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Accueil du site > Tribune Libre > Alain Finkielkraut à l’Académie Française : mémoire vaine et défaite (...)

Alain Finkielkraut à l’Académie Française : mémoire vaine et défaite de la pensée

Cette vénérable institution qu'est l'Académie Française se prononcera, ce 10 avril 2014, sur l'opportunité, ou non, d'accueillir au fauteuil n° 21, où siégea autrefois Félicien Marceau, le philosophe Alain Finkielkraut. Celui-ci peut se vanter d'avoir, pour le soutenir, deux des membres les plus influents sous cette prestigieuse coupole : Jean d'Ormesson et Pierre Nora, deux des plus beaux esprits de l'Hexagone. Mais, pour Finkielkraut, pareille consécration ne s'avérera pas chose aisée, malgré l'autorité de ces deux parrains, ainsi que le soulignait, dans son édition du 4 avril dernier, le site de l'hebdomadaire « Le Point » : « Alain Finkielkraut caillassé à l'Académie ! », titrait l'un de ses articles.

La pomme de discorde entre les factions réputées de « gauche » et de « droite » au sein de ladite Académie ? Le fait qu'Alain Finkielkraut serait, à lire certaines des thèses contenues dans son dernier essai, L'identité malheureuse (Stock, 2013), un fieffé réactionnaire. Pis : un penseur cautionnant, fût-ce malgré lui et contre son gré, les idées nauséabondes de l'extrême droite, sinon du Front National, incarné, aujourd'hui, par Marine Le Pen !

Je laisserai certes à Finkielkraut, polémiste aguerri et animal médiatique, le soin de se défendre lui-même contre ce genre d'accusation : jugement auquel, privilégiant la nuance à la caricature, je me réfute, pour ma part, d'emboîter le pas. Qu'il me soit toutefois permis ici d'émettre quelque doute, moi aussi, sur la pertinence démocratique de l'idéologie soutenue, depuis maintenant plusieurs livres, par Alain Finkielkraut, que je targuerais plutôt de « néo-réac », ainsi que le qualifia déjà, à la « une » d'un dossier concocté par « Le Nouvel Observateur » du 1er décembre 2005 (dont la couverture exhibait la photo, précisément, d'Alain Finkielkraut), Laurent Joffrin.

Les raisons de cette charge du « Nouvel Obs  » à l’encontre d’une bonne partie de l’intelligentsia française puisque y étaient inclus pêle-mêle, outre Finkielkraut, André Glucksmann, Pierre-André Taguieff, Alexandre Adler, Jean-Claude Milner, Maurice G. Dantec et même la très respectable Hélène Carrère d’Encausse ? L’entretien accordé le 18 novembre 2005, au lendemain des violences urbaines qui mirent le feu à la banlieue parisienne, par ce même Finkielkraut au journal israélien Haaretz et que Le Monde du 24 novembre, titrant la voix ‘très déviante’ d’Alain Finkielkraut au quotidien ‘Haaretz’, synthétisa, sous la plume de Sylvain Cypel, de la sorte : « On voudrait réduire les émeutes des banlieues à leur dimension sociale, y voir une révolte de jeunes contre la discrimination et le chômage. Le problème est que la plupart sont noirs ou arabes, avec une identité musulmane. En France, il y a d’autres émigrants en situation difficile. Ils ne participent pas aux émeutes. Il est clair que nous avons affaire à une révolte à caractère ethnico-religieux. ». Joffrin, dans le dossier pré-cité du « Nouvel Observateur », précisa, fustigeant là ce qu'il baptisa de la peu glorieuse mais adéquate formule de « néo-réacs » : « Différents, disparates, discordants parfois, ils n’ont rien d’un groupe constitué. (…) Ils sont les intellos d’une droite nouvelle que le 11-septembre, la dissémination terroriste, la montée de l’islamisme et la faiblesse culturelle de la gauche coalisent peu à peu. Après des décennies de domination progressiste, ils veulent écrire le nouveau logiciel que leur inspirent le terrorisme, l’insécurité, les violences urbaines et surtout le ‘choc des civilisations’ diagnostiqué par Samuel Huntington. Ils sont les néoréacs. »1. Édifiant !

Le cas Alain Finkielkraut, donc.

