passant par Bernanos, Claudel, Morand, Cocteau, Gide et Emmanuel Mounier) à un ramassis de pétainistes, ou ses Aventures de la liberté (1991), au sein desquelles il alla jusqu'à faire de l'estimable Paul Valéry un raciste s'échinant à déterrer des macchabées afin d'examiner la morphologie de leur crâne, sont, de ce point de vue-là, autant d'exemples, par leur dogmatisme idéologique, de monstruosité conceptuelle. Seul le fanatisme, doublé d'incessants et malveillants procès d'intention, y est, hélas, de rigueur !

D'où, cette autre interrogation. Comment un être aussi intelligent et cultivé que Philippe Sollers (je laisse choir un voile charitable sur l'analyse dithyrambique, dans « Le Monde », de Roger-Pol Droit) peut-il donc voir en cet ultime Esprit du judaïsme , comme il l'effectue dans « Le Point », un livre, non seulement « majeur » à ses dires, mais, surtout, profondément « irréligieux », selon lui encore, dans la mesure où, d'après Lévy, le judaïsme n'exclurait pas nécessairement le fait que l'on ne puisse pas croire en l'existence de Dieu ? Réponse : parce que Sollers, lui aussi, confond là, aussi surprenant cela puisse-t-il paraître, les notions de « judéité », laquelle, en tant que culture, permet effectivement l'athéisme, et de « judaïsme », laquelle, en tant que religion, ne l'autorise, au contraire, pas. A moins, bien sûr, que, les mots étant dès lors vidés arbitrairement de leur sens originel ou authentique, l'on ne sache plus, tels les idolâtres en leur antique Tour de Babel, de quoi l'on parle : ce à quoi, en tant que philosophe soucieux de la clarté des idées tout autant que de la précision de la langue, je me refuse pour ma modeste part !

 

QUAND LE JUDAÏSME DEVIENT, PARADOXALEMENT, ANTISEMITE : LES DOULOUREUX CAS DE SPINOZA ET DE JESUS

Davantage : c'est bien parce que Spinoza écrivit une Éthique qui, bien que prenant sa source philosophique au sein de sa judéité, n'obéissait cependant pas aux préceptes du judaïsme, qu'il fut excommunié, sans pitié, de la société juive, sa propre communauté. Comme quoi les juifs aussi, n'en déplaise à Bernard-Henri Lévy, peuvent s'avérer, paradoxalement, de fieffés antisémites : le comble de l'intolérance, principe si cher aux voltairiennes Lumières du XVIIIe siècle !

Autre terrible, et bien plus tragique encore, exemple en cet épineux dossier : un certain Jésus, juif de naissance lui aussi, mais qui, pour avoir prétendument blasphémé au regard des dogmes du judaïsme précisément, alors incarné par les « docteurs de la loi » et autres pharisiens (dont le « principal sacrificateur » Caïphe), fut condamné à mort par une sentence émise par le Sanhédrin, tribunal théologique de Jérusalem et autorité législative suprême depuis Moïse et la Torah. Les Romains, en très cyniques pragmatiques qu'ils étaient (à l'image de Ponce Pilate, préfet de Judée, qui s'en lava les mains), ne firent qu'appliquer, via la crucifixion, cet injuste et cruel verdict.

Bernard-Henri Lévy, au faîte de sa mauvaise foi, niera-t-il donc là aussi, au prétexte que les Évangiles, et celui de Saint Matthieu en particulier, seraient eux-mêmes « antisémites », ce fait pourtant avéré, à moins que le Nouveau Testament ne fût qu'une affabulation chrétienne et anti-juive, sur le plan historique (il va sans dire que je condamne tout aussi fermement le fait que le catholicisme ait pu parfois en tirer un odieux alibi, faisant ainsi outrageusement des Juifs un « peuple déicide », pour justifier l'antisémitisme) ?

J'attends, s'il s'en sent le courage moral aussi bien que l'honnêteté intellectuelle, sa réponse, précise théologiquement, circonstanciée bibliquement et argumentée métaphysiquement. Le débat, crucial au regard de l'esprit tout autant que de la lettre de son propre et dernier livre, est ouvert : c'est, bien plus qu'une énième et vaine dispute philosophique, un véritable débat de fond !

Aussi mérite-t-il, comme tel, que l'on s'y attarde avec le sérieux, mêlé de respect mutuel, qui sied en pareille circonstance.

 

DANIEL SALVATORE SCHIFFER*

 

*Philosophe, auteur de « La Philosophie d'Emmanuel Levinas - Métaphysique, esthétique, éthique  » (PUF) et « Critique de la déraison pure - La faillite intellectuelle des 'nouveaux philosophes' et de leurs épigones  » (François Bourin Éditeur).


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84 réactions à cet article    


  • cathy cathy 16 février 2016 18:25

    BHL voit des juifs ou des antisémites partout.

    Les juifs pratiquent la religion du judaïsme.
    Le judaÏsme n’était pas la religion de Jésus, il n’était donc pas juif, mais judéen, issu de la tribu de Juda. 
    Judaïsme = tradition orale. Cela n’a rien à voir avec la loi mosaïque.


    • Pomme de Reinette 16 février 2016 18:37

      @cathy

      Yehoshoua de Nazareth était un bon juif, la preuve : il croyait que sa mère était vierge, et elle le prenait pour le messie.

      Il a été circoncit le 8ème jour, comme le veut la tradition. D’ailleurs, vous venez de fêter cet évènement, le 2 février, jour de la Chandeleur.

      http://www.danilette.com/article-l-origine-juive-de-la-chandeleur-le-2-fevrier-40-jours-apres-noel-114991342.html

      Mais ne vous inquiétez pas, on veut bien que vous l’adoptiez.


    • Massada Massada 16 février 2016 18:43

      @cathy

      Judéen : Celui, celle qui vivait dans le royaume de Juda ou en Judée, ou qui en était originaire

      Le mot judéen vient de Juda, un des douze fils du patriarche Jacob-Israël (chacun de ces fils a donné naissance à une des douze tribus d’Israël). Juda désigne aussi un royaume situé dans le sud du pays de Canaan, avec pour capitale Jérusalem. Ses habitants sont les Judéens.

      Que cela vous plaise ou non, (je devine bien que cela vous emmerde) Jésus était juif. On peut même affirmer qu’il respectait les préceptes religieux du Judaïsme et fut nourri de l’enseignement des prophètes bibliques. Il n’a pas voulu fonder de nouvelle religion ni même quitter les frontières du judaïsme tel qu’il le connaissait.


