• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Hervé Hum Hervé Hum 15 avril 21:15

@Jean Keim

Allons, écrire que la guerre est une maladie mentale de notre espèce, c’est ergoter !

la guerre est à l’humain ce que la chasse du prédateur est aux animaux dits « sauvages ».

Seulement, l’acte de prédation ne se situe pas à la même échelle.

Selon le principe de causalité tel que je le suit, me soumet à lui, un principe est fondamentalement (dans ses conditions d’existences) invariant quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule la forme change et d’autant plus radicalement qu’on change d’échelle ou de domaine.

En l’occurrence, le prédateur humain ne cherche pas à manger sa proie principale d’un coup comme un lion ou autre, mais en l’obligeant à dédier de son temps de vie à son profit. Donc, pas d’un coup, mais sur la durée. La guerre opposant les prédateurs entre eux pour savoir qui sera le maître de tel ou tel territoire.

Car si dans la nature on trouve 4 moyens pour les animaux de subvenir à leurs besoins, on retrouve ses mêmes 4 moyens chez l’humain.

Le prédateur humain, tout comme l’animal, vit en mangeant le temps de vie de ses congénères, bien plus efficace que les animaux.

l’herbivore animal devient chez l’humain la nature protectrice, c’est à dire, celui qui protège son acquis sur la base de son propre travail.

Le charognard devient chez l’humain la nature opportuniste, qui ne prend pas de risque personnel !

Enfin, le parasite qui vit au crochet des autres.

Bref, autant dans le règne animal qu’humain, c’est l’herbivore ou le salarié qui nourrit tous les autres !

Cela veut dire que pour en finir avec les guerres qui n’ont d’intérêt et de sens que pour permettre au prédateur de dominer les autres natures, il suffit de ne plus diviser le monde en nations, mais selon la nature d’être de chacun où il ne s’agit pas de supprimer les différentes natures, mais de les remettre à leur juste place.

Dans la nature sauvage, le prédateur n’est jamais le roi, c’est toujours l’herbivore. Ainsi, dans la savane, ce n’est pas le lion qui est le roi, mais l’éléphant. Même un troupeau de buffle solidaire fait fuir une meute de lions !

Mais tant qu’une majorité de gens de nature d’être protectrice (plus des deux tiers de l’humanité, donc, la majorité absolue au sens démocratique) continuera à soutenir la division du monde en nations, alors, ils devront accepter de subir la domination des natures d’êtres prédatrices, car la menace et état de guerre permanent nécessite toujours d’avoir des chefs de guerre et c’est la nature d’être prédatrice qui l’est naturellement.

Bref, les gens continueront à se lamenter des conséquences d’une cause qu’il vénère, alors même quelle est la source de leur malheur et aliénation.

Mais en aucune manière il s’agit d’une maladie !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès