Capitalisation, repartition ou autre, sans doute peu importe car il faut être
conscient que ce n’est qu’une règle de répartition de la production au
moment de la consommation.
Donc les bonnes questions à se poser devraient être
- quelle est la taille et la nature du gateau que l’on souhaite globalement se partager chaque année entre français
- quelle
est la part que les actifs (ceux qui produisent le gateau actuel )
veulent bien laisser aux jeunes (pour préparer l’avenir, la production
des futurs retraités), aux seniors (pour eviter de les obliger à
produire jusqu’à leur mort, et remerciements d’avoir « assurer » la
jeunesse des actifs actuels), et un peu aux handicapés (par solidarité)
- ensuite et seulement, déterminer les règles de répartition entre retraités de leur part du gâteau actuel
Pour ces règles, dépendre du total cotisé et de l’espérance de vie au
moment du départ en retraite librement choisi me semble une base
équitable.
Mais le montant touché dépendra beaucoup des 2 premiers points, ce
qui est rarement abordé dans les débats. Dommage car essentiel !
Point un : intérêt avoir un gros gateau et appétissant = oui à la productivité et aux automatisations efficaces, oui pour utiliser tous les candidats au travail, non à tout ce qui réduit le gâteau (grèves, ...), oui aux productions « utiles » (à quoi sert un trader pour le collectif ?), etc
Point deux : le poids des actifs se réduisant régulièrement par rapport au total de la population, il semble évident que la part qu’il laisse en partage (les prélèvements, peu importe la forme) sont de + en + importants. Mais acceptables car ce n’est que du décalage de revenus = en quelques sortes, retour de ce dont on a bénéficié dans sa jeunesse, et économies pour sa future retraite.
Mon projet va beaucoup plus loin dans les propositions avec diverses
simulations concrètes. Mais il faut d’abord un accord sur les principes
avant d’entrer dans les détails.