    • Pomme de Reinette 16 février 2016 19:17

      @Massada

      et fut nourri de l’enseignement des prophètes bibliques.

      Oui bien sûr. Jésus était un rabbi de l’école de Hillel (Hillel Ha Zaken). On trouve beaucoup de traces de son enseignement dans les Evangiles.
      Comme Saul de Tarse (Saint Paul) fut un élève de son petit-fils, Gamaliel.


    • mmbbb 16 février 2016 20:39

      @Massada en etant un ancien enfant de choeur je m’en tape ce cette religion et de la votre Tout de meme jean 23 qui fit enleve cette phrase durant la celebration religieuse « les juifs peuple deicide » et qui nourrit l’antisemisme Vous avez paye le prix fort peut etre a cause de votre eternelle arrogance


    • kalachnikov lermontov 16 février 2016 20:53

      @ Massada

      Il a juste révélé à tout le monde que le judaïsme c’était la synagogue de Satan et c’est bien pour ça que le Sanhédrin a intrigué pour le faire martyriser. Il a de surcroît enlevé l’élection aux Juifs, c’est qu’il y a des Justes aussi parmi les Gentils, ce qui implicitement signifie qu’être Juste et aimé de Dieu n’a rien avoir avec la judéité (et la mécanique de l’hérédité*).

      Quant à ton peuple, aussi con que tout les peuples, avec de bien mauvais maîtres, il a plébiscité la mise à mort de celui-là et réclamé la libération d’un assassin nommé Barabbas.

      (*la conception fantastique de Jésus = pas de sperme = pas d’hérédité. Lol)

      Allez, salut, le marchand du temple.


    • Shawford 16 février 2016 20:58

      Premier arrivé premier servi, ça marche dans toutes les acceptions possibles !!!

      Let’s Marvin Gay and get it on massacré
       smiley


    • kalachnikov lermontov 16 février 2016 21:09

      @ Massada

      Et les épisodes où le petit Jésus convoqué chez les docteurs de la loi les renvoie gaiement à leur bêtise crasse et leur duplicité ? Donc, si Jésus est le petit Juif parfait, nourri aux mamelles de la Loi, les autres n’en sont pas et vice versa. Choisis ton camp, le kibboutzim. Comment ça, t’as déjà choisi, t’es engagé ? Bah, direction Géhenne (sans passer par la case prison et tu peux garder les 20 000 francs, ce qui apaprtient à César doit revenir à César), continue à oeuvrer pour qui tu sais, tu ne t’assieras pas à la droite de qui tu sais. ’Celui qui n’est pas avec moi est contre moi’.


    • cathy cathy 17 février 2016 08:30

      @Pomme de Reinette
      Noêl est la célébration du solstice d’hiver, cela n’est aucunement la naissance de Jésus. Dans les évangiles nous avons la date de la naissance du Christ. Je ne pratique pas les fêtes de l’ancienne alliance et encore moins celles du JudaIsme ou catholicisme (christianisme judaïsé, il n’y a que les juifs pour inventer l’antisémitisme, cela sert leurs causes) Le mot antisémitisme est un mot créé par les juifs. Il est antinomique.


       PS : Les fêtes de l’ancienne alliance étaient l’ombre des choses à venir, la révélation du Christ, Jésus. Merci à Lermontov pour son intervention.

      Colossiens 2 :16 

      Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; 17 C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. 18 Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, 19 Duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu.

    • cathy cathy 17 février 2016 08:46

      @Massada
      1er miracle de Jésus. Aux noces de Cana, il change l’eau des ablutions en vin. Cela ne mérite pas une petite lapidation ? Qu’en pensez vous Massada ? Jésus était-il vraiment juif ?


    • Massada Massada 17 février 2016 09:39

      @cathy

      le judaïsme, associe la consommation de vin à toutes ses pratiques religieuses, estimant que celui-ci aide à «  ouvrir le cœur à la raison ».


    • Pomme de Reinette 17 février 2016 09:51

      @cathy

      il n’y a que les juifs pour inventer l’antisémitisme,

      C’est ce que disent les antisémites.
      Comme Lermontov vous vous posez là !


    • Le p’tit Charles 17 février 2016 10:27

      @mmbbb...Bonjour..Massada est un clone de BHL..mais la greffe n’est pas réussie.. !


    • kalachnikov lermontov 17 février 2016 10:46

      @ Pomme de Reinette

      Mais non, je ne suis pas antisémite ; je suis antilévite et je n’aime pas davantage leurs laquais. Il se trouve qu’il y a un antisémite irréductible qui traîne par ici et tu ne l’as pas encore repéré. Logique, tu t’en fous de l’antisémitisme ; ce n’est que le paravent derrière lequel se planquent tes seigneurs et maîtres.


    • kalachnikov lermontov 17 février 2016 11:02

      @ Massada

      Ah ouais, le pinard, c’est casher ? Qui, qui dit ça ?

      Noé est dans sa tente, raide comme un bourrin ; son fils regarde dans la tente et voit le papa trombiner sa grosse. Jehovah a pas l’air content et a pas l’air d’estimer que le vin ouvre le coeur à la raison mais que c’est plutôt l’inverse.

      Donc, qui qu’a raison ? Le Jehovah ou le zélote de la synagogue de Satan ?


    • Pomme de Reinette 17 février 2016 11:07

      @lermontov

      La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.


    • chantecler chantecler 17 février 2016 11:19

      @cathy

      De même que Pâques a plusieurs significations :

      « la passion du christ »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A2ques

      « L’exode d’ Egypte du peuple juif. »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pessa’h


    • Massada Massada 17 février 2016 11:22

      @lermontov

      Votre grossièreté n’a d’égale que votre ignorance, Noé n’était pas juif.


    • kalachnikov lermontov 17 février 2016 11:46

      @Massada

      Donc Iahvé n’est pas l’Elohim. C’est bien pour cela que le Lévite serine : ’Pour que tu saches que Iahvé est l’Elohim et qu’il n’en est pas d’autre que Lui’. Mensonge pur, trafic de la réalité.

      Merci, ô Massada, personnage qui brille par son intelligenc raffinée et pas du tout grossière. On peut verser cela au dossier Révélation, en attendant la condamnation et le supplice des criminels :
      - le Lévite a volé un peuple pour le faire sien, usant de toutes les manipulations ;
      - il a enfermé ce peuple dans la prison mentale d’un dieu unique, châtrant son humanité.


