@Octave Lebel
Merci pour le lien.
Elle est trés bien cette entrevue. Il est très lucide, et c’est ce qu’on lui reproche.
Il est à deux doigs d’analyser le système comme turbo-capitaliste, c’est-à-dire la création de la plus-value immatérielle qui permet de s’affanchir des êtres humains comme producteurs de biens matériels.
Mais il a bien compris que la financiarisation à outrance de l’économie nous amenait vers le chaos et la destruction :
" Cela a donné des folies : c’était le « modèle Nike », où l’on rêvait de
se débarrasser de la production de chaussures, des usines, des
machines, des travailleurs, au motif de posséder le brevet des produits
finis. Ce passage correspond à la mutation transnationale et financière
du capitalisme, qui a facilité d’une manière extraordinaire la
mondialisation et rendu possible la globalisation numérique.
"
Il est dangereux pour le système car il tient là une des clefs qui ouvre vers la dystopie actuelle.