Jean Birnbaum, plus près de nous, dans « Le Monde des Livres » du 23 octobre 2013, ne fut guère plus tendre, à raison, dans la critique qu'il consacra à la récente Identité malheureuse  : « Alain Finkielkraut joue avec le feu » titrait-elle, tout en y spécifiant que la « posture » adoptée là par Finkielkraut - posture, prit-il la peine de souligner, « synonyme d'un échec » - allait dans le même sens que celui de la « double décadence » (la « grande déculturation » provoquée par l'école et le « grand remplacement » causé par l'immigration) stigmatisée par Renaud Camus, dont les affligeantes accointances avec le Front National ne font plus de mystère.

Eric Aeschimann, trois jours après, dans « Le Nouvel Observateur » du 26 octobre 2013, renchérissait, à propos de l'auteur de cette Identité malheureuse, de manière non moins opportune : « Lui qui a vitupéré à juste titre l'aveuglement coupable des intellectuels marxistes ne voit pas que la passion identitaire est tout aussi dangereuse pour la pensée que la pulsion totalitaire. » L'effet de Boomerang a dû faire mal là à Finkielkraut !

Jean-Marie Durand, deux semaines plus tard, pouvait donc conclure, dans une chronique des « Inrock » parue le 6 novembre 2013, par ces mots résumant parfaitement bien, hélas, la situation : « Finkielkraut vomit son époque à défaut de la comprendre. » Synthèse, dans sa concision, magistrale de limpidité tout autant que de vérité !

 

LE DEBAT AUTOUR DE LA GUERRE EN EX-YOUGOSLAVIE

Tout ceci étant dit, reste toutefois une question majeure. Pourquoi ces illustres observateurs de la vie intellectuelle française ont-ils donc attendu si longtemps pour apercevoir, sinon les dérives fascisantes, du moins cette tentation totalitaire en œuvre, depuis longtemps déjà, chez Alain Finkielkraut ?

Ce déplorable travers, je l'avais exhumé dès 1995, il y a près de vingt ans déjà, alors que la guerre en ex-Yougoslavie faisait rage, dans un de mes propres essais, Les Intellos ou la dérive d'une caste – de Dreyfus à Sarajevo (Ed. L'âge d'Homme), puis, en 1998, dans un autre de mes livres, Grandeur et misère des intellectuels – Histoire critique de l'intelligentsia du XXe siècle (Ed. Du Rocher).

Car c’est à un même genre, sinon d’outrances, du moins d'approximations, voire de contre-vérités, auquel Alain Finkielkraut s’adonna lorsqu’il en vint, dans un essai intitulé Comment peut-on être Croate ?, paru en 1992 (chez Gallimard), à minimiser, sinon à justifier (tout en stigmatisant, certes à juste titre, l’extrémisme serbe), le nationalisme croate. Et, plus précisément encore, les vues d’extrême droite, antisémites et révisionnistes, de Franjo Tudjman, alors Président de la Croatie, en ses tristement célèbres Déroutes de la vérité historique (1989).

Ainsi, à qui lui demandait, très opportunément, ce qu’il pensait de ceux qui lui « reprochent de soutenir, en la personne du président croate, un judéophobe », Finkielkraut, empruntant là des arguments propres à un certain type de révisionnisme, répondit-il en ces termes, particulièrement choquants, paradoxalement, pour la conscience juive en ce qu’elle a de plus sacré : « La Croatie a pour président un homme qui prétend que l’holocauste des Juifs n’a pas existé, dit-on (…). Où Franjo Tudjman aurait-il formulé semblable allégation ? Dans son livre au titre faurissonnien : Déroute de la vérité historique. A-t-on lu ce livre ? Non. (…). Tudjman remet-il en cause la réalité de l’extermination des Juifs ? Non, il se livre à un examen critique des différentes sources relatives au nombre de victimes ; s’appuyant, entre autres, sur le témoignage d’Anton Ciliga (…), il écrit que jusqu’en 1944 l’administration interne du camp oustachi de Jasenovac était aux mains de détenus juifs au comportement souvent terrible. »2. Finkielkraut, au comble de la mauvaise foi, conclut, tout aussi dangereusement : « (…) son livre est aussi une mise en garde contre le danger de toute manipulation du chiffre des victimes. »3. Car « si donc Tudjman invite à recompter les morts, ce n’est pas pour excuser les massacres dont s’est rendu coupable le régime de Pavelic, c’est pour arrêter l’enchaînement de la violence et casser cette logique victimaire qui pousse les Serbes à justifier leur hégémonisme actuel par leur souffrance passée. »4, a-t-il encore l’impudence d’affirmer, dédouanant Tudjman de tout reproche !