    • Pomme de Reinette 17 février 2016 12:17

      @lermontov

      châtrant son humanité.

       smiley


    • Massada Massada 17 février 2016 12:48

      @Pomme de Reinette
       
      C’est moi ou j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus d’illuminés sur ce forum.
       
      A Jérusalem, on les croise dans la vieille ville, aux abords du Kotel.
      Certains sont accoutrés comme Jésus ou Abraham, portant une toge ou enroulés dans des draps piqués à l’hôtel, traînent parfois une croix, tandis que d’autres courent nus dans les rues, sur un mode Adam et Ève.
      Ils errent en prêchant au milieu des touristes et se lancent dans de grands sermons rarement intelligibles, persuadés qu’ils sont investis d’une mission divine.
       
      lermontov et autre Cathy n’ont même pas besoin de voyage à Jérusalem smiley


    • Pomme de Reinette 17 février 2016 13:00

      @Massada

      Je crois qu’ils ont surtout besoin d’un divin divan.
      Ca tourne toujours autour des mêmes fantasmes.
       smiley


    • popov 17 février 2016 13:40

      @cathy

       
      Le judaÏsme n’était pas la religion de Jésus
       
      Les religions sont comme les virus, elles subissent de temps en temps des mutations qui leur permettent d’envahir de nouveaux territoires.
       
      Le christianisme et l’islam sont des mutations du judaïsme, la première ayant permis la propagation du judaïsme dans le monde gréco-romain, la seconde dans le monde arabe.
       
      Il faut voir leurs fondateurs comme des nombres complexes en mathématique : ils ont une partie réelle (assez mince) et une partie imaginaire construite progressivement au cours des premiers siècles.
       
      Qu’est-ce qu’on sait de Jésus avec certitude ? Par exemple, qui était son père ?

    • popov 17 février 2016 14:08

      @Massada  

       
      A Jérusalem, on les croise dans la vieille ville, aux abords du Kotel....  
       
      Il y a des terres qui produisent du bon vin, d’autres qui sont tellement fertiles en « prophètes » qu’ils poussent même entre les pavés. 
       
      Je comprends que Jérusalem soit aussi convoité. C’est l’endroit idéal pour installer un commerce de bondieuseries. 
       
      On peut même maintenant se lamenter sur le mur des lamentations par email. On envoie ses lamentations de n’importe où dans le monde et une agence se charge de l’épingler sur le mur. Paraît que c’est payant.
       

    • philouie 17 février 2016 14:10

      @popov
      Paraît que c’est payant.

      Antisémite !


    • robin 17 février 2016 14:34

      @Massada

      Ce qui vous embête tout autant ce qu’il a cloué la loi mosaique sur le poteau et qu’il a dit aux pharisiens (les sionistes du temps et pas tous les juifs) « le royaume de Dieu vous est abandonné »


    • robin 17 février 2016 14:36

      @Pomme de Reinette

      C’est un tellement bon juif qu’il a cloué sur le poteau de sa mort la loi mosaïque et a dit que Jérusalem assassinait tous les prophètes que Dieu leur a envoyé et que désormais le royaume de Dieu leur sera retiré.


    • robin 17 février 2016 14:42

      @Pomme de Reinette :

      Les antisémites pour vous c’est facile ce sont tout ceux qui refusent d’adorer les exactions de votre patron Netanyahou


    • robin 17 février 2016 14:45

      @Pomme de Reinette

       Blanche colombe : MDR !!! elle a une odeur de phosphore blanc la colombe ! smiley


    • popov 17 février 2016 14:47

      @philouie


      Antisémite !

      Hehehe ! La vie est dure pour les nomades du désert. La parcimonie devient une seconde nature.

      C’est par avarice que les Hébreux et leurs cousins Bédouins ont adopté le monothéisme. Un seul dieu, ça coûte moins cher que beaucoup de dieux.

      Ils ont ensuite interdit la représentation de ce dieu parce qu’ils n’avaient pas envie de se coltiner des statues en bronze ou en marbre.

    • robin 17 février 2016 14:55

      @Massada :

      A 2 contre 50 en moyenne quand vous intervenez qui sont les illuminés ?

      Vous deux Pommes de Rainette vous êtes le prototype accompli des pharisiens (ancêtres des sionistes) que Jésus a mis minable dans les règles de l’art. Et j’ajoute qu’un organe sioniste quel qu’il soit est un abri idéal pour d’anciens ou nouveaux et authentiques Nazis, à partir duquel ils peuvent continuer à martyriser les juifs innocents en toute quiétude en transformant en religion sacré la shoah que vos potes allemands ont organisé : idée absolument géniale : détruire un peuple abhoré en l’intégrant et en sacralisant l’èvenement même qui a tenté de les détruire.

      Votre but est clair : vous croyant toujours les élus de Dieu vous voulez pouvoir continuer à passer pour des victimes pour organiser in fine un Har-Maguédon de pacotille où le messie que vous cherchez toujours viendra vous sauver. C’est pas pour rien que vous voulez déloger les musulmans d’Al Aqsa pour reconstruire le 3e temple.


    • chantecler chantecler 17 février 2016 15:00

      @Massada
      L’hôpital qui se moque de la charité ... !
      Enfoirés !
       smiley


    • Massada Massada 17 février 2016 15:17

      @robin
       
      C’est très confus dans votre petite tête.
      Voici quelques détails importants sur les différentes sectes juives de
      l’époque de Jésus.
       
      Les sadducéens
      Les sadducéens étaient les autorités du temple qui collaboraient avec
      l’occupant étranger, les romains, pour pouvoir garder leurs
      privilèges. Les sadducéens ne croyaient pas à l’immortalité de l’âme, ni à la
      résurrection des morts, ni aux anges, ni à la venue d’un messie. La
      loi orale (la tradition) des sadducéens était différente de celle des
      pharisiens.
       
      Les sadducéens étaient rejetés par la plupart des juifs (les gens du
      peuple) qui préféraient les pharisiens (rabbins) dont ils sollicitaient les
      conseils.
       
      Dans Matthieu 21:12-13, lorsque Jésus entre dans le temple, il
      renverse les tables. Ce sont les sadducéens qu’il traite de voleurs.
      « Vous avez fait de la maison de mon Père une maison de voleurs. »
      Les évangiles témoignent que les sadducéens furent les plus actifs à
      vouloir la mort de Jésus.
       
