Petit ajout pour compléter le réquisitoire :
Depuis
les premières lois PACTE (de mon ennemi c’est la finance), l’État
a pris la désagréable habitude de ne pas compenser intégralement
les exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises,
arguant que l’activité économique ainsi favorisée allait
bénéficier à l’accroissement des recettes de la Sécu.
Raisonnement pour le moins spécieux qui contrevient à la loi Veil
du 25 juillet 1994.
En
somme, l’État, garant de l’équilibre des comptes sociaux, est
aussi celui qui les torpille pour mieux dénoncer le fameux « trou »
et engager des réformes pour les « sauver » et les
« préserver ».