’’La première remarque, en l’occurrence, consiste à critiquer, tant
sur le plan juridique que moral, la notion d’ « agression sexuelle ». En
termes nets et précis : peut-on véritablement mettre sur un même niveau
d’échelle de valeurs, dans la hiérarchie des délits, et a fortiori des
crimes commis, un baiser forcé, pour condamnable qu’il soit
effectivement, et l’extrême violence, tant psychique que physique, d’un
viol ? En d’autres termes encore : n’y a-t-il pas là, dans cette sorte
d’équivalence ainsi établie, sans gradation dans le traumatisme engendré
chez la victime, entre un baiser forcé et un viol, le risque,
paradoxalement, de réduire par là, sinon de banaliser même, l’extrême
gravité en effet, et plus fondamentalement encore, du viol ?’’
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Si j’ai bien compris, l’auteur établit une équivalence entre baiser volé et viol pour finalement dire qu’un baiser volé c’est moins grave qu’un viol, et donc, que 90 jours de suspension c’est trop.
Demain, dans la même logique, il nous peut-être dira qu’un viol c’est plus grave qu’un baiser volé et donc qu’il faut suspendre le violeur pendant 90 jours.
J’ai bon ?