      Les esséniens :
      1. Ce sont des juifs qui lisent et étudient la Torah, et qui
      refusent de vivre au milieu du peuple
      2. Ces juifs possèdent aussi leur propre halakha (loi orale)
      3. Bien qu’ayant quelques points en commun avec la première
      communauté judéo-chrétienne, l’enseignement et la doctrine
      de Jésus est complètement différente de celle des esséniens.
      Jésus n’est pas essénien.
       
      les pharisiens
      La secte des pharisiens est sans doute la secte la plus compliquée,
      car dans le Talmud qu’il y avait 7 sortes de
      pharisiens au temps de Jésus.
      Les pharisiens étaient les chefs spirituels du peuple juif en terre
      d’Israël à l’époque du second temple. Le nom provient de l’hébreu
      « peroushim » qui veut dire « être séparé ».
       
      Le monde pharisien, à la différence de celui des sadducéens, se
      caractérise par l’existence de ses académies d’études religieuses. Les
      grandes écoles de Hillel et de Shammaï étaient déjà florissantes au
      1er siècle avant Jésus. Autre chose qui les distingue des sadducéens,
      leur croyance dans le Royaume des cieux, la résurrection des morts,
      et la venue du messie. Les sadducéens occupent le temple, les
      pharisiens enseignent tous les jours dans les synagogues.
       
      A l’époque de Jésus, seuls les scribes et les pharisiens étaient appelés
      rabbi.
       
      Jean1.38 Jésus se retourna, vit qu’ils le suivaient et leur dit : Que cherchez–vous ?
      Ils lui dirent : Rabbi –– ce qui se traduit : Maître (celui qui enseigne)–– où
      demeures–tu ?
       
      Jésus portait des vêtements de rabbi, la tunique du rabbi, qui
      permettait au peuple de reconnaître un rabbi dans la rue, et de lui
      poser éventuellement des questions.
      Certains passages des évangiles nous montrent que Jésus avait des
      franges à ses vêtements.
       
      Dès le début de son ministère, Jésus va s’entourer de disciples pour
      les enseigner, devenant ainsi leur rabbi, leur maître. Cette façon de
      faire est totalement pharisienne et porte le nom de ‘havourah, qui
      signifie « rassemblement ».
       
      Pprenons les paroles de Jésus lorsqu’il
      donne l’ordination rabbinique, la sémirah (qui signifie littéralement
      « imposition des mains ») à Pierre ou aux autres disciples en tant
      continuateurs de son oeuvre. Jésus lui dit « Je te donne
      les clefs du royaume des cieux. Tout ce que tu lieras sur terre sera
      lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur terre sera délié dans
      les cieux » (Matthieu 16.19 et 18.18).
      Il ne fait aucun doute que la phrase
      suivante vient de l’usage pharisien, puisque seuls les pharisiens
      l’utilisaient pour transmettre la sémirah.
       
      Cela correspond en tous points à ce qu’écrit Flavius Joseph, qui, ne
      l’oublions pas, était aussi pharisien. Il écrit : « Ce sont les pharisiens
      qui étaient les vrais administrateurs des affaires publiques. Ils
      liaient et déliaient les choses permises ou interdites. »
       
      Qui va prendre la défense des apôtres dans le sanhédrin ? Un
      pharisien nommé Gamaliel, docteur de la loi comme Nicodème et
      comme d’Arimathée.
       
      Qui va sauver la vie des disciples de Jésus ? Un pharisien nommé
      Gamaliel.
       
      Qui voulait sauver la vie de Jésus ? Des pharisiens.
       
      Dans plusieurs passages des évangiles et des actes, Jésus est appelé
      « le nazaréen »
       
      La secte des nazaréens découle tout droit du mouvement pharisien.
      A l’intérieur du mouvement pharisien il y avait plusieurs tendances,
      dont les plus connues étaient la secte nazaréenne, beth hillel et beth
      shammaï, ou encore les ‘hassidim.

      on pourrait en dire bien des choses en plus , mais je doute que vous suivez encore smiley


    • robin 17 février 2016 15:28

      @Massada

      C’est facile de ne retenir que les passages qui vous arrange de la façon qui vous arrange . Dites moi donc alors à qui s’adresse cette sentence de Jésus en Matthieu 21-43 : « C’est pourquoi je vous le dis : le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en portera les fruits » ? smiley


    • philouie 17 février 2016 15:31

      @popov
      Hehehe ! La vie est dure pour les nomades du désert. La parcimonie devient une seconde nature.
       
      très bonne remarque Popov : la parcimonie.
      l’avenir de l’humanité...


    • popov 17 février 2016 15:37

      @robin


      Ben oui, il a fait dire ça à Jésus notre Matthieu.

    • popov 17 février 2016 15:43

      @philouie


      Mais je suis parcimonieux mon cher philouie.

      Zéro dieux, c’est encore plus économique que ne fût-ce qu’un seul, et meilleur pour la planète.

    • Massada Massada 17 février 2016 15:48

      @robin

      dans cette parabole, Jésus se présente clairement comme un contestataire de la légitimité de l’ordre sacerdotale.
      Ce que la parabole conteste c’est la prétention des prêtres (sadducéens) à etre les interprètes officiels de la LOI et de la tradition juive.


    • robin 17 février 2016 15:49

      @popov :

      Jésus ? qui est ce Jésus ?


    • popov 17 février 2016 15:56

      @Massada


      Difficile de faire admettre à certains que Jésus se présente lui-même comme un réformateur du judaïsme, quelqu’un qui accorde plus d’importance à l’esprit de la loi qu’à sa lettre, à la disposition de l’esprit qu’au rituel.

    • philouie 17 février 2016 15:58

      @popov
      Zéro dieux, ça n’existe pas.
      Pourquoi ?
      Parce que l’être humain est un être de relation dont l’archétype est l’Amour que Dieu porte à ses créatures qui L’aime en retour.
      ça veut dire que si tu n’adores pas Dieu, cette relation se portera sur un autre que Lui et tu adoreras d’autres choses.
      La première idolâtrie étant le narcissisme, c’est à dire idolâtrie de l’égo consistant à se prendre soi-même pour Dieu à la place de Dieu.


    • popov 17 février 2016 15:59

      @robin


      Jésus ? qui est ce Jésus ?

      Jésus ? Jésus fils de qui ? C’est là toute la question.


