@njama
Parmi les rescapés du festival « Nova » de Réïm, aucun ne fait mention
de la présence et/ou de l’action d’hélicoptères de Tsahal lors de leur fuite.
La vidéo supposée accréditer cette thèse provient bien de Tsahal mais
n’est pas géolocalisée sur les lieux du festival. Son authenticité, en tant
qu’action de Tsahal ne fait donc aucun doute, mais rien ne confirme que les
fuyards visés ne sont pas des commandos du Hamas.
Si on peut douter de la parole de Tsahal, on ne peut donc pas exclure
non plus qu’il s’agisse de civils, mais rien ne relie cette action au festival,
jusqu’à présent.
Le fait que Tsahal ait reconnu des confusions dans ses tirs depuis ses
hélicoptères est donc aussi un fait, mais rien, actuellement, ne permet
d’affirmer que c’est le cas de la vidéo citée par Tsahal, même si, évidemment,
on ne peut pas l’exclure tout à fait.
Pour l’instant, le fait de relier ces trois aspects de la question pour
affirmer que Tsahal a tiré sur les fuyards du festival depuis un hélicoptère,
c’est simplement une manipulation d’agit-prop, et elle est à priori mensongère,
même si bien intentionnée à l’égard de la juste cause palestinienne.
De l’autre côté, la grosse manipulation d’agit-prop, c’est bien la
projection « privée » pour journalistes et députés d’une « compilation » des
crimes de guerre du Hamas. Manipulation à plusieurs titres, vu que le public,
jugé incapable de regarder la vérité en face, est donc sensé faire « confiance
» aux journalistes et aux députés !
Evidemment, comme officiellement reconnu, il s’agit d’un montage de
passages « sélectionnés » et donc bien dans un but de « communication », et non
pas de « vérité historique ». Sans remettre en cause l’authenticité de ces «
morceaux choisis », le « choix » lui-même interroge sur la représentativité de
ces « échantillons » par rapport à l’ensemble des événements du 7 octobre.
La logique de la vérité ne consiste donc pas à nier la réalité des
crimes de guerre du Hamas, ni même à les « relativiser », les victimes n’étant
pas « relativement plus ou moins mortes », mais absolument victimes.
Lors de son « enlèvement » Shani Louk était déjà décédée, cela a été
prouvé par des tests concernant un fragment de son crâne retrouvé sur les lieux
du festival.
Les crimes de guerre sont donc des deux côtés, et si ceux de Tsahal
surpassent, en termes d’échelle de grandeur, ceux du Hamas, ils ne les «
blanchissent » pas pour autant.
Tsahal Vs Hamas : LA LOGIQUE ET LA VÉRITÉ
http://cieldefrance.eklablog.com/tsahal-vs-hamas-la-logique-et-la-verite-a215038871
Luniterre