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LeMerou 31 août 2023 08:06

@Enki

Bonjour,
Vous avez raison, je ne suis pas théologien, mais j’avais parcouru il y a longtemps les trois textes afin de comprendre ou du moins tenter de cerner cette dissociation à partir d’un fait originel commun avec un regard complètement impartial étant totalement athée, emplis de curiosité aussi et ces faits m’ont échappés lors de mon post.

Cette lecture assez sommaire j’en conviens, m’avait fait penser que, quel qu’il soit, ils sont assez effrayants à mon sens, pouvant susciter la haine de l’autre en fonction de l’interprétation de la vie glorifiée des acteurs principaux au fur et à mesure des écrits ou des paroles ainsi que des faits rapportés venant constituer les dits « ouvrages ».
La population ayant vu ses connaissances normalement s’étoffer au fur et à mesure du temps, ne devrait plus lire ces textes, ni croire ces derniers comme les populations de l’époque, mais cela ne semble pas être le cas.

« Hamia est complètement sourd à votre invitation pour qu’il s’adapte à la vie et aux moeurs d’un pays non musulman ». 
C’est là tout le problème, la pratique du culte quel qu’il soit, interfère de trop dans la vie d’un groupe multireligieux (j’exclus la culture, qui y est associée en plus), Je ne dis pas que la pratique doit être secrète, mais elle ne doit pas s’imposer aux autres. De toutes façons les « Religions » sont et ont toujours été un sujet de discordes et d’actes de barbaries en tout genre, trouvant leur sources dans l’interprétation de textes dits « sacrés ». Le fanatisme plus ou moins prononcé existant dans les trois .

Pour en revenir à l’abaya, c’est un vêtement dont l’usage initial est utilitaire, il est porté pour justifier une différence, une sorte de provocation par les porteuses, sans qu’elles se doutent un instant des conséquences de leur actes.
Alors que dans nombre de pays musulmans, des femmes tentent de s’affranchir avec courage de règles interprétées, afin de devenir « l’égal » de l’homme, des jeunes femmes incultes tentent le contraire.

Bref, l’école est laïque, si tant est que ce mot eusse encore un sens aujourd’hui. C’est un lieu d’enseignement de la connaissance uniquement, ce qui n’est pas véritablement le cas, afin que cela puisse s’exercer il est nécessaire de ne pas faire entrer dans ces lieux des éléments distinctifs de religion ou autre aussi.

Chaque élève normalement avide de connaissances étant identique devant l’enseignement et au risque de déplaire pour être identique cela commence déjà par l’aspect global, qui doit être uniforme, qui justement permet d’éradiquer la différence évitant ainsi toute « stigmatisation », il n’y que la couleur de peau qui ne peut être uniformisée.
Il est évident aussi que le « professeur » n’est là que pour enseigner la matière dont il est le dépositaire et faire abstraction de ses convictions ou état d’âme. Ce n’est pas lieux pour ça. C’est pourtant si simple et mis en pratique ailleurs, que je ne vois pas de problème réel.
Les dites « connaissances » acquises permettant ensuite à l’élève d’avoir une sorte d’autonomie, pouvant juger, se questionner, se forger une opinion sur ce qui l’entoure. 
Après une fois sorti de ce « sanctuaire de la connaissance », c’est autre chose. 


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