    • franc 17 février 2016 16:01

      @Massada

      je pense que vous confondez israélisme et judaïsme ,le livre très savant de Thomas Römer a parfaitement dévoilé cette différence ,le royaume de Juda était en guerre contre le royaume d ’Israël avec pour capitale Samarie ,Jérusalem à cette époque n’était qu’une petite bourgade .David était un judéen ,à ne pas confondre avec judaïste ,c’est à dire un habitant de la Judée,et est donc un cananéen ,car la Judée est un des pays du Canaan qui n’était pas encore judaïste ,il était à cette époque israélite c’est à dire de la m^me religion que le royaume d’Israël adorant YHWH ou (Yeo) comme le Dieu des dieux et ayant le titre de El c’est à dire le Seigneur qui règne sur le Tout , sur le monde transcendant et sur le monde immanent et Baal son avatar qui règne seulment sur monde immanent .David donc a entrepris la conquête de Jérusalem petite bourgade pour en faire une grande ville de son territoire nouvellement conquis ,et Jérusalem sous le règne de David n’était pas judaïste mais israélite comme David. L’israélisme n’interdisait pas le vin ni l’homosexualité, au contraire (David et Jonathan) ;David et Salomon était des rois israélites et non pas judaïstes.

      -

      C’est après que le royaume d ’Israël eut été occupé par le royaume de Juda grâce à l’empire d’Assyrie avec lequel celui-ci s’est allié par traitrise que Jérusalem devint la capitale du nouvel territoire unifié des deux royaumes du nord et du sud ,Samarie étant détruite et ruinée par les judaïstes ;et c’est après la réforme du roi juaïste Josias que les dogmes et les rites judaïstes se sont imposés partout avec l’adoration du seul dieu tribal des hébreux ,Jehovas ,dieu des armées , l’antique dieu de l’orage et de la guerre des tribus du désert d’Arabie appelés les hapirus ou hébreux dans le langage moderne , avec l’écriture des cinq livres judaïstes du Pentateuque qui a modifié foncièrement et falsifié grossièrement le récit historique du peuple juif (israélo-hébraïque) annexant les histoires glorieuses des rois israélites comme David et Salomon et ajoutant des légendes comme celles de Moïses pour magnifier celle des hébreux .On retrouve trace du mélange des deux religions ,l’israélisme et le judaïsme dans les livres de l’ancien testament de la bible avec les appellations de Dieu sous le nom de Jehovas et aussi de Eloim qui est le pluriel de El titre de Dieu des dieux de Yeo du polythéisme mésopotamien

      -

      le christianisme est issu de l’israélisme et non du judaïsme ,Jésus dans l’Evangile est considéré avec grande insistance comme étant de la ligné de David ,grand roi israélite et non judaïste.

      Il est à noter que dans l’Evangile c’est Judas qui est le traitre qui a livré Jésus ,et dans l’histoire réelle c’est le royaume de Juda qui est le traitre qui s’est allié avec l’empire d’Assyrie pour abattre le royaume d’Israël,et sachant que Yeshouah c’est à dire Jésus ,est le nom poétique d’Israël (l’Invention de dieu de Thomas Römer),la coïncidence est frappante ,ce ne peut être un hasard.


    • Shawford 17 février 2016 16:02

      @Massada

      Ça va ils te pompent pas trop l’air buddy ? smiley smiley

      ET pomme C elle déserte, la coquine ? smiley


    • popov 17 février 2016 16:02

      @philouie


      L’amour de dieu ? C’est pas très coranique ça.

      Vous parlez plus comme un curé que comme un imam.

    • philouie 17 février 2016 16:14

      @popov
      C’est la doctrine d’Ibn Arabi.
      Je vous passe les références coraniques.


    • franc 17 février 2016 16:14

      @Massada

      Vous oubliez que dans l’Evangile Jésus disait à un apôtre qui l’appelle rabbi ,c’est à dire maître ,de ne pas l’appeler rabbi ou maître ,car dit- il ,« il n’ ya qu’un seul maître et c’est le Père qui est dans le Ciel »


    • popov 17 février 2016 16:18

      @philouie


      L’archétype du narcissisme, c’est l’Allah du coran qui termine toutes ses sourates en se déclarant le plus beau, le plus fort, le plus grand.

      Pas étonnant que ceux qui ruminent ce texte finissent par penser qu’ils sont le meilleur peuple de la terre.

    • philouie 17 février 2016 16:33

      @popov
      L’archétype du narcissisme, c’est [Dieu].
       
      Tout à fait.
      D’ailleurs, c’est justement la définition du narcissisme : se prendre pour Dieu.
      Je disais donc, Dieu aime ses créatures et Ses créatures L’aiment en retour.
      Mais en réalité, Dieu a créé le monde pour se connaître Lui-Même et Il S’aime Lui-Même à travers Ses créatures, en cela que l’amour est le véhicule de la connaissance.
       


    • robin 17 février 2016 16:46

      @Massada

      Pendant des siècles et des siècles ISRAEL a massacré les prophètes envoyés par Dieu (ce que Jésus dit aussi) , vous savez très bien que ça ne se borne pas à ça, c’est plus grave et plus profond  : Il parle de TOUT UN PEUPLE qui héritera du royaume pas des quelques caciques du temple, mais vous avez maintes fois démontré une mauvaise en titane.


    • robin 17 février 2016 16:47

      @robin

      mauvais foi en titane voulais-je dire en fin de phrase


    • philouie 17 février 2016 16:59

      @Kylo Ren
      Toi ce qu’est sûr, c’est que tu es, et tu resteras sur le plancher des vaches
       
      Oui.
      ça fait parti de la doctrine.
      A savoir le destin terrestre de l’homme.


    • Massada Massada 17 février 2016 17:16

      @robin

      Pendant des siècles et des siècles ISRAEL a massacré les prophètes envoyés par Dieu (ce que Jésus dit aussi)

      Encore faut-il qu’il existe un Dieu smiley

      La mission prophétique est de rappeler les exigences de la Loi. 
      Principalement le respect de l’unicité de Dieu et l’attention aux faibles et aux petits, en matière de justice notamment. Tous les prophètes, peu importe leur époque, exigent la justice.

      Ce qui les caractérise, c’est la critique de la duplicité et de l’hypocrisie des puissants. Ils sont avant tout « des hommes contre le mensonge ».

      La vie des prophètes est, souvent, pour ce motif, une longue souffrance qui se termine souvent tragiquement.



    • cathy cathy 17 février 2016 17:21

      @robin
      Non, il n’a pas cloué sur la croix la loi mosaïque. Il a cloué le péché qui nous condamnait en devenant l’agneau de Dieu. Les 10 commandements sont toujours là.


