Ce
même jour, 7 mars 2023, le ministre de
la justice, probablement énervé par ce qu’il appelle, avec ses amis de la
politique et des médias, la bordellisation de l’Assemblée, a fait un double bras
d’honneur dans l’enceinte à un député LR qui se plaignait que 8 éminents
représentants du gouvernement fassent l’objet de mise en examen. En bon
juriste, il a cru bon nous rappeler que
ces signes s’adressaient à la présomption d’innocence. A ce jour il a fini par
faire amende honorable comme on dit. Tout va bien donc à nouveau.
Quand
allons-nous mettre fin à ces jeux politiques qui ont gangréné toute la
réflexion et le travail politique, avant les élections, pendant et après, sans
pouvoir plus s’arrêter, parce qu’il a fallu une fois de plus nous priver d’un débat de fond sur le diagnostic
de la situation de notre pays et les directions à prendre ? Enfin
explicitées et arbitrées par des institutions fonctionnelles responsabilisant
toutes les composantes d’une démocratie. Sans oublier les citoyens faut-il le
dire ? Est-ce que c’est trop demander ?