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Sirius Brutus 26 avril 08:28

Les « révolutions » colorées ou fleuries n’ont été que des changements au sommet de l’état pour remplacer des régimes illibéraux, coloniaux ou impérialistes (même l’URSS était un empire dont la Russie actuelle est le vestige) par des gouvernements pro-occidentaux, sous l’impulsion décisive de l’impérialisme étatsunien, plus puissant que les autres, sous couvert d’une idéologie auto-baptisée « démocratique ». On voit avec la guerre en Ukraine que cette stratégie est toujours en cours d’exécution.

La « révolution » des Œillets a précédé celles qui ont émaillé l’Europe de l’Est tout au long de la dislocation de l’URSS et présente une caractéristique qui leur est commune : le fait qu’elles se cantonnent à des « démissions » ou des « fuites » de dirigeants face à des manifestations, sans révolution sociale. C’est le reflet d’une idéologie dominante (et triomphante actuellement), selon laquelle "le peuple« doit se contenter d’exprimer son amour de la pseudo »démocratie", et de façon non-violente s’il vous plaît. Pas question de toucher au système économique lui-même ou d’arrêter les banquiers, au contraire : pour l’URSS (qui était un capitalisme d’état dans lequel les bureaucrates se sont métamorphosés en oligarques), on en a remis une couche.

Le recours systématique (voire compulsionnel) aux de noms de fleurs ou de couleurs est une façon d’édulcorer la « révolution » et confisquer les forces vives de la population pour cantonner leur mobilisation à des revendications « démocratiques » inoculées et récupérées par des partis « sociaux-démocrates ». Une instrumentalisation.



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