Il y a les
bonnes nouvelles, et puis les mauvaises.
Depuis un
certain nombre d’années, on (je suis) est écrasé par les mauvaises nouvelles. On dirait que le pays évolue comme la santé déclinante de la génération « baby boom » (dont je suis).
La dernière
bonne nouvelle dont je me souvienne remonte à la guerre d’Irak et D.de Villepin
à l’ONU.
Sinon, c’est le recul de la démocratie (l’article), la montée du corporatisme (les magistrats
veulent décider de tout sans le peuple) et du communautarisme (partout), la dette
paralysante, l’école en déroute, le transfert de la législation à Bruxelles, la bêtise
criminelle des politiques en matière de politique énergétique alors que nous
disposons des experts et du savoir faire les plus pointus …
Le pire, c’est
peut-être de ne rien comprendre à cette déroute continue. Cette perte de sens, est-ce l’explication
de la France Lexomil ?
Les
effectifs de la Fonction Publique ont cru deux fois plus vite que la
population. Le pays se désindustrialise à grande vitesse et se fonctionnarise,
la dette assurant le fonctionnement de cette économie malade. Et cependant, on
n’entend que gémissements côté fonctionnaires et désolation côté « usagers ».
Un naufrage auquel, pour ma part, je ne comprends pas grand-chose car tout un
chacun semble « bien faire son boulot ». Désespérant.
Ma seule « explication » : c’est l’Esprit qui va mal, la spiritualité. Au lieu de multiplier les fonctionnaires, il faudrait créer une armée de curés et remplir les églises !