Il
est troublant de constater le sens des priorités de la classe
dirigeante ultra-libérale : alors que le bouclier tarifaire
énergétique crée aujourd’hui
un endettement de plusieurs dizaine de milliards d’euros (par
entêtement dogmatique à ne pas vouloir tordre le cou du marché
européen de l’électricité ou imposer les superprofits des
multinationales de l’énergie),
il serait urgentissime de prévoir tout de suite
la résorption d’un
hypothétique déficit des retraites bien inférieur à horizon 30
ans !
D’autant
que :
-
Les prévisions du COR sont loin d’être réellement
alarmistes ;
-
Que
les gouvernements
macroniens se sont ingéniés
à assécher les ressources des caisses sociales en promouvant les
primes dépourvues de cotisations au détriment d’une augmentation
des salaires porteuses de recettes accrues (les
80 milliards de dividendes versés aux actionnaires sont
aussi le signe d’un partage
déséquilibré de
la valeur ajoutée).
Ou quand les incendiaires
crient au feu !
-
Que les réformes précédentes (2010
et 2014),
aux conséquences
décalées
dans le temps pour les rendre acceptables, produisent
aujourd’hui pleinement leur effet de rabot, rendant moins
nécessaires la prise de mesures urgentes.
Le
point de vue d’un économiste indépendant :
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/120123/retraites-les-arguments-du-gouvernement-la-loupe