    • robin 17 février 2016 20:12

      @Massada

      ergotez ergotez et surtout ne répondez jamais aux questions, telle est votre devise ?


    • robin 17 février 2016 20:16

      @cathy :

      Si vous confondez les 10 commandements avec la loi mosaique qui en comportait 600 on va pas s’en sortir. Jésus a condensé justement ces 600 lois anciennes dans 2 lois sur lesquelles tout est suspendu : Aimer son Dieu et Aimer son prochain comme soi même. Paul a longuement expliqué pourquoi la mort de Jésus constitue une nouvelle alliance qui rend caduque la loi mosaique.


    • Pomme de Reinette 17 février 2016 20:31

      @robin

      Aimer son prochain comme soi même.

      A l’évidence, le plus dur pour vous c’est de le mettre en application.
       smiley


    • robin 18 février 2016 08:58

      @Pomme de Reinette

      De toute évidence c’est un avis d’experte MDR ! smiley


    • Massada Massada 18 février 2016 09:20

      @robin

      Un légionnaire romain va voir Shammaï et lui demande :

       

      « Rabbi, enseignes moi la Torah,
      mais à condition de me l’apprendre le temps que je tienne sur un pied. »
      Shammaï le chassa en le frappant avec la règle maçon qu’il avait la main !

       

      Le légionnaire s’adressa à Hillel le Grand
      et lui demanda également :
      « Rabbi, enseignes moi la Torah,
      mais à condition de me l’apprendre le temps que je tienne sur un pied »

       

      Hillel le regarda avec un grand sourire et lui dit :
      « Ne fais pas à ton prochain ce que tu n’aimerais qu’il te fasse
      voila toute la Torah !
      Le reste, ce n’est que du commentaire »

       

      Jésus n’a rien inventé smiley


    • Shawford 18 février 2016 09:22

      @Massada

      tu l’as dit bouli smiley smiley


    • philouie 18 février 2016 09:26

      @Massada
      et vous, vous aimeriez qu’on vous vole votre terre, qu’on vous expulse de chez vous ?


    • Pomme de Reinette 18 février 2016 09:36

      @robin

      De toute évidence c’est un avis d’experte

      Tout à fait, il suffit de lire les poncifs que vous avez écrit sur ce fil, digne des pires adeptes de la théologie de la substitution.


    • Pomme de Reinette 18 février 2016 09:40

      @Massada

      Tu oublies la suite de la phrase de Hillel : « Maintenant, vas et étudies ! »

      Ce serait utile pour nos petits amis !
       smiley


    • kalachnikov lermontov 18 février 2016 11:24

      @ Massada

      ’Jésus n’a rien inventé’.

      Le hic de ta doctrine révisionniste, c’est que ceux devant lesquels tu rampes l’ont supplicié. Un malentendu historique ? Une erreur, peut-être ? Le dommage collatéral d’une frappe chirurgicale qui a bien malencontreusement dévié par on ne sait quel mystère mais surtout pas la perversité, un peu comme ces enfants palestiniens, paki, afghans ou irakiens que la racaille israélienne et sioniste et us assassinent avec une régularité de métronome ?

      La raison est celle que j’ai donnée = synagogue de Satan. Toi et tes maîtres avez toujours le mot ’Bien’ à la bouche mais toutes vos actions portent le sceau inverse. Quelqu’un n’a t-il pas enseigné que c’est aux fruits que l’on reconnait l’arbre ? Tous, vous vous glorifiez d’avoir la queue coupée et de respecter mécaniquement la Loi mais vous n’êtes pas des circoncis de coeur, non vous n’êtes que des circoncis de façade.


    • cathy cathy 18 février 2016 11:35

      @robin
      Non je ne confonds pas : 

      Romain 13:8
      8 Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres, a accompli la loi. 9 En effet, les commandements : Tu ne commettras point adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne convoiteras point ; et tout autre commandement, tout cela se résume dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 10 L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi.

    • robin 19 février 2016 10:23

      @Massada

      Mais de toute évidence beaucoup ici ne l’appliquent toujours pas n’est-ce pas ? smiley


    • kalachnikov lermontov 21 février 2016 14:51

      @ Massada

      Tiens, trafiquant, cultive-toi un peu :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_noahides

      A part ça, que penses-tu de cela : "Je me suis fait voir à Abraham, etc mais sous mon nom, Iahvé, je ne fus pas connu de lui.’


    • kalachnikov lermontov 22 février 2016 11:09

      @ Massada

      J’ai d’ailleurs décidé d’écrire un nouveau Livre, la Vérité. Avec ces mots : ’Je me suis fait voir à Moïse mais sous mon nom, Allah, je ne fus pas connu de lui’. Ou bien : ’pour que tu saches que Allah est Iahvé et qu’il n’en est pas d’autre que lui’. Je te persécuterai jusqu’à ce que tu admettes cela ; je ferai en sorte que cela soit inscrit dans ta chair ; sur tous les murs où ton regard se portera, tu verras inscrit en lettres de sang ’Allah’ ; je détruirai des vestiges, je caviarderai tous les livres pour qu’il n’y ait que cette vérité ; j’inventerai des tas d’artifices pour protéger mon mensonge, genre ’c’est la parole dictée par Dieu himself, pas touche sinon gare’ ; j’exterminerai quiconque met en doute, sans hésitation. Et de toute façon, je joue sur du velours car le temps passant, cette vérité existera seule ; la mémoire sera perdue, etc, etc. Et ta descendance se dressera même au coup de sifflet pour défendre ce mensonge et meugler à l’unisson ...’je suis charlie’. Lol, lol, lol.

      ’Il est vrai que quelque chose est nécessaire ; mais il n’est pas nécessaire que cette chose soit vraie’. [Nietzsche]


    • kalachnikov lermontov 16 février 2016 20:30

      @ Schiffer

      Freud a plus de 40 ans d’adhésion active au B’nai B’rith (il a en particulier présenté tripotée de ses fabuleuses sornettes en avant-première à ses frangins). C’est sionard ou pas ce machin ?
       


