A Madame ou Mademoiselle, je préfèrerais toujours être un Homme libre
Une circulaire de Matignon en date du mardi 21 février 2012, prévoit que le terme de "Mademoiselle" doit être remplacé par "Madame" dans les formulaire administratifs.
C'en est fini des « mademoiselle ». Place au règne des « madame ». Les « nom de jeune fille » et autre « nom d'épouse » subiront également le même sort : ces trois termes devraient disparaître des formulaires.
Si les féministes maîtrisaient tant soit peu la langue comme le devrait tout honnête homme, elles comprendraient que Madame, c’est ma dame, que l’adjectif possessif impliquait autrefois un rapport féodal d’appartenance, et que dame vient du latin domina, signifiant maîtresse de maison, venant lui-même de domus, maison. Imaginez l’horreur …
Quant à Demoiselle, en ancienne langue, le mot renvoie à une « jeune fille de rang social élevé ». Le substantif masculin qui lui correspond est damoisel. Par opposition à dame, damoiselle désigne un être jeune et non marié. D’autres nuances distinguent damoiselle et pucelle : alors que le mot damoiselle met l’accent sur la haute condition sociale, pucelle insiste sur les traits de jeunesse et de virginité.
En moyen français, l’idée de haute condition sociale l’emporte sur celle de jeunesse et de célibat. Par extension, ce terme peut alors désigner une « femme de petite noblesse » ou une « femme noble mariée à un bourgeois ».
Bref une féministe, c’est une bourgeoise qui rêve de devenir femme au foyer. Ah, ces lapsus révélateurs !
Pour ma part, sortant du cadre administratif, je me contente de champs moins approximatifs, j'estime qu'il y a quatre sortes d'Hommes :
- les salopards
- ceux qui savent et qui ni ne disent ni ne font rien, proches des salopards
- ceux qui ne savent pas
- ceux qui luttent contre les salopards et qui essaient d'informer ceux qui ne savent pas
25 réactions à cet article
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Il y avait dans mademoiselle une idée de pureté. Si les jeunes femmes d’aujourd’hui revendiquent d’être appelées madame quand bien même elles ne sont pas mariées, elles ne font que proclamer pour elles-mêmes le fait qu’elles ont fait la bagatelle avant de convoler en justes noces.
Il y a déjà eu pas mal de sujets en fin d’année dernière, quand cette proposition d’appauvrissement du vocabulaire avait été proposée. Je propose qu’on en reste aux termes de « femme » et de « homme » à la place de monsieur, madame, mademoiselle, damoiselle, garçon, fils, fille, neveu, nièce, époux, épouse, veuf, veuve, conjoint, conjointe, etc...
Epurons, épurons. Simplifions la langue. Après tout, la richesse du vocabulaire ne fait-il pas la richesse de la pensée ? Assurons-nous que le citoyen moyen ait le moins de mots possibles dans son dictionnaire, ses idées n’en seront que plus limitées... Du tout bon pour les maitres du troupeau.
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Orwell n’en disait pas moins.
Nous en serons bientôt seulement réduits à un numéro, même pas de sécurité sociale -celle-ci était vouée à disparaître dans le gloubiboulga mondialiste- mais à un numéro de carte de crédit sans doute ; pour les indigents, Attali fera même l’aumône de leur attribuer un numéro de micro-crédit.
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@Le chardon : « Après tout, la richesse du vocabulaire ne fait-il pas la richesse de la pensée ? » Absolument, toute disparition de mots du vocabulaire, toute simplification grammaticale entraîne un assèchement de la pensée.
Chaque mot, chaque lettre qui le compose, chaque règle de grammaire est une part de conscience, un mode de réflexion propre. Vouloir l’épurer c’est engager tout le monde sur la voie de la déchéance.
Pourquoi, au lieu de supprimer « mademoiselle », n’avoir pas demandé la remise en fonction de « damoiseau » ?
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Arrêtons les conneries.... !!!!!!
Pourquoi spécifier le sexe ?
En général cela ne sert à rien
Alors supprimons également les cases MONSIEUR et MADAME toutes inutiles et ségrégationistes...........................-
Oui, oublions Zézette Epouse X, mettons, mouton, catégorie Panurge, c’est bien suffisant.
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Pourquoi supprimer juste les mots ?
Supprimons les gens aussi, et sauvons Gaïagaïa, nous disent les eco fascistes financés de 10:10 financés par les milliardaires :http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/climat-la-democratie-menace-la-97052 -
Quand on me demande de cocher une case, je met toujours un X, pas monsieur...ça rentre pas !
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Finalement c’est rassurant : seuls les peuples heureux peuvent se préoccuper de ce genre de connerie....