Charpente de sophismes par trop grossiers, bien évidemment, que cette argumentation employée ici par Alain Finkielkraut, auteur d’une Mémoire vaine malheureusement ici bien vaine en effet, lorsque l’on sait que ce même Franjo Tudjman, après avoir pratiqué à l’encontre des civils serbes le pire des nettoyages ethniques (août 1995, en Krajina), alla jusqu’à proposer, en mars 1996, que les bourreaux de la Seconde Guerre mondiale (les oustachis croates d’Ante Pavelic) soient eux aussi ensevelis, en signe de réconciliation au sein des peuples balkaniques, dans l’enceinte du camp de concentration de Jasenovac : aux côtés, donc, de leurs victimes (sept cent mille Serbes, Juifs et Tziganes), comme si, pour sceller l’entente enfin retrouvée entre Israéliens et Allemands, l’on dût forcément enterrer côte à côte, au cœur même d’Auschwitz, juifs et nazis !

C'est ainsi donc que Finkielkraut se fit, en ces années-là, le chantre de ce type de révisionnisme : comparant l’incomparable, il en arriva à signer, dans Le Monde du 15 décembre 1993, un texte intitulé, pensant y dénoncer la nature des camps serbes en les assimilant aux camps nazis, L’Injonction de Buchenwald.

Aussi est-ce Max Gallo, membre précisément de l'Académie Française, qui, résumant l’état de confusion idéologique dans laquelle avait sombré là à son insu une grande partie de l’intelligentsia française, eut la meilleure des formules lorsqu’il parla, en un texte publié dans Le Monde du 15 janvier 1993, de Capitulation de la Raison  : « Pour combattre l’effroyable bêtise de la guerre, faut-il renoncer à l’exercice de la raison et de la lucidité ? Est-ce endiguer la barbarie ou au contraire en préparer l’extension que d’abandonner toute rigueur dans l’analyse et dans la référence historique ? Comment, devant certains propos, exclure le soupçon qu’on les tient pour regagner ou conserver un peu de légitimité politique, ou sa part de notoriété ? », s’y interrogeait-il.

Gallo, plus affiné encore sur le plan conceptuel, approfondissait son examen critique : « Ces questions s’imposent (...) lorsqu’on découvre sur les murs de Paris d’immenses portraits d’Hitler. Une première ! Lorsque, de surenchère en surenchère, on affirme que Sarajevo c’est le ‘ghetto de Varsovie’ (…) Ont-ils mesuré, ceux qui pour convaincre et susciter la passion vengeresse utilisent de tels rapprochements, qu’ils se font les fourriers du révisionnisme historique ? ».

Guidé par le seul souci de satisfaire aux normes de l’objectivité des faits, Gallo concluait enfin par ces mots que tout intellectuel digne de ce nom se devrait de méditer : « Car si (…) l’ignominieuse purification ethnique c’est la solution finale, si les intolérables camps de concentration serbes (et autres) équivalent à ceux d’Auschwitz et de Treblinka, alors la Shoah est un événement de l’histoire parmi d’autres. Et ainsi, sous couvert de dénoncer le mal, on l’a banalisé. »

Conclusion ? Alain Finkielkraut ou la mémoire vaine, en effet ! Pis : la défaite de la pensée, pour paraphraser le titre - autre effet boomerang - de son livre le plus fameux !

De cela, aussi, Finkielkraut, être certes intelligent, rendra un jour compte, lorsque les projecteurs se seront éteints et que la raison aura retrouvé ses lumières, devant l’Histoire ! Autant dire que l'Académie Française se devrait d'y réfléchir à deux fois, si elle ne veut pas se discréditer, avant d'élire au sein de ses pairs semblable représentant de la pensée la plus rétrograde, au sens littéral du terme.

DANIEL SALVATORE SCHIFFER*

 

* Philosophe, auteur de « Critique de la déraison pure – La faillite intellectuelle des ‘nouveaux philosophes’ et de leurs épigones » (François Bourin Editeur).