      • kalachnikov lermontov 17 février 2016 11:18

        @ lermontov

        B’nai B’rith, littéralement ’les fils de l’Alliance’. C’est beau comme de l’antique, dis donc.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/B’nai_B’rith



      • kalachnikov lermontov 18 février 2016 12:50

        @ Passante

        Merci. Je n’ai guère de temps à consacrer à la lecture, en fait, mais après survol :

        « cette histoire si singulière d’un peuple dispersé fondant sa religion propre » : mythologie totale, ça ne s’est jamais vu et ne se verra jamais. Il n’y a rien de démocratique dans ce genre d’affaire* ; dans ce genre d’affaire, le matériau, c’est le peuple et le but c’est l’Homme. Et pour cela, il faut un créateur de valeurs. Un Moïse, par exemple, un Mahomet ou un Peuple (avec majuscule). Mais certainement pas une populace.

        [*l’idée de démocratie est une fiction totale, pure élucubration, antiréelle au possible ; je ne comprends même pas que tu puisses souscrire à une sornette pareille ; t’as pas d’yeux pour voir ce qui se passe autour de toi ?)

        Idem concernant l’Alliance. Fable. Ce peut être possible dans le cas d’une conjuration. mais qui dit conjuration dit parties antagonistes et ennemies. Une caste contre la populace par exemple. Le plus bel exemple de l’infirmation de cela est la scène du veau d’or. Le camelot Moïse promet à tout va et rien ne se passant, la populace, lassée, se détourne ; c’est par le terrorisme, la menace, le mensonge, la violence qu ce petit nazillon remet la populace dans le droit chemin et pas autrement. Il n’y a qu’un seul moyen à deux faces : châtiment/récompense. Mais l’idéalisme, c’est bien, un petit lot de consolation qui garantit du suicide.

        Idem concernant la - en quelque sorte - séparation entre augurium et imperium**. Mais quel anachronisme ! Le Livre même dit que c’est de la fable. Quand Moïse signifie quelque chose comme ’moi et les miens on va s’occuper du culte et choyer ce dieu que j’ai inventé de toutes pièces, vous tous allez vous casser les reins aux champs mais n’oubliez pas de venir tous les mois nous amener tant de quintaux de blé, tant d’agneaux, etc, pour que nous les Lévites on puisse vivre en belles feignasses et en bons parasites", tout ça avec pour justification ’Dieu ordonne’, c’est pas de l’économie, ça ? C’est pas de l’impôt et de la redistribution de richesses prises au collectif ? Quand dans son harangue Moïse dit qui doit coucher avec, qui, avec quoi, quand, où et comment, c’est une société qu’il modèle ; car c’est assorti de droits et devoirs ; autrement dit il modèle un système social ; c’est pas de la politique, ça, c’est pas l’organisation de la Cité ?

        [**c’est encore plus révisionniste que du BHl avec ses Juifs inventeurs de la République. Imagine les Juifs inventeurs de la démocratie et de l’Etat 5 000 ans avant tout le monde.]

        Je fais mon petit nietzschéen mais ce n’est pas par la science, l’archéologie, ’anthropologie, la philologie et tout ce qu’on voudra bien qu’on peut démêler tout cela mais par une généalogie de la morale à l’oeuvre dans cet espace particulier qu’est le judaïsme et par la psychologie. Il n’y a rien de ce qu’a fait Moïse (ou ce qui se planque derrière cet archétype) qui n’a pour but ceci : ’la bête de somme’, faire de l’Homme une bête de somme, ravaler cette créature parfaite qu’a fait le dieu à ce stade ignoble. Quand on dit des choses comme ’Je suis Iahvé, le dieu jaloux, qui punit la faute des pères sur les fils jusqu’à la millième génération..’***, il ne faut pas perdre de vue ceci : à la première génération, c’est imposé par la violence ; mais dès la seconde génération, c’est incorporé ; à cette génération, il n’est plus nécessaire d’enseigner la chose à coup de trique, elle vit la chose, elle croit que la chose est cette réalité, elle est la chose, elle baigne dedans, tout lui rappelle la chose, la langue, les rites, les usages, les concepts, etc. Et cette plaie ayant été universalisée par un certain Saul, il n’y a qu’à regarder tout autour de soi pour voir si c’est une humanité heureuse qui s’épanouit sous le soleil. Quels beaux fruits, n’est-ce pas ?

        [***Te plairait-il d’endosser le crime d’un autre, un pédophile par exemple ? D’être puni en ses lieu et place ? Que de la naissance à la mort, en tous lieux et circonstances on te serine par tous les moyens possibles ’tu n’es qu’un pédophile, un déchet’ ? Que dès tu ressentes une joie, une voix en toi s’élève, et cette voix a le visage de tes parents et de tes maîtres et de la société tout entière et beugle, ’non, tu n’as pas le droit de te réjouir, tu n’es qu’un pédophile, un déchet’ ? Qu’on te prenne, alors que tu n’es pas en état de te défendre, qu’on te châtre et qu’on dise pour couvrir tes hurlements ’c’est pour ton bien, chéri, parce que tu es un pédophile, un déchet, et c’est social parce qu’on doit tous se rappeler qu’on est tous des pédophiles, des déchets’. Voilà, c’est Moïse avec au-dessus de sa bonne tête de grand homme Justice, Joie. ’Je punis la faute de l’un sur l’autre jusqu’à la millième génération’. Quand à l’élection, que ce dieu qui n’a rien à envier à Moloch se la garde.]

         


      • Passante Passante 18 février 2016 15:04

        @lermontov

        aucun problème à suivre lermontov, mais fait aller jusqu’au bout !.. :
        si cette figure, finalement si proche de moloch, se dessine, et avec une telle puissance,
        tu sembles poser, que « économiquement », l’énergie qui lève cela ne saurait à la base être que capitalistique, et patriarcat allah puits, et généalogie de la morale... voire gynécologie de la morale, suggérait sollers, ok.

        mais quand même, si telle était l’explication, elle serait universellement valable.
        il y a donc, en interne, quelque chose, face auquel se lève tout cela, quelque chose de non-dit, de caché ?
        oui : le point de vue du Roi, tout simplement.
        et dès que le point de vue en interne, du roi, face auquel toute cette crucifixion continue se relève encore, dès qu’il se formule ce point de vue on l’a appelé évangiles, une révolution, c’est-à-dire le plus grand détournement de tous les temps, saint-paul n’ayant rien braqué de moins que l’intégrâle de l’ancien testament...
        mais au résultat, c’est encore et toujours le roi qui perd, on l’a pharisianisé fissa, jusques ses origines...
        c’est donc une révélation en clignotements, sous des niagaras réacs, à vos pelles...


      • kalachnikov lermontov 21 février 2016 14:36

        @ Passante

        Attends, attardons-nous un instant.

        Cette faute qui pèse sur le collectif et qui est répercutée sur les générations successives, sur le plan philosophique, c’est déjà un pur scandale, l’Injustice-même érigée en tant qu’idole. Mais de surcroît, il s’agit en l’espèce d’une faute mythique, qui n’a aucune vérité historique.

        Jésus ayant tenté de régler cette affaire (plus de Péché, cela signifie en conséquence plus de culpabilité = renaissance de l’Homme, révision d’un premier jugement scandaleux - le jugement s’entend au sens philosophique et pas du tout moral ; en décrétant l’homme naturellement mauvais, un gros tas de merde qui doit être surveillé et se surveiller lui-même*, on a enfermé celui-ci dans une boîte, une prison mentale et morale), depuis 2 000 ans, nous tournons en rond.

        *exemple typique, ce que le dieu dit lors du meurtre d’Abel : ’le Péché est tapi à ta porte, n’y aura-t’il pas élévation ?


      • legrind legrind 17 février 2016 12:25

         De Stefan Zweig à BHLevy la dégringolade intellectuelle, artistique  smiley


        • Neymare Neymare 17 février 2016 15:05

          "Jésus .... fut condamné à mort par une sentence émise par le Sanhédrin, tribunal théologique de Jérusalem et autorité législative suprême depuis Moïse et la Torah.« 

          c’est pas parce que c’est écrit que c’est vrai : une grande partie de l’histoire du christ est symbolique, meme si un christ »historique« a existé. Il faut se méfier de ce qu’on veut nous faire croire, par exemple »les juifs ont tué Jésus" etc...
          L’épisode de la crucifixion et ce qui précède est une métaphore d’un chemin spirituel et psychique.
          Ce chemin annihile toute distinction entre juif, non juif, etc....
          Tous les problemes de l’etre humain trouvent leur origine dans la façon dont l’esprit humain met les choses et les etres dans des cases.
          De son point de vue propre (et c’est ce qui compte), le christ n’était pas plus juif qu’autre chose, tout comme le Bouddha n’était pas bouddhiste meme si ça peut paraitre paradoxal, ils sont, un point c’est tout


          • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 17 février 2016 15:16

            Le drame juif est sa perte de moralité pour une partie de la diaspora. Le reste n’est que du bavardage.


            • A l’auteur vous êtes bien gentil face à ce cas désespérant de la médiocrité intellectuel... !


              • robin 17 février 2016 15:31

                L’auteur a du temps à perdre à consacrer à ce criminel qui représente qui au juste ? et qui a accumulé depuis des années en plus de son imposture intellectuelle son obsession de voir l’anti-sémitisme partout ce qui d’ailleurs frise la théorie du complot et est donc lui même antisémite plus sûrement que la plupart de ses interlocuteurs.


                • Elliot Elliot 17 février 2016 15:34

                  BHL annexe à la grandeur du judaïsme un certain nombre de célébrités littéraires et autres dont certaines n’ont jamais eu que de lointains rapports avec ce courant idéologique voire, comme Stefan Zweig, s’en distanciaient de manière véhémente.

                  Il n’est pas question pour moi ici de nier des faits mais de contester une relation de cause à effet dont l’acceptation équivaudrait d’ailleurs objectivement à mépriser ceux qui ne participent pas à cette grandeur...

                  Bon ! le procédé a déjà été mis à l’honneur et avec quel talent ! par Chateaubriand et son « Génie du Christianisme «  mais enfin la réactivation d’une recette éculée exige de celui qui s’y attaque encore plus de talent que n’en avait le glorieux précurseur...

                  Et l’art ne se confond pas avec l’esbroufe sauf chez les sots.

                  Mais peut-être devrait-on reconnaître à BHL le talent de l’esbroufe ?

                  Cependant, quand d’autres – pour d’inavouables desseins - usent du même procédé et font l’inventaire malicieux des détenteurs juifs de la haute finance et du pouvoir qui l’accompagne, il joue les vertueux et il dénonce l’association des Juifs et de l’argent, il voit de la calomnie là où il n’y a qu’un constat qui ne vaut certes pas loi générale et ne justifie pas les préventions antisémites.

                  Il faut dire aussi qu’il pousse le ridicule à des niveaux insoupçonnés jusqu’alors, surtout quand il associe la prose de Marcel Proust à celle du Talmud et feint de voir une trace de mysticisme religieux chez lui parce qu’il mentionne à l’occasion le Zohar sans qu’il soit avéré qu’il en ait eu une connaissance autre que très superficielle.

                  Pourquoi pas dorénavant associer les notices de montages IKEA aux mystères de la kabbale ou aux arcanes du tarot ?


                  • franc 17 février 2016 16:16

                    Brillant article et très juste avec une critique magistrale du livre de BHL l’esprit du judaïsme .

                    -

                    Bravo


                    • TSS 17 février 2016 18:24

                      BHL emule de son vénéré maître le mondialement connu : BOTUL... !!


                      • Pomme de Reinette 17 février 2016 19:13

                        Mais quel tissu d’ineptie cet article encore !
                        Bien sûr qu’on peut être Juif sans être croyant, qui l’interdit ?
                        C’est le cas de Freud, et de la plupart des auteurs de la Haskalah ainsi que des dirigeants du mouvement sioniste.

                        Quant à Proust, il faut vraiment être aveugle, ou ne l’avoir jamais lu, pour prétendre « qu’il n’a jamais fait référence, dans sa vie littéraire, au judaïsme » ... ne serait-ce qu’à travers les personnages de Swann ou Bloch dans La Recherche  !
                        La référence au Zohar se trouve dans son carnet de note, publié par Gallimard.

                        A méditer cette phrase de Proust, tout ce qu’il y a de plus Biblique, dans « Le temps retrouvé » : Chaque lecteur, est quand il lit, le propre lecteur de soi-même.


                        • Pierre Régnier Pierre Régnier 25 février 2016 10:43

                          Quoi qu’il en soit, même si cet article ne l’a pas vraiment montré plus clairement que le précédent article du même auteur sur le même sujet, et même si, jusqu’à présent, les commentaires des deux articles ne l’ont pas démontré, ce serait une grave erreur de jeter L’esprit du judaïsme de Bernard-Henri Lévy.

                           

                          C’est un très beau livre. L’éditeur a déposé sur fond noir, en couverture, une peinture de Mark Rothko qui n’avait jamais été aussi bien mise en valeur.

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