@Eric F
S’il y a une responsabilité des etats unis dans cette guerre, c’est de ne pas avoir réagi après les interventions criminelles des Russes en Syrie, qui cette fois est en dehors du cadre ex soviétique.
Obama avait fixé cette ligne rouge, et s’est parjuré en ne bougeant pas un pouce quand les Russes ont arrosé même de gaz innervants les populations Syriennes. 
Dés lors, Poutine ne pouvait que tenter de pousser le bouchon plus loin. Et attaquer un pays qui avait naïvement accepter de se désarmer en 94, abandonnant son arsenal nucléaire à la Russie. 
Personne ne croyait que Poutine ne serait assez cinglé pour faire son blitzkrieg, car c’était plus qu’irrationnel.
C’était totalement con, contreperformant. Et c’est pas demain qu’on pourra prouver le contraire. Economiquement, politquement, culturellement, la Russie recule de dix cases sur le plan du monopoly planétaire, et Poutine a de fortes chances de passer au mieux un jour par la carte prison.
A moins qu’il ne soit balancé par la fenètre.
Pour l’histoire, c’est déjà fait. 
Cet imbécile a pris un système de défense boiteux, l’otan, pour un système d’agression. Ce n’était qu’un prétexte, bien sûr. L’otan qu’on disait en état de mort cérébral du coup a repis du poil de la bête, et est redevenu attractif pour des pays qui ne se sentaient pas concernés par le parapluie....Bingo sur toute la ligne ! 
Ce psychopathe infatué de lui même, voulant se faire une place dans l’histoire à coté d’ivan le terrible, et qu’on pensait grand joueur d’échecs, n’est qu’un piète joueur de dames, avançant ses chars en Ukraine, sans légitimité, et même sans pétrole....On connait la suite de ce blitzkrieg qui devait durer une semaine, persuadé que ce froussard de zelinsky se sauverait à toute vitesse. Le froussard, c’est Poutine,muré dans son kremlin, prenant des poses pour cacher la tartuferie, et menaçant de prison, ou de mort le moindre opposant....
L’objectif ?...Il reste à situer. Mais les pays baltes et la Pologne qui connaissent trop bien l’ours savent très bien que le but est, et reste de recomposer au moins l’empire soviétique, l’idée fixe de ce satrape, depuis qu’en 89, il a vu de ses propres yeux la chute du mur. Le trauma originel est là. 
Bienvenue en enfer dans le pays de la peur, qui s’est damné pour trois générations. Un peuple qui en est à voler les enfants des Ukrainiens par centaines de milliers pour tenter de se refaire, au niveau démographique.