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En réponse à :

njama njama 12 avril 13:03

@Aristide
La radicalisation est marginale, en réaction assez probablement aux dérives sociétales que nous connaissons depuis quelques années dans cet occident dégénéré ici et là...

La charia n’est qu’une direction religieuse / spirituelle, un chemin qui codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman, ainsi que les interactions sociales. Un code de conduite du croyant « plus ou moins » stéréotypé, suivant les latitudes et longitudes.

La charia n’est pas du domaine de ce que l’on appelle « le droit positif ». Les pays musulmans ont leur Parlement qui légifère, produit des lois civiles, administratives,... comme en France et ailleurs.
Il n’y a pas de hiérarchie en Islam comme dans le christianisme et le judaïsme. Le seul rôle du mufti, un dignitaire, jurisconsulte n’est que de vérifier que les lois ne contreviennent pas aux préceptes du Coran.
Par analogie, le Conseil constitutionnel peut être saisi pour vérifier la conformité de nouvelles lois avec le Constitution.

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