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edivincison (---.---.5.149) 25 avril 2006 23:45

Puisqu’on arrive peu à peu à un faisceau d’indices écrasant, n’en rajoutons plus. Prenons acte des motifs limpides qui répondent à la question « à qui profite le crime ».

Demandons-nous à présent comment des êtres humains officiellement en charge de gouverner un pays, en arrivent à décider de commettre pareil crime qui demande tout de même l’aval de la conscience, aussi profondément enfouie qu’elle puisse être sous le cynisme prédateur que l’on prête aux personnages incriminés. Essayons donc de leur trouver des arguments à leur décharge « morale ».

Hypothèse : ils auraient calculé que s’ils ne projetaient pas leurs troupes en Afghanistan pour se mettre dans le dos de l’Iran afin que celui-ci se tienne à carreau lors de l’invasion de l’Irak, Saddam aurait risqué de balancer ses virus de la variole tous azimuts avec, à la clé, X millions de morts. Il fallait donc un alibi solide pour une opération militaire de très grand envergure dont le but n’était plus du tout de s’approprier le pétrole arabe et d’exterminer tous les sémites (les Arabes), mais de récupérer ces saletés d’ADM. Pour rappel : en 2001, Bush aurait commandé 158 millions de doses de vaccin antivariolique aux Anglais, à ceux-là même qui auraient introduit un nombre inconnu de stations mobiles de production de virus de la variole en Irak dès 1998, après que les USA avaient obtenu le retrait des inspecteurs de l’ONU contre les vives protestations de leur chef australien Butler.

Si Bush concède aujourd’hui que ses services secrets lui ont menti quant à la présence d’ADM en Irak, c’est très probablement ça le véritable mensonge. Car personne ne doit jamais savoir que ses prédécesseurs, surtout son père, planifiaient de faire de Saddam le traître et le bourreau des nations pétrolières arabes encore jusqu’au tournant du millénaire environ (mais certainement contre le gré de Clinton, qui était cependant complètement piégé par l’affaire Whitewater qui a notamment fait que le dernier jour de son mandat il avait dû amnistier toute une brochette de gangsters de la haute finance mondiale, dont un certain Marc Rich). Un autre objectif était certainement la neutralisation de la menace islamique.

Quant à l’actuelle mission principale de Bush jr., elle consiste bel et bien à stabiliser politiquement le Proche-Orient, afin de permettre la mise en place de la dernière étape d’un gigantesque projet de production d’hydrogène germano-libyen conduit depuis le début des années 80 par Daimler-Benz. La source d’énergie de ce projet, à savoir les centaines de km2 de panneaux solaires prévus d’être déployés dans le désert de Libye, lui conférera non seulement une visibilité totale, mais également une extrême vulnérabilité. C’est la garantie de sécurité de ces installations que Kadhafi et les Allemands ont négocié contre le droit des Américains de cloner le projet chez eux, transfert technologique facilité par la fusion de Daimler et Chrysler (d’où l’investissement des 1,3 milliards de dollars dans l’hydrogène annoncé par Bush jr en 2003, ce qui laisse supposer que l’histoire de l’éthanol pour diminuer la dépendance du pétrole arabe est bidon).

Et voici encore un tout autre argument à décharge susceptible de conforter « moralement » les commanditaires 9/11, puisque le résultat des courses escompté est tout simplement le passage à la production d’énergie à zéro pollution à très grande échelle.

P.S. A propos de Silverstein, dont on parle plus haut, rappelons qu’il avait acheté les tours en leasing 6 semaines avant la date fatidique et les avait assurées auprès de Suisse-Re pour 7 milliards, payés entre-temps. Or, Suisse-Re vient d’acheter le 5ème plus grand réassureur US pour devenir le plus grand réassureur du Monde... Que voulez-vous ? Les catastrophes sont le business dont vivent les réassureurs : plus il y en a, plus ils gagnent (après le 11 septembre 2001 les primes pour les gratte-ciel et autres avions de ligne ont pris l’ascenseur). Conclusion : encore des « participants » collatéraux présumés auxquels aurait pu profiter le crime.

Mais il y a plus fort : sur Staten Island, au large de Manhattan, une décharge publique nommée Fresh Kills avait été aménagée il y a 50 ans, devenue entre-temps la plus grande du Monde. Cette décharge a été nivelée 6 mois avant la catastrophe. Le chef de la voirie newyorkaise avait confié à un journaliste du IHT : « Vous ne pouvez pas vous imaginer l’aubaine que c’était pour nous, car on n’aurait absolument pas su, mais alors absolument pas, où mettre la montagne de déchets laissée par les tours ».

Soigneusement programmé, l’attentat sur les 2 tours du WTC l’était assurément. Mais de loin pas assez, pour ne pas avoir révélé quelques bugs de taille. Or selon un axiome de la théorie des défauts, il est plus facile de reconnaître le fonctionnement d’un système complexe à ses ratés qu’à son parfait ronronnement...


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