1 Laurent Joffrin, Les néoréacs, dans Le Nouvel Observateur (Paris), 1er décembre 2005, n° 2143.

2 Alain Finkielkraut, Comment peut-on être Croate ?, Gallimard, Paris, 1992, p. 47-48.

3 Ibid., p. 48.

4 Ibid., p. 49-50.

 


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31 réactions à cet article    


  • Allexandre 9 avril 2014 19:05

    Bonsoir,
    Merci pour votre texte qui dépeint avec subtilité la complexité de l’homme Finkielkraut. Il est un paradoxe vivant, et vivant mal ses doutes et incertitudes.Pris entre son islamophobie et sa judéité, il n’arrive pas à faire la part des choses et à isoler l’immigration de la sienne. Comme beaucoup de descendants d’immigrés, il se veut plus Français que les Français, mais en même temps, sa judéité le rattache à Israël et là naît l’ambiguité.Il condamne, comme la plupart des sionistes, un antisémitisme devenu paranoïaque et dénonce les jeunes des banlieues, musulmans n’ayant pas su remercier la France de la chance qu’elle était sensée leur offrir, en particulier par le biais de l’école de la République. Et là bien sûr il peut rejoindre le Front national, même si tout cela doit être manié avec force prudence. De plus, il fait partie d’un groupe d’intellectuels que vous mentionnez, qui ont en commun d’être juifs pour la plupart, atlantistes, pro-israéliens et sionistes. Ils représentent l’intelligentsia française et distillent une pensée néocon à la G.W. Bush. L’exercice d’acrobatie est ardu pour Finkielkraut entre des propos et une pensée qui pourraient être assimilés à l’extrême droite, et une confraternité avec le lobby judéo-sioniste que peut représenter le CRIF et la LICRA. Cela le conduit à un propos outrancier, parfois erroné, et impropre au regard de l’Histoire qu’il ne semble pas maîtriser.


    • Allexandre 9 avril 2014 19:07

      Suite et fin... Pour toutes ces raisons, je ne pourrais pas voir d’un oeil bienveillant son entrée sous la Coupole !! Mais je serais prêt à parier son entrée dans la Grande Maison fondée par Richelieu !


      • scylax 9 avril 2014 20:27

        Il y en a qui décidément ne digèreront jamais que les nouveaux philosophes ont contribué (d’ailleurs à une place modeste car franco-française) à la chute du communisme européen, et doivent être vomis comme Walesa, Geremek, Havel, Jean-Paul II, Reagan, Gorbatchev, Soljenitsyne, Sakharov, Victor Serge, Djilas, et....La liste serait interminable.


        • claude-michel claude-michel 10 avril 2014 09:13
          Alain Finkielkraut à l’Académie Française...Pour y chercher son ombre.. ?


            • goc goc 10 avril 2014 11:32

              Les raisons de cette charge du « Nouvel Obs » à l’encontre d’une bonne partie de l’intelligentsia française puisque y étaient inclus pêle-mêle, outre Finkielkraut, André Glucksmann, Pierre-André Taguieff, Alexandre Adler, Jean-Claude Milner, Maurice G. Dantec et même la très respectable Hélène Carrère d’Encausse ?

              c’est vrai qu’on a le top du top de la démocratie et de la defense des droits de l’homme et de nos valeurs démocratiques

              ah si seulement on pouvait empêcher ces salauds de palestiniens de se suicider dans leur camp de vacance.

              la France est fier de notre héros et de ses amis, dignes représentants de notre supériorité et de notre indépendance face au du reste du monde.

              ps : je ne vois pas bhl dans cette brochette d’élites culturelles, il avait piscine ???


              • Jelena XCII 10 avril 2014 11:47

                Agoravox, le media sioniste ou il est interdit de dire la vérité sous peine de censure.

                Srbija je Srbija / Francuska je Izrael.

                Vous pouvez censurer, tous les serbes le savent depuis bien longtemps.

                Je dirais même plus, tous les slaves le savent.


                • scylax 10 avril 2014 11:54

                  revoilà les serbo-communistes de feu Milosevic.

                  Srbsko, to smerdi (et c’est aussi du slave)
                  Do prdele, pani

                • Jelena XCII 10 avril 2014 12:15

                  scylax, 5 articles de merde afin de pouvoir censurer à tour de bras.

