Le fait
que le Nouveau Testament soit en grec n’est absolument pas anodin. Dieu a
investi le grec, langue de l’universalisme, de la perfection à la fois
intellectuelle (philosophie) et esthétique de l’homme, comme il avait investi
auparavant toutes les tentatives d’autonomie et de grandeur de l’homme (la
ville, la royauté, etc.), pour faire éclater avec évidence, au sein du domaine
même de la révolte, que c’est lui qui a finalement toujours le dernier mot.