Le problème n’est pas venu des accords de Bretton Woods, car aussi discutables qu’ils aient été, ils ont permis de repartir sur des bases cohérentes à la sortie de la guerre, mais de Kingston. C’est à ce moment qu’il aurait fallu tout remettre à plat au lieu de créer les conditions d’une dérégulation débridée.
La nécessité de cette remise à plat est aujourd’hui rendue urgente par l’importance de la crise et la certitude que, faute d’une régulation drastique, les mêmes causes reproduiront très vite les mêmes effets. Qu’on qualifie les futurs accords de "nouveau Bretton Woods" n’a que peu d’importance, l’important résidant dans le contenu de ces accords... s’ils voient le jour !