@Tolzan et Eric : d’accord avec vous, les mots peuple et référendum semblent tabous dans nos médias, et aucun plan de paix ne les a utilisés. Pourtant, au-delà du conflit Kiev/Moscou, USA/Russie, il y a celui de est/ouest en Ukraine (plus d’autres minorités à risque centrifuges) qui ont mal vécu d’être brusquement arrachés à la zone d’influence russe par un coup d’Etat puis que leur langue perde le statut de langue nationale par une loi, ce qui préparait un avenir où ils auraient été obligés d’utiliser (et souvent apprendre) l’ukrainien dans toutes les démarches administratives et leurs études. La dimension guerre civile est totalement niée par notre président dans son dernier discours sur le sujet. De même que le fait qu’une matière de frontières, nous sommes assez souples dans tous les conflits que nous avons provoqués ou auxquels nous avons participé : Yougoslavie, Kosovo, Libye, Irak, voire réunification allemande. A l’évidence, l’Ukraine ne sera plus la même.