On nage dans la mauvaise conscience, l’hypocrisie et la contre-performance, là.
De même que la loi sur la prohibition
aux États-Unis s’est soldée par le développement des gangs grâce
au trafic d’alcool, la loi Marthe Richard (la veuve qui clôt) du 13
avril 1946 tendant à la fermeture des « maisons de tolérance »
et au renforcement de la lutte contre le proxénétisme s’est
traduite, en abolissant le régime de la prostitution réglementée
établi en France en 1804, à « déréglementer »
ce commerce florissant et à renforcer la domination des plus gros
maquereaux sur le marché du plus vieux métier du monde (et à laisser sans contrôle le développement des maladies vénériennes).
Légiférer sur le porno, c’est
simplement jouer sur l’offre et la demande, en faisant monter
artificiellement le prix des produits.