                  Un larbin qui passe ses journées à protéger ses mai-maitres. 


                • MuslimADieu MuslimADieu 10 avril 2014 12:25

                  On a toujours ce que l’on mérite.

                  Je parle de l’académie Française. 
                  En plus, ils vont voter. 
                  Au fait, c’est un vote avec candidat unique ? c’est tout ce qui reste ?

                  • ZenZoe ZenZoe 10 avril 2014 13:06

                    Peu importe au fond la polémique sur les idées de Finkielkraut, qui est et dit ce qu’il veut après tout.
                    Il est plus intéressant de constater la dérive grave mais assumée d’une Académie Française qui au départ avait pour unique mission la protection de la langue française et se voit maintenant avant tout comme protectrice des mauvaises pensées.


                    • Freiheit 10 avril 2014 13:10

                      C’est la Haine..Je serai toujours du côté de ceux que l’on tentent de lyncher dans ce pays. Le Pen, Finkelkraut, Buisson, Dieudonné...
                      Les petits esprits ne pardonneront jamais à Finkelkrault d’être largement plus brillant qu’eux, aussi on comprend les proçés en sorcellerie et cette partialité qui fait qu’ils sont bien incapables de comprendre la pensée du philosophe. La nuance leur étant étrangère il est vrai que c’est difficile, à moins qu’ils fassent semblant...Aucun de ces écrivaillons qui se veulent « penseurs » de notre époque ne m’a sorti de mon ennui. Finkelkrault vous bouscule en permanence et ses position, ses analyses provoquent le débat. Nos bobos gauchos ne pardonnent pas que l’on remette en cause leur vision simpliste et idéalisé du réel, alors ils voient du « réac » partout, et ils ont décidé que c’était une insulte. Finkelkrault à l’Académie ? Vous n’y pensez pas, il n’est pas de gauche, limite populiste, il n’est pas encarté chez les bobos. Faites taire Finkelkrault que l’on puisse se mettre en mode veille.


                      • Jelena XCII 10 avril 2014 13:34

                        Qu’est ce qu’il ne faut pas lire... Finkel ou BHL, c’est du pareil au même.

                        De la propagande pro-sioniste en guise de philosophie.


                      • scylax 10 avril 2014 13:48

                        Curieux qu’une serbo-communiste soit anti-sioniste. Car Israël a aidé Milosevic jusqu’au bout, notamment en lui permettant d’utiliser le satellite israëlien Amos1. Sharon a plusieurs fois exprimé son désaccord avec les USA sur la question serbo-kosovar.

                        Sachant que vous n’avez rien compris à ce que je vous ai écrit en tchèque (compris par les Serbes), et voyant votre photo masquant le visage, j’en arrive à la conclusion que vous êtes plutôt originaire de la péninsule arabique ou du maghreb.

                      • Jelena XCII 10 avril 2014 14:13

                        Tout à fait, les sionistes soutenaient la Serbie, les tchetniks c’étaient des communistes et moi je suis une agent du Hezbollah.


                      • Jelena XCII 10 avril 2014 16:36

                        Réponse plus explicite >> Sachant que l’Albanie est un pays ou il ne fait pas bon d’être juif (c’est le moins qu’on puisse dire...), cela aurait fait plutôt con vis à vis de l’opinion publique que Sharon approuve cette opération. Comprendo ?

                        Sinon, il est plutôt marrant de se faire qualifier de « rebeu » a chaque fois que l’on s’en prend aux sionistes. Vous croyez vraiment que seuls les mulsims vous détestent ? ^^

                        Pour un tchèque, vous ne connaissez pas grand chose des pays de l’Est...

                        Et enfin, Tito (communiste) à fait pendre des centaines de tchetniks et vous, vous les qualifiez de communistes ? ^^

                        Il est vrai que chez les sionistes, BHL est considéré comme un philosophe... C’est dire le niveau intellectuel.


                      • scylax 10 avril 2014 17:19

                        Vi ste stvarno previse glupa


                      • Jelena XCII 10 avril 2014 18:16

                        Contente toi d’écrire en hébreu.


                      • scylax 10 avril 2014 19:51

                        C’est bien ce que je pensais. Tu n’es pas serbe car tu n’as rien compris à ce que je te disais.

