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Legestr glaz Legestr glaz 10 mai 2023 14:07

@Eric F

copié-collé : « Le principe de la vaccination est d’entrainer le système immunitaire à réagir plus rapidement à la présence d’un antigène ».

C’est d’une bêtise infâme, c’est une injure à la connaissance scientifique d’aujourd’hui.

Par exemple. Les maladies respiratoires parviennent dans l’organisme lors de la respiration (ou plus exactement de la « ventilation »). Les agents pathogènes présents dans l’air inhalé sont tous, absolument tous, contrôlés par notre système immunitaire de première ligne. Les PAMP ( Pathogen Associated Molecular Pattern), les PRR, les TLR, tous ces dispositifs, qui savent distinguer le « soi » du « non soi », sont à l’oeuvre dans les voies respiratoires. Ainsi, dès l’instant où un agent pathogène s’introduit dans les voies respiratoires, il est « identifié » comme tel par notre système immunitaire de première ligne.

Cette « théorie » moyenâgeuse ne résiste pas à la réalité biologique. Cette « idée folle » que le système immunitaire va réagir « plus rapidement » à la présence d’un antigène « après vaccination » est totalement fausse. Parce que même, lorsque le système immunitaire de première ligne de l’organisme a été dépassé et que des agents pathogènes sont présents dans la circulation sanguine, alors les « anticorps » qui seront produits et libérés dans le sang ne seront « que » des « marqueurs ». Ils viendront se lier aux antigènes pour former un « complexe immun » qui devra, de toute façon, être éliminé par notre système immunitaire macrophage de l’immunité « innée ». Ce qui importe, par conséquent, c’est d’avoir un système de défense immunitaire de « première ligne » particulièrement solide. Et, chez les gens qui tombent malades de maladies respiratoires, c’est bien ce système de défense immunitaire de première ligne qui est fragilisé. 

Par ailleurs, Eric F, n’oubliez jamais que dans un organisme sain, dans un organisme possédant un système immunitaire de première ligne solide, en bon état de fonctionnement, les « agents pathogènes », quels qu’ils soient, ne pénètrent pas dans l’organisme et sont confinés dans les voies respiratoires pour y être, soit expulsés soit détruits. La production « d’anticorps » chez ces personnes ne présente strictement aucun intérêt puisque l’antigène en question ne pourra pas rejoindre la circulation sanguine. 

Ainsi Eric F, je vous mets au défi de trouver une seule étude scientifique qui « démontre » votre théorie« que la vaccination permet au système immunitaire de réagir plus rapidement. Nous sommes très exactement ici dans le domaine soit du dogme soit de la propagande. En tous les cas, nous sommes à des années lumière de la réalité biologique.

PS : Ces motifs, PAMP, sont reconnus par les cellules du système immunitaire résidant dans les tissus (mastocytes, macrophages et cellules dendritiques tissulaires) et exprimant des récepteurs de type PRR (Pattern recognition receptor). Ils déclenchent l’activation (maturation) de ces cellules qui sécrètent alors des médiateurs de l’inflammation (histamine, cytokines pro-inflammatoires, chimiokines, dérivés lipidiques par exemple), eux-mêmes responsables de l’activation des cellules endothéliales et de l’initiation de la phase vasculaire de la réponse inflammatoire. Les cellules immunes résidentes des tissus jouent donc le rôle de cellules »sentinelles" puisqu’elles réagissent rapidement suite à la détection d’un danger. 


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