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Mon propos n’est pas de discuter du sexe des anges, et il ne s’agirait de « conneries » que pour ceux à qui il manquerait déjà une case.
Ce genre d’absurdités est signifiant, il convient de les dénoncer un minimum, ce que je fais en revenant au sens.
Il est absolument vrai que la plus importante question du moment est le MES que nos dirigeants nous plantent dans le dos comme le poignard de Brutus, César, c’était normalement en démocratie, nous, le peuple, mais sans doute fallait-il au demeurant que l’on nous enlevât une case avant de pouvoir nous spolier et nous annihiler si facilement.
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N’est-ce pas sexiste de penser qu’une fille ayant perdu sa virginité ait du même coup perdu sa pureté ? Et quelle femme attend encore jusqu’au mariage pour passer à la casserole ?
Bon, ce n’est pas le sujet.-
A Madame ou Mademoiselle, je préfèrerai toujours être un Homme libre (J’ai complété mon texte ...)
Une circulaire de Matignon en date du mardi 21 février 2012, prévoit que le terme de « Mademoiselle » doit être remplacé par « Madame » dans les formulaire administratifs.
C’en est fini des « mademoiselle ». Place au règne des « madame ». Les « nom de jeune fille » et autre « nom d’épouse » subiront également le même sort : ces trois termes devraient disparaître des formulaires.
Si les féministes maîtrisaient tant soit peu la langue comme le devrait tout honnête homme, elles comprendraient que Madame, c’est ma dame, que l’adjectif possessif impliquait autrefois un rapport féodal d’appartenance, et que dame vient du latin domina, signifiant maîtresse de maison, venant lui-même de domus, maison. Imaginez l’horreur …
Quant à Demoiselle, en ancienne langue, le mot renvoie à une « jeune fille de rang social élevé ». Le substantif masculin qui lui correspond est damoisel. Par opposition à dame, damoiselle désigne un être jeune et non marié. D’autres nuances distinguent damoiselle et pucelle : alors que le mot damoiselle met l’accent sur la haute condition sociale, pucelle insiste sur les traits de jeunesse et de virginité.
En moyen français, l’idée de haute condition sociale l’emporte sur celle de jeunesse et de célibat. Par extension, ce terme peut alors désigner une « femme de petite noblesse » ou une « femme noble mariée à un bourgeois ».Bref une féministe, c’est une bourgeoise qui rêve de devenir femme au foyer. Ah, ces lapsus révélateurs !
Il est important de dénoncer l’absurdité, très signifiante, de la chose, l’urgence du temps est de revenir au sens, de remettre le langage sur pied.
Il faut avoir compris Orwell pour comprendre comment et pourquoi on nous enlève des cases.
La plus importante question du moment est le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) que nos dirigeants nous plantent dans le dos comme le poignard de Brutus -César, c’était normalement en démocratie, nous, le peuple- mais sans doute fallait-il au demeurant que l’on nous enlevât une case avant de pouvoir nous spolier et nous annihiler si facilement.Et en matière d’identification, il faut par là voir la prochaine étape, non pas un numéro de sécurité sociale dont on sent déjà combien il est obsolète, mais davantage un numéro de crédit, ou de micro-crédit pour les indigents, marqueur au demeurant d’ores et déjà nettement plus contrôlé et traçable que le précédent.
Pour ma part, sortant du cadre administratif, je me contente de champs moins approximatifs, j’estime qu’il y a quatre sortes d’Hommes :
- les salopards
- ceux qui savent et qui ni ne disent ni ne font rien, proches des salopards
- ceux qui ne savent pas
- ceux qui luttent contre les salopards et qui essaient d’informer ceux qui ne savent pas-
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Votre article semble vouloir démontrer l’absurdité d’enlever le terme Mademoiselle en revenant à la définition mais il me paraît au contraire montre le problème de l’utiliser.
Vous dîtes :
« Par opposition à dame, damoiselle désigne un être jeune et non marié. »
Mais comment donc choisir une case quand on est un être non marié et plus tout jeune.Et puis il ne faut quand même pas confondre formulaire administratif et dictionnaire. On peut bien appeler les gens jeune homme ou jeune fille sans qu’il y ait une case à cocher pour cela.
Et quel est le lien avec votre vision des « salopards ». J’ai envie de vous dire que pour ma part je pense qu’il y a ceux qui croient savoir et ceux savent qu’ils ne savent pas.
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Pour en revenir à Orwell, c’est justement utiliser des mots en un sens qui n’est plus le leur qui serait le pire.
