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Bonjour @Sylfaën.H.

Le but du présent article est avant tout d’appeler à une mobilisation des délaissés, l’objet n’était pas de faire des propositions politiques. Puisque vous nous le demandez, cependant, voilà ce qui nous apparaît comme la vraie dissidence :

 Défense des acquis sociaux et des classes moyennes et populaires
 Défense de nos traditions culturelles (sans haine de l’Autre)
 Défense des libertés publiques et individuelles

Comme vous le voyez, c’est difficile à classer sur l’échiquier politique, et pour cause nous rejetons cet échiquier et refusons d’en être des pions. Le socialisme internationaliste nous est aussi étranger que le nationalisme bourgeois et le libéralisme macronien. La défense du bien-être économique, des traditions et des libertés d’un peuple relève d’un même combat puisque ces trois éléments constitutifs du bonheur d’un peuple sont mis en danger par les mêmes élites mondiales. Certains emploient le terme « droite des valeurs, gauche du travail » pour décrire ce positionnement politique, ça s’en rapproche, même si nous ne sommes pas très friands de ce terme qui s’inscrit encore dans le clivage droite-gauche suranné.

Vous remarquerez que ce positionnement n’est défendu par aucun parti politique en France tant les luttes sont segmentées : la droite défend certes les traditions françaises et la sécurité, mais elle est en contrepartie favorable aux riches et à la destruction des acquis sociaux (Zemmour a lui-même reconnu être le candidat de la « bourgeoisie patriote », laquelle est aussi étrangère au peuple que leurs jumeaux bobos). Quant à la gauche, elle a depuis longtemps abandonné la cause des ouvriers et des paysans français pour se faire le chantre du culte des minorités et du sociétal. Le peuple en est dès lors réduit à choisir entre les destructeurs de sa culture et les fossoyeurs de son bien-être économique (la Macronie ayant le génie de cumuler ces deux attributs).

« Changer », dites-vous ; C’est notre souhait le plus cher. Il n’est pas question d’une simple alternance (l’épisode Tsipras en Grèce et l’épisode Meloni en Italie ont montré que les partis dits « populistes » sont autant des traîtres que les autres), mais d’un changement total de régime. Or, c’est chose impossible sans une mobilisation du peuple contre les élites. La mobilisation n’est pas seulement le fait de descendre dans la rue ; cette mobilisation là est plutôt le résultat d’une mobilisation préalable, qui, elle, est intellectuelle. Gramsci l’avait bien entrevu : la révolution morale doit précéder la révolution politique. Le but d’articles comme le nôtre vise précisément à provoquer un sursaut mental. Admettre qu’il existe des élites et qu’elles nous veulent du mal est un premier pas avant de se révolter contre elles.

J’espère avoir répondu à vos questions.


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