@Jean Keim. Bien sûr, que la culture comprend les dimensions pratiques et scientifiques. Mais la pratique et la science seules, bien que l’on parle de « culture scientifique » et que l’on puisse parler de « culture technique/pratique » ou « d’us/d’usage », ne suffisent pas. Dans la République profane, du moins en France, les Lettres prirent le relais. Les Humanités, depuis la Renaissance européenne. Or ces domaines sont vitaux. L’imaginaire (j’en ai déjà parlé plus haut et j’y renvoie) est constituant et s’en priver est dommageable. Mais on ne s’en prive pas de nos jours : il est toutefois atomisé dans les « productions ». Ainsi continue-t-on d’en vivoter, sans qu’il soit bien constituant — comme tout en Occident est atomisé, du reste, sous le coup du taylorisme (c’est-à-dire desdites « cultures scientifique/technique » qui industrialisèrent toute méthode).