Il est réconfortant qu’un intellectuel que l’on ne peut assurément pas classer dans le camp des extrémistes, plaide ainsi contre l’escalade belliciste présidentielle, et pour une approche de négociation. Négocier n’est pas infamant, ce n’est pas une capitulation inconditionnelle en rase campagne. Il y aura forcément des concessions douloureuses à faire de la part de l’Ukraine, mais c’est la condition de sa survie. Plus largement cela passera par un nouveau round sur la sécurité en Europe ;
L’auteur a dénoncé à juste titre la manipulation honteuse qui consiste à assimiler les partisans de la paix à des traitres, et les amalgames fallacieux avec la montée du nazisme -ce qui est une forme de négationnisme par banalisation-.