                        En Serbie, on sait que Milosevic, Arkan, Sesel était copains comme cochon avec Israël. 

                      • Jelena XCII 10 avril 2014 21:09

                        Oui oui oui... les serbes sont « des communistes pro-israéliens » et les usa sont des.. euh... des bouddhistes pro-zimbabwéens. ^^

                        T’es vraiment trop con.


                      • scylax 10 avril 2014 23:25

                        Ts ts... Tu te trompes sur la traduction/ Je te vouvoyais :

                        Vous êtes vraiment trop conne.
                        Mais je suis content que tu acceptes ce constat te concernant.

                      • Fanny 10 avril 2014 14:10

                        Les débats intellectuels dans notre pays, c’est un peu comme la mode. Un jour, toute l’université est marxiste, puis cette mode s’éteint. Le lendemain, on voit apparaître un escadron de maoïstes, qui à son tour disparaît. Enfin viennent les bushistes néo-cons (certains anciens marxistes, puis maoïstes devenus bushistes : toujours à la mode), ayant échangé le col mao contre l’uniforme des soldats de l’OTAN. On attend la prochaine mode. On peut observer que ces modes sont associées à des puissances militaires de premier plan : l’URSS, la Chine qui monte, les Etats-Unis. Nos « intellectuels » aiment la force. Finkelkraut a un défaut rédhibitoire, il s’écarte un peu de la mode avec des propos non certifiés NOM : à éliminer. Presque tous ces « intellectuels » sont payés par le contribuable et nous assurent en retour un divertissement franco-français. Il n’y a pas lieu de s’en plaindre, pas plus que de prendre ces amuseurs au sérieux. 


                        • Massada Massada 10 avril 2014 18:43

                          Fin de partie : intelligence = 1 – fadaise antisioniste = 0.



                          • Allexandre 11 avril 2014 09:27

                            Toujours aussi nulle comme réaction !!!


                          • Allexandre 11 avril 2014 09:30

                            Cette élection est le reflet de la partialité et du pouvoir sioniste jusqu’à une institution comme l’Académie française. Il y a bien des philosophes plus équilibrés et moins controversés qui auraient mérité cette place. Pourquoi Finkielkraut ? Avec les idées de haine qu’il professe. C’est un peu comme si l’on accordait le Goncourt à Alain Soral...et encore, peut-être le mériterait-il davantage, toutes proportions gardées !


                            • Christian Labrune Christian Labrune 12 avril 2014 23:12

                              A Francis Bacon, on doit cette ironique injonction :« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ».

                              Cela dit, et fort heureusement, les chiens aboient, la caravane passe...


                              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 12 avril 2014 23:26

                                Bonsoir Christian ,content de votre retour .
                                Un peu d’intelligence ,de recul et de culture nous manquent en ce moment ...


                              • claude-michel claude-michel 13 avril 2014 11:06
                                l’Académie Française....c’est bien l’ossuaire des penseurs.. ?

                                • legrind legrind 13 avril 2014 14:01

                                  Il n’a pas tout bon partout mais dans la défaite de la pensée (1986) était un texte prémonitoire du radeau de la méduse qu’est en train de devenir notre nation ( Ecole partie en c*****, multiculturalisme ( = islamisation) qui aboutit à la désintégration culturelle, antiracisme frappadingue, ensauvagement de la France).


                                  • Allexandre 13 avril 2014 17:45

                                    Visiblement, vous ne connaissez pas l’Histoire de France dans son essence. Arrêtez d’amalgamer multiculturalisme à islamisation. Ou bien alors, la manipulation mentale orchestrée par nos intellos sionistes, entre autres, a bien fonctionné sur vous. Mais elle a dû arriver sur un terreau ô combien favorable. Vous feriez mieux d’être vigilant face à la sionisation de la France. Elle est bien plus inquiétante et insidieuse.


                                  • Tartine et Voltaire Tartine et Voltaire 13 avril 2014 19:36

                                    comme vous êtes drôles tous !! vous n’en avez jamais fait autant à la nomination de VGE à l’académie ! la plus grosse crapule qui a vidé les caisses de l’Etat c’est à dire le contribuable, mais encore avait jusqu’à Papon dans son ministère quand même !!

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