Au
cours des six dernières années, ils ont rejeté toutes nos tentatives de
faire la lumière sur la destruction de documents clés dans l’affaire
Julian Assange, même si les courriels ont été supprimés alors que
l’affaire très médiatisée et controversée était encore en cours.
Mais
aujourd’hui, les autorités britanniques du Crown Prosecution Service
doivent faire toute la lumière : elles doivent déclarer si elles
détiennent des informations sur le moment, la manière et les raisons
pour lesquelles ces documents ont été détruits, et si c’est le cas,
elles doivent soit nous les communiquer, soit clarifier les raisons de
leur refus.
Cette ordonnance vient d’être rendue par le tribunal
de première instance de Londres, présidé par le juge O’Connor, en
réponse à notre action en justice fondée sur la loi britannique sur la
liberté de l’information (FOIA), dans laquelle nous sommes représentés
par Estelle Dehon, spécialiste de premier plan de la FOIA, du cabinet
Cornerstone Barristers à Londres.
Le Crown Prosecution Service
doit se conformer à cette ordonnance judiciaire d’ici le 23 juin, et
tout manquement de sa part pourrait donner lieu à une procédure pour
outrage.