Est-il vraiment encore nécessaire de
jouer la comédie de la « démocratie » qui tourne en farce
comme outil de fabrication du consentement ?
Quand l’abstention dépasse 50% comme
aux cantonales, c’est que les gens n’y croient plus. Les médias, la
publicité et le management de la peur ont réussi avec se soutien
providentiel des GAFAMs à isoler les individus et à désamorcer les
mouvements de masse, même si quelques exceptions confirment la règle
actuellement. Mais ce ne sont pas les échauffourées du salon de
l’agriculture qui vont provoquer un sursaut de lucidité dans une
population plongée depuis quelques années dans un comas artificiel.
Le dosage de l’anesthésiant repose
sur le débit d’internet : assez pour tétaniser les victimes sur
leurs écrans, mais pas trop pour qu’ils continuent à justifier leur
pouvoir d’achat en travaillant pour s’assurer un salaire.
Alors, quand le taux d’abstention
atteindra 75%, il suffira de couper le cordon ombilical des urnes
devenu inutile. La propagande aura atteint sa pleine maturité.