Si Israël n’était que le tout petit pays qu’on voit sur les cartes, Neytanyahu ne disposerait pas des moyens financiers et du matériel miltaire nécessaires à cette entreprise criminelle.

Mais Israël, c’est une colonie américaine qui dispose du soutien inconditionnel des Etats-Unis et constitue un point crucial dans la stratégie hégémoniste de cette superpuissance pour contôler le commerce du pétrole et les différentes « routes » projetées pour les échanges commerciaux terrestres et maritimes entre la Chine, l’Inde et l’Europe.

Le but, depuis la naissance de cet état, est d’empêcher la montée en puissance d’une force nationale au Moyen-Orient par tous les moyens : la corruption des émirs et des rois et l’élimination des leaders influents.

La « dérive » d’Israël n’en est pas une. C’est une suite logique des premiers épisodes, sans les masques. Cette réplique paradoxale d’un holocauste bien connu obéit aux mêmes causes, à savoir la menace d’une perte de contrôle par Washington de sa position géopolitique, et elle consiste comme il y a 85 ans à financer un régime ignoble pour venir à bout de l’adversaire sans trop se salir les mains et en se réservant le beau rôle de le condamner quand il aura atteint le but fixé : neutraliser toute forme d’opposition.

Mais ça ne s’arrête pas là, et l’intégrisme religieux avec lequel Neytanyahu a fait un pacte avec le diable légitimé par sa tutelle est l’instrument d’une engeance hyper-dangereuse, les sionistes chrétiens, les évangélistes américains trés influents dont la famille Mercer est un des éléments et qui risque de revenir sur le devant de la scène en cas de victoire des Républicains aux présidentielles.

Les démocrates ont cru glaner des voix chez leur concurrent en soutenant les intégristes israéliens,mais le drame, c’est qu’ils ont échoué et que l’alternance risque de se traduire par une apocalypse.