Je suis désolé : Je n’ai pas lu l’article.
Et je ne le lirai pas.
Ce n’est pas de ma faute : Les articles de Dugenêt me donnent la diarrhée...«
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Je lui donne immédiatement satisfaction. Il n’aura plus jamais l’occasion de venir commenter des articles...
Le reste de son commentaire mérite aussi de rester à la postérité. Il n’y a aucun argument et notamment aucune citation. L’expression pure de la haine des possédants avec quelques insultes : »votre marxisme est une affaire de psychiatrie« .
La rhétorique est magnifique »Je n’ai pas lu l’article« écrit-il. Ainsi il n’a pas à montrer qu’il n’a aucun argument contre ce que j’ai écrit.
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»Pourtant ils sont bien écrits (autant que je m’en souvienne). Mais la
rhétorique de Dugenêt est un laxatif puissant. Et surtout parfaitement
prévisible, car c’est toujours, sempiternellement la même chose.
Quand j’étais jeune je confondais la « littérature » communiste avec
la « littérature » trotskyste. A moins que ce soit le contraire.
Dénonciation sans jamais aucune nuance d’un ennemi complètement
fantasmé, toujours d’autant plus abominable qu’il se trouve être le
camarade-traître, celui à côté duquel on se tient pendant les réunions.
L’ennemi de classe (le capitaliste, le colonial à la courbache) est un vieux copain un peu joueur à côté du camarade traître.
Le seul problème avec ces « camarades » est qu’on s’attend chaque jour à être présenté soi-même comme camarade-traître.
Et si alors je confondais le trotskysme et le communisme, c’est qu’il y avait pas mal des uns chez les autres.
Depuis j’ai découvert qu’un trotskyste est forcément un paranoïaque,
et un trotkyste détendu est un communiste, c’est un traître qui ne le
sait pas encore.
Cher Dugenêt, votre marxisme est une affaire de psychiatrie qui malheureusement ne connaît aucun remède."