On peut toujours hasarder des considérations sophistiquées, mais Bakhmut
est devenu un enjeu symbolique comme l’était Verdun pour nous lors de la première guerre mondiale. Les chefs de l’armée ukrainienne voulaient un retrait sur une position plus solide, c’est Zélensky qui pousse à tenir, donc un militaire ne serait pas plus jusqu’au boutiste. Le narratif pourra parler de défaite glorieuse ayant ’’fixé’’ de nombreuses forces russes sur ce front ...mais après ?
Après ça, les Ukrainiens résistent autant qu’ils peuvent, mais ne sont pas en mesure de mener une offensive d’envergure (le député yankee est d’un rare cynisme d’’’exiger’’ une offensive pour justifier ses milliards), il est temps de pousser à un cessez le feu et des pourparlers.