Oraisons funèbres de Jacques-Bénigne Bossuet
Quoique Dieu et la nature aient fait tous les hommes égaux en
les formant d’une même boue, la vanité humaine ne peut souffrir cette
égalité, ni s’accommoder à la loi qui nous a été imposée de les regarder
tous comme nos semblables. De là naissent ces grands efforts que nous
faisons tous pour nous séparer du commun et nous mettre en un rang plus
haut, par les charges ou par les emplois, par le crédit ou par les
richesses.
Oraison funèbre de Henri de Gornay.
ce qui produit : "Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les
malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les
attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit." Bossuet.
dès lors :
C’est une entreprise hardie que d’aller dire aux hommes qu’ils
sont peu de chose. Chacun est jaloux de ce qu’il est, et on aime mieux
être aveugle que de connaître son faible ; surtout les grandes fortunes
veulent être traitées délicatement ; elles ne prennent pas plaisir qu’on
remarque leur défaut : elles veulent que, si on le voit, du moins on le
cache. Et toutefois, grâce à la mort, nous en pouvons parler avec
liberté. Il n’est rien de si grand dans le monde qui ne reconnaisse en
soi-même beaucoup de bassesse, à le considérer par cet endroit-là.
tout est con-forme à nos choix...........
Bon à savoir :
Discours de la servitude volontaire de Étienne de La Boétie
Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et
rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos
villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez
pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce
n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne
vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas
les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ?
Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous
? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du
larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les
traîtres de vous-mêmes ?
CONCLUSION : ces désastres millénaires sont NOUS, ce que nous sommes, la somme de ce que nous sommes devenus et voulons, rien de plus et rien de moins !!
Désastres issus de notre psyché qui a dégénéré ( comprendre un des nombreux sens de Adam et Eve, en mode hermétique, c’est à dire sans la pensée, sans analyser, sans même essayer de comprendre, capacité en général qui ne marche plus) .
Le voit t’on ? non bien sur..chaque moi se voyant parfait à ses yeux..pour des raisons de dysfonctionnement du programme de la pensée donc de la psyché qui a dégénéré suite à nos choix..pour ne garder que un programme , celui qui est machine et fait des machines pour une vie de marteau
ultime conclusion : plus con tu meurs ..
Tout est t’il foutu ?
Si on continue ce chemin, oui et ce de manière x, y ou z, or pour le moment c’est bien ce que l’on fait à quasiment 100% ...
exceptions il y a, dont le poids pour le moment est plumesque ..
reste l’action de L’Origine, et là ma fois.... ??