Pourquoi cocher « Mademoiselle » si cela ne veut plus rien dire. Est-ce qu’une personne en couple de 20 ans mais non mariée est une « Mademoiselle ». Est-ce qu’une personne de 60 ans divorcée est une « Mademoiselle ».
La vision d’Orwell a pour moi plus de sens quand j’entends un politique utiliser le terme « démocratie » que quand on parle d’enlever une case dans un formulaire administratif.-
Bel article !
Mais bon !! le gouvernement ferait mieux de s’occuper de choses bien plus préocupantes que le madame ou mademoiselle
Crdt ..
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Mademoiselle ! Sarah Bernhardt doit se retourner dans sa tombe, elle qui exigeait qu’on l’appelât Mademoiselle. De toute façon, je m’adresserai tjs à une jeune fille en lui disant Mademoiselle, et ce sera Mademoiselle que j’écrirai sur une enveloppe si la destinataire est une jeune fille ou jeune femme.
Problème de protocole : on ne fait le baise-main en France qu’aux femmes mariées. Comment, diable le savoir dorénavant avec cette stupidité administrative, lancée par les Chattes de garde qui haussent un sourcil soigneusement épilé chaque fois qu’il est question de féminisme.
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Appelez moi Monsieur, là au moins, il n’y aura plus aucune différence.
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Bonjour,
N’est-il pas flatteur de saluer une douairière d’un « Mademoiselle » surtout si elle l’est encore à 75 ans ?
Et ce n’est pas la baronne de la Tronche en biais, qui dira le contraire
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En tous cas on est maintenant aux normes du DHS* americain pour les fichiers biométriques...
C’est beau le feminisme !*Department of Home Security-
Là où je comprends la lutte féministe par rapport à la suppression du « Mademoiselle », c’est que les DRH et autres recruteurs libidineux pouvaient bien espérer profiter de la situation lorsqu’ils voyaient de la demoiselle sur les CV, pensant qu’elle pouvait être disponible et sensible au jeu de séduction d’un costard cravate gradé. Par contre, ce que je n’aime pas chez les féministes, c’est que certaines d’entre elles combattent unilatéralement les hommes en tant que tels -alors que nous ne sommes pas tous des salopards de DRH, loin s’en faut-
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Mademoiselle, puisque vous aimez être appelée ainsi, je m’exécute, mais je m’étonne qu’étant une femme vous ne perceviez pas ce que cette désignation de « mademoiselle » peut avoir d’inquisiteur et de rabaissant.
Je propose, par expérience, de garder la case « mademoiselle » mais de rajouter une case « longueur de la bite »…
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En poussant plus loin, utilisons une sorte de troisième personne un peu comme en anglais le « it ». On pourrait utiliser en s’appuyant sur la théorie du genre le sujet « ille » fusion de il / elle pour indéterminer une bonne fois pour toute tout le monde parce que inégalitaire.
Ille va bien ce matin ? Ille a bien dormit ?
Plus besoin de cocher des cases, finies les discriminations administratives. Simplification de la langue trop complexe à apprendre et enfin une forme de communication adaptée au marché.
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J’imagine que ma gentielle blague vous a déplu, c’était juste pour montrer qu’être obligé de dire à un employé d’administration si vous êtes mariée ou pas est aussi grossier que si vous me demandez quelle est la longueur de mon sexe…
C’est humiliant et rabaissant, non ?
En tout cas, vos explications « historiques » sont erronées.
Usage ancien : Madame était employé pour les femmes de haute naissance ou haute condition sociale.
Usage plus récent : Madame est employé pour désigner une femme ayant un certain rang professionnel dans la société : madame la directrice, madame l’ambassadrice, madame la ministre…
A à la différence de mademoiselle, employé aussi bien anciennement que récemment pour désigner des situations plus subalternes, petite bourgeoisie, ou profession peu considérée : la demoiselle des postes, demoiselle de compagnie, demoiselle d’honneur…
… et la plus subalterne de toute : ne pas avoir de mari !!
Il y a donc bien une hiérarchie et une infériorité pour la dite « mademoiselle » qui n’est qu’une femme de seconde zone tant qu’elle n’est pas mariée…
Cet ostracisme ne vous dérange pas ? moi, ma compagne ne le supporte pas.
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Personne n’évoque le cout de cette mauvaise blague. Car elle va avoir un cout qui va s’élever à plusieurs millions. Des milliers de formulaires à changer, mais surtout des centaines de programmes informatique dont un grand nombre écrit en langage dépassé.
C’est vrai que l’argent ne manque pas pour ce genre de priorité.
Encore un coup du nom pour détruire la France, à force ils y arriveront pierre par pierre.
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