@titi
Tout
est aussi question de vocabulaire et de localisation : les
mégabassines (situées en plaine) n’ont strictement rien de commun
avec votre exemple de retenues (en haute montagne). Par ailleurs
ruissellement et infiltration sont antinomiques : je viens de
Normandie où l’on avait trouvé malin à une certaine époque de
planter dans le sens de la pente et de poser des drains qui
provoquaient invariablement des inondations en aval !
Votre
phobie anti-écologie vous fait passer dans l’article sur le Chili
à côté des conclusions des chercheurs : Tout d’abord,
en accumulant l’eau dans des zones spécifiques, « on modifie
sa distribution dans l’espace et on déconnecte l’eau de son
cycle naturel ». Ensuite, « on diminue la quantité d’eau
disponible à cause de l’évaporation » et enfin, « on
interfère sur le temps nécessaire pour que l’eau se régénère ».
Si « on puise l’eau dans les nappes phréatiques, on capte
une eau fossile accumulée depuis des décennies et on affecte, là
aussi, le cycle de l’eau ».
Enfin,
il faut se méfier des généralisations hâtives : les petites
exploitations représentent encore un tiers des exploitations
agricoles avec une nette progression du bio et du maraîchage :
petit